Auteur: fantay112
Rating: M
Disclaimer: Harry Potter appartient à J.K.ROWLING…
Prairing: DM/HP
Cette fic est un défi de BloodyVampireDevil
Défi: « Vous avez marre des filles qui vous courent après ? Osez dire : Sorry girls I'm gay avec le sourire »
Voilà l'agence où travaille Draco pour apprendre aux hommes à être ce qu'ils sont vraiment, oser le dire à leur famille (et autres) ou a
faire de l'escorte (gigolo aussi?) etc...
Voilà l'agence où Harry se retrouve, perdu… ou pour fuir
Quand on confond les clients, quand on n'aime pas ce ''genre'' de personne ça donne des étincelles.
Un peu de romance, de tragédie… d'humour?
Comme l'indique mon pseudo, j'adore tous ce qui appartient au domaine de la fantasy,
je dois avouer que cela représente un véritable défi pour moi d'imaginer une histoire dans un monde sans magie.
P.S. : Les goûts et les couleurs, je les respecte alors homophobes, âmes terriblement sensibles ou que sais-je encore cliquez
immédiatement sur le lien PRECEDENT, pour les autres…
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Pour le chapitre 2 merci à : Harrie Zabbs, BloodyVampireDevil, LightofMoon, Spicy marmelade, slydawn, zaika, Vert Emeraude, Sahada, crystal d'avalon, lolie, gally84, Cyzia, nini44.
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Anonymes chapitre 2:
Slydown: Je suis contente que les (petits) détails que j'essaie d'inclure soient remarqués. La confiance de Harry en Draco… Disons simplement que, l'amour n'est pas un long fleuve tranquille et quoi qu'on en dise, cela se construit… et la confiance s'acquiert (parfois) après maintes épreuves qui cimentent (quelquefois) une relation…
Lolie: Merci pour ta review. Tu en sauras plus sur la mort de Lily dans les chapitres à venir, promis!
Nini44: Toujours au rendez-vous, ça fait plaisir! Voici la suite, en espérant qu'elle te plaise.
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J'suis maladeuuuux…
Ce chapitre me laisse (un peu) une impression d'inachevée… Je vous le mets au lieu de vous faire attendre la semaine prochaine !
Pas le temps de relire (Zut !).
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Chapitre 4
Eden, mon chaton…
Elle franchissait le portail en fer forgé, marchait sur la pelouse en prenant son temps. Elle entrait dans la villa, le parquet crissait sous ses pas rendant sa présence plus tangible. Elle venait pour lui… Dans la pénombre, elle ouvrait la porte de sa chambre alors que des liens invisibles le maintenaient sur son lit le corps en nage à cause de la chaleur ou du désir… Les doigts fins caressaient la moustiquaire avant de les entrouvrirent…
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Un peu plus tôt
Harry devait au moins reconnaître une chose, on ne s'ennuyait jamais avec le Albus Perceval Dumbeldore. Le voyage avait en effet débuté en Egypte où l'homme en profita pour signer un contrat afin de vendre ses parts dans une prestigieuse chaîne hôtelière. L'accompagner lors de ses rendez-vous d'affaire dérangeait le brun énormément au début, d'autant que l'homme le présentait comme étant son unique petit fils. Presque aussitôt, cela rendait les gens très affables avec lui. Albus lui demandait d'observer ces comportements avec attention, il voulait qu'il comprenne le pouvoir que donnait l'argent afin qu'il évite ses nombreux pièges, dont celui très courant de la duplicité.
Une femme les accompagnait.
Au début les idées les plus farfelues lui trottèrent dans la tête à son propos. Très mince, coiffée d'un chignon le plus couramment, elle devait avoir atteint la soixantaine récemment. Il n'osait pas les interrompre lorsqu'ils discutaient durant des heures. Dumby, (comme il se plaisait à le surnommer en pensée), s'amusait à ses dépens. Le jeune homme, parfois gêné, rougissait des attentions toute particulières de la femme envers le vieil homme. Seule une personne éprise pouvait faire preuve d'autant d'attention et de rigueur… où alors une ancienne amante.
C'était elle qui avait fait cesser l'orgie de desserts tous acidulés, commandé sur un coup de tête à la réception. Eden avait été étonné de tous ce qu'on pouvait faire avec des citrons mais il avait rapidement cessé toute réflexion pour se concentrer sur quelques douceurs… Albus avait un sérieux coup de cuillère…
Il avait maudit la femme durant une heure après que toutes les bonnes choses (enfin ce qu'il en restait) fussent enlevées par les garçons d'étage. Albus avait approuvé, le traître avait bien sur caché une part de gâteau et il savait qu'elle l'avait vu faire! Trente minutes plus tard, c'était le cadet de ses soucis… Il était bien trop occupé à rendre tripes et boyau dans la porcelaine blanche du cinq étoiles. Le médecin dépêché d'urgence avait diagnostiqué une crise de foie.
Le lendemain, il dut s'extirper du lit bon gré mal gré par cette même femme vêtue d'un tailleur strict, les cheveux coiffés en un chignon d'où pas une mèche ne s'échappait. Habillé en toute hâte, le teint encore cireux, il dut s'asseoir sur la terrasse en face d'un grand tableau noir qui était absent la veille.
