Harry Potter et les Gardiens du Pouvoir

Le Disclaimer habituel s'applique, les gars – Si vous pensez que ces personnages m'appartiennent, pourquoi on ne s'assiérait pas pour discuter de quelques idées de business que j'ai.

Lecteur-qui-a-reviewé-plus-vite-que-son-ombre : estelle II, le retour. Une petite heure.

Pas de réponses aux reviews cette fois-ci... Désolée... Il est plus de minuit, je suis crevée, je suis malade et je me lève tôt demain... Ecrivez-moi plein de super reviews pour que je puisse me rattraper la prochaine fois !


Chapitre 25 : Gerbilles, Gobelins et Loups-Garous, Oh mon Dieu !

Albus Dumbledore, directeur de l'Ecole de Sorcellerie de Poudlard, était assis à son bureau ce dimanche matin, sifflotant joyeusement un air. Fumseck et sa petite amie, Cara, se nettoyaient l'un l'autre en chantonnant sur leur perchoir dans un coin de la pièce. Cara venait si souvent qu'Albus avait agrandi le perchoir de Fumseck pour pouvoir accueillir les deux phénix. Il n'était même pas ennuyé de devoir s'occuper de ce qui constituait son plus grand fardeau, la paperasse. S'il ne tenait pas le rythme, il serait englouti par les lettres en quelques jours. Mais aujourd'hui, rien ne pouvait l'attrister.

Ses 'garçons' étaient de retour, en bien meilleure condition que ce à quoi il s'était attendu ; il était heureux de pouvoir partager ses sentiments avec Severus, et encore plus heureux que Severus soit capable d'accepter cet amour et même de l'étendre à Harry ! Il était certain de pouvoir obtenir les papiers d'adoption officiels de Harry bientôt, pour faire la surprise à Severus. La garde de Harry avait était officiellement confiée à Sirius quand, premièrement, il avait été déclaré innocent de toutes les charges retenues contre lui et, deuxièmement, quand les mauvais traitements infligés à Harry par son oncle et sa tante avaient été révélés. Heureusement, Sirius avait compris que Harry avait besoin de Severus tout autant que Severus avait besoin de Harry.

Remus avait pu convaincre Sirius qu'il faisait partie intégrante du bien-être de Harry en tant qu'oncle et confident, et qu'il pouvait jouer dans la vie de son filleul un rôle presque aussi important que celui de Severus, mais sans avoir à jouer la sévérité comme un parent devait parfois le faire. Sirius était ravi de ce rôle ; 'oncle blagueur' lui convenait plus que 'père la morale'. Il avait signé le papier autorisant Severus à adopter Harry après avoir passé une heure à discuter avec Lily et James, la veille au soir, alors que Severus et Harry étaient encore pris dans la fête dans la Grande Salle. Maintenant, il ne fallait que l'accord du Ministère, et Albus pourrait offrir le papier à ses deux garçons.

Albus tremblait encore en pensant au témoignage des Dursley sous Veritaserum. Il avait pensé qu'après toutes ces années, Alastor Maugrey ne pouvait plus être horrifié par ce que les humains se faisaient les uns aux autres, mais les faits lui avaient malheureusement prouvé le contraire. Heureusement ces deux là avaient été retirés définitivement de la vie de Harry. Le fils Dursley serait bien mieux dans cette maison pour adolescents difficiles où les moldus l'avaient placé après la mystérieuse disparition nocturne de ses parents. Peut-être que l'aide intensive qu'il y recevrait l'empêcherait de devenir un autre Vernon. Il soupira ; là encore, c'était peut-être déjà trop tard. Le garçon était exactement ce pour quoi il avait été élevé par ses parents. Mais mêmes ces pensées moroses ne pouvaient diminuer sa joie en ce matin.

La compétition de duel de la veille avait été grandiose, il avait reçu un flot incessant de hiboux de félicitations, et, encore mieux, plusieurs écoles qui étaient restées sur le bord jusque là avaient offert de joindre leurs forces. Plusieurs pays d'Europe envoyaient des Aurors pour les aider et même les Australiens allaient les rejoindre. Quelle journée magnifique !

Il posa un parchemin sur la pile de ceux qui étaient remplis et tendait la main vers le suivant quand le pendentif le reliant à Rita se mit à chauffer. Il le toucha et demanda " Le phénix renaît ? " La réponse " De ses cendres " lui confirma que c'était bien Rita.

" Allez-y, mon enfant, vous avez des choses à me dire ? "

" Tom a eu un rapport détaillé sur le championnat de duel de Poudlard à dix heures hier soir. Vous avez au moins un espion à Poudlard, ou quelqu'un qui est venu pour regarder. La puissance de Potter l'a rendu furieux. Il a aussi lancé des sorts sur plusieurs de ses suivants en apprenant que Potter et Rogue sont tous les deux au château et en bonne santé ! Apparemment, personne ne lui avait fait part de leur retour jusque là, donc je pense que c'était un visiteur.

" Il a besoin d'une potion qu'apparemment Rogue lui faisait à un rythme régulier et il a un besoin impératif de trouver quelqu'un d'autre. Ils ne savent pas que Eric est à Poudlard, ils vont surveiller sa maison pour voir s'il revient. Deux hommes vont commencer la garde demain soir, et trois autres vont aller dans l'Allée des Embrumes demain pour chercher d'autres recrues.

" Quand il a appelé ses suivants hier soir, ils étaient à peine cinquante et quand il a demandé où étaient les autres, personne n'a pu lui répondre. Il commence à avoir du mal à recruter, et ceux qu'il a deviennent nerveux. J'en ai entendu discuter dans un pub moldu après la réunion et ils se demandaient comment lui échapper ; après qu'il a perdu Potter à nouveau, que le garçon se révèle si puissant, et qu'en plus Rogue lui échappe également, pas mal se demandent si Tom est aussi puissant qu'il le dit.

" La diminution régulière de ses troupes, les sorts qu'il jette sans arrêt et le manque de récompenses tangibles les fait se demander si ça vaut vraiment le coup de rester à ses côtés. Il a perdu tout son cercle intérieur, et c'était eux qui maintenaient l'ordre parmi les autres. Maintenant qu'ils ont disparu et que personne ne sait où ils sont ni ce qui leur est arrivé, ils comment à paniquer et à fuir le navire comme les rats qu'ils sont.

" Il a envoyé tout le monde enquêter et essayer de recruter d'autres troupes, puis il est allé dans sa chambre et a parlé à son serpent. Il lui a raconté tout ses problèmes, Queudver lui manque d'ailleurs pour cet office, il n'a personne d'assez proche pour le remplacer.

" Je pense que si nous continuons à les capturer par deux ou trois, il ne pourra pas les remplacer. Il peut apparemment drainer encore un peu de magie de ceux qui ont été capturés, mais il ne sait pas pourquoi il ne peut en avoir que si peu et c'est très frustrant pour lui. "

Albus sourit, sa journée s'améliorait encore. " Excellent travail, Rita, je pense que votre plan est une bonne idée. Plus nous pouvons capturer de ses suivants, plus il sera faible. Et je pense qu'il aura encore plus de mal à trouver des recrues quand les journaux de ce matin seront tous parus. Le type de sorciers qui sont attirés par lui vont vers le pouvoir, ils n'ont aucune loyauté ni envers lui, ni envers qui que ce soit. Reposez-vous et contactez-moi si nécessaire. Nous avons plusieurs personnes très visibles dans l'Allée des Embrumes et quelqu'un va ailler cueillir ceux qui sont envoyés à la maison d'Eric. Au revoir, mon enfant, et prenez garde à vous. " Le pendentif perdit sa chaleur et il le laissa retomber contre sa poitrine, chantonnant, se tournant à nouveau vers la pile qui défiait les lois de la gravité.


