Chapitre 3 : La journée en famille

Le lendemain, Goten et Yann descendaient ensemble, en papotant.

« Faut que j'aille à l'école ? Parce que quand je vais revenir, tu seras parti… » lâcha le petit, avec de la tristesse dans la voix.

« Mais non ! Aujourd'hui, tu restes avec moi ! » rassura son père.

« Mais, et l'école ? Moi, j'suis pas contre le fait de ne pas y aller, mais maman voudra jamais… »

Derrière : « C'est vrai ? Hein, hein ? C'est vrai ? Je vais pas à l'école aujourd'hui ? Hein, hein ? Je vais resté avec toi, hein ? Hein papa ? » s'excita déjà le petit Miiky en sautant autour de son père, qui bailla longuement de fatigue.

« Qui a eu la merveilleuse idée de vous faire lever à six heures et demi du matin ? Que je le ramène avec nous dans l'au-delà… ? » demanda-t-il

« Hein ? Papa ? Papa, tu m'écoutes ? » continua Miiky.

« Pardon ? Excuse-moi, qu'est-ce que tu disais, Miiky ? »

« Je vais à l'école ou pas ? » répéta-t-il.

« Bien sûr… Que non… »

« COOL ! Je vais passer toute la journée avec toi ! »

« Tu sais, je te répète, s'il t'agace vraiment, tu lui dis une bonne fois pour toutes, il ne sera pas vexé. » fit Videl tout bas accrochée au bras de son mari.

« Mais non, il ne m'embête pas, je comprends ce qu'il ressent… »

« Et on va faire quoi aujourd'hui ? »

« Ah, ça, faut demandé au chef de famille. »

Miiky courut pour descendre la fin des escaliers.

« Grand-père ! Végéta ! On fait quoi aujourd'hui comme on va pas à l'école ? »

Chichi s'arrêta nette. « Quoi ? Comment ça, vous n'allez pas à l'école ? »

« Chichi… Pour une fois qu'on est là… » se justifia Trunks.

« Ah oui, c'est vrai ! J'ai rien dis ! » souria-t-elle.

« Hors de question ! Je vais à l'école ! » dit Zarina qui était à table.

« Mais non, on t'a dit que tu n'y allais pas, tu devrais être contente » lui dit calmement Goku.

« Il n'y a aucune raison que je n'y aille pas ! »

« Si, il y a des travaux… » lui dit Végéta.

« C'est pas vrai ! »

« Non, mais je peux en causer… Et tu n'iras plus à l'école pendant au moins un mois, parce que ce seront de gros travaux, tu vois ce que je veux dire… ? » continua son grand-père, menaçant.

« Et depuis quand tiens-tu à aller à l'école ? » demanda Tracy, étonnée de ses propos.

« Moi, je sais depuis quand… » répondit Trunks, morose.

« Alors, papa, tu vas m'apprendre toutes tes techniques de combat ? » demanda Yann, avec les yeux pétillants.

« Ben, le plus possible… » répondit-il.

« Génial ! »

Zarina haussa les sourcils tandis que son père continuait de l'observer, enfoncé dans sa chaise et les bras croisés.

« Super ! Tu vas m'apprendre le masenko alors, papa ? » demanda Miiky, toute en joie. Mon père le regarda surpris.

« Je lui ai dis que c'était ton attaque préférée quand tu avais son âge » fit Goku. « C'est donc décidé ! Aujourd'hui, vous allez vous entraîner avec vos paternels et ce soir, vous viendrez nous montrer ce que vous avez appris ! »

Trunks soupira quand il vit que sa fille ne réagissait pas comme les deux autres: ils sautaient de joie.

« Pan, les vacances sont terminées… » dit malicieusement Végéta. « Aujourd'hui, tu auras droit à un VRAI entraînement… »

« Génial… » lâcha-t-elle, intimidée par les yeux de Végéta, qui se faisaient amusés et quelque part un peu sadiques.

« On y va ! » lâcha Goku en se levant. « Végéta, on va dans la salle de gravité ? »

« Oui, c'est le mieux pour le VRAI entraînement… » répondit-il en se levant et en continuant de fixer la pauvre Pan, elle n'allait pas chômer aujourd'hui… En s'avançant, elle se tourna une dernière fois vers son père, en espérant qu'il sorte quelque chose comme 'N'y aller pas trop fort quand même' mais non… Il ferma son poing et pivota son poignet lui signifiant de se donner à fond. Zarina se leva également et nous suivit.

Goten et Yann sortirent de la maison, Miiky et Gohan firent pareil, Bra, elle, alla parler avec son frère, mais il n'avait vraiment pas envie de discuter. Chichi dut partir faire les courses, Bulma et Videl l'accompagnèrent et Mady et Tracy devaient, elles, partirent pour le travail.

Végéta ouvrit la porte de la salle de gravité, il fit entrer Goku et Pan.

« Qu'est-ce que tu fais là, toi ? » demanda-t-il en apercevant sa petite fille.

« Ben, je viens m'entraîner ! »

« Ben oui, mais tu vas avec ton père. »

« Pu ! J'ai pas de père ! C'est toi que je considère comme mon père ! »

« Huh ! Je suis ton grand-père ! Je suis le père de TON père… Tu es la fille de mon fils. »

« Mon père est mort ! »

« Zarina, tu vas dans la cuisine… Et tu vas t'entraîner avec mon fils ! »

« Ton fils est mort ! » s'écria-t-elle insolente.

« LA FERME ! ». Végéta souffrait déjà que son fils soit mort, et elle ne faisait que de remuer le couteau dans la plaie, et il n'aimait pas que Trunks soit malheureux, qu'il soit malheureux en pensant que sa fille ne l'aime pas. Elle sursauta, elle l'avait fait sortir de ses gonds « Il revient exprès pour toi ! Et toi, tu le rejettes ? Même moi, je ne régirais pas comme ça ! Maintenant TU VAS LE VOIR ! »

« NON ! »

Son grand-père grogna de rage. Puis, il s'arrêta et sourit. Beaucoup trop vite, peut-être…

« D'accord… D'accord, tu n'y vas pas… Viens t'entraîner avec nous alors… » proposa-t-il ensuite, beaucoup plus calme.

« Enfin ! »

« Kakarotto, va préparer le caisson de régénération, on va en avoir besoin… »

« Hum ? » demanda Goku en retenant le pied de Pan. Ils avaient déjà commencer l'entraînement.

Zarina s'arrêta et Végéta ferma la porte de la salle.