()Bonjour, je suis Minerva Mac Gonagall une amie de très longue date D'Albus. J'ai été durant des années professeur à Pouddlard et aujourd'hui, je serais le tien. Je ne te promets pas que tu pourras lire un ouvrage en dix jours, nous allons débuter très lentement…
Ce premier jour avait été une véritable catastrophe, il s'était sentit trahit. Pourquoi, Dumbeldore voulait l'humilier devant cette femme si sévère? Cette dernière ne manquerait pas de le rabaisser dès qu'elle s'apercevrait de son niveau. Savait-elle qu'il n'avait même pas terminé son année de seconde au lycée?
Un guide touristique devait normalement leur faire visiter les arcanes de la ville et les emmener aux portes du désert. Tout cela incluait bien entendu leurs gardes du corps. Vraisemblablement la visite était reportée.
Le brun inclina la tête, vaincu. Il accepta de lire… tout de suite, ce fut très laborieux. Il leva les yeux vers elle mais le regard posé sur lui était impassible. Il serra les poings.
Des larmes lui brouillèrent la vue et alors… il l'entendit…
C'était cette voix là qui avait le pouvoir de le réconforter dans sa jeunesse… Le bouquin tomba sur le carrelage… Mais Harry était déjà loin en pensée… Il revoyait son beau visage, ses yeux verts si semblables aux siens… Elle portait un beau tailleur beige, c'était l'été, ils étaient allé visiter un pensionnat à l'autre bout du pays et ne devaient rentrer que le lendemain. Lily avait insisté pourtant, elle tenait absolument qu'ils passent le jour de son anniversaire en famille. Ce fut sa dernière image cohérente avant qu'il ne soit assiégé par des éclats de voix dans sa tête, des portes qui claquent et trois détonations, pas deux… mais trois?
Harry reprit conscience, allongé sur son lit, Albus et Minerva à ses côtés. Le praticien de la veille lui faisait une piqûre. Elle humidifia un linge afin de lui rafraîchir le front, alors q'Albus raccompagnait l'homme. Pour la première fois durant les quinze jours qu'avait débuté le séjour, il vit de l'inquiétude dans ses yeux. Elle lui fit même un sourire.
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Après le Caire, Dumbeldore les emmena en France. L'homme ne semblait pas avoir de plan en tête, pour preuve, ils n'eurent pas le temps de mettre un pied à l'hôtel que ce dernier décidait de s'envoler pour les Etats-Unis où ils ne restèrent qu'une semaine dans son pied à terre New-yorkais, à écumer les boutiques les plus chics. Bien entendu, Harry ne déboursait pas un centime. Minerva contre toute attente possédait un goût certain pour les belles choses. D'un coup d'œil, elle pouvait dire si tel où tel habit valait la peine d'être essayé.
L'homme jeta son dévolu ensuite sur de petites îles françaises, une en particulier où il possédait une propriété. Ils voyagèrent en classe affaire pour atterrir dans la soirée sur l'île. La chaleur qui y régnait le prit presque par surprise et il dut entrouvrir sa veste et sa chemise. Albus arborait une chemise à fleur et un pantalon blanc en coton.
Minerva effectua le trajet qui dura près de une heure dans la seconde voiture avec les deux autres gardes du corps. Harry qui s'était endormit s'éveilla dans une grande propriété, au milieu de laquelle avait été construite une magnifique villa créole. Avec le jeu de lumière, c'était tout simplement somptueux à tel point qu'il en eu le souffle coupé. Une femme grassouillette à la peau noire vint les accueillir, elle portait un turban en madras autour de la tête. L'expression chaleureuse de son visage charmant lui plut.
()Albus, mon vieil ami, comme toujours tu fais appel à moi au dernier moment…
Elle parlait leur langue avec un léger accent.
()Douce Isa, je dois te donner bien du travail.
()C'est un plaisir de te rendre ce service. Tu es bien trop mince, vous les anglais ne savez pas vous nourrir!
()Tu m'as préparé ton fameux gâteau à l'ananas?
Les deux compères s'en allèrent en les ignorant.
()Potter, méfiez-vous de cette femme!
()Pardon?
()Si vous n'y prenez garde, à votre retour au pays, votre patron devra vous mettre au régime!
Il acquiesça.
Ce soir là, en s'endormant dans sa chambre, il fit un songe…
Harry rêva d'une ombre qui s'avançait lentement. Elle franchissait le portail en fer forgé, marchait sur la pelouse en prenant son temps. Elle entrait dans la villa, le parquet crissait sous ses pas rendant sa présence plus tangible. Elle venait pour lui… Dans la pénombre, elle ouvrait la porte de sa chambre alors que des liens invisibles le maintenaient sur son lit le corps en nage à cause de la chaleur ou du désir… Les doigts fins caressaient la moustiquaire avant de les entrouvrirent, le lit s'affaissait un peu… puis un doux chapelet de baisers débutait au niveau de sa cheville pour remonter lentement toujours un peu plus haut. Impatient, il se cambrait en entrouvrant les cuisses… étrange, les attaches ne lui emprisonnaient à présent que les bras. Une bouche chaude engloutissait sa virilité dressée lui faisant connaître mille délices. De savoureuses minutes plus tard il en voulait plus… alors il le supplia en bougeant des hanches et en scandant son nom…
()Draco…
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Cette après midi, Harry lézardait auprès de la piscine. Albus recevait un homme qui portait un bandeau sur un œil gauche, un anglais assez massif accompagné d'une jeune femme de toute beauté, certainement française avec un tel nom, Fleur Delacourt. Il parcourait le gazon quand emporté par le vent un ballon assez léger pénétra dans la propriété il l'attrapa.