Severus se réveilla ce matin-là avec une sensation de repos et de bien-être total. Il se demanda si Poudlard lui avait rendu une petite visite dans la nuit. Il se doucha et s'habilla, choisissant avec soin ses robes pour montrer tout le respect dû aux gobelins qu'ils verraient dans l'après-midi. Il fut surpris de trouver Harry déjà vêtu de magnifiques robes d'un splendide vert émeraude, brodées d'or, assis en face du portrait de Salazar Serpentard et plongé dans une discussion sur les potions. Il s'assit à côté de lui et passa une main sur son épaule pour lui dire bonjour.

Harry n'interrompit pas sa discussion, mais tapa dans ses mains et un plateau de petit-déjeuner apparut, chargé de nourriture splendide. Severus attrapa une brioche à la citrouille avant que Harry ait le temps de toutes les manger et leva un sourcil interrogatif.

" Oh, apparemment, Dobby et Winky sont maintenant nos elfes de maison. Ils peuvent cuisiner ici ou faire venir la nourriture des cuisines. Dobby ne cuisine pas, il nettoie et s'occupe du linge, mais Winky est une très bonne cuisinière, du moment qu'on la garde écartée de la Bièraubeurre. Il suffit de les appeler ou, s'ils savent déjà ce qu'il nous faut, taper dans nos main comme je l'ai fait. "

" Nous devons vivre avec ce maniaque ? Qui a décidé ça ? " feula Severus en se préparant son thé. Il avait le sentiment qu'il risquait de tuer Dobby l'hyperactif s'il ne buvait pas son thé avant. Il n'était vraiment pas du matin.

" Poudlard elle-même, donc je ne pense pas que nous puissions argumenter et la faire changer d'avis. Et toi ? "

Severus se résigna à l'inévitable. " Je suppose que je peux m'habituer à lui, s'il ne passe pas tout son temps à me dire combien tu es grand et merveilleux. "

Harry se mit à rire. " Non, j'ai demandé à Poudlard d'avoir une petite discussion avec lui à propos de ça, et maintenant il est terrifié à l'idée de déplaire au château. A quelle heure allons-nous voir les gobelins ? On pourra faire des courses avant ? "

" J'ai pensé qu'on pourrait rendre une petite visite à ta famille ce matin, manger dans un restaurant moldu dont Albus me répète les mérites depuis je ne sais combien de temps, puis passer le reste de l'après-midi dans le Chemin de Traverse, après avoir vu les gobelins. Je sais que tu n'as pas vraiment pu sortir pendant plusieurs années, mais personne ne nous reconnaîtra maintenant, et sans la marque des ténèbres, Tom n'a aucun moyen de me repérer. "

Harry se dit que Vernon Dursley face à Severus Snape devait valoir le coup d'œil. Il avait surmonté sa peur de son oncle dans le passé ; Rowena et Helga lui avaient dit et répété, jusqu'à réussir à le convaincre, que ça n'avait jamais été de sa faute, qu'il ne l'avait jamais mérité, et que la manière dont il avait été traité était mauvaise. C'était Vernon Dursley qui devait avoir honte, pas Harry, qui avait été un enfant innocent. Harry avait oublié qu'ils avaient été ajoutés à 'Gerbille Land' alors il pensa qu'ils iraient à Privet Drive, mais il découvrit que ça ne lui importait pas. Les démons étaient enfin morts.

Harry serra Severus dans ses bras, fort, et les transporta tous les deux juste devant le 12 Place Grimaud. Il se concentra sur le souvenir du parchemin venant de Dumbledore, lui indiquant une adresse, et le vieux manoir sinistre apparut. Ils entrèrent tous les deux. Harry se tourna vers Severus et sourit " Je peux faire exploser le portrait de la vieille Mme Black, papa ? Je peux demander à Sirius s'il est d'accord ? "

" On doit les rencontrer dans la cuisine, donc je pense qu'on va commencer par là. Je ne vois pas pourquoi il refuserait ; je sais que tout le monde a essayé tout ce qui était imaginable pour se débarrasser d'elle. Albus pense que sa magie noire imprègne la maison de manière si profonde que tous les efforts qu'on peut faire pour nettoyer sont vains tant qu'elle est là. "

Harry courut en silence jusqu'à la cuisine – les leçons de Godric payaient dans des occasions inattendues – et fit sursauter Sirius et Remus qui buvaient du thé sur la vieille table usée. " Salut, Harry ! On ne t'a pas entendu venir. Comment vas-tu aujourd'hui ? Ce final pour le duel était superbe, mais je crois que tu t'es retenu contre moi ! "

" Sirius, je peux faire exploser le portrait de ta mère ? Je peux, je peux ? "

Les trois hommes rirent devant l'exubérance de Harry " Je t'en prie ; en ce qui me concerne, si tu me débarrasses de cette harpie, mon anniversaire sera en avance. Tu peux aussi pulvériser cette saleté de tapisserie si tu veux. " Sirius souriait, impatient. Il se demandait quelle puissance possédait au juste Harry, et si l'enfant pouvait arracher le portrait de sa mère, ce que même Albus Dumbledore n'avait pas réussi à faire. Ils allèrent silencieusement dans l'entrée et Harry fit signe aux trois autres de reculer. Il créa un bouclier d'air puis se concentra et fit appel à toute sa puissance.

Harry brillait si vivement que le regarder faisait presque mal aux yeux. Droit, fier, il écarta d'un mouvement du bras les rideaux qui masquaient le portrait. Mme Black ouvrit les yeux, prête à crier des insultes à la vile raclure de fond de caniveau qui l'avait dérangée quand elle vit le puissant adolescent en face d'elle. Sirius se dit qu'il chérirait ce souvenir jusqu'à la fin de ses jours : sa mère sans voix pour la première fois de son existence.

Harry leva la main droite, appela l'Air et envoya un éclair directement dans le mur. Sans être parvenu à dire un mot, le portrait se ratatina comme de la peau brûlée et tomba du mur, emportant le plâtre et les briques, et révélant une épaisse porte de chêne qui était dissimulée derrière. Toute la maison trembla, les têtes des elfes de maison décapités explosèrent et fondirent, Kreattur jaillit de la cave, poussa un cri et tomba en poussière.

La sensation presque palpable de magie noire et d'oppression qui imprégnait la vieille maison disparut dans un épais brouillard sombre qui se glissa par les ouvertures autour des fenêtres et sous les portes, et se dissipa. La maison trembla à nouveau, puis se calma. Elle semblait maintenant être une maison normale, comme n'importe quelle maison, ni bonne ni mauvaise. Les anciens démons, la noirceur des générations successives de Black avaient disparu.