« Alors, ma très cher petite fille… Toujours décidée à s'entraîner avec moi… ? Je te laisse une dernière chance, va avec Trunks, tu auras beaucoup plus de facililté… Parce les saiyens n'ont de considérations que de parents à enfants et non pas grand-parents à petits enfants… »

La petite frémissait… Elle n'aimait pas quand son grand-père parlait comme ça, avec cette voix froide… Elle savait qu'il était sérieux et que ce n'était sûrement pas des paroles en l'air ! Mais, cet homme, dans la cuisine, son père... Pour elle, il l'avait abandonnée ! Et elle ne pouvait pas capituler, ça, elle ne se le permettrait jamais.

« Alors ? Qu'est-ce que tu décides ? »

« Non… » grommela-t-elle, toute raide et toute crispée.

« Comme tu voudras… Tu as préparé le caisson comme je te l'avais demandé ? » demanda-t-il ensuite à son rival, en insistant, mais sur un ton des plus naturels.

« Ben, je me souviens, Bulma avait changé l'eau, hier… » répondit-il sans se mêler de la discussion.

Elle pencha la tête en bas et grogna. « D'accord, d'accord, j'y vais ! T'as gagné, t'es content ? » explosa-t-elle en sortant de la salle.

« Oui, je suis content » répondit Végéta dans le vide, vu que sa petite fille était partie. « Bon, Pan, à toi… Prouve-nous que tu es une fille de saiyen ! »

Et l'entraînement commença réellement.

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Zarina entra dans la cuisine où Trunks était à moitié allongé sur la table avec sa sœur à côté de lui. Il tourna la tête vers sa fille.

« Tiens… Déjà revenue… T'es plus forte que Pan, grand-père et… » Il grimaça « Kakarotto… » en se doutant que Zarina ne devait sûrement pas appelé San Goku, San Goku, comme son père ne le faisait pas.

« Non, mais grand-père m'a dit que je devais m'entraîner avec toi ! »

« Il t'as 'dit que' ou 'obliger à' ? » demanda son père, en sachant pertinemment, vu sa personnalité, qu'elle n'avait sûrement pas décider ça seule.

« On va s'entraîner oui ou merde ? » s'énerva la gamine sans répondre.

« Bon, j'ai un coup de fil à passer, bon courage ! » fit Bra en partant dans les escaliers.

« Lâcheuse ! » dirent en chœur Trunks et Zarina.

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Dans le jardin, Miiky continuait de parler à son père avec son entrain habituel.

« Bon, on le commence cet entraînement ? » demanda Gohan, en coupant gentiment son fils qui ne semblait jamais s'arrêter. Miiky se tut et s'assit en tailleur au sol directement, en silence.

« Mais, c'est très bien ça, tu obéis au quart de tour… » remarqua mon père.

Son fils répliqua d'un sourire béat.

« Alors… On va commencé par… Ah, ben tiens, tu vas me montrer ce que tu sais faire ! »

« Te montrer ce que je sais faire ? » répéta Miiky, en cessant de sourire.

« Exact ! »

« Pas grand chose… »

« Montre-moi, c'est moi qui doit juger… »

Le petit frère de Pan se leva après hésitation. Et ne bougea pas. Il était calmé, il semblait avoir honte… Son père se pencha vers lui.

« Eh… Miiky, on te force à te battre ? Tu n'aimes pas ça ? » demanda-t-il. Miiky leva les yeux vers lui.

« Non ! J'adore ça ! »

« Ah… T'es sûr ? Parce qu'à ton âge, j'avais la même réaction, je disais que je n'aimais pas, mais je continuais rien que pour que mon père soit fier de moi ! Et c'est seulement vingt-six ans plus tard que je me suis rendu compte que j'aimais vraiment ça et que je faisais ça rien que pour moi ! »

« C'est vrai ? »

« Mais oui ! Tu es certain, alors ? »

« Oui ! Mais je suis pas très doué… »

« Tu sais faire des attaques d'énergie ? »

« Je sais faire sortir de l'énergie de mes mains, mais pas pour attaquer… »

« Aha… ». Gohan le regarda pendant un moment, il se souvenait de ce que lui disait Piccolo sur son père : Goku était un piètre entraîneur, peu sévère et beaucoup trop coulant.

Quand il était avec lui dans la Salle de l'Esprit et du Temps pourtant, il y avait été fort et c'était depuis ce moment que Gohan n'avait plus peur de se battre… Peut-être que Piccolo avait raison, que son père ne savait pas entraîner et qu'il s'était peut-être entraîné seul dans la Salle de l'Esprit et du Temps, même si son père était avec lui… Mais Végéta était là ! Il aurait dût l'entraîner… Ou peut-être que Miiky était beaucoup plus humain que les autres… Et qu'il n'avait pas les mêmes capacités, tout simplement…

« Mais non, je me goure ! » régit-il tout haut en se frappant la tête.

« Quoi ? »

« Miiky, tu sais voler ? » espéra Gohan.

Il eut les larmes aux yeux. « Même pas… Je suis nul… »

« Mais non, dis pas ça ! Je vais t'apprendre à voler ! Tu verras, c'est très facile ! » encouragea son maître d'un jour.

« Mais non, c'est peine perdue ! On a tout essayé ! Végéta m'a même jeté d'un immeuble… » commença-t-il à pleurer et à s'exciter.

« Quoi ? » s'exclama mon père. « Végéta t'a jeté d'un immeuble ? Mais il est malade ! » Il se souvint soudainement que c'était à peu près de la même façon qu'il avait lui même appris à voler…

« Ouais, et j'ai même été deux jours dans la cuve de régénération ! »

« T'avais quel âge ? » se risqua Gohan.

« Deux ans et demi. »

« Ah… »

« Et puis, grand-père a essayé, il a commencé à me dire 'vole, vole' en voltigeant en l'air, disant que c'était comme ça qu'il avait apprit, lui. »

Evidemment, Goku n'avait pasvraiment besoin d'apprendre à voler, tous les saiyens volent naturellement! Il avait, en quelque sorte, ça dans le sang !

« Et puis, maman a essayé aussi, elle a commencé à me parler d'énergie cynique ou critique… »

« Tu veux dire cinétique… »

« Ouais, c'est ça, ou un truc du genre… Et j'ai rien compris ! »

« Evidemment, à six ans, on est pas sensé savoir ce que c'est… »

Il s'assit lourdement sur le sol et réfléchit. « Pourtant, il en a plus que besoin pour voler de cette fameuse énergie cinétique… » pensa-t-il.

« Je suis un bon à rien, hein papa ? » demanda le petit tristement.