()Hé!
Un homme devant le portail l'appelait, sûrement le propriétaire. Il mit une bonne minute à rejoindre la grille. L'étranger lui parla mais il ne put répondre que dans sa langue maternelle car il ne comprenait pas un traître mot.
()Tu es Anglais?
Etonné d'entendre parler sa langue il sourit.
()Oui et toi?
()Non, je suis français en vacance avec ma femme. Elle est de la Guadeloupe, on donne une petite fête autour de la piscine. Tu veux te joindre à nous, t'as déjà la tenue.
L'homme avait levé un sourcil suggestif. Harry ne put s'empêcher de détailler sa silhouette élancée. C'était un brun ayant la trentaine aux yeux noirs et légèrement musclé. Il ne portait qu'un pantacourt kaki. Pas une seule fois il ne se sentit gêné d'avoir détaillé l'autre en prenant son temps. Maintenant qu'il savait qu'il avait déjà aimé un garçon, cela ne le dérangeait pas plus que ça… et puis il voulait s'amuser…
()Kévin… (dit l'autre en lui tendant la main)
()Eden.
()Un nom digne de toi, ma femme va t'adorer.
()Et si moi je l'adorais? (avança-t-il)
Harry courut passer un pantacourt et le suivit dans la propriété d'à côté, l'autre un sourire énigmatique aux lèvres l'invita à entrer. De l'intérieur, on ne pouvait voir ce qui se passait dans la rue, et vice versa. Derrière la villa plus moderne, se trouvait la piscine où quelques couples mixtes où non discutaient où s'embrassaient. La nudité ne semblait pas être un problème pour ceux qui se doraient au soleil au son d'une musique qu'il ne connaissait pas.
()Tessa?
Une des deux femmes qui s'embrassaient les pieds dans l'eau se leva pour venir à leur rencontre. Harry en eut le souffla coupé.
()Je savais qu'elle te plairait!
Tessa était une déesse à la peau d'ébène. Elle portait des talons qui mettaient en valeur ses longues jambes, elle n'avait pas une seule imperfection.
()Tout est d'origine!
Une chute se rein à se damner, des seins fermes dénudés qui pointaient insolemment, un port altier, un teint pur et des yeux verts très clairs,une couleur singulière pour une black. Ses cheveux noirs étaient coiffés en queue de cheval, elle portait un large bracelet doré sur son avant bras gauche.
()Tess, chéri, je te présente Eden (continua-t-il en anglais) .
Elle lui fit un petit bisou sur les lèvres en se frottant contre son torse.
()Enchanté, de te connaître, mon époux m'a emmené un joli cadeau d'anniversaire.
Elle s'exprimait avec facilité dans sa langue.
()Chaton, tu vas le faire fuir.
Elle fit une moue de bébé ce qui le fit rire.
()Tu pars quand?
()Aucune idée, je suis là depuis deux jours, mais je pourrais partir demain où ce soir!
Elle donna un baiser à son mari puis attrapa par le bras, l'entraînant à sa suite dans la maison. Il ne fut qu'à demi étonné de se retrouver dans une chambre spacieuse. Elle sauta sur le lit en riant comme une enfant.
()Rassures-moi beau ténébreux, tu aimes aussi les filles?
()Tu devrais faire l'affaire.
Elle prit un air faussement outré et lui tira la langue.
()Et toi, tu as ce qu'il faut?
()Toujours (assura-t-elle en ôtant un préservatif de sa table de chevet)!
Harry perdit la notion du temps, il s'éveilla alors qu'il faisait nuit noire. La belle Tessa dormait profondément. Après un peu plus de deux mois sans sexe, il l'avait épuisé se montrant même un peu violent, elle avait eu l'air d'apprécier. Il lui baisa l'épaule.
()Touchant.
Assit sur une chaise, Kevin l'observait. Il se leva dans la pénombre pour venir s'asseoir près de lui. Il avait les cheveux et le corps humide. Une simple serviette lui geignait les reins.
()Tess et moi devons dîner au restaurant, tu nous accompagnes?
()Je ne veux pas m'incruster…
()Ca lui ferait plaisir…
()Okay, si j'obtiens la permission d'y aller.
()Permission?
()Je suis ici pour le boulot, je travail dans une agence de rencontre, je suis accompagnateur.
()Sérieux?
()Ne fais pas cette tronche, je ne couche pas avec les clients.
()Seigneur, tu dois en frustrer plus d'un, les pauvres!
Il y eut un silence entre eux, puis la main de l'homme se posa sur le ventre du garçon.
()J'ai envie de toi (murmura-t-il d'une voix rauque).
