Disc :rienamoi

NOUVELLE FIC! Comme je suis fiè-re de moi...deux fics bien à moi, et une traduction, bientôt deux...hmmmmm plaisir intense. (Tozi1: Je ne sais pas si c'est la plaquette de chocolat qu'elle vient de s'enfiler, mais elle est bizarre en ce moment --")

Donc, présentons mon nouveau bébé. C'est une fic à propos d'une relation hétéro. Je sais pas si ça existe, mais donc, salut les hétérophobes. (y a des gens assez stupides pour être homophobe, je suis donc sûre qu'on peut être hétérophobe, mais bon...) Et c'est un tout petit peu le dérivé de Pretty Woman.(Awwwwwcro crognon comme film! Tozi1: Ossecour...) Perso principal : Une femme, dont le nom vous sera révélé ultérieurement.Perso pas principal mais presque : Lulu Malfoy. Troisième perso (elle prend au fur et à mesure de l'importance...sans devenir principale) L'adorable Sophie :Cinq ans presque six, qui vit avec l'héroïne. Elle aime le chocolat (Tozi: KOMOI!) et sait écrire son prénom. (waaaaa)

C'est à peu près les seuls personnages pour le moment. Ah, si, y a une femme, qui s'appelle Cynthia.Dans les suivants, un peu plus. Quand au reste de la clique (sous entendre Harry, Sirius, Ron, Hermione etc...) Et ben vous les connaissez parfaitement. Et puis vous verrez quand ils entrent dans l'histoire.


Les temps changent...

Le moment où ça commence.

L'homme n'était pas horrible, après tout. Il était juste une peu trop velu. Un peu trop ventru, aussi, et trop grand pour elle. Trop lourd. Il l'empêchait de respirer. Mais bon. Elle ferma longuement les yeux, et attendit que l'homme entre ses jambes ait fini de reprendre son souffle. Il eut trois grandes inspirations, et roula sur le côté. Elle rouvrit les yeux, et le regarda remonter son caleçon et son pantalon, puis reboutonner sa chemise. Elle ne l'avait encore jamais rencontré. Mais déjà, à la manière dont il se comportait, de laquelle il la regardait, comme s'il avait honte de ce qu'il avait fait et de ce qu'elle était, elle savait qu'il ne reviendrait pas.

Pas qu'il n'ait pas aimé. Ça non. Il avait sans aucun doute apprécié. Il jeta son préservatif dans la poubelle, et se tourna vers elle. Elle enfila une chemise, et alla chercher son sac, cherchant son porte-monnaie. « ça fera quatre vingt dix. » Il sortit les billets, les lui tendit, prit son sac et sortit. Elle rangea l'argent, puis referma un peu plus sa chemise, alors qu'elle ouvrait la fenêtre pour aérer un peu.

Elle s'approcha de la poubelle, et regarda dedans. Quatre préservatifs. Trois clients. Quatre heures et demie. Deux cent dix livres. Elle s'approcha du lit, retira les draps, et les jeta dans la corbeille de la salle de bain. Puis, elle se jeta sous la douche. Savonna tout. Les cheveux, le corps, le visage, dedans, dehors. Elle fit un bain de bouche, et se sécha les cheveux.

Elle inspecta son corps. Elle avait des marques légèrement grises sur les hanches. Elle prit un pot, et étala une fine poudre couleur chair dessus jusqu'à ce qu'on ne voit plus rien. Puis elle se coiffa, et se maquilla. Elle ressortit dans la chambre, et ramassa ses habits. De la table de nuit, elle sortit un réveil, et regarda l'heure. Minuit moins le quart. Peut-être elle pourrait en attraper un autre ce soir, avant de devoir rentrer.

Elle s'habilla. Jupe bandeau. Top en maille. Long manteau de laine brossée, unique héritage de sa mère, paix à son âme. Elle prit son sac et sortit. Elle appela le service, pour qu'ils envoient quelqu'un nettoyer sa chambre pendant qu'elle n'était pas là. Lorsqu'elle sortit, le froid lui coupa le souffle.

Elle resta plusieurs minutes à attendre, devant la porte, gelée, avant que son maque lui hurle qu'elle devait bouger son cul. Elle partit vers la gauche. D'ordinaire, elle prenait vers la droite. Mais si, dans une demi-heure, elle n'avait toujours personne, elle rentrerait.

Dans un coin de sa tête, elle espérait qu'elle n'aurait personne. Mais si elle n'avait personne, cela voulait dire que Sophie n'aurait pas de repas de Noël. Elle sentit son visage se contracter automatiquement pour endiguer la montée des larmes. Elle était toute seule sur le trottoir ; et c'était le milieu de la nuit. Elle s'arrêta de marcher, et respira un grand coup. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle eut l'impression de les ouvrir sur un monde dont elle ne faisait plus partie, pour un court instant.

