Chapitre 5 :
Goten, le saiyen
Au paradis, au même moment, Kaio sortit de sa maison. « Eh ! J'ai trouvé un moyen pour vous ressusciter ! »
Ils accoururent tous les trois, l'un surexcité.
« On va vivre ! » se réjouit Trunks, les poings serrés devant lui.
« En vous réincarnant ! » continua Kaio. « En poissons ! »
« Ah… » soupirèrent les deux frères.
« En poissons ? » répéta Trunks, exaspéré. « Et pourquoi pas en girafe, en poulet ou en escargot tant qu'on y est ! »
« Tu veux te faire réincarner en escargot ? »
Le jeune homme soupira lourdement. Mamie voyante, assise sur les vêtements saiyens qui étaient eux-mêmes posés sur sa boule de cristal, apparut plus loin derrière avec tout le matériel.
« Kaio, Gohan, Trunks, venez un peu ! Goten, ne bouge pas ! » appela-t-elle.
Son fils cadet se grata la tête d'incompréhension et les autres haussèrent les épaules en avançant vers elle.
« Qu'est-ce que tu fais là ? » demanda l'aîné.
« C'est ton père qui m'envoie ! Les fantômes de Tam vous détestent ! Ca ne leur suffit pas que vous soyez au royaume des morts ! Ils veulent que vous soyez dans l'infini ! » expliqua Baba.
« Ahhhh… Les chiens ! » jura le fils de Végéta, entre ses dents. Puis: « C'est quoi l'infini ? » demanda-t-il bêtement.
Ils faillirent tous en tomber à la renverse.
« C'est un monde d'où tu ne reviens jamais ! » expliqua la sorcière. « Et Tamarra leurs a dit qu'ils étaient plus forts ! Ses fantômes ne lui obéissent plus ! »
« Vous n'avez quand même pas écouté les conseils de cette… Cette co ! »
« Ben, on doit pas prendre de risques, alors, voilà, tenez ! » Elle leur donna les combinaisons. « Bon, j'y vais, je suis pressée, j'ai des consultations ! »
« Ehh ! Attends, c'est pour quoi faire ces tenues ? » demanda le père de Zarina en pointant les vêtements qui étaient dans les mains de Gohan.
« Ben, pour Goten, vous les lui mettez, vous lui coupez les cheveux pour qu'il ressemble à Goku puis, vous allez voir les saiyens en enfer, allez, au revoir ! » Et elle disparu.
« A ton avis, Gohan, c'est un plan casse-gueule de mon père ou une idée foireuse du tien ? »
« Très bonne question… Mais je n'en connais pas la réponse. En tout cas, j'en connais un qui va être 'ravi'… »
Ils tournèrent simultanément la tête vers Kaio qui était allé rejoindre Goten.
« Quoi ? » fit-il en les voyant l'observer.
Gohan et Trunks allèrent vers lui. Il leur expliquèrent l'affaire de l'infini et des saiyens.
« Ah ouais… Ben, c'est une super idée ça ! Venez, on va voir les saiyens ! » fit-il.
« Attends… Il faut que ce soit un saiyen pur qui y aille… » expliqua Gohan.
« Hein ? Mais aucun de vous trois n'est pur sang… »
« Mouais… Gohan, c'est ton frère après tout, explique lui… » dit Trunks.
« Mais non ! C'est toi, son meilleur ami ! Et justement, je suis son grand frère, je lui donne des conseils ! Et non pas… »
« Ouhou ! Je suis là… » chantonna le conserné, les bras croisés. « C'est quoi ces trucs en plus ? » Il pointa les tenues.
« Des tenues saiyennes, pour nous ! Mais comme les saiyens sont têtus… »
« Bon, Goten, on doit te couper les cheveux pour que tu reprennes la coupe de ton père et, ainsi, faire croire que tu te reconvertis pour ta planète et là, ils accepteront sûrement de nous aider ! » lâcha soudainement Trunks en coupant la chique de tout le monde.
« QUOI ? Jamais ! Mes cheveux sont très bien comme ils sont ! J'en ai marre ! Toute mon enfance, on n'arrêtait pas de me répéter 'Ohhh…. Il ressemble à San Goku…' j'en ai ras-le-bol ! » recula Goten en attrapant ses cheveux comme pour les protéger.
« Mais, tu es le seul qui puisse le faire… » supplia son frère.