Harry le fixa un long moment, il ne ressentait aucune appréhension, simplement du désir pour ce torse ferme. Le souvenir des corps moites de Zabini et de Malfoy-Black lui vint en mémoire. En y repensant, il les trouvait indéniablement beaux durant l'acte. Draco transpirait ses lèvres collées à celles de l'autre, il gémissait son membre enfoncé dans l'autre! La colère déferla en lui… Il s'agenouilla sur le lit, se saisit de la nuque de Kevin partageant un long baiser.
()Moi aussi mais je domine, c'est ça ou tu peux aller te faire voir chéri! Je te préviens je l'ai jamais fais!
Le plus âgé se pendit à ses lèvres en réclamant plus. Un court instant Harry en fut surprit mais bien vite, le torse plat et ferme, le sexe tendu, les fesses musclées le rendirent fou. L'autre lui glissa un condom lubrifié et s'allongea sur le dos.
()Bon dieu Eden, baise moi! (supplia-t-il)
Harry perdit toute mesure, il se positionna entre ses cuisses et l'attira sur ses cuisses pour s'enfoncer en lui. Il se mordit les lèvres pour ne pas jouir tant c'était bon. Tessa se réveilla un peu grognon, alors que son mari hurlait sous les coups de boutoirs du brun. Elle alluma sa lampe de chevet pour mieux les voir. Une fois sa curiosité tempérée elle donna un baiser à son époux puis à leur amant avant de quitter le lit.
()Kevin l'après midi récréative est-elle terminée?
Harry venait de mettre une de ses jambes sur son épaule pour le pilonner encore plus durement.
()Oh… oui…
La jeune femme se pouffa peu certaine que la réponse lui fut adressée. Après quelques minutes, il sentit le corps de son amant se resserrer autour de sa verge, il se laissa aller conscient qu'il pourrait encore tenir un bon moment. Kevin avait eu son orgasme, à quoi bon continuer? Harry lui baisa le front avant de se lever. Maintenant qu'il s'était vidé, il n'éprouvait pas le besoin de s'attarder dans une scène d'un sentimentalisme écœurant.
()Eden… Tu es trop… Ouah! En général je suis silencieux quand ce n'est pas ma femme mais là, Tessa va se foutre de moi pendant une semaine!
La porte s'ouvrit.
()Je dirais un bon mois! Harry…
()Comment tu connais mon nom?
()Un baraqué de deux mètres te demande, je crois que tu avais raison… Vous partez ce soir…
()Merde, certainement un garde du corps…
Il commença à s'habiller en quatrième vitesse.
()Quoi, t'es le fils d'un Emir(demanda Tess)?
()Non, seulement un escort!
()Tu bosses où (demanda Kévin très déçu)?
()A l'agence ''I'm Gay'' de Londres.
()Je comprends mieux pourquoi t'es si doué!
()Kévin, t'es le premier mec avec qui je baise.
()Mais certainement pas le dernier…
Il réfléchit une seconde.
()Ouais… en dehors du boulot ça ne me dérangerait pas… Si vous passez en Angleterre…
()Tess est mannequin et moi je bosse dans la pub. Je te promets de t'engager si je passe par là!
Après des adieux rapides, il rejoint le garde-chiourme. Le type referma la grille derrière eux et reprit sa ronde. Harry sentit une boule se former dans son estomac, il devait puer le sexe… La priorité serait d'éviter Dumby et Minerva. D'ailleurs ils étaient bien trop occupés au salon, les voix lui parvenaient distinctement:
()Albus, la dernière fois Luc s'est prit une balle dans l'épaule. Si Moony ne visait pas aussi bien, Mc Naire l'aurait eut, pire, il aurait vu son visage!
Il se rapprocha.
()Jédusort n'est pas le seul pourri au monde. Vous avez les preuves pour le faire tomber, utilisez-les!
()Impossible! Cela date de vingt-cinq ans, ma parole lui fut acquise, en retour, il a cessé d'importuner Lily de même qu'il cessera avec Harry. Je le vois dans dix jours à Prague pour confirmation!
()Albus…
()Alastore, qu'auriez-vous fais, si vous aviez donné votre parole?
()Vous connaissez ma réponse, mon ami…
Harry colla sa tête contre la porte, il n'entendait plus rien… Avant qu'il ne prenne la décision de rebrousser chemin, elle s'ouvrit et il s'écroula lamentablement au sol. Il eut la décence de rougir.
()Vous devriez prendre des mesures!
()Allons Alastore, c'est l'enthousiasme de la jeunesse…
L'homme but une lampée de cognac en marmonnant un sal gosse bien distinctement.
()Harry, te rends-tu comptes que si Spencer ne t'avait pas vu partir nous aurions écumé toute l'île pour te chercher?
()Pardon…
()Ce n'est rien mais ne soit plus aussi tête en l'aire à l'avenir. Tes valises sont faites car nous partons dans une heure. Un imprévu me rappelle en Angleterre, tu as trente minutes pour te préparer.