« Mais non ! Bien sûr que non ! Toi, Végéta te lâchait d'un immeuble à deux ans et demi, moi je chialais dans les jambes de ma mère, comme tu vois, chacun son truc ! »

Miiky se mit à rire. « J'te crois pas ! »

« Ben pourtant c'est vrai ! Tu vois, Miiky, les humains, ils doivent créer, garder et cultiver une force ! Pour qu'elle grandisse ! Mais nous, les saiyens, on a pas à faire ça, on a une force en nous, qu'il faut tout simplement faire sortir ! Faire sortir petit à petit… »

« Ah ouais… Parce que toi, grand-père et ben, il m'a dit que tu étais très, très, très, très, très, très, très, très fort ! »

« Mais toi aussi, tu vas le devenir, très, très, très, très, très, très, très, très fort, il suffit de faire sortir cette force qui est en toi. » répliqua-t-il en appuyant son index sur le petit torse de son fils. « Bon, je vais faire un petit test, puis je t'apprends à voler, ok ? »

« Ok ! »

Il posa deux doigts sur son front, puis disparu. Miiky se redressa, hébété, où avait-il bien put passé ? Paf, il reparut derrière lui.

« Coucou, me revoilà, ça marche toujours, y'a pas de problèmes. » souria-t-il. Son fils le regarda, surpris. « Pourquoi tu me regardes avec ces yeux de merlan frit, fiston ? »

« Pour rien… Comment t'as fait ça ? Comment ça s'appelle ce que tu viens de faire ? T'étais où ? Quand est-ce que je saurais le faire, moi ? » demanda le petit, sans bouger.

« Comment j'ai fais ? J'en sais rien… Comment ça s'appelle ? Le déplacement instantané… Où j'étais ? J'ai été dire bonjour à Végéta et j'ai vu Pan essayer de mettre un coup à grand-père… Quand est-ce que tu sauras le faire ? Aha… Ca, il faut pas mal d'entraînements… » Il se rappela soudainement la dernière fois qu'il avait fait son malin comme ça, c'était avec Goten et le mode super saiyen, deux seconde après, son petit frère se transformait en super saiyen devant ses yeux…

Il vit son fils poser deux doigts sur son front, une goutte de sueur perla sur sa tempe… Il n'allait pas se transposer quand même…

Au bout d'un moment, Miiky souffla en boudant et regarda ses doigts. « J'y arrive pas… »

Gohan ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Son fils fit la moue. Le voyant boudé, il eut un petit sourire amusé et s'accroupit à son niveau.

« Alors, fils ? Tu préfères quoi ? Apprendre la téléportation ou apprendre à voler ? » demanda-t-il solennellement.

« La… La téléportation… » répondit son fils, innocent.

« Je veux bien essayer… Et je t'apprendrait le masenko et le kaméhaméa aussi si j'ai le temps… Au boulot ! »

Miiky hocha la tête sérieusement, malgré tout heureux, il était vraiment content.

&&&&&

« Bon ! » lâcha Goten en s'essayant en tailleur comme son fils avant lui. « Méditons ! »

« Méditons ? » répéta Yann. « Comme Piccolo ? »

« Oui ! Méditons ! Répète après moi… 'iiiiiion…………' » répliqua son père, très sérieux. Yann obéit.

« 'Je suis un chameau dans le désert du Sahara…' »

Yann ne put s'empêcher de pouffer de rire. Son père tourna la tête vers lui et répliqua très sérieux.

« Cesse de rire ! C'est un exercice très sérieux… Bon, où en étais-je ? Ah oui, au chameau… »

Ils reprirent donc leur 'méditation'. Trunks, non loin de là, entendit les 'iiiiooonnnnn……' qui l'agaçait tant de son cher copain, Goten. Il arriva vers lui et Zarina le suivit en soufflant.

« Salut ! » lâcha-t-il.

« Non, Trunks, il n'y a pas d'oasis à la prochaine dune de sable à gauche… » répondit paisiblement Goten en sachant ce qu'il allait dire.

« Mouais… Bon, bonne méditation ! »

« Que Allah te protège… »

« Ouais, c'est ça… Tu vas vexer Dendé ! »

« Chuuut ! »

« Oh… Ca va excuse-moi, au revoir les dromadaires ! »

« Chameau. » corrigea encore Goten, sans ouvrir les yeux. Yann se pinça les lèvres pour ne pas recommencer à rire. Très vite, son père se releva d'un bond. « Bon, ça suffit, j'en ai marre, le chameau est malade! »

Yann le regarda, étonné, généralement une séance de méditation durait plus longtemps… Le frère de Gohan se mit à gesticuler et à exécuter une genre de danse, puis il propulsa son poing devant son fils, qui le retint directement.

« Waw, joli réflexe… » félicita son père.

« Merci. ». Yann aussi était métamorphosé quelque part, il se souvenait légèrement de son père et ses souvenirs étaient justes. Maintenant on savait son humeur rien qu'en regardant son visage un peu comme tout le monde quoi !

&&&&&

Zarina volait lentement derrière son père qui marchait à grandes enjambées.

« On va où comme ça, à Berlin ? » demanda-t-elle désagréable.

« Non, mais je vais t'y envoyer si tu continues de râler comme ça ! »

« Arrête, tu me fais peur… » répondit-elle hypocrite.

Trunks s'arrêta, il commençait sérieusement à en avoir par dessus la tête. Il se tourna vivement.

« Qu'est-ce qui te dérange chez moi ? » demanda-t-il.

« Ce qui me dérange ? C'est que tu débarques comme ça, dans ma vie, comme un cheveu dans la soupe ! Si ça se trouve, t'es même pas mon père ! » Elle faisait tout pour le vexer, elle savait très bien qu'il était réellement son père.

Trunks serra ses poings dans ses poches et baissa la tête pour ne pas montrer sa frustration… Autant reprendre les bonnes vieilles habitudes… Lui et Goten étaient amis, parce qu'ils étaient différents ! Et ils s'admiraient quelque part grâce à ça ! Goten admirait Trunks pour sa façon de ne pas se laisser marcher sur les pieds et Trunks, lui, aimait bien Goten à sa manière de se foutre un peu de tout quelque part… Il décida donc de faire comme ça…

« Oh si, je suis bien ton père ! T'es la petite fille de Végéta et je suis le fils de Végéta ! Et aussi pour une autre raison, mais t'es encore trop jeune pour comprendre… » répondit-il en croisant les bras. Il avait reprit son air de gamin pourri gâté qui se fichait de tout.

« T'es vraiment un p'tit charlatan ! » cracha sa fille, commençant à s'énerver.

