Malheureusement, rien ne m'appartient. Si quelque chose est à vendre, (à un prix abordable, merci) me prévenir d'urgence...
Chapitre trois. Maintenant, ça va être un peu plus rigolo
La troisième fois qu'elle le vit, il resta un peu avec elle, après. Ils parlèrent. La conversation s'était engagée naturellement. Ils étaient assis, nus, sur le bord du lit, et il l'avait regardée en allumant une cigarette. Elle s'approcha, prit la cigarette d'entre ses lèvres, en tira une bouffée et l'éteignit sur la table de nuit.
« Et bien. Tu ne fumes pas ?
- Si, un peu. Mais il faut que j'arrête. »
Il l'avait regardée, un moment, allongée à ses côtés avec un petit sourire et sa grande chevelure rouge tout autour de sa tête. Elle avait de jolis yeux bruns, tout doux. De toute manière, tout était doux, chez elle. La courbe du visage, celle du cou. La peau des épaules rondes, et celle du décolleté. Le moelleux du sein pomme, du mollet, du petit pied froid. La texture du ventre, des cuisses. La délicieuse humidité de sa bouche et de son sexe. Il la regarda jouer avec le mégot de sa cigarette à peine entamée en battant l'air avec ses pieds. Il passa une main sur son dos, puis sur ses fesses, et elle caressa sa cuisse avec sa joue. Toujours avec ce petit sourire professionnel qui avait du lui coûter des heures d'entraînement.
« Tu sais que ton sourire est particulièrement réussi ? »
Elle rigola. Ce n'était pas un rire innocent et pur, comme une femme qui veut plaire pourrait tenter d'avoir. C'était un rire très franc, amusé, presque complice, et qui semblait dire :… « Ahaaa…Mais là est tout le secret, cher homme… »
C'était bien. Un concentré d'humanité, quoi.
Il se laissa retomber sur le lit. Il regarda le plafond un moment, avant de dire.
« Par contre, le plafond est pas génial. »
Elle se tortilla et s'approcha de lui. Elle approcha sa tête de la sienne, jeta un coup d'œil au plafond, et de dire, l'air neutre. « En même temps, on n'est pas sensé passer notre temps à regarder le plafond.
- Il y a bien un moment où tu dors. »
Elle se redressa, amusée, surprise.
« Mais c'est pas ici, que je dors ! »
Elle se s'assit, et alla chercher son sac à quatre pattes. Elle fouilla dedans avant d'en sortir une petite boîte bleue et de revenir s'installer à ses côtés. Elle alluma la boîte, et il la vit naviguer dans les menus. S'il se souvenait bien, c'était un téléphone portable. Elle afficha une petite photo. « Regarde, ça, c'est chez moi. »
C'était la photo d'une toute petite pièce où étaient entassés un canapé, une télé, une table, et des piles et des piles de livres. Après, la photo d'une petite cuisine, avec des livres, sur les étals. Il y avait une grosse casserole sur le feu et des assiettes dans l'évier. Une chambre si petite que le lit deux places prenait tout l'espace. Et puis une petite fille.
« Oh ? C'est qui ?»
La petite fille était l'épitome de la petite fille. Cheveux blonds, bouclés, grands yeux bleus, lèvres charnues, peau de chérubin, cou fin.
« C'est Sophie. »
Elle regardait la photo prisonnière de la petite boîte bleue au dessus d'eux, avec tendresse. « C'est ma fille. »Il la regarda du coin des yeux. Elle avait pas l'air heureuse. Par contre, elle aimait sa petite fille.
« Ca va pas ? »Elle le regarda avec un sourire fier. « Si ça va. T'as vu comme elle est belle ? Avec sa petite gueule, elle mérite d'être au moins princesse. » Il passa une main sur son sein.
- Tu sais, moi j'ai un fils. Il a seize ans. C'est le trésor du monde. Et moi…Ben moi, pareil. »
Ils passèrent un moment ensemble, silencieux. Il paya après s'être rhabillé. En commençant par les chaussettes. Il la salua du bord de son chapeau, et elle su qu'elle le reverrait.
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