Elle aimait cela. Quand elle arrivait à se détacher de la réalité suffisamment longtemps pour avoir l'impression de pouvoir vivre une autre vie. Une vie où Sophie serait heureuse. Où elle serait heureuse. Elle recommença à marcher, le rêve était passé.

Par réflexe, elle sourirait tout grand aux hommes qui passaient, faisait des signes aguicheurs aux voitures. De temps en temps, l'un d'eux s'arrêtait, et l'observait. Elle le dévisageait avec un sourire enjôleur tout en priant. Pas lui, pas lui, pas lui…Elle fit demi tour, et retourna au bouge où elle travaillait pour prévenir qu'elle ne revenait pas. Qu'elle devait rentrer.

Elle repassa l'endroit où il n'y avait jamais personne.

Et elle croisa quelqu'un.

Réflexe. Tu souries. Surtout tu bouges pas. Si c'est un habitué, tu lui montreras que tu travailles, si c'est un nouveau, tu lui feras pas peur. Elle s'était toujours demandée comment elle, avec sa taille ridicule et ses cinquante-trois kilos toute mouillée, pourrait jamais faire peur à quelqu'un. Néanmoins, bravement, elle leva la tête, et prit un air encourageant. Peut-être que Sophie aurait sa nouvelle poupée, après tout…

L'homme s'était arrêté, et la regardait. Il y avait quelque chose de bizarre, dans l'accoutrement du bonhomme. Une espèce de très long manteau large et noir. Elle n'avait jamais vu personne en porter un comme ça. Et puis une grande capuche sombre qui lui cachait le visage. Q'est-ce que c'est que ce truc, un alien ? Un serviteur de l'Anneau ? L'homme s'approcha un peu plus.

« Comment tu t'appelles ?

- Ça dépend de ce que vous voulez que ce soit.

- Combien ?

- Ça dépend de ce que vous voulez que je fasse. Si vous voulez relâcher rapidement la tension, c'est soixante. Si vous voulez les étoiles avec, c'est plus.

- Va pour soixante. C'est par où ? »

Elle lui prit le bras, qu'il lui fit rapidement relâcher. Elle le guida jusqu'au bouge. Elle l'observa mieux, aussi. Il était de taille moyenne. A la lueur des lampadaires, elle pu voir qu'il avait la peau pâle. Mais c'était tout. Le grand manteau cachait le reste. « Sympa votre manteau.

- Vous trouvez ? »

Il y avait une sorte d'ironie dans sa voix. Comme s'il faisait une plaisanterie que lui seul, et peut-être quelques initiés pouvaient comprendre. Elle trouva cela désagréable.

Ils étaient arrivés. Elle le guida à l'étage, tandis qu'il observait avec attention les murs un peu moisis, les dizaines de portes et les posters pornos. Quelqu'un était passé dans sa chambre, pour changer les draps. On avait vidé la poubelle.

Elle s'assit sur le lit, et ôta ses escarpins. Elle le regarda. « Déshabille-toi. » Lui avait déjà levé les mains pour détacher les attaches brillantes de son manteau noir. Elle retira son manteau, et le jeta sur une chaise. Sous son top, on voyait ses seins assez petits, aux tétons très foncés. Elle continua à se déshabiller, avec la même allure mécanique que si elle s'apprêtait à enfiler un pyjama pour aller dormir. Lorsqu'elle eut tout posé sur la chaise, et qu'elle eut roulé ses bas en boules sous le lit, elle se retourna.

L'homme était nu. Il était assez fin, même si certain de ses muscles saillaient un peu. Il devait avoir un peu moins de quarante ans. Il était très pale. Plus encore qu'elle ne l'avait soupçonné à l'extérieur, sous la lumière blafarde de l'éclairage public. Il avait un nez très droit. Des sourcils blonds en accents circonflexes, et des cheveux blonds coupés aux oreilles. Des yeux clairs. Son sexe était de taille moyenne aussi, mais déjà rosissant sous l'effet d'un afflux de sang.

Il s'approcha, et elle eut soudain envie de se cacher, d'être un peu effarouchée. Il prit une grande mèche de cheveux rouge sombre. « Ils n'étaient pas de la même couleur, dehors…

- Vous non plus. Je peux mettre une perruque, si vous voulez…

- Non, c'est bon comme ça. » Il posa ses lèvre dans son cou, et la respira. Une de ses mains prit un sein, tandis que l'autre la poussait vers le lit.

Ce fut très rapide. Pas trop désagréable. Elle regarda le réveil sur sa table de nuit. Minuit et demi. Il resta à peine couché pour récupérer. Comme pour chaque homme, elle le regarda s'habiller. Ça l'amusait. Chacun s'habillait dans un ordre et avec une manière différente. Lui commençait par les chaussettes. Il retira le préservatif, et chercha la poubelle du regard. « Sous la table. » Elle le regarda se baisser de derrière. Il avait quatre grosses cicatrices sur l'épaule droite. Il se nettoya, et attrapa un boxer. C'est alors qu'elle remarqua le tatouage sur son avant bras gauche. Elle remarqua aussi les vêtements très luxueux. Elle regretta de ne pas s'être montrée plus enthousiaste. Peut-être qu'il aurait laissé plus. Mais bon.