« Cool! Ca nous fait un point en commun… »

« La ferme, la ferme, la ferme, ferme-la ! FERME-LA ! T'ES PAS MON PERE, MON PERE EST MORT, IL M'A ABANDONNEE ! »

Elle essuya vivement ses yeux qui commençaient à verser des larmes et partit à toute vitesse. Trunks fut surpris, il ne s'attendait pas à cette réaction.

« Zarina, attends ! » fit-il en s'envolant à sa poursuite.

« LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » hurla-t-elle en accélérant. Son père stoppa, ça ne servait à rien, cette gamine était vraiment têtue !

Elle posa pied devant la Capsule, ouvrit la porte, courut vers les escaliers et s'enferma dans sa chambre.

Trunks, lui, arriva tranquillement devant Goten et son fils qui étaient tous les deux, l'un en face de l'autre, en position de combat, tout éberlués. Zarina était passée entre eux deux en un coup de vent.

« Ca s'est mal passé ? » fit le père de Yann.

« Comment t'a deviné ? » soupira l'autre, sarcastique.

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« Ok, Miiky, t'as compris plus ou moins ? » demanda Gohan. Son fils hocha la tête et se leva. Pendant l'entraînement, il ne parlait pas beaucoup, c'était sa façon de montrer qu'il était sérieux ou concentré. « Je vais allé plus loin et tu vas me rejoindre, d'accord ? » le petit hocha à nouveau la tête et son père disparut pour reparaître beaucoup plus loin. Miiky ferma les yeux et posa deux doigts sur son front et se concentra sur l'énergie de son père… Puis, après quelques longues secondes, il disparu enfin !

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Ils étaient tous les deux en face de Pan… A la fixer… Végéta la regardait comme une bête sauvage qu'il allait capturer… Son grand-père allait faire quelque chose ? Non ? Non… Il la regardait les bras croisés… Le père de Trunks savait qu'elle n'était pas son fils et qu'elle était moins solide que lui… Hein… ? Fallait l'espérer… Pan était déjà un peu sonnée… L'entraînement était difficile ! Même s'ils lui avaient 'épargné' la gravité, c'était très dur et éprouvant !

« Pan, tu vas arrêter de me regarder comme si j'allais te bouffer ! » lâcha Végéta.

« Hein ? » fit-elle surprise de sa réaction. Soudain, ils furent attirés par Miiky apparaissant devant son grand-père.

« Oh… Grand-père… » fit-il tout penaud. Il regarda partout autour de lui, puis tourna autour de San Goku. « Papa ? Papa, t'es là ? T'es où ? »

« Ah bon, Gohan est ici ? » répliqua Goku bêtement.

« Non, Miiky, ton père n'est pas ici ! » fit Végéta.

Le petit s'arrêta de chercher et fit la moue.

« Comment t'es arrivé là ? » demanda sa soeur.

Il se tourna vers moi. « C'est la technique que papa utilise pour aller plus vite… La déplacement instan-truc… »

« Ben alors, fiston, qu'est-ce que tu fais ici ? » demanda Gohan en apparaissant devant lui.

« J'ai pas réussi… » pleurnicha Miiky en croisant les bras.

« Mais si, t'as réussi à te téléporter c'est déjà très bien ! » lui assura-t-il .

Il leva les yeux vers lui en continuant de faire la moue. « Non, papa, c'est pas bien ! C'est devant toi que j'aurais du apparaître ! »

Gohan concerta son père et Végéta du regard. Celui-ci eut un petit sourire à la réplique de Miiky.

« Ah… Je vois… » fit Gohan en devinant qu'avec Végéta, on ne faisait sûrement pas les choses à moitié. « Bon, alors Miiky, tu vas recommencer ! »

« Ok ! »

« Tu vas devoir venir me rejoindre ! » Il posa deux doigts à son front « Empêchez-le de quitter la salle ! » Et il disparu.

« Mais ! » s'étonna Miiky déjà très épuisé par l'exercice.

Le prince des saiyens se posta devant la porte comme demander « On écoute ce que dit papa ! »

Miiky refit la moue. Lui qui croyait qu'avec son père, l'entraînement serait plus facile, il s'était trompé…

« A propos, d'où Gohan connaît-il le déplacement instantané ? » demanda le prince des saiyens appuyé sur la porte.

Le grand-père de Miiky haussa les épaules. Ce fut Pan qui répondit :

« En fait, c'était ça ou la mort pour lui et moi… ». Ils ne comprirent pas et Pan fut satisfaite ! Elle aimait bien de voir Végéta ne pas comprendre quelque chose !

Miiky, lui, cherchait comme un dingue après l'énergie de mon père. Il avait les nerfs à fleur de peau, il transpirait et il avait les poings aussi serrés que ses paupières. Ça faisait du mal de le voir comme ça, quand même, Gohan exagère ! Il peut être doux comme un agneau comme il peut être aussi sévère et aussi dur que Végéta ! Ce dernier ne se dégagea de la porte seulement quand, enfin, Miiky disparu après de nombreuses secondes de concentration.

Il reparut devant son père.

« Papa… » réussit-il à dire avant de s'évanouir. Gohan sourit, il avait réussi ! Et si vite ! Ca l'épatait, il le porta sur ses épaules et disparu pour reparaître une nouvelle fois dans la salle de gravité.

« Bon, Gohan, t'es quelqu'un de bien gentil, mais arrête un peu de disparaître et de reparaître tout le temps comme ça, tu m'énerves ! » lâcha Végéta, vexé d'avoir été coupé dans son élan. « Pan, on reprend ! »

« Non ! » s'écria-t-elle en s'accrochant à son père. « Moi aussi, j'ai le droit de voir mon papa ! Alors, je reste avec lui, voilà ! »

« En plus, il est midi. » fit Goku.

Tout le monde le regarda, stupéfait. « C'est mon ventre qui me la dit ! »

Végéta soupira, mais il approuvait. Il ouvrit la porte de la salle et sortit.

« Tu changeras jamais, toi ! » rigola le fils de Goku.

« Non, je sais, mais par contre, toi, oui ! »

« Je sais… T'as pas cessé de me le répéter les neuf derniers mois de ma vie. »

« Mais, ça me choque ! Gohan, vas-tu savoir ce que tu veux à la fin ? »

« Je ne sais pas ! En attendant, je suis mort ! Et je profite de bien de ma mort ! »

Des fois, il fait peur de parler comme ça… On dirait que ça ne lui fait rien… pensa Pan. Enfin, si elle commence à essayer de comprendre de son père, elle aurait jamais fini !