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Si Harry n'en dit rien, il fut très content qu'Albus Dumbeldore ne le renvoie pas à Pouddlard. Il appela Neville une semaine plus tard et se fit inviter à dîner. Le vieil homme fut ravi de le voir sortir avec un ami qui lui fut présenté. Il adora Neville Longdubat et embarrassa Harry en lui demandant si c'était son petit ami. Albus l'informa aussi avant qu'il ne parte que le problème Jédusort était pour ainsi dire réglé mais que pour plus de sécurité, deux gardes du corps le suivraient de loin. Il n'avait qu'à les ignorer.
En chemin, il raconta toute l'histoire à son ami, ce dernier l'écouta durant le trajet. Il lui conseilla de continuer à se méfier, ce genre de type était habitué à croire que tout leur était dû. Le brun fut très surprit lorsque Nev' lui demanda comment ça allait avec Draco Malfoy-Black?
()Il te dévorait des yeux, il fallait être aveugle pour ne pas comprendre que ce mec te voulait!
Il venait d'arriver au restaurant typiquement Londonien. Neville l'enroba d'un regard appréciateur, lorsqu'on vint les débarrasser de leurs manteaux.
()En tout cas, ton bronzage est parfait…
Il se pencha pour lui murmurer à l'oreille.
()Arrête de me regarder comme une grosse friandise, je ne couche jamais avec mes amis!
Il lui fit un petit clin d'œil et partit à la suite du garçon.
()Mais Eden, ça veut dire quoi?
Il fut rapidement rattrapé par un Neville encore sous le choc.
()Tu l'as fais! Je savais que t'étais Gay (ajouta-t-il avec un sourire triomphant)!
()Tu n'y es pas mon tout beau et mon vrai nom, c'est Harry! Je n'ai aucun problème avec la gente féminine, alors je dirais que je suis bi.
()La bisexualité mon cher, c'est de la lâcheté tous les gays savent ça!
Ils allaient prendre place lorsqu'un serveur vint les avertir qu'ils étaient demandés à une des cabines disposées au fond de la salle, par une certaine Pansy Parkinson. Harry jeta un œil à son ami qui semblait partant pour le suivre.
Ces fameuses cabines cocooning étaient le must qui faisait du restaurant un lieu si prisé par les riches clients en quête d'anonymat. Très élégamment conçue, chaque espace était vitrée à mi-hauteur avec des glaces sans teint, ce qui garantissait une parfaite discrétion. A la pointe de la technologie, les commandes étaient prises soient par le biais de l'interphone ou soit grâce au serveur.
()Pourquoi ton choix ne s'est pas porté sur une cabine de tous les vices?
()Mon cœur, aurions nous une quelconque affaire en suspend à régler (demanda l'autre en battant des cils)?
()Tu en dis quoi?
Le plus grand lui passa un bras autour de la taille.
()Que ton amitié compte beaucoup pour moi… Je ne veux pas m'engager dans une histoire de sexe si ce n'est pas sérieux entre nous…
Harry posa son regard émeraude sur lui durant des secondes qui parurent durer une éternité. Doucement, il se mit sur la pointe des pieds et lui fit un picotin bisou sur les lèvres.
()Tu as vraiment la classe Név… Ton amitié m'honore… vraiment!
()Tu as changé… Fais attention à ne pas te perdre mon ami…
()Tu seras mon garde-fou.
()Tout comme tu as été le mien…
Le serveur qui devait tout juste sortir de l'école, les attendait, le rouge aux joues. A peine avoir mis un pied dans la cabine que une superbe brune se jetait dans ses bras.
()Tu m'as manquée!
()Chérie, on ne se jette pas dans les bras d'un homme sans en payer les conséquences!
Elle portait une sublime robe bustier toute rouge parfaitement assortie à son rouge à lèvre. Ses magnifiques cheveux libérés venaient caresser la chute de ses reins. Son manteau était posé négligemment sur la banquette, entre Blaise et Draco.
()Pansyyy!
()Mais tu m'as tellement manquée, Harrynounet (se plaignit-elle)!
Il haussa un sourcil mais la laissa se lover contre lui pendant une bonne minute. Elle finit par s'écarter ses joues ayant pris la même teinte que ses vêtements. La demoiselle se reprit pourtant bien vite et les invita à s'asseoir. Après un bonsoir de rigueur auquel Blaise répondit non sans une certaine gêne, elle engagea la conversation:
()J'aurais juré que tu avais viré de bord… à voir ton comportement avec ton ami… amant?
Il jeta un œil complice à l'autre et fut prit d'un léger fou rire.
()Oui, j'ai passé un séjour… inoubliable. Particulièrement le dernier jour… Seul ta présence a manquée…
Elle fit une petite moue de bébé qui le fit rigoler.
()Oh, ma chère, et bien non… Név est seulement malheureusement un ami et non, je le répète je ne pourrais jamais être gay tant qu'il y aura des créatures tentatrices comme toi sur terre.
La jeune femme cogita un court instant avant de repartir à l'assaut avec ses questions. Elle posa un bras sur son épaule et susurra:
()Mais tu as dis malheureusement… Est-ce à dire que tu aurais trouvé chaussure à ton pied durant ce voyage?
()Le père Noël est passé de bonne heure dans une île de la caraïbe et j'étais aux premières loges.