« Ah ouais… Parce que je suis blond aux yeux bleus et que je suis né à Stockholm, peut-être… ! »
« Non, justement, c'est le contraire, t'es cheveux noirs aux yeux noirs et… T'es né sur Végéta… Kakarotto ! » fit encore Gohan.
« Ah non ! Ne m'appelle pas comme ça ! Et… Pourquoi que ce serait pas toi qui le ferait, ou Trunks ? »
Ils soupirèrent. « Mais, Goten, c'est toi qui ressemble le plus à papa ! »
« Et moi, c'est fou à quel point je ressemble à un saiyen… » fit également Trunks, sarcastique. « Alors, t'es d'accord ? » demanda-t-il après un silence.
« Ah… Non ! » Goten s'assit en tailleur, bras croisés, yeux fermés, dos au deux autres. « Maintenant, foutez-moi la paix ! »
Ils soupirèrent une nouvelle fois.
Quelques minutes plus tard, Goten ouvrit les yeux, attiré par un bruit… De ciseaux ! Il vit une mèche de ses cheveux tomber et il la rattrapa au vol, il leva les yeux et tomba sur Trunks, qui lui fit un grand sourire.
« Coucou! » fit-il.
« Trunks, qu'est-ce que tu fais ? » grogna l'autre.
« Je coupe tes cheveux ! » répondit-il en ouvrant et en fermant les ciseaux dans le vide.
« J'avais dis non ! »
« Gnagnagna, moi je suis un gros bébé. » imita son meilleur ami avec une voix aiguë, en continuant de couper.
« Tu les recolleras après ! » exigea Goten.
« Mais oui, mais oui ! Je te ferais même une perruque, si tu veux ! »
Goten haussa les épaules.
« Gohan, c'est bon de ce côté-ci ? Faut pas plus ? » demanda Trunks.
« Non ! C'est parfait ! T'aurais dut être coiffeur ! » répondit ce dernier.
« Merci ! »
« Tu sais que les coiffeurs hommes sont tous des homosexuels ? » fit sournoisement le plus jeune des trois.
Le parrain de Yann s'arrêta. Puis sourit. Et posa sa main sur l'épaule de son copain.
« Je savais qu'on avait un point en commun… Je te plaît ? »
Après une seconde qui lui permit de comprenre les paroles de Trunks, Goten dégringola en vitesse, mais hélas pour lui, son frère le rattrapa au col au passage.
« Lâche-moi ! » cria-t-il.
« Goten, tu crois pas que t'en fais… Un peu trop ? » demanda-t-il.
« Quoi ? Qu'est-ce que tu dirais si t'apprenais que ton meilleur ami était homo ! Trunks, je vais parler à Tracy de tes tendances ! » continua-t-il de crier. Il se tourna et esseya de se libérer de l'étreinte de Gohan, mais rien n'y fit. Il se retourna encore vers Trunks, qui lui faisait des petits baisers volants et qui éclata de rire en voyant la mine effarée de son copain. D'ailleur, celui-ci continua de se débattre pour se débarrasser de son frère.
« Vous êtes vraiment dégueulasses ! C'est dégueu ! Je vous hais ! Bande de… » Il se tourna encore « … Violeurs ! » termina-t-il en fixant Trunks.
« C'est ça… Pédophile tant que tu y est ! »
« Exactement, pédophiles ! » continua de crier Goten.
« Ah… Il m'assomme… » soupira Gohan en essayant de garder son frère en place.
« Eh ! C'est une bonne idée ! Je vais l'assommer ! » fit Trunks.
« NON ! » hurla Goten.
« Oh lala… » soupira une nouvelle fois le grand frère.
« Allez, hein, Goten, les cheveux, ça repousse ! » insista le père de Zarina, commençant à être lassé des caprices de son meilleur ami.
« Ah ouais… Dans l'au-delà, toi… C'est ça… T'as raison… » fit-il en s'arrêtant de se débattre. Tous se figèrent.
« Ah ouais… Ah ouais, merde, c'est vrai… » fit Trunks, déjà amusé.
« C'est seulement maintenant que tu te rends compte que tes cheveux ont arrêté de pousser depuis six ans ! »
« Ah ouais… Merde… » Il éclata de rire simultanément avec Gohan. « Y va… Il va se payer la tronche de son père éternellement ! »
Goten soupira.