&&&&&

Le déjeuner se passa bien, pour la première fois, les deux familles étaient réunis, dehors à manger de bon cœur. Gohan père avait eut le malheur pour son frère de dire à Miiky que Goten ressemblait à son père quand il était petit. Alors, Miiky était monté sur les épaules de son oncle et jouait avec ses cheveux en commentant tous ses mouvements : il faisait semblant de les lui couper, puis il faisait semblant de lui mettre de la laque, il jouait au coiffeur pour voir comment lui refaire la coupe de son grand-père. Videl en eut vite assez et elle prit son fils.

« Miiky, laisse un peu ton oncle tranquille ! » fit-elle lassée. Le petit frère de Pan continuait de parler quand même « Ah, tu m'épuises… ». Le petit fut vexé et il monta sur les genoux de son père.

« Papa, j'ai vu comment il fallait faire pour qu'il retrouve la coiffure de grand-père ! » Il se mit à chipoter avec ses cheveux aussi. « Pourquoi t'es pas coiffé comme grand-père, toi ? ». Il ne laissait même pas le temps à son interlocuteur de répondre « Eh ! J'ai jamais vu grand-père aller chez le coiffeur et Végéta non plus ! Eh ! Végéta, pourquoi tu vas pas chez le coiffeur ? Moi non plus j'y vais pas ! » réalisa-t-il en chipotant à ses cheveux aussi.

Le prince des saiyens soupira. Bra était muette à côté de lui ! Il prenait même plus la peine de répondre, mais Miiky avait tellement l'habitude de parler qu'il ne se vexait plus quand on ne lui répondait pas.

« Ah oui, c'est vrai, Végéta, il parle pas ! Surtout quand il vient de manger, il est gavé ! Pourquoi tu parles plus, toi aussi, t'es gavé ? »

« Mais tu ne me laisses pas en placer une ! » se défendit mon père.

« Avoue, San Gohan, que j'ai fais des progrès : quand tu avais cinq ans, je t'avais mis une raclée pour moins que ça… » rappela Végéta calmement. Gohan esquissa et soupira en continuant d'écouter les aventures de mon frère. Ce dernier, même en parlant, écoutait ce que les autres se disaient.

« Hein ? Végéta t'a frappé quand t'étais petit ? » demanda Miiky.

Végéta roula les yeux. « Huh ! »

« Oui, et plus d'une fois ! » répondit Gohan.

« Ohhh… Et pourquoi ? T'étais pas gentil ? »

« Il parlait trop surtout ! » fit le prince des saiyens d'une voix froide. Miiky détourna la tête, se tut et souffla à son père :

« J'aime pas quand il me parle et quand il me regarde comme ça… »

&&&&&

Yann et Goten avaient repris l'entraînement. Le petit avait insisté pour continuer et son père avait accepté, il apprenait vite et bien, autant continuer.

Tracy entendit les pas bruyant de sa fille dans les escaliers, elle entra dans la maison la rejoindre.

« Zarina ? »

La petite enfilait ses chaussures, son cartable sur le dos.

« Je vais à l'école cette après-midi, grand-père ne peut pas m'entraîner et ton mari, mon père, je ne peux ni le voir, ni le blairer ! Salut ! J'ai fini à 14h30 aujourd'hui et c'est toi qui viens me rechercher, pas lui ! » Elle leva les yeux « Salut ! » termina-t-elle, sortant, en voyant son père dans le cadre de la porte. Sa femme se tourna vers lui et alla dans ses bras.

« Elle ne peut ni me voir, ni me blairer, c'est ça ? » demanda-t-il morose.

« Non, arrête, dis pas ça ! »

« C'est ce qu'elle a dit, non ? »

« Elle ne le pensait pas ! »

« J'aimerais te croire… »

« Oui ! Allez, tu iras la chercher ! Je suis sûre qu'elle sera très contente ! »

Trunks tâcha de sourire, sa femme essayait toujours de le rassurer !

Végéta débarqua dans le couloir. « Tu viens te battre avec moi ? Je me sens seul, Kakarotto va avec Goten et Pan avec son père ! »

Son fils sourit pour de bon, les seuls moments où son père se sentait seul, c'était quand il avait personne pour se défouler, il accepta, c'était un bon moyen pour oublier Zarina.

&&&&&

Yann, accompagné de son grand-père et de son père, marchait entre ces deux derniers calmement, qui papotaient.

« Je suis vraiment nul en entraîneur ! » lâcha San Goku.

« Pourquoi ? » demanda Goten.

« Parce que ton frère t'as appris plus de choses en trois mois que moi en dix ans ! »

« Ah ! Faut dire que Gohan est doué, il sait quoi dire pour nous mettre hors de nous et il sait quoi dire pour nous motiver ! »

« Ouais… C'est ce que Végéta fait aussi… »

« Fait pareil ! »

« J'y arrive pas ! J'ai pas de bons arguments sans doute ! »

Yann, qui écoutait la conversation, porta ses mains en coupe à sa hanche. « Ka… Me… Ka… Me… Ahhhhhh ! » Il propulsa la vague déferlante améliorée par son père avec une pression incroyable ! San Gohan qui était visé l'arrêta avec quelques difficulté vu qu'il fut pris au dépourvu.

« Je… SAN GOTEN ! » clama-t-il. Pan et Miiky éclatèrent de rire en voyant leur père avec cet air surpris.

« Ah non, c'est pas moi ! » se défendit Goten.

Gohan alla vers eux à grands enjambées.

« Qui d'autres fait des kaméhaméas améliorés ? A part toi, petit frère ? » demanda-t-il sournoisement en croisant les bras.

« Ton neveu, monsieur 'je sais tout' » répliqua-t-il en le coinçant.

« Yann ? » Le petit fit un grand sourire « Mais, c'est très bien ça, t'apprends vite… » félicita-t-il.

« Ah… Dites… L'un de vous deux voudrait pas se battre avec moi, je me sens mou… » fit Goku. Ils furent attirés par la salle de gravité où une courte lumière vive en jaillit « Végéta m'a remplacé… »

« Non, désolé, j'ai promis à Pan et Videl de rester avec elles » répondit son fils aîné en montrant la main de sa fille accrochée à la sienne.

« Pour une fois qu'on va passer un moment ensemble, tous les quatre ! Moi, papa, maman et Miiky ! » ajouta-t-elle en ayant peur que son grand-père ait l'idée de venir avec eux pour qu'ils assistent à leur combat par exemple… Videl avait déjà eut dur d'accepter que son petit médecin de mari reprenne ENTIEREMENT l'entraînement…

« Ben moi… » commença Goten, arrêté par Mady courant et criant après lui. Goku souffla, il n'allait sûrement pas accepter… Mady s'accrocha à Goten. « Ah ben… »

« Quoi, je vous dérange ? Vous alliez vous entraîner peut-être ? » demanda-t-elle essoufflée.