Elle goûta à sa flûte de champagne, laissa son regard dévier vers Draco et eut un pincement au cœur. Il était bien entendu parfait dans son tailleur Gaultier, une vraie statue d'airain dont la beauté tout comme les sentiments demeuraient figés à jamais. Et Eden, infiniment sublime et sexy, la lueur qu'elle percevait dans ses iris ne lui plaisait pas. Ce n'était plus le jeune homme, le presque adolescent qu'elle avait croisé voila près de trois mois dans les bureaux de l'agence. Le serveur revint avec leurs cartes, le petit brun faisait confiance au bon goût de son ami. Une fois l'entrée servit elle coupa le silence de mort qui régnait à leur table et qui démontrait qu'une réelle tension existait.
Le soir où tout avait volé en éclat, c'est elle qui avait ramassée Draco à la petite cuillère. Bien entendu, un Malfoy ne se lamentait pas mais la bouteille de whisky qu'il avait vidé seul en disait bien plus que des mots… Blaise les avait rejoins au matin alors que le blond payait son laissé aller, agenouillé devant ses WC. Le savon qu'elle leur avait passé était à inscrire dans les annales… Elle soupira, c'était maintenant sa tâche de recoller les morceaux, même Severus lui avait refusé son aide. L'attitude de son neveu l'avait fortement surpris et peinée. Une fois les entrées servies elle parla de nouveau.
()Dois-je en conclure que tu fais partis de notre club?
()Ca dépend duquel…
()Celui des personnes à ne plus être vierge… d'aucune façon que ce soit…
Les émeraudes se posèrent sur Dray une nanoseconde mais rien ne lui échappait.
()Lui aussi, qu'est-ce que tu crois, la curiosité l'y a poussé au moins une fois, n'est-ce pas Blaisouille?
Elle s'en voulut tout suite, c'était une gaffe à ne pas commettre. Le métis la fusilla du regard et le blond… elle avala une gorgée de champagne pour se rafraîchir.
()Pansy, ta langue chérie elle pourrait très bientôt garnir ton plat de salade!
()Tu es injuste Dray…
Sa mine tristounette chagrina Eden qui posa sa fourchette.
()Nous devrions mettre les choses au point. Je me suis déjà excusé mais bon… Je suis désolé d'avoir interrompu ta partie de jambe en l'aire avec Blaise! (A zabini, il ajouta) Navré mon vieux!
()Harry, ce n'était pas sérieux entre Dray et moi…
()Inutile de te justifier, t'es plutôt sympas et ça m'ennuierait que l'on se fasse la tronche pour un malentendu. Il n'y à jamais rien eut entre Draco et moi, il pourra te le confirmer.
Malfoy-Black se servit un verre de vin en faisant fi des nombreux regards posés sur lui. Il y goûta en prenant tout son temps, huma à nouveau l'arôme et en admira la robe rouge un peu noir.
()Potter… Alors comme ça, tu joues dans la cour des grands. Dis-moi si tu as aimé te faire mettre… Pansy à raison, j'ai essayé une fois avec Blaise mais définitivement je préfère être au-dessus… Blaise est plus passif qu'actif, j'aurais dû demander ça à un vrai mec… ton ami Neville peut-être?
()Tu es grossier…
()Raconte-nous si il te fait jouir…
Eden ouvrit la bouche pour lui répondre mais aucun son n'en sortit. Black le dévisageait son air suffisant plaqué sur son visage. C'était lui à présent le centre d'attention de la tablée… Durant tout le mois et demi qu'avait duré le voyage, il s'était efforcé d'oublier jusqu'à son existence. Il croyait pouvoir biffer ses sentiments d'un trait net et précis.
()Ferme la bouche Potty!
Le retour à la réalité faisait mal. Sa fuite… car s'en était bien une, n'avait fais que retarder une nouvelle confrontation pour laquelle il réalisait n'être pas du tout préparé. Il avait chaud, il avait froid, ses mains se mirent à trembler, alors que le souvenir du blond partageant un coït avec le magnifique Blaise aux yeux mordorés lui revenait. Il voulut faire disparaître ce sourire moqueur de sa face de fouine. Sa main se déplaça d'elle-même comme animée d'une vie propre et la seconde d'après, il réalisait qu'il venait d'envoyer son verre d'eau au visage de Draco.
Il n'eut pas le temps de se lever, l'autre lui attrapa le poignet, il savait qu'il était inutile de résister…
()Si tu veux me frapper n'hésite pas… ce ne sera pas la première fois!
()Harry…
Sa main s'éleva à la hauteur de son visage, le petit brun ferma les yeux appréhendant un coup qui ne vint jamais. Le blond lui effleura la joue avant d'essuyer des larmes qui coulaient sans qu'il ne s'en rende compte.
()Je n'ai jamais été amoureux avant toi et paradoxalement, je n'ai jamais fais autant de mal à aucun de mes amants. Harry, après la nuit passée avec Blaise, je n'ai vu personne d'autre… Tu es tout ce que je désire, l'homme que j'aime, mon âme sœur et si tu voulais me concéder une autre chance, je m'appliquerais à faire de toi, l'homme le plus heureux de cette Terre afin que plus jamais à l'avenir, une seule larme ne vienne ternir tes si précieuses émeraudes.