Quand il ramassa son manteau, un objet glissa de sa poche et tomba sur le sol. Elle fronça les sourcils. C'était un masque de papier plâtré, comme ceux qu'on vendait dans les magasins de farces et attrapes, tout blanc. Sans même un élastique pour le fixer derrière la tête. Elle était tombée sur un sacré gugusse. Pas surprenant qu'il y ait beaucoup de pression, si il est tordu au point de transporter un masque dans ses poches. L'homme ramassa le masque, lui jeta un coup d'œil, et le remit dans sa poche. « Soixante, donc ?

- Soixante. »

Il sortit six billets de dix et les lui donna. Elle les prit et les rangea avec les autres. Il était déjà sortit. Impossible de dire si elle le reverrait un jour.


Une semaine était passée depuis Noël. Elle avait depuis longtemps oublié le type au masque. Elle pensait plutôt au fait qu'elle avait le loyer à payer. Ainsi que celui du mois d'avant, et que celui du mois encore d'avant. Il faisait encore plus froid qu'avant Noël. Il y avait des guirlandes partout. Et les gros tags disgracieux hurlaient « Bonne année, ta mère ! » Il était dix heures et demie. Dans une heure et demi, ce serait la nouvelle année.

Elle fit quelques pas pour essayer de tromper la température bien en dessous de zéro. La mauvgaise neige sale qui était fondue par les multiples passages des voitures lui rentrait dans les escarpins. Elle était gelée. Comme tout les soirs.

Elle souffla dans son col, et dans ses mains. Elle serra les jambes. De l'autre côté, des filles exhibaient leur lingerie en dansant dans des vitrines. Elle n'avait jamais fait ça.

Et puis elle craqua. Si elle était trop mal le lendemain, elle ne pourrait pas conduire Sophie à son cours de danse, et elle ne voulait pas que Sophie y aille seule. Elle rentra au bouge, et alla voir son maque dans son bureau.

Il avait une fille sur les cuisses, et la regarda de l'air torve d'un taureau en pleine digestion. « Qu'est-ce que tu veux ? » Elle évita de le regarder. Il faisait froid. C'était une place très enviée. Peut-être qu'elle ne pourrait pas y être. « Je veux être en vitrine. » Il fallut plusieurs secondes pour qu'il ait bien assimilé ce qu'elle lui demandait. « Et ben va attendre que l'une d'elle monte. Et puis fout-moi la paix. »

Elle traversa le hall d'entrée, et arriva dans l'arrière boutique du sex-shop. Elle regarda qui est-ce qui dansait. Il y avait Cynthia. Enfin. Elle disait qu'elle s'appelait Cynthia. Elle était russe, et elle avait le plus beau corps de toute la boutique. Peut-être que c'était une amie. Pas tout à fait. Elle ne savait pas. Elle frappa un peu à la porte. « Oui ? » L'accent était fort, mais il était beau. Elle aimait tout à propos de Cynthia. Elle était tellement jalouse.

« Je voudrais savoir si je peux prendre ta place quand tu as quelqu'un.

- Si j'ai quelqu'un.

- Je te la rends quand tu as fini. Mais il fait trop froid dehors.

- Ta petite va bien ?

- Elle a un petit rhume, mais sinon, tout est correct.

- Pas de problème, ma grande. Monte te changer, tu vas attirer personne, si t'es en fringue de rue. »

Je veux pas qu'il y ait quelqu'un.

Elle monta. Dans un petit placard, au fond de la chambre nue, elle choisit un ensemble de sous vêtement. Le plus beau qu'elle avait. C' était les filles qui s'étaient cotisées pour le lui offrir, parce que les autres était tous très vieux. Noir et argent. Elle l'enfila, et vérifia qu'elle n'avait aucune marque sur le corps. Elle prit sa vieille chemise, et descendit. Quand elle arriva, Cynthia descendait de la scène. « Dépèche toi. J'en ai un. » Elle regarda par la petite porte. La lumière était bleue. Bon.

Elle monta les trois grandes marches, en appuyant sur le bouton de la musique. Elle se déhancha doucement, et se regarda dans la glace sans tain de la vitrine. Tandis qu'elle dansait, elle regarda son corps. Il n'était pas trop mal formé. Ni squelettique ni gras. Les bras et les épaules fins. Un creux ombré entre les clavicules. Elle soupira, et essaya de le faire sensuellement. T'es vraiment une pute, ma vieille.


Gnéhé! premier chapitre fini! il faut me dire si vous voulez la suite! (sinon, je la poste pas! Na, et je la garde que pour moi)

A la prochaine. Tozi (et Tozi1)

Ps: La prochaine fois, promis, j'arrête le chocolat.