« Ben, je lui avais proposé, oui… » fit Goku une main derrière la nuque. « Vous aussi, vous allez vous balader en famille ? »

« Non ! Goten, vas-y ! Je vais te regarder avec Yann ! Il apprendra des choses comme ça ! » encouragea Mady.

« C'est vrai ? » demanda son mari.

« Ta femme est géniale, Goten, je l'ai toujours dit ! » lâcha Goku, content.

Elle éclata de rire « Yo ! » fit-elle en élevant un poing en l'air.

« Yo ! » répéta-t-il en faisant le même geste et il ouvrit la marche suivis de Mady, qui riait encore, Goten et Yann.

Videl vint rejoindre sa famille et ils partirent tous les quatre en ville pour passer un peu de temps ensemble.

&&&&&

Le combat avait commencé depuis un bon quart d'heure, et Goku et Goten semblaient à égalité. Ils se bloquèrent les bras simultanément.

« Pourquoi j'ai le même style pour me battre que toi ? » demanda le fils.

« Je crois que tu prends un peu le style de ton frère et comme il a le mien, c'est normal qu'on aie la même technique… » expliqua son père.

« Ah ouais… » Il envoya ses deux pieds dans l'estomac de son père « Tiens ! ». Goku fut propulsé plus loin tandis que Yann se levait d'un bond

« Waw ! La vache, bravo papa ! Je pourrais le refaire, hein ? Je pourrais ? »

« Si tu veux ! Ce sera l'attaque spécial Goten ! Hein, papa ? » répondit-il en bondissant sur son propre père. Il se mit à lui mettre des coups de poings en continu sur le visage en le maintenant par le col.

« Attention Goku, tu va tuer le mort ! » lâcha une voix.

« Hein ? AIE ! » fit Goten, en recevant un coup de son père.

« Merci, Trunks ! » répliqua ce dernier. « J'ai gagné ! »

Le remercié fit un grand sourire et se dandina bêtement en arrivant vers eux, avec Végéta sur les talons.

« Vous avez fait de fameux progrès, mais la débilité est toujours présente. » lâcha le père de Trunks, sarcastique.

« Les mots qui blessent… » fit Trunks. « Toi non plus tu changes pas, mais tu régresses, t'as arrêté ! Non, non… Je m'en fous, j'm'en fous… Non, non… T'as arrêté, t'as arrêté… »

« Je te signale en passant… Entre parenthèse, hein… C'est pas important… » répondit l'autre hypocrite « Que c'est toi qui a sorti, au moment où JE te mettais au tapis : 'Papa, on arrête !', alors, avant de faire le crétin et de te payer la gêne, réfléchis ! Ca t'évitera de prendre des murs à l'avenir ! »

« Non ! J'ai dis ça, parce que Tracy nous a interrompu ! » répliqua son fils.

« Oui, c'est vrai ! » renchérit Tracy qui les suivait.

« Huh ! Ca sert à rien que je continue, vous êtes tous contre moi ! Vous m'énervez ! » termina Végéta.

« Bon, toute cette agitation pour vous cacher que j'ai la trouille d'aller chercher Zarina à l'école ! » fit Trunks, plus sérieux.

« Mais, t'es pas malin de te faire marcher sur les pieds aussi ! Alors tu lui dis! Si elle te rejette encore, tu lui fous deux baffes et elle passe la nuit avec son très cher grand-père, c'est-à-dire moi, dans la salle de gravité ! » Les yeux de son fils se dilatèrent au maximum. « Oui, la même nuit qu'à l'époque, je ne suis pas plus gentil ! » finit Vegeta.

Il continua de le regarder, stupéfait. « Tu t'approches pas de ma fille ! » cracha-t-il au bout d'un moment. « Elle n'a que six ans ! »

« Oh, ne t'en fais, elle survit ! »

« Quoi ? Tu l'as déjà punie comme ça ? »

Son père répondit d'un hochement de tête et s'en alla. Trunks se tourna vers San Goku. « Il l'a vraiment fait ? »

« Oui… » répondit-il simplement.

Ensuite, il se tourna vers sa femme « Et tu l'as laissé faire ? »

« Tu sais… D'abord, je ne savais pas ce que c'était… J'ai confiance en ton père et je ne pouvais vraiment pas faire grand chose contre lui en plus… » répondit la mère de Zarina. « Et elle se porte bien ! Et en plus, ça la calme ! »

« Mouais… Bon, j'y vais… Salut ! » termina Trunks en prenant le sentier menant à la rue. Bien vite, il arriva à la petite école et il s'appuya contre le mur en soupirant. Après quelques minutes, il eut une rafale de vent et des milliers de petits points brillants s'empilèrent devant lui.

« Mamie voyante ? Baba ? » crut un instant le père de Zarina en se décollant du mur.

La silhouette prit forme humaine, celle d'une femme et soudain :

« Tam… Tamarra… » reconnut-il. Tamarra se mit à ricaner à sa mine stupéfaite et déconfite. « Non, c'est pas possible, tu es morte ! »

« Tiens… Mon saiyen préféré… T'es toujours aussi mignon… » répliqua-t-elle calmement en le fixant.

« Qu'est-ce que tu fais là ? » fit-il dangereusement.

« Je te retourne la question, tu es mort normalement ! »

« Tout comme toi ! »

« J'ai des amis… Et en effet, je suis morte… Espèce de saiyen ! »

« Arrête, tu me vexe… » ironisa l'autre. « Décode, j'ai rien compris ! Qu'est-ce que tu veux ? »

« C'est moi… C'est moi qui t'ai tué de mes propres mains… Je n'oublierai jamais le bleu de tes yeux quand tes paupières se sont dilatées d'un coup ! … »

« Tu devrais être contente ! … »

« Je devrais… Mais je ne le suis pas ! Tu devrais être dans l'au-delà avec tes deux petits copains ! » répliqua-t-elle froidement, en arrêtant de rire.

« Et toi aussi ! »

« Moi, je te l'ai dis, j'ai des amis qui ont put me faire sortir… »

« Combien de temps ? »

« Peu… Et toi ? »

« Huh ! Barre-toi, tu pues ! Ta petite gueule me fait gerber, je te le dis franchement. »

« Toujours aussi aimable comme je vois… Bye bye ! » Elle chercha à lui tapoter la joue, mais il la rejeta et elle disparu comme elle était venue. Trunks passa sa main sur sa figure.