Sirius s'était effondré sous le choc ; Remus, accroupi à côté de lui, l'aidait à se redresser. Severus essaya de rejoindre Harry, qui était figé sur place, mais le champ de protection l'en empêcha. Il appela doucement, ne voulant pas faire sursauter son fils " Harry, Harry, ça va ? "

" Oui, papa, je vérifie juste que les dernières poches de magie noire ont disparu. J'ai déplacé les livres dangereux dans la cave, il faudra les détruire, mais j'ai placé un bouclier autour d'eux afin qu'ils ne contaminent pas la maison. La tapisserie est avec. Dobby, Winky ? "

Avec un 'pop', les deux petites créatures apparurent devant Harry. " Comment pouvons-nous vous aider, Maître Harry ? " Dobby s'était tellement incliné que ses oreilles en frétillaient ; Winky essayait de se cacher derrière lui. " Pouvez-vous aider Sirius à nettoyer sa maison maintenant que la magie noire a disparu ? Et savez-vous s'il y a des elfes de maison qui n'ont plus de travail et qui aimeraient venir ici ? "

" Oui, monsieur, Dobby et Winky sont ravis de pouvoir aider Maître Sirius. Et nous connaissons plusieurs elfes qui n'ont plus de travail car leur Maître a été tué par les méchants sorciers. Voulez-vous que Dobby aille les chercher ? Ils seront ravis d'avoir une nouvelle maison ! "

Harry regarda Sirius qui avait réussi à se remettre debout, s'appuyant franchement sur Remus, l'air encore un peu sonné. Il hocha faiblement la tête et Dobby disparut avec un bruit d'explosion. Winky s'inclina devant Sirius et dit d'une petite voix " Winky va aller dans la cuisine préparer à manger pour les Maîtres. Si les Maîtres sont d'accord ? " Harry sourit : Dobby commençait à déteindre sur Winky. Elle n'aurait jamais parlé l'année précédente. Il hocha la tête et leva le bouclier.

Sirius fit signe à Remus et Severus de le suivre et alla vers la porte auparavant cachée. Il appuya sa main sur le blason qui y était gravé et dit son nom. La porte brilla un instant d'une lueur bleue, le reconnut et s'ouvrit avec un grand craquement et un nuage de poussière. Harry eut l'impression de voir son coffre à Gringotts. Des piles de galions, des pierres précieuses et des objets précieux étaient entassés dans la pièce. Les murs disparaissaient derrière les piles d'or. La pièce ne semblait pas beaucoup plus grande que la vieille chambre de Harry chez les Dursley.

Sirius secoua la tête. " Je crois que tu viens de mettre à jour le trésor disparu de la famille Black, Harry. Mon arrière grand-oncle était contre les traditions familiales de magie noire et il a fait beaucoup trop de témoignages contre sa famille. Il pensait qu'ils se vengeraient et il avait raison. Son frère, mon arrière grand-père, l'a tué dans cette maison, mais ils n'ont jamais pu trouver le trésor qu'il avait caché. On dirait que tu as résolu le mystère. "

Ils fermèrent la porte et allèrent tous les quatre dans la cuisine pour parler de ce qui venait de se passer. Ils commençaient tout juste à savoureux un délicieux thé quand, avec un grand 'crack', Dobby réapparut avec trois autres elfes. " Maître Sirius, voici Nippy, Grip et Toby. Ils ne trouvent pas de maison depuis que les méchants sorciers ont tué leur famille. Leur famille a toujours lutté pour la lumière et maintenant ils n'ont plus de maison et ils en veulent une, mais seulement chez un Maître qui combat les méchants sorciers. "

Sirius les regarda et hocha la tête. " Je suis d'accord pour vous prendre à mon service, mais pas en tant qu'esclaves. Vous serez liés par les mêmes restrictions à propos des tous les secrets de la maison et vous ne pourrez dire à personne où est la maison. Acceptez-vous ce travail ? "

Ils hochèrent tous les trois la tête, les oreilles s'agitant vivement. " Oh, oui, Maître Black. Dobby nous a dit le travail que vous faites. Nous serons liés pour garder tous les secrets de notre Maître et nous aiderons à combattre les méchants sorciers de tous les moyens que nous pourrons. Nous serons payés une mornille par semaine, nous aurons un jour de repos et nous porterons des vêtements sans honte. Nous sommes d'accord et nous voulons vous remercier, bon Maître. Nous allons commencer à nettoyer la maison du Maître, maintenant. " Chacun s'inclina devant Sirius et embrassa le dos de sa main, le lien se scellant dans une lumière doré qui enveloppa Sirius et les trois elfes tour à tour. Ils disparurent, laissant les quatre hommes et les deux elfes dans la cuisine.


Après qu'ils aient fini leur thé, Sirius et Remus emmenèrent Harry et Severus vers la vieille salle de bal du troisième étage, plaisantant à propos de la visite guidée de 'Gerbille Land' qu'ils allaient leur faire faire. Tous écarquillaient les yeux en montant les escaliers ; les elfes et la disparition de la magie noire avaient déjà fait plus que ce que les efforts de Molly Weasley et du reste de l'Ordre étaient parvenus à faire en un an. Il ne faudrait pas longtemps aux cinq elfes pour que la maison soit totalement irreconnaissable.

Harry avait couru en avant, et commença à rire si fort qu'il en avait mal aux côtes après avoir fait à peine deux pas dans la pièce. Les murs de la salle de balle avaient été transformés en un gigantesque labyrinthe de cages moldues pour gerbilles, reliées et connectées entre elles par ce qui semblait être des kilomètres de tubes colorés, le tout sur sept mètres de long et plus de deux mètres de haut, avec des centaines de gerbilles courant et se poursuivant.

Severus vint derrière Harry et posa les mains sur les épaules de son fils, secouées par le fou rire. Severus ne put se retenir, la joie du garçon était contagieuse et bientôt tous les quatre riaient à en perdre haleine.

Sirius réussit enfin à retrouver suffisamment son calme, s'avança dans la pièce et commença à montrer des endroits du labyrinthe comme un fier propriétaire. " Les mâles sont dans les cages et les tubes jaune et blancs, les femelles dans les roses et transparents. Les adolescents, qui sont tous des mâles, sont dans les verts. Leurs habitats ne sont pas reliés, mais on a tout fait pour qu'ils ne le découvrent pas en tordant les tuyaux pour former ce labyrinthe. Le vieux Lucius passe son temps à essayer de rejoindre la cage de Drago, mais il n'y pas le moindre chemin pour les relier. Nous avons dû mettre Bella dans sa propre cage, séparée des autres ; elle essaie sans arrêt de les mordre. La partie mauve, là, est l'endroit où sont ton oncle et ta tante, Harry. Ta tante aime bien courir dans la roue, mais ton oncle ne fait pas grand chose à part manger et regarder les autres. "

Remus alla vers la partie mauve et, sortant sa baguette, murmura une complexe incantation de déverrouillage. Il fouilla derrière la cage, prit un objet jaune, puis glissa la main dans la cage et en sortit la gerbille la plus grosse qu'ils aient jamais vue. Il fit quelque chose dans ses mains, puis se baissa et posa une balle à gerbilles sur le sol. Sirius se remit à rire quand Remus appela " Buck, c'est l'heure de faire faire un peu de sport à l'oncle de Harry. " Si une gerbille pouvait avoir l'air paniqué, celle là le faisait très bien. Il commença à courir dans la petite balle. Buck se leva de son poste d'observation, près de l'habitat principal, et courut vers la balle jaune. Il lui donna des coups de patte, comme à un ballon de foot, puis la suivit alors qu'elle roulait par terre. Il l'attrapa ensuite dans son bec d'aigle et la secoua deux ou trois fois avant de lancer sa tête sur le côté, envoyant la balle au sol, où il recommença à lui courir après.