« Désolé… Mais… » Il ne put en dire plus: Gohan se plia en deux tellement il riait pendant que l'autre se roulait carrément à terre.
« Oh ! Arrêtez ! »
Ils cessèrent les rire un moment, puis reprirent des rires plus étouffés.
« On avait totalement oublié ce détail ! Je te jure qu'on voulait pas ! Hein, Trunks ? »
« Non, je t'assure ! » appuya-t-il à la réplique de Gohan.
« Mouais… Enfin… » fit Goten, les bras toujours croisés, il se rassit en tailleur. « Allez, coupe ! »
« Tu veux bien maintenant ? »
« Je vais pas me balader comme ça ? Avec les cheveux tout déglinguer ! Alors, coupe ! »
Trunks recommença à couper les cheveux de Goten. Après quelques minutes qui semblait durer des heures pour Goten, il eut enfin la coiffure de son père enfin… Plus ou moins…
« Eh voilà ! Fini ! » Il se mit devant lui. « Nickel ! J'ai Goku… Heu, Kakarotto devant moi ! »
Goten lui tira un grand sourire hypocrite. « Faut rire au pleurer ? »
« Pleurer de rire ! » répondit le mari de Tracy. Goten répliqua d'un rire jaune sans bouger ses bras croisés.
« Eh ! Vous me trouver comment ? » sortit Gohan en sortant de la maison de Kaio, vêtu d'une combinaison de saiyen avec l'armure à épaules longues et des franges pendent aux hanches.
« Eh, cool ! Ca te va bien ! » fit Trunks en s'avançant vers lui, les mains dans les poches.
« Eh oui ! Ton père l'a portée ! Enfin, en a porté une comme ça ! »
« Hein ? C'est à lui ? Et tu rentres dedans ? T'es plus grand que lui pourtant… »
« Oui, tiens, voilà la tienne ! » Il lui donna la même combinaison bleu, mais l'armure sans épaules. Il la déplia devant lui.
« Heu… Je rentrerais jamais là-dedans ! L'armure, ça va, mais le dessous… Rhum… » fit Trunks en inspectant la combinaison. Gohan soupira.
« Trunks, c'est exactement la même que la mienne ! Ca s'adapte à l'anatomie du corps ! »
« Ahhhh ! Mais, fallait le dire tout de suite ! Je vais me changer ! » Il entra, puis ressortit. « Mais… Elle est où la fermeture éclaire, je la vois pas… »
« C'est normal, il n'y en a pas ! Ca s'étire… ! Imbécile notoire… »
« Imbécile tout court, s'il te plaît ! Mon imbécillité n'est pas connu de tout le monde… » ironisa Trunks
« Oh ! Excuse-moi ! » répondit Gohan, sur le même ton que lui.
« T'es pardonné… Bon, je vais m'habiller maintenant ! »
« Ok. »
Il entra dans la maison quand Goten rejoignit son frère.
« Tiens, voilà la tienne de tenue, Général Kakarotto ! »
« Pourquoi général ? » demanda-t-il en regardant la tenue qui était différente des deux autres : blason noir, au lieu d'un blason blanc, et les franges des hanches et les brides vertes kakis au lieu de brun.
« Parce que, il paraîtrait que notre grand-père paternel était un général ! »
« Qui t'as dit ça ? »
« Végéta, gros malin ! Mais c'est très bien, tu commences à prendre la manie de papa, toi : poser des questions idiotes ! »
« Très drôle… »
Trunks ressortit, vêtu de la tenue.
« Eh, eh ! J'ai l'air de quoi ? »
« D'un humain déguisé en saiyen… » répondit son ami, morose.
« Hum… Je prend ça pour un compliment, mal complimenté… »
« Pourquoi j'ai pas une tenue bleue comme vous, moi ? Ils l'ont oubliée… ? »
« Non, je ne crois pas, y'a qu'un pantalon noir ! » répondit son frrère. « Allez, vas le mettre ! »
« Ouais, ouais… Mais, je rêve ou vous avez l'air content ! »
« Mais on l'est ! » répliqua son frère.
« Mais pourquoi est-ce que mon père ne m'a jamais montré ces trucs, c'est génial ! J'adore ! » sautilla Trunks.
« Regarde Trunks, il ne se sent plus ! » ironisa Gohan.