« Alléluia… Tamarra, le retour… Je me demande de qui elle parle… 'Des amis'… » pensa-t-il « Pu ! Elle me dégoutte ! » grimaça-t-il ensuite, tout haut. Zarina sortit de la cour, son cartable sur le dos, tête basse, elle reconnu les chaussures de son père et redressa la tête.

« Je t'avais dit de pas venir ! » cracha-t-elle, méchamment.

« Ben, pourtant, je suis là, je dois te ramener ! » répliqua son père.

« J'ai pas besoin de toi ! » répondit-elle en marchant vivement devant lui.

« Zarina… » soupira-t-il. La petite fille répondit d'un grognement et s'envola vivement vers la Capsule Corporation. « Zarina ! »

« LAISSE-MOI ! » hurla-t-elle pour qu'il l'entende.

Elle entra vivement dans la maison et passa devant le salon, où Bra, Végéta, Goku, Goten, Mady et Yann mangeaient des gâteaux préparés par Chichi, qui était aussi présente.

« Zarina, il est où papa ? » demanda sa mère, gentiment.

« Si tu parle du type aux cheveux violets et à la coupe au bol, il me suit ! » fit-elle en terminant de grimper les escaliers, elle s'enferma bruyamment dans sa chambre tandis que Yann courut vers les escaliers.

« Zarina… » essaya-t-il.

« Va te faire, Yann, je veux être seule ! » cria-t-elle de sa chambre.

Trunks n'avait pas osé lui faire la menace que son propre père lui avait demandé de dire, il l'avait subi cette fameuse punition et c'était très dur à supporter, il n'avait pas été à l'école le jour suivant.

« Pourquoi tu ne lui as pas dit ? » demanda Végéta quand son fils entrait dans la maison.

Il tourna la tête vers lui, « Parce que j'aime mieux d'avoir une fille qui soit franche avec moi et qu'elle ne m'aime pas, plutôt qu'elle fasse semblant ! » Bien sûr, ce n'était pas la seule raison, mais Végéta n'aurait pas trop apprécier l'autre…

Vers 15h20, les adieux commencèrent. Avec toute cette agitation, Trunks avait oublié de parler de sa rencontre avec Tamarra. Chichi pleurait et pleurait encore serrant ses fils contre elle.

« Pourquoi devez-vous partir, j'ai besoin de vous, moi ! Je pourrais plus dire 'ah ! Allez voir mon fils', quand il s'agissait d'une perde de quelque chose ou d'une blessure… » pleurait-elle depuis maintenant dix minutes. Elle finit par se dégager et elle essuya vivement ses yeux. « Bon… Je ne veux pas vous voir partir, je vais pleurer encore plus, vous m'en voulez pas ? »

Gohan et Goten hochèrent la tête négativement.

« Au revoir, maman, prend soin de toi » fit le cadet.

« On t'aime très fort ! » ajouta son frère.

« Moi aussi, bon retour, hein… Oh lala… » termina-t-elle en courant vers la maison.

Bulma essuya une fois de plus son œil en faisant attention de ne pas trop frotter son mascara.

« Maman, tu pleures ? » demanda Trunks.

« Hein ? Moi, non, pourquoi ? » répondit Bulma en tournant la tête vers lui.

« Si, tu pleures… » fit son fils.

« Non ! A force de vivre avec toi et Végéta, je ne pleure plus ! » répliqua-t-elle sèchement.

Son fils eut un petit sourire, puis Bulma pressa les yeux. « Si, t'as raison, je pleure… Maintenant, tu seras de nouveau plus là, j'ai le droit de pleurer. »

Vegeta hocha lourdement la tête de droite à gauche, sa femme l'étonnerait toujours, elle faisait toujours tout pour qu'il voit qu'elle n'est pas une humaine comme toutes. Et elle avait réussi, après tout, Végéta ne l'avait jamais lâchée.

« Où est Zarina ? » demanda-t-il en voyant Yann et Miiky sanglotés près de leurs mères, dans un coin.

« Elle n'est pas là… » répondit Trunks.

« Alors là… ». Il rentra dans la maison et monta les escaliers, il frappa à la porte de la chambre de sa petite fille.

« Je veux être seule ! Foutez-moi la paix ! » cria-t-elle de l'intérieur. Son grand-père grogna et força la porte. La petite était en boule sur son lit, elle râlait.

« Ton père s'en va ! » fit-il.

« Tant mieux pour lui ! »

« Viens lui dire au revoir ! »

« Non ! »

« Tu vas venir ! »

« J'ai dis non ! Je le hais ! »

« Tu vas venir ou je t'emmène de force et tu passeras ta nuit avec moi ! »

« Je m'en fous ! »

« Tu l'auras voulu ! » Il lui attrapa le poignet et commença à la tirer, elle se défendit.

« Non ! Lâche-moi ! GRAND-PERE, JE VEUX PAS Y ALLER ! » s'énerva-t-elle. « AIE ! TU ME FAIS MAL ! LACHE-MOI ! » hurla-t-elle avec une voix aiguë.

« Gamine de merde… » maugréa son grand-père en continuant de la tirer « Je vais te dresser moi, tu vas voir… »

Il la tira jusqu'à dehors et elle avait fini par plus ou moins se laisser tirer. Il la tira une bonne fois pour toute devant Trunks et la lâcha.

« Papa… Fallait pas la forcer si elle voulait pas venir… » fit-il, après avoir entendu ses cris de protestation.

« Oh non… Je commençais en avoir marre de ses petits airs d'enfant gâté ! Faut pas se faire marcher sur les pieds, mais y'a des limites ! »

Trunks croisa les bras et se racla la gorge mais Zarina ne bougea pas.

« Alors, faut que je te dise au revoir, alors au revoir… ! » fit-elle enfin avec la voix sonnant légèrement faux. Elle se mit à frotter son bras endolori et à sangloter. Trunks s'accroupit.

« Ca va ? Il t'a fait mal, peut-être ? » demanda-t-il doucement. Sa fille, aux yeux du même bleu que lui, le fixa puis elle s'effondra en larmes sur lui. Le fils de Végéta fut surpris, mais il lui posa quand même ses mains dans le dos et il la serra doucement contre lui.

« Excuse-moi, papa ! Je suis complètement idiote ! J'ai gâché le seul moment où on aurait put être ensemble… Pardon… » pleura-t-elle.

« Pu ! L'orgueil… » maugréa encore Végéta, en croisant les bras à côté de sa femme qu'il avait rejoint.