Sirius et Remus pleuraient de rire. Sirius réussit à articuler tant bien que mal " On a pensé qu'on pourrait commencer un programme d'exercice quotidien. Tu sais, l'aider à perdre du poids, lui garder la forme, ce genre de choses. "

Remus réussit à ajouter " Et Buck l'adore ! "

Il leur fallut un bon moment pour reprendre leur calme et ils partaient encore dans des éclats de rire sans aucune raison après avoir ramené Vernon dans sa cage, où il s'était effondré, épuisé, en les fusillant de ses petits yeux de gerbille.


Sirius et Remus accompagnèrent Harry et Severus sur le pas de la porte, parlant de possibles améliorations du programme d'exercices de Vernon. Severus attendit qu'ils soient sortis et aient dit au revoir au deux hommes avant de demander à Harry " Tu veux qu'on se déguise maintenant ? "

Harry hocha la tête et agita les doigts, donnant à Severus l'apparence que la " potion " lui avait fait prendre. Sirius ouvrait et fermait la bouche comme un poisson frappé de saisissement alors que Harry prenait sa forme de bébé et tendait les bras pour être pris par son père, avant de disparaître tous les deux. Harry pensa avoir entendu un rugissement furieux de Sirius et le rire de Remus, mais il n'était pas tout à fait sûr.


Ils apparurent tous les deux dans une petite contre-allée dans le Londres moldu, pas très loin du Chemin de Traverse. Severus regarda l'enfant de deux ans souriant de toutes ses dents de lait dans ses bras. " Tu as pensé à l'appareil photo, Harry ? " Il posa le bébé au sol et regarda avec affection le garçon reprendre sa forme normale puis lui rendre la sienne. Harry hocha la tête, agita les doigts pour faire apparaître le fameux appareil photo et le rangea dans une poche de ses robes. Ils transformèrent tous les deux leurs robes en vêtements d'apparence moldue.

Ils se dirigèrent vers un petit restaurant moldu à quelques pâtés de maison du Chaudron Baveur, où il y avait de délicieuses pizzas pour Harry et des fabuleux fruits de mer pour Severus. Ils furent surpris de trouver Albus assis dans un box au fond de la salle, attendant apparemment leur arrivée.

" Alors, les garçons, comment était la visite aux gerbilles ? Je crois que vous vous êtes bien amusés ce matin. " En voyant leurs sourires identiques, il gloussa et ajouta " J'espère que tu as pris des photos, Harry. " Alors que Harry se glissait sur le siège pour être entre Severus et Albus, il hocha la tête et sortit l'appareil photo de la poche de sa chemise. Albus lui demanda de prendre quelques photos du déjeuner pour l'album et Harry agita les doigts, faisant s'élever l'appareil photo et le rendant invisible.

Alors que Harry finissait sa pizza au pepperoni et piquait le reste de saumon poché de son père, Albus s'éclaircit nerveusement la gorge. Harry et Severus le regardèrent d'un air interrogatif, et soulevèrent un sourcil. Ils semblaient tellement père et fils dans leur expression qu'Albus se détendit et sortit plusieurs parchemins de sa veste. Ils les sépara en deux tas et tendit le premier à Severus. " Joyeux anniversaire, enfant. Je sais que c'était le 9, mais nous n'avons pas pu compléter tout ça à temps, donc j'espère que tu ne m'en voudras pas d'être un peu en retard. "

Severus déroula le parchemin, curieux, et resta sans voix en découvrant des papiers d'adoption le déclarant tuteur légal et définitif de son fils. Il cligna des yeux, luttant contre les larmes, tendit le bras pour étreindre Harry et lui donna les papiers. Il se leva, fit le tour du banc et s'assit à côté d'Albus, le serrant contre lui. " Merci, Albus, ça veut tellement dire pour moi. "

Albus regarda Severus avec hésitation par dessus ses lunettes et lui tendit le second rouleau de parchemins. Severus l'ouvrit pour découvrir des documents officiels établissant Severus Rogue comme fils adoptif et héritier d'Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, avec tous les droits et avantages que cela comprenait. Il en resta complètement sans voix. Harry leva les yeux des papiers qu'il essayait encore de lire et regarda son père et le professeur Dumbledore avec stupéfaction. Ils s'étreignaient en public et tous les deux étaient en larmes.

Severus tendit les papiers à Harry sans dire un mot. Harry les parcourut du regard et vit qu'ils étaient presque identiques à ceux qui le déclaraient être le fils de Severus, à l'exception des noms. Il réalisa brusquement ce que les papiers voulaient dire et se jeta sur le sorcier maintenant assis entre lui et son père pour le serrer dans ses bras. " Je t'aime, grand-père ! "

Albus sortit une plume de sa poche et leur dit " Severus, si tu signes en premier, ton nom deviendra officiellement Severus Tobias Rogue-Dumbledore. Puis tu pourras signer le papier pour l'adoption de Harry avec ce nom, faisait de lui Harry James Potter-Rogue-Dumbledore. Dans le cas contraire, il ne sera ni mon petit-fils ni mon second héritier. Fais comme tu as envie, mon enfant, tu ne m'as pas encore donné ta réponse. " Mais les yeux de Dumbledore étincelaient et les coins de sa bouche se relevaient malgré eux, comme s'il n'avait aucun doute sur leur décision.

Severus attrapa la plume et signa de son nouveau nom les deux documents, prenant soin de signer ses propres papiers d'adoption avant ceux de Harry. Il tendit la plume à Albus pour qu'il puisse signer et sceller les parchemins, ce qu'il fit rapidement. Les parchemins se roulèrent et disparurent dans une explosions d'étincelles dorées. Albus expliqua " Ces documents sont maintenant légalement authentifiés et enregistrés, et ne peuvent être ni contestés ni modifiés par qui que ce soit. Harry, quand tu auras signé celui qui fait de Severus ton père, cela fera de même. "

Harry prit la plume et signa de son nouveau nom ; il espérait ne pas avoir à s'en servir trop souvent, la ligne était presque trop courte. Le parchemin s'enroula et disparut, lui laissant un grand sentiment de bonheur qu'il n'avait jamais ressenti, même quand Severus l'avait adopté mille ans plus tôt.

Après que Albus ait enlevé le charme de Vie Privée qu'il avait jeté avant de sortir les parchemins, le personnel du restaurant se mit à chanter " Joyeux anniversaire Severus " et apporta un gâteau à la framboise et au chocolat, avec une bougie blanche plantée au centre. Severus était si heureux qu'il ne pensa pas une seconde à étrangler le vieil homme pour l'humiliation publique. Albus espéra qu'il ne se souviendrait pas de l'appareil photo avant un moment.


Albus avait accompagné le duo jusqu'à l'arrière-cour du Chaudron Baveur avant de les laisser, retournant s'occuper de la paperasse au château. Harry modifia à nouveau leurs apparences et ils entrèrent sur le Chemin de Traverse, juste à l'heure pour leur rendez-vous avec les Gobelins.