Il l'avait lâché… Les jambes du jeune homme, étrangement faibles, lui interdirent tout mouvement.
()Je… Je te déteste (sanglota-t-il).
Draco n'y tenant plus quitta sa place, Neville et lui s'affrontèrent quelques secondes du regard mais bientôt face à sa détermination, le biologiste lui céda la place. Harry se débattit un peu mais bientôt accepta son étreinte. Les baisers furent timides au début mais le brun se laissa faire s'accrochant à lui comme si sa vie en dépendait.
()Attendez au moins le dessert avant de rouler sur la table.
Les joues d'Harry se colorèrent aux dires de Blaise mais Draco sérieusement en manque d'affection semblait-il, souleva son petit ami pour le faire asseoir sur lui afin de poursuivre, leur échange lingual.
()On dit rouler sous la table…
Blaise se pencha pour répondre à son interlocuteur en évitant la tignasse de Pansy qui observait le nouveau couple, en essuyant ses larmes avec le rebord de sa veste.
()Pas dans leur cas!
()Je déteste mater les gens heureux, ça me rend triste.
()T'as une solution, parce que je commence à me sentir trèèèès triste.
()Viens sur mes genoux…
C'était bien entendu sans compter une Pansy Parkinson qui fourra son coude dans les côtes de son ami.
()Coucher Zabini! Si vous croyez que je vais vous laisser vous amuser alors que moi je tiendrais la chandelle…
()Pansyyy… Il est trop craquant, ne me fais pas ça… (chuchota-t-il)
()J'ai décommandé un rendez-vous pour être avec vous!
()Je te passerais mon vibromasseur…
Neville posa un coude sur la table pour y loger son menton.
()Je te promets que tu n'auras jamais besoin de ce genre de gadget avec moi.
La jeune femme vit son ami s'empourprer. Elle poussa un profond soupir, si Blaise rougissait comme un puceau, c'est que ce type ne le laissait pas indifférent. Elle enfila son manteau prestement et se leva.
()Amusez-vous bien et surtout, protégez-vous!
La brune les quitta. Elle se fit appeler un taxi à la réception. Encore une nuit où elle rentrerait seule dans son grand appartement. Draco habitait à l'étage au dessus du sien et Blaise juste en dessous mais chacun accordait à l'autre un minimum d'intimité. Elle avait mentit, ce soir elle serait restée devant la télé à manger des cochonneries ou à lire un énième bouquin. Elle n'avait pas joué franc jeu, entre ses parents et elle régnait un véritable conflit. Ces derniers sachant Draco gay lui avait cherché et trouvé un autre parti. C'était un homme de bonne famille, très beau, riche, sans enfants. Ses idées rejoignaient les siennes, ils auraient pu former le couple idéale sauf que… les hommes ne l'attiraient que pour une aventure d'un soir. Arrivée chez elle, elle se vautra sur son grand canapé. Encore un soir avec personne à qui parler… Encore un soir à se mentir… Elle admirait Eden… lui au moins avait du courage… mais elle…
Au restaurant, une heure plus tard, Harry émergea le souffle court d'un très long baiser avec son amoureux.
()Où sont les autres?
()Pansy s'est sauvée avant que Blaise et Neville commencent à flirté et nous…
()Draco…
()Mmm…
()Quoi que j'ai pu dire, je ne me suis pas fais… sodomiser…
()Mais tu ne t'es pas gêné pour coucher avec un mec…
()C'était le couple le plus hors norme que j'ai jamais vu… Kévin et Tessa…
()Tu t'es au moins amusé?
()Oui mais ce n'était pas toi…
Ils partagèrent un nouveau baiser.
()Je voudrais que ce moment soit spécial entre nous… je voudrais que tu m'aimes toute la nuit et me réveiller dans tes bras le lendemain… (il posa la tête sur son épaule) Je veux sentir ton corps contre moi… en moi…
Draco déglutit et c'est d'une voix rauque qu'il parla.
()Je comprends… Demain, j'ai rendez-vous à huit heures avec des Chinois… C'est le marcher asiatique qui s'ouvre à nous… Cela ferait mauvais genre d'arrivée en retard ou pas du tout… Sans compter que Severus m'étriperait… Demain soir, je viendrais te chercher chez Albus, penses-tu qu'il sera d'accord?
()Oui…
()Bien…
()On ferait mieux d'y aller…
()Je le crois… encore quelques baisers et je risque de te prendre sur cette banquette…
()Des promesses…
Draco lui jeta un regard mauvais mais avant qu'il n'esquisse un geste Harry appuya sur le bouton de l'interphone.
Après avoir payer l'addition pour cinq et le temps passé dans la loge, ils sortirent bras dessus bras dessous.
()Je te raccompagne?
()Non, tu vois la voiture noire, ce sont mes deux gardes du corps. Ils vont me ramener…
Le blond traversa la rue sur le passage clouté et le raccompagna jusqu'à la voiture. Après un baiser qui avait tendance à s'éterniser, il prit place.
()Je peux rentrer avec vous?
Les deux hommes acquiescèrent.