« Oui, t'en connais quelque chose, toi… » fit-elle ironique.

« Y'a vingt ans d'ici, j'aurais pas laissé passer ça, t'as de la chance… Humaine ! » Bulma sourit, elle savait qu'il n'aurait rien dit. Trunks sourit également et leva son pouce vers son père qui eut un petit sourire au coin des lèvres.

« Tu reviens quand ? » demanda encore Zarina en se dégageant un peu de son paternel, il la regarda un instant en se pinçant les lèvres.

« Je sais pas… Le plus vite possible… ».

Miiky pleurait bruyamment sur l'épaule de mon père, une vrai fontaine.

« Je veux pas que tu t'en aille ! » pleura-t-il.

« Mais, Miiky, il faut bien… » esseya mon père. Il voulu dégager son fils, mais il le collait trop fort.

« Non ! Je veux que tu restes avec moi ! »

« Mon chéri, essaye de comprendre… » esseya Videl, derrière son mari.

« Non… J'veux pas… » s'entêta Miiky en serrant son père encore plus fort. « Tu peux pas encore rester un tout petit peu… ? »

« J'aimerais bien, mais je ne peux pas… » s'excusa notre père. « Tu ne veux quand même pas que j'aille en enfer ? »

Le petit hocha la tête négativement puis renifla. Yann était aussi accroché à son père, en pleurant doucement, sans parler.

Enfin, Miiky se dégagea, Pan lui donna ce qu'il lui avait demandé plus tôt et il le tendit à Gohan.

« Tiens… Je l'ai fini… » fit-il en tendant la petite statuette en bois à son père qui la prit d'une main, l'autre maintenant toujours son fils contre lui.

« Oh… Mais… T'as fini ça quand ? »

« La nuit et quand t'étais avec maman et Pan ! C'est pour pas que tu m'oublies. Tu m'oublieras pas, hein ? »

Son père observa un moment encore la petite statuette, puis se tourna vers son fils, en souriant. « Mais non ! Je ne t'oublierais jamais ! Et de toutes façons, même si je le voulais je ne saurais pas ! Tu es un petit garçon inoubliable ! »

Miiky sourit à son tour en séchant ses larmes. Soudain, Baba, la sorcière alias Mamie voyante, apparut derrière tout le monde.

« C'est l'heure, les jeunes ! » lâcha-t-elle « C'est bien, vous êtes là ! »

« Baba… T'es vraiment, hein… » râla Trunks, surpris par la voix stridente de la vieille sorcière. Elle n'apprécia pas, arriva, toujours sur sa boule de cristal et tira l'oreille de Trunks.

« Je t'ai déjà dis, p'tit salaupiaux, d'arrêter de me tutoyer ! Fils de Végéta ! » cracha-t-elle.

« C'est une insulte ? » demanda calmement Végéta.

« Oui ! » répliqua-t-elle. Le père de Trunks soupira et haussa les sourcils.

« Alors, maintenant, tu vas t'excuser ! » ordonna Mamie voyante en tirant toujours l'oreille du fils.

« Non… » supplia Trunks.

« Pourquoi donc ? Tu l'as bien fait, hier ! »

« Pas devant mon père… » murmura-t-il entre ses dents.

« Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? 'Pas devant mon père' ! » répliqua-t-elle, tout haut. Trunks soupira de désespérance. « C'est ça que t'as dis ? »

« Aïe, aïe, aïe… » fit-il quand elle lui tira encore plus l'oreille, il dut poser sa main au sol pour ne pas tomber.

« Lâchez-le, grand-mère, ou vous pourriez le regretter… » menaça Zarina d'une voix froide. Elle obéit.

« Ahh… Merci… Mais t'inquiète pas, elle plaisantait ! » fit Trunks pour défendre Baba la sorcière.

« Huh ! Ca se voit qu'elle est la petite fille de Végéta! » répliqua Mamie voyante, frustrée. Le grand-père soupira sans pour autant s'énerver, Bulma prit son bras, amusée par son air qui faisait penser qu'il s'en fichait éperdument des propos de la sorcière alors qu'il était vexé.

« Baba et moi, on est copain/copine, hein bobonne ? » fit encore Trunks, ironique.

« JE NE SUIS PAS UNE BOBONNE ! » railla encore l'autre en brandissant son poing. « Bon, on va rentrer, j'ai pas envie d'avoir de problèmes avec Enma ! Et je crois que vous n'avez pas envie d'aller en enfer ! »

Miiky serra encore plus son père alors que Goku allait près d'eux.

« Miiky, il faut le laisser partir… » fit-il doucement.

Son petit fils hocha la tête négativement en recommençant à pleurer et pressa les yeux. Gohan le dégagea délicatement et le posa sur son père. Après quelques protestations, il fini par se laisser faire et il s'accrocha à Goku en pleurant. Gohan vint dire au revoir à sa fille, embrassa sa femme et partit vers Baba en saluant les autres. Yann comprit et se dégagea de son père, plus raisonnable, mais il se réfugia quand même dans les jambes de sa mère et Goten suivit son frère. Trunks fit pareil. Baba fit quelques mouvements de bras et ils disparurent. Zarina enleva ses larmes de ses yeux et rentra sans rien dire.

« Je trouve que leur auréole leur va bien, pas vous ? » fit mon grand-père en brisant le silence, tout le monde le regarda incrédule. « Vous ne trouvez pas ? ». Personne ne répondit. « A Végéta aussi, je trouvais que ça lui allait bien, ça lui faisait un style… Et à moi, ça m'allait bien ? » Il regarda tout le monde qui le fixait sans conséquent. « Ben, répondez… »

« Grand-père… Arrête, t'es ridicule, là… » termina de sangloter Yann se frottant un œil.

« Ah… Ah bon… » Il se gratta la tête de sa main libre. « Voilà que je me fait donner des conseils par mon petit-fils… Où allons-nous ? »

Yann alla vers lui et Goku le porta à l'aide de son autre bras. Miiky était accroché au haut de sa tenue, il continuait de hoqueter et d'avaler ses pleurs.

« Ohh… Il est fini le gros chagrin, Miiky ? » demanda-t-il ironique. Le petit hocha la tête positivement et s'essuya les yeux une bonne fois pour toute sur le chandail de son grand-père. Ils rentrèrent dans la cuisine, où Chichi les attendait. Elle se dirigea vers son mari et ses petits-fils avec un plateau plein de gâteaux.

Pendant ce temps, trois personnes retournaient dans le Royaume des Morts.

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hehehe... 2 chapitres d'un coup!