Harry était toujours impressionné quand il entrait dans Gringotts, et ce jour là ne fut pas différent. Il suivit son père vers le bureau de la gestion des comptes et regarda autour de lui avec émerveillement. Il n'était jamais allé dans cette partie de la banque. Severus donna leurs noms au gobelin assis sur un grand tabouret, qui posa sa plume et les accompagna vers un grand et luxueux bureau. Il tapa délicatement à la porte, se tourna vers eux, s'inclina et annonça " Le Gérant Bodred va vous recevoir tout de suite. " Il ouvrit la porte puis la referma derrière eux. Harry reprit son apparence normale et rendit la sienne à son père avant d'entrer dans le bureau, pour faire face aux vieux gobelin.

Harry s'inclina devant le Gérant Bodred et dit " Que votre or coule toujours à flot et que vos intérêts soient au plus haut, Gérant Bodred " dans un Gobelbabil parfait. Les cours des Fondateurs payaient une fois de plus. " Si vous le souhaitez, je peux traduire pour mon père ; il ne peut pas parler votre merveilleuse langue. " Dire que le gobelin était secoué était très en dessous de la vérité, il connaissait peu de sorciers qui se préoccupaient d'apprendre ne serait-ce que quelques mots de Gobelbabil, et encore moins dépenser le temps et les efforts nécessaires pour parvenir à maîtriser le délicat accent guttural.

Le Gérant Bodred répondit au jeune sorcier qui se tenait de la manière parfaite selon les usages qui commandaient le respect des aînés " Votre diligence et votre compréhension sont pour nous une grande marque de respect et de valeur. Je vous remercie de tant de déférence, Seigneur Potter-Rogue-Dumbledore. Mais je parle assez bien anglais, et je traite des affaires dans votre langue depuis de nombreuses années. " Il se tourna vers Severus et s'inclina. " Votre fils vous honore avec son respect des principes, et la connaissance dont il fait preuve apporte gloire et honneur sur votre nom, Seigneur Rogue-Dumbledore. " Il feignit poliment de ne pas remarquer leur choc quand il employa leurs noms complets et leurs titres. Il les invita à s'asseoir et commença à leur expliquer ce qu'ils possédaient après mille ans d'investissements.

" Les quatre Fondateurs de Poudlard et même Merlin lui-même ont ouvert des comptes pour vous qui ont été soigneusement gardés depuis ces mille dernières années. Ils étaient déjà d'une valeur substantielle lorsqu'ils ont été créés et ils ont beaucoup grandi à travers les siècles. Il existe également un compte relié à un achat de terres qui montre vos noms et signatures en 996. Un instant, je n'ai ni le besoin ni le désir de savoir comment cela a été fait, il ne nous est pas nécessaire de le comprendre, nous l'avons simplement remarqué. Mes dossiers stipulent que vous avez reçu chacun une clé, mes Seigneurs ? "

" Si ce n'est pas impoli de le demander, comment connaissez-vous nos noms complets, les papiers d'adoption ont été signés il y a moins d'une heure, et pourquoi vous appelez-nous tout les deux Seigneur ? " demanda Severus, curieux.

Le vieux gobelin sourit légèrement. " Nos dossiers se mettent à jour d'eux même, chaque changement de statut y est aussitôt indiqué. Le Seigneur James Potter a transmis son titre à son fils, Harry, même si je crois comprendre qu'il ne l'a jamais revendiqué. Merlin lui-même a désigné le jeune Seigneur Potter comme étant son héritier, lui transmettant le titre de Haut Seigneur, et Salazar Serpentard a laissé des documents par lesquels il désapprouve officiellement le titre que se donne Tom Jedusor, descendant d'un bâtard, et vous a désigné comme son héritier légitime, vous donnant également le titre de Seigneur. Les papiers officiels sont devenus valides lorsque vous êtes entrés dans mon bureau et sont en ce moment même traités au Ministère. Je suppose que cela sera rendu de notoriété publique dans la première édition de la Gazette du Sorcier demain ou après-demain, selon l'efficacité de l'employé qui a traité les dossiers. Maintenant, puis-je voir les clés, mes Seigneurs ? "

Severus et Harry glissèrent tous les deux la main dans une poche de leur robe et sortirent deux clés identiques, des passe-partout décorés d'or.

" Très bien, très bien, cela est réglé. La terre dont il est question vous a été gardée et le lac que contient la propriété a été scellé magiquement pour empêcher toute pollution ou drainage. Tout est en ordre, si vous pouvez signer ces documents, je vais envoyer quelqu'un pour vous accompagner à vos coffres. S'il y a quoi que ce soit que je puisse faire pour vous, maintenant ou dans le futur, n'hésitez pas à me contacter. "

Harry n'hésita qu'un instant avant de demander en Gobelbabil " Serait-il possible que Gripsec nous escorte ? Il m'a aidé dans le passé et je me suis attaché à lui. "

Le Gérant Bodred sourit, vue hautement effrayante, et accepta avec grâce. Il ne s'écoula que quelques minutes avant que les deux sorciers et Gripsec soient embarqués dans un wagon et descendent, via le parcours chaotique habituel, dans les profondeurs de la banque. Harry sourit en voyant deux immenses dragons garder les niveaux les plus bas alors qu'ils descendaient et descendaient encore.

Severus resta sous le choc en découvrant que leurs coffres étaient les numéros un, deux, trois, quatre et cinq. Chacun semblait être empli de trésors du passé, avec des piles d'or grimpant jusqu'au plafond. Severus regarda Gripsec, bouche bée. " Combien y a-t-il, les cinq coffres compris ? "

Gripsec s'inclina et dit " La valeur exacte change constamment, mais au total, il y a plus d'or dans ces coffres que dans n'importe quel coffre familial de Gringotts. Je peux demander au Gérant Bodred de vous envoyer une estimation détaillée dans quelque jours, si vous le souhaitez ? "

Severus fixa le gobelin à la recherche d'un signe trahissant une plaisanterie, mais les gobelins ne faisaient jamais de plaisanterie. " Euh, merci, Gripsec, ça ira. Y a-t-il un moyen pour que nous fassions des achats sans transporter de trop grosses quantités d'or ? "

" Bien sûr, monsieur, ça sera prêt quand nous remonterons à la surface. "

Harry et Severus remplirent généreusement des sacs d'or et les attachèrent à leur ceinture, sous leurs robes, avant de rejoindre le gobelin pour la remontée. Alors qu'il rejoignaient le hall, le Gérant Bodred leur apporta en personne ce qui semblait être des cartes de crédit moldues. " Présentez-les à n'importe quel magasin, magique ou moldu, et le montant exact sera déduit de votre compte. Ils peuvent aussi être utilisés pour des envois d'ordres, appuyez-les simplement sur l'ordre et cela sera transmis. Merci, messieurs, de faire confiance à Gringotts, que votre or coule toujours à flot et que vos intérêts soient au plus haut. " Bodred s'inclina et s'en retourna, laissant les deux sorciers dans le hall de Gringotts, encore un peu abasourdis.