()Veillez bien sur lui (leur cria Draco alors que la voiture démarrait).
Harry éclata de rire, il était amoureux… amoureux… Il tendit la tête par la vitre et lui fit de grands signes de la main. Un je t'aime fut hurler, pour le plus grand amusement des badauds. Le jeune homme ferma les yeux, tout allait pour le mieux et dès demain soir, Draco et lui… Il eut un rire bébête et ferma les yeux pour se laisser bercer par le cahot de la route.
()Tout va bien, Monsieur?
()Ne vous inquiétez pas… oh, vous venez de rater la sortie.
Le conducteur jeta un oeil dans le rétroviseur.
()Je croyais que Spencer était à bord?
()Non, vous faites erreur…
()Mai si…
Harry vit le loquet des portes se refermer automatiquement. Avant qu'il n'esquisse un geste, celui qui occupait la place du passager se jeta sur lui. Il ressentit une douleur dans le cou, son corps se fit lourd, sa vision devint floue puis, il sombra dans l'inconscience.
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Lorsque Eden s'éveilla, il était allongé sur un lit entièrement nu, une douleur insupportable au bas de son ventre juste sous le nombril vint le titiller désagréablement. Il ne pouvait toujours pas bouger, sa bouche était pâteuse.
()La belle au bois dormant est réveillée?
Si quelques un de ses sens lui faisaient encore défaut, il en allait autrement de son ouïe. Cette voix glaça le sang dans ses veines.
()Tu n'as pas arrêté de gémir son nom… Draco, Draco… encore et toujours. Espères-tu réellement le voir arriver sur son blanc destrier? J'ai une très mauvaise nouvelle, ce genre de sauvetage in extremis n'arrivent qu'au cinéma ou dans les livres à l'eau de rose…
Le lit s'affaissa un peu alors que l'autre y montait.
()Le poison que l'on t'a injecté n'est pas mortel… Il paralyse les centres nerveux entre autre… Tu dois avoir retrouvé le sens de la vue, l'ouïe, un peu de celui du toucher…
Tom Elvis Jédusort lui baisa les lèvres, alors que des larmes commençaient à s'échapper de ses yeux. Avec énormément d'attention, l'homme se positionna entre ses cuisses en prenant soin de bien les écarter. Il plaça un coussin sous ses reins.
()Il y a des années de cela en septième année, à Pouddlard, sur le coup de la colère, j'ai frappé une de mes ex-petites amies. Elle est passée par un vitrail et s'est rompu le cou, c'était une vraie petite garce qui ne supportait pas mon attirance pour ta mère. Les inspecteurs en ont conclus à un accident, Mimi et moi étions le couple Phare de l'école. De toute façon mon père a corrompu tous ceux qu'il fallait…
Tom s'empara d'un tube sur la table de chevet et s'en enduisit les doigts généreusement. Il introduisit son majeur en lui sans se préoccuper de ses sanglots.
()Albus a su m'amadouer, peut-être était parce qu'il y avait encore du bon en moi… Quoiqu'il en soit, presque à la fin de ma septième année je me retrouvai dans son bureau à tout lui confesser! Il ne s'y attendait pas… J'ignorais qu'il avait une caméra.
Il se pencha pour l'embrasser alors qu'il faisait maintenant jouer selon sa fantaisie ses doigts afin de le préparer.
()Je m'en suis mordu les doigts par la suite. A l'université il a utilisé cette carte maîtresse pour m'éloigner de Lily. Le fourbe… Je ne pouvais me permettre d'entacher ma réputation de philanthrope. J'ai accepté de ne plus m'y intéresser, de près ou de loin, de la laisser, elle et les siens en paix… Ce fut encore une erreur car j'ai moi aussi un code d'honneur en tant que gentleman…
Il se positionna à son entrée sans quitter son visage des yeux. Une telle horreur s'y lisait.
()Je me serais aussi éloigné de toi mais… les murs ont des oreilles… Comment peux-tu préférer Drao Malfoy-Black à moi (demanda-t-il sur un ton de reproche)?
Il s'enfonça en lui d'un seul coup, de toute sa longueur et Harry hurla… Jédusort émit un soupir de délectation.
()Tu es si étroit… chaton… Je ne pouvais accepter que ce jeune blanc bec te goûte avant moi…
Eden aurait voulu mourir, il souffrait d'être ainsi écartelé.
()Il n'héritera que de mes restes… En outre, je t'ai laissé un souvenir indélébile…
Un nouveau coup de rein fit le brun s'arquer sous la douleur, il réalisa que ses mains posées sur le torse de Tom cherchaient à repousser ce dernier.
()Eden, mon chaton… Si tu oses te débattre… je serais furieux… Je risque de ne pas être le seul à m'amuser ce soir… Mes hommes en seraient ravis et ce sont de véritables brutes…
Harry en tremblant comme une feuille, détourna le visage pour ne plus apercevoir ce sourire triomphant sur le visage de ce monstre… Les heures qui suivirent furent un véritable enfer, brisé, sans porte de sortie, il obéit aux souhaits de Jédusort dont la malveillance n'avait d'égale que sa perversion…
A Suivre…
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Le jeudi 6 juillet 2006 à 16H04
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