Les deux hommes passèrent un agréable après-midi ensemble, passant un temps infini à choisir des ingrédients et des livres de potions, sujet qu'ils aimaient maintenant tous les deux. Le blocage mental que Harry avait depuis l'enfance, l'empêchant de se montrer plus intelligent que Dudley, avait été dépassé grâce à l'aide de Merlin et Helga, et l'adolescent avait découvert qu'il aimait vraiment lire et apprendre des choses, autant ou peut-être même plus qu'Hermione.

Bien sûr, avoir une mémoire eidétique ne faisait pas de mal. (T/N : j'ai piqué le terme dans une. D'après le dico, c'est ça.)

Ils argumentèrent un certain temps pour savoir si Harry avait vraiment besoin du tout nouveau balai de course, puisqu'il ne jouerait plus au Quidditch, jusqu'à ce que Harry remporte la partie en expliquant que le seul moyen pour qu'il puisse donner un balai correct à Ron était de lui donner son 'ancien' ; ensuite, il aurait un bon balai à prêter à Ginny, qui avait toutes les chances de devenir le nouvel Attrapeur. Ron n'accepterait jamais de recevoir un balai neuf, même s'il en avait absolument besoin pour son poste de Gardien. Severus grogna quelque chose à propos d'acheter un balai pour aider Gryffondor à battre Serpentard, mais Harry baissa les yeux et admit qu'il se sentait coupable de laisser tomber l'équipe en milieu d'année, et qu'il voulait les aider comme il le pouvait. Severus ébouriffa ses cheveux et acheta deux paires de gants aux couleurs de Gryffondor sans la moindre récrimination. Les balais qu'ils avaient dans le passé étaient très bien, mais ils n'avaient pas les tout nouveaux sorts et n'étaient pas vraiment meilleurs que les vieux balais de Poudlard, surtout pour le Quidditch.

Harry fit des provisions de friandises pour hibou et pour phénix à l'Empire du Hibou, et ils achetèrent tous les deux du parchemin, des plumes ainsi que de nouveaux chaudrons et des ingrédients de potions.

Chargés de paquets, ils rejoignirent Poudlard à temps pour ranger leurs achats avant d'aller dîner dans la Grande Salle. Severus devait être au dîner en tant que Directeur des Serpentard, et pour le déjeuner c'était plus simple de manger avec les autres, donc ils avaient décidé de ne manger ensemble que les week-ends jusqu'à la fin de l'année scolaire. Harry passerait la semaine dans la tour des Gryffondor, ne la quittant que si lui ou un de ses amis avait besoin d'un endroit calme pour étudier. Maintenant que le tournoi avait révélé ses capacités, Severus prévoyait d'approcher Albus – non, son père – pour que Harry puisse passer ses ASPICs et enseigner au lieu de rester coincé en cinquième année.

Severus ricana intérieurement ; Albus leur avait recommandé de ne pas parler des adoptions pour le moment, mais Severus ne pensait pas que le vieil homme puisse résister très longtemps. Comme lui avait envie de clamer du haut de la tour d'Astronomie que Harry était son fils, il se disait que ça devait être bien pire pour Albus. Il se demanda sur qui les jumeaux Weasley parieraient comme premier à craquer.


Après toute l'excitation du jour précédent, le dîner fut calme ce soir-là, sauf pour le professeur Flitwick. Il se dit qu'il devait perdre la boule, ou qu'il avait été assommé beaucoup plus fort qu'il ne le pensait la veille. Il avait tendu la main vers le jus de citrouille pour remplir son gobelet, pris sa fourchette et découvert que son assiette était vide. Ils se souvenait parfaitement y avoir mis une délicate tranche d'agneau avec de la sauce à la menthe, du riz et du brocolis bien frais, mais maintenant, il n'y avait plus rien. Perplexe, il se resservit, prit une bouchée d'agneau, puis tendit la main vers son gobelet pour boire une gorgée. Il était vide.

Il regarda les tables, mais personne ne semblait lui prêter attention. Il se resservit de jus et découvrit, une fois son gobelet rempli, que son assiette était de nouveau vide. Il regarda attentivement les tables, mais ne vit personne avec une baguette. Il vérifia son assiette et son gobelet à la recherche de sorts et n'en trouva pas. Il secoua la tête et regarda les plats posés sur la table. L'agneau avait disparu, donc il se servit de tourte au bœuf et aux rognons, et mangea toute son assiette sans s'arrêter. Il tendit la main vers son gobelet à nouveau vide, le remplit, et le vida d'un coup sans même le reposer sur la table.

Il se leva et partit peu de temps après, secouant encore la tête, sans remarquer le groupe d'étudiants de Gryffondor tentant tant bien que mal de ne pas rire.


Dans le bureau de Dumbledore, le lendemain matin apporta un véritable déluge de hiboux attendant patiemment son attention, et une buse d'une laideur extrême, installée à l'écart et regardant les hiboux avec dérision. Dumbledore prit son parchemin en premier et le grand oiseau de proie sortit par la fenêtre, se tortillant pour passer par l'ouverture.

Albus déroula le parchemin pour un trouver une lettre surprenante du gobelin dirigeant la banque Gringotts, le Directeur en Chef Bodred. Les gobelins offraient pour une raison mystérieuse de geler tous les comptes des Mangemorts connus et de surveiller de très près les comptes de ce qui étaient supposés l'être afin de s'assurer que des fonds n'étaient pas détournés au profit de Voldemort. Albus ne se serait jamais attendu à une telle coopération de la part des plus grands ennemis des sorciers, il avait espéré au mieux la neutralité.

Le Directeur en Chef Bodred installait également le briseur de sorts Vill Weasley au poste d'officier de liaison en chef entre les gobelins et les sorciers. Albus imagina la joie que cela allait apporter dans la famille Weasley quand Molly découvrirait que son fils avait été transféré et augmenté.

Il déroula son exemplaire, plus gros que d'habitude, de la Gazette du Sorcier, et vit des photos couleurs et mobiles des duels que Harry avait gagné la veille. Il se dit qu'il devrait faire encadrer celle du combat à l'épée contre Severus. La puissance et la connaissance étaient visible même dans la photo. Un gros titre proclamait " Un Nouveau Champion pour la Lumière ! " Le reste de l'article était consacré à un récit de chacune des victoires de Harry. La photographie qui prenait toute la dernière page montrait la série de sorts d'explosion qu'il avait utilisée pour le battre, mais heureusement s'arrêtait et recommençait avant qu'il tombe par terre, assommé et ligoté. Cette photo là ne serait jamais sur le mur. Albus gloussa et se demanda si Harry allait rester caché dans sa chambre toute la journée pour ne pas faire face à ses camarades.


Severus avait insisté pour que Harry suive les cours comme d'habitude ; s'il avait réussi à les suivre en deuxième année quand tout le monde pensait qu'il était l'héritier de Serpentard, et l'année précédente quand tout le monde pensait qu'il avait triché et mit son nom dans la Coupe de Feu, il pouvait sûrement tolérer un peu de gloire. Après tout, ce n'était pas comme s'ils avaient vraiment vu le duel, dit-il sarcastiquement. Harry dut admettre qu'il avait raison.

Le premier cours de Potions Instinctif avait eut lieu le lundi matin et tout ceux qui avaient été sélectionnés avaient été sidérés par le changement de méthode d'enseignement et par combien ils avaient appris en un simple double cours. Neville n'avait rien fait exploser, et l'atmosphère de la classe était beaucoup plus détendue que lors des cours de potions qu'ils avaient tous connu.

Le professeur McGonagall demanda simplement aux huit adolescents de s'entraîner à prendre leur forme Animagus et à revenir à leur forme humaine pendant qu'elle enseignait au reste de la classe. Elle lançait des regards inquisiteurs vers Harry chaque fois qu'elle pensait qu'il ne la voyait pas, et Harry savait qu'il devrait bientôt lui présenter une explication complète. Il ne savait pas trop ce qu'il pourrait lui dire.


Le cours de Sortilèges avec le professeur Flitwick se passa tout à fait normalement jusqu'à ce que le professeur achève son explication sur les sorts qui permettaient de nettoyer les vêtements et s'assoie à son bureau pour boire une tasse de thé. Il était encore un peu ébranlé par le dîner de la veille. Au petit-déjeuner, il s'était servi d'un plat, avait tout mangé, puis s'était servi d'un autre et avait tout mangé, et rien n'avait disparu. Il s'était donc dit qu'il avait imaginé les choses. Il versa l'eau chaude dans sa tasse de thé et allait un plonger un sachet de thé quand des bras et des jambes y poussèrent et que le sachet s'enfuit, se cachant sous une pile de parchemins.

Le professeur glissa sa main sous les parchemins pour capturer le sachet, lequel était redevenu parfaitement normal. Il lui fit subir une vérification complète de sorts, charmes et maléfices et, ne trouvant rien, le plongea à nouveau dans sa coupe. Cette fois, le sachet hurla et explosa, envoyant des petits bouts de feuilles de thé partout sur son visage et ses robes. Le professeur Flitwick relâcha ses élèves en avance et alla voir Madame Pomfresh.


Le mardi, la seule chose notable pendant le cours de Soins aux Créatures Magiques fut le fait que Hagrid passait son temps à lancer des regards plein d'espoir vers la forêt, comme s'il s'attendait à revoir le dragon de la semaine précédente. Il dut se remettre dans la tête que le cours du jours concernait les Thestrals et pas les dragons, mais à part ça, le cours s'écoula aussi normalement que tous les cours de Hagrid.

L'après-midi, le professeur Lupin prit Harry à part alors qu'il entrait dans la salle de classe et l'avertit que le moindre événement 'inhabituel' qui perturberait le cours d'Histoire de la Magie serait sévèrement puni, la punition comprenant une retenue avec M. Rusard. Ses yeux brillaient ; Harry se rappela que la pleine lune était le lendemain, et qu'il valait mieux ne pas déranger un loup-garou la veille de la pleine lune, donc il s'assit sagement et prit de copieuses notes.

Le dernier cours de Harry le mardi après-midi était un cours pratique de Défense contre les Forces du mal, et Harry n'avait pas du tout envie de faire face à son parrain. La dernière fois qu'il l'avait vu, Sirius avait poussé un rugissement de colère en réalisant qu'il n'y avait eu aucun 'accident de potion' et qu'il s'était fait avoir comme un imbécile !

Harry avait fui les yeux de Sirius pendant les repas, et avait utilisés ses sens pour capter l'aura des personnes marchant dans les couloirs. Il ne savait pas trop qui pourrait vouloir l'attaquer pendant les intercours, et il ne prenait pas de risques, donc dès qu'il 'sentait' que Sirius ou Remus se rapprochaient, il changeait vite de chemin.

Mais il ne pouvait pas lui échapper en classe, et il essaya de se glisser à l'arrière de la salle en passant inaperçu. Il avait songé à modifier son apparence, mais il serait compté comme absent et Sirius remarquerait probablement un garçon que personne ne connaissait au fond de la pièce. Il prit son visage le plus innocent et regarda son parrain avec inquiétude. Harry se ratatina dans son siège ; l'expression meurtrière de Sirius était identique à celles de Severus dans ses pires journées, avant leur voyage dans le passé !

Les camarades de Harry regardèrent plusieurs fois de leur ami au professeur Black. Ron et Hermione avaient une expression de sympathie, Neville semblait terrifié et plusieurs membres de l'A.D avaient paru prêts à bondir pour protéger leur ami avant de se dire que si Harry ne pouvait pas s'en sortir, personne ne le pourrait.

Sirius fit face à la classe et dit " M. Potter, j'ai besoin de quelqu'un pour la démonstration d'un nouveau sort. Venez ici, s'il vous plaît. " Il se tourna vers les autres élèves et expliqua que le nouveau sort de ligotage qu'ils allaient apprendre dépendait de la force du sorcier qui le lançait, et que plus l'adversaire était puissant, plus les liens devaient être serrés. Il sourit à Harry en faisant un geste compliqué avec sa baguette, et Harry se retrouva rétréci et enfermé dans une petite boîte. Harry cligna des yeux, se concentra et se releva, se dépliant en même temps qu'il brisait le sort.

Sirius ne souriait pas en répétant le lancer, et cette fois Harry poussa sa magie vers sa peau et le sort n'eut aucun effet. Sirius le rejoignit et lui murmura. " Comment puis-je faire une démonstration à tes camarades si tu ne leur montres pas comment le sort fonctionne, hein, bébé Harry ? Peut-être que je devrais demander au professeur Dumbledore de venir te le jeter, j'ai cru comprendre qu'il avait très envie de prendre sa revanche ! "

La frustration de Sirius était clairement sensible dans sa voix, même si son visage n'en montrait rien. Harry secoua la tête et répondit docilement " Non, monsieur, je ne vais pas combattre le sort. Ce ne sera pas la peine de faire appel au professeur Dumbledore. " Sirius sourit à nouveau en montrant encore, encore et encore comment lancer correctement un sort d'Emboîtement.


Severus et Harry avaient mis en bouteille vingt doses de la 'Potion Potter' et avaient emmené les flacons dans leurs quartiers après le dernier cours, le mercredi après-midi. Ils avaient invité les professeur Dumbledore, McGonagall et Flitwick, ainsi que Madame Pomfresh, la Ministre Bones et un observateur du Département de Soin et de Contrôle des Créatures Magiques, ainsi que Sirius, à assister à la guérison de la lycanthropie quand Remus Lupin recevrait la 'Potion Potter' au lever de la pleine lune. Ils arriveraient à 6h30, car la lune devait se lever à 7h03 ce soir là.

Harry ne savait pas qui, de Remus ou Sirius, était le plus nerveux. Severus et lui avaient déjà assisté au succès de la potion, donc ils étaient loin d'être aussi anxieux que les deux Maraudeurs. Severus avait vérifié en parlant avec le portrait de Sal que l'homme avait bel et bien été guéri, ainsi que beaucoup d'autres, jusqu'à ce que Sal ne puisse plus préparer le remède à cause du manque d'ingrédients. Il regrettait beaucoup de ne pas avoir pu en guérir plus, mais il se réconfortait en pensant à tous ceux qu'il avait aidés.

La Salle sur Demande de leurs quartiers leur avait fourni un endroit beaucoup plus confortable que les cachots du château de Merlin, même si la cage semblait identique. La pièce avait créé un cadre pour les portraits de Lily et James et de Sal, afin qu'ils puissent participer. Remus avait pris la potion Tue-Loup habituelle les deux jours précédents, comme Severus lui avait dit de le faire, donc il savait qu'il serait en sécurité même si le remède ne fonctionnait pas.

Remus avait presque peur de placer trop d'espoir dans l'idée d'être débarrassé de sa malédiction. Sa vie entière en avait été marquée, il ne pouvait pas garder un emploi, se marier, avoir des enfants, et beaucoup d'autres choses qu'il rêvait de faire. Tout le monde s'installa dans de confortables fauteuils autour de la cage.

Remus était assis sur un épais matelas, blotti dans un grand sac de couchage qui le garderait au chaud toute la nuit, même s'il se débattait. Harry l'avait prévenu que la guérison était très douloureuse, et que dès qu'il se réveillerait, ils pourraient lui donner une potion contre la douleur et une contre les maux de tête, mais il devrait être assez conscient pour les leur demander. Harry lui donna un petit gobelet contenant une mesure de la potion fumante, à l'odeur âcre, et lui dit qu'il devrait tout boire d'un trait, juste au lever de lune.

Remus serra le garçon dans ses bras et l'embrassa légèrement sur la joue, murmurant " Souhaite-moi bonne chance, Harry. Si ça marche, je te promets de demander à Sirius de te pardonner la blague de bébé Harry ! "

Harry étreignit le bientôt ex-loup-garou et répondit " Génial, parce que je sais que ça marche. A tout de suite, Remus. " Harry sortit de la cage, que l'observateur du ministère verrouilla soigneusement. Sirius vint à côté de Harry et agrippa sa main, même s'il n'en avait probablement pas conscience. Le premier rayon de lune traversa la " fenêtre " et toucha la joue de Remus. Severus et Harry crièrent " Maintenant ! " et Remus vida le gobelet en une longue gorgée. Il toussa, lâcha le gobelet vide, et se laissa tomber sur le matelas, fermant les yeux contre la douleur secouant sa silhouette maigre. Comme cela s'était déroulé dans le passé, l'ombre du loup-garou s'éleva en un nuage sombre, hurla et explosa, les fragments sombres se dissolvant dans la lumière de la lune. Personne ne dit un mot, ni ne fit un geste, alors qu'ils attendaient. Une demi-heure pleine s'écoula avant que Remus commence à remuer et gémisse doucement.

Harry alla vers la porte de la cage et appela doucement " Remus, réveille-toi. " Sirius le rejoignit, des larmes de joie courant sur son visage encore maigre. " Lunard, Lunard, allez, tu dois te réveiller et prendre des potions. Allez, tu peux le faire pour moi. " Remus ouvrit les yeux, la lumière de la lune frappant directement son visage, et regarda son corps avec crainte. Il leva les mains, sidéré et émerveillé. Si doucement que seuls Harry et Sirius purent l'entendre, il répéta " C'est parti, je suis libre, je suis libre... " Il s'assit, agrippa sa tête et gémit.

Harry ouvrit la cage d'un geste de la main pour que son père puisse entrer avec les potions contre la douleur, Harry et Sirius derrière lui. Après avoir avalé les potions, Remus les serra tous les trois à les étouffer, en larmes, et murmura " Merci, merci... Je vous dois la vie et si je peux faire quoi que ce soit pour vous, demandez-moi... "

La cage disparut et avec un léger " Dobby, maintenant " de Severus, une table couverte de boissons et de friandises apparut et le groupe se réunit pour se serrer les mains et fêter la guérison de Remus. L'observateur partit vers onze heures, promettant que le Ministère enverrait des papiers à Remus le lendemain, le déclarant guéri de sa lycanthropie, ainsi que la préparation d'une conférence de presse dans l'après-midi pour permettre à Remus, Harry et Severus d'annoncer le succès de la potion et le système de distribution du remède.

Harry se dit que pour une fois, il serait plus que ravi d'être dans les journaux. Les dix-neuf autres doses, ainsi que toutes celles que Severus et lui pourraient préparer dans le mois seraient distribuées grâce à une loterie de noms, les bénéficiaires tirés au sort parmi tous les loups-garous qui se présenteraient au Ministère avant la prochaine pleine lune. Cela prendrait un certain temps, et personne ne savait au juste combien il existait de loups-garous, mais avec de l'espoir, bientôt, il n'y en aurait plus.

Le professeur Dumbledore dispensa Harry de tous ses cours du lendemain et Harry, Severus, Remus et Sirius passèrent presque toute la nuit installés devant la cheminée, discutant tranquillement entre eux et avec les portraits accrochés au dessus du manteau.


ON NE SAUTE PAS LES NOTES DE FIN, ÇA PEUT VOUS INTÉRESSER...

A/N : Wouah, plus de 9000 mots, vous êtes fiers de moi ? Heureusement que je tape vite et que ma famille ainsi que mes anciens patrons m'appellent le 'dictionnaire vivant'

T/N : Oui, moi aussi, j'en trépigne de joie (oui, c'est ironique). Je me suis fadée ces fameux 9000 mots en trois jours ! Comment je pouvais savoir que ce chapitre était 60 plus long que les précédents ?

J'espère que la scène des gerbilles vous a plu... Je me marrais tellement que j'avais du mal à taper. Depuis le début de la traduction, j'avais envie d'arriver à cette scène. Le chapitre 27 est quasi totalement consacré aux gerbilles et il y a quelques scènes d'anthologie. J'aurais aimé vous faire une illustration de 'Gerbille Land', mais je n'ai pas eu le temps ; promis, je vous arrangerai ça d'ici la fin de l'histoire. Ce truc mérite vraiment d'être vu ! En revanche, deux illustrations de ce chapitre sont visibles sur mon blog.

Vous avez peut-être envie de savoir où en sont les votes pour la traduction de " You Broke Him, You Fix Him ". Aux dernières nouvelles, j'ai reçu 7 demandes de traduction (j'ai failli compter double celle de ...). Vous m'avez l'air plutôt intéressés. J'ai envoyé une demande d'autorisation à teacherbev, j'attends encore la réponse (je crois qu'elle est pas mal occupée), voyons combien de demandes vous arriverez à me poster au total ! (pour info, vous êtes – grosso modo – entre 800 et 1000 à lire chaque chapitre... ou alors, c'est que vous les lisez 50 fois...). Dès que j'ai l'accord – j'espère que tout ira bien, mais je suis une horrible pessimiste – je me mets au boulot et la fic sera mise en ligne après la fin de 'Gardiens' soit, si je ne suis pas interrompue dans mes mises à jour, le 2 octobre.

Je rassure au passage ceux qui sont allergiques aux fics où Rogue est un salaud (j'ai vu ça dans les votes, désolée de ne pas y avoir pensé) : son opinion sur Harry change pendant la fic, et connaissant l'auteur, tout devrait se finir pour le mieux, après bien sûr un nombre hallucinants de péripéties ! L'histoire est encore en cours d'écriture...

Bon, je relis en vitesse (il est onze heures et demi du soir et j'aimerais bien poster avant minuit – histoire de pouvoir dire en toute bonne fois que j'ai updaté le lundi), à dans une semaine tout le monde, et j'espère que ce chapitre vous a rassasiés !

(Pendant la relecture, l'horloge de la maison sonne minuit. Et m.de...)