« Alléluia… Bon, j'y vais… » fit le cadet en entrant dans la maison
Après quelques minutes, il ressortit. « Et voilà… Je ressemble à… Un épouvantail… »
« Mais non ! T'es super ! T'as l'air méchant ! » fit son frère. « Ah ! Tiens, à propos, le plus important : le dispositif de détection ! »
« Mouais, c'est ce machin ? » demanda Goten en tenant l'appareil entre ses mains.
« C'est ça ! »
« Et ça se met où ? »
« Là. » fit mon père en ajustant le dispositif à son oreille.
« Alors, tu vois la vie en vert ? » demanda Trunks ironique.
« Et ça sert à quoi ? De monocle ? » fit Goten.
« Non, les saiyens s'en servaient pour évaluer la force de leur adversaire ! Et leur race aussi et ça détectait les présences aussi, je crois ! Enfin, il donnait plusieurs informations utiles quoi ! »
« Ah ! Et ça marche comment ? »
« En poussant sur le bouton sur le côté, je pense… »
Il porta sa main au bouton et appuya dessus.
« Oh, punaise, je pige que dalle à ce qui est marqué ! C'est pas notre langue ! » s'exclama-t-il envoyant tous les chiffres, toutes les lettres et tous les signes défilés devant ses yeux.
« Eh oui… C'est du saiyen, je suppose… » fit son aîné.
« Mais pourquoi je ne suis pas habillé comme vous ? J'ai un grade supérieur ou inférieur ou quoi ? » répéta Goten, à moitié désespéré.
« Oui ! Un général saiyen qu'on t'a dit ! … Et nous, nous sommes de simples soldats… Pfff… Ca me rend dingue ! Vous savez dans la logique des choses, je devrais être prince ! » fit Trunks.
« Eh ouais ! C'est vrai ça ! » répliqua Gohan.
« C'est pour dire à quel point mon père m'adore… »
« T'as tout à fait raison… Tiens… Prince Végéta ! » appuya Goten en essayant de retirer son armure pour la donner à Trunks et ainsi se défiler de son rôle.
« Pu ! Pu ! Vas-t'en ! Gueux ! Tu sens la… Chiotte de vache des prés… Je n'ai pas besoin de tes… Guenilles ! » ironisa le présumé prince en faisant des petits gestes de la main.
« Ah… Ah… Ah… Arrête, je m'étrangle de rire… Ah, ah, ah…. » répliqua son copain d'un rire jaune.
« Chiotte de vache des près… » répéta Gohan, pensivement.
« Oui, lui, hein, pas toi! Toi, t'es mon copain, parce que t'es en bleu, comme moâ ! »
« Oh oui, comme toâ ! » Ils se mirent à se taper amicalement le dos simultanément, en faisant de grands sourires. Goten les regardait, bras croisés et sidéré.
« On a pas l'air un peu ridicule, là ? » demanda Gohan.
« Non… Crois-tu ? » fit Trunks, avec un air d'évidence. ils se lâchèrent.
« J'ai honte pour vous ! » lâcha le frère de Gohan, calmement.
« Eh ! Kaio, viens un peu, comment on va faire pour les retrouver ! Ce ne sont que des âmes en peine perdues au beau milieu de l'enfer brûlant… » fit Trunks.
« Oh… Quel poète… » ironisa Gohan.
« Eh ouais… » répondit l'autre en continuant sa frime.
Goten, lui, tapota son index contre sa tempe, signe qu'il pensait ses deux congénères complétement tarés.
« En fait, vous devez aller voir Enma et demander d'abord l'autorisation d'aller en enfer, puis la technique ou la formule, je sais plus… pour rendre leurs corps aux âmes. » informa Kaio.
« Bon, je commence par qui ? » demanda Bulma à Végéta et Yann qui étaient devant elle.
« Végéta… » fit le plus jeune, légèrement tremblant.
Le concerné soupira et tendit son bras en fixant le fils de Mady. Sa femme sortit une seringue et entra l'aiguille dans une veine de son mari.
« AÏE ! » fit-il lors de la piqûre. Elle leva les yeux vers lui. « Tu m'as fait mal ! »
« Ah… Douillet ! » rit Bulma.
« J'suis peut-être douillet, mais Kakarotto, il est carrément couillon ! » fit Végéta en voyant son rival réfugié derrière le cadre de la porte.
« Je déteste les piqûres ! » se justifia-t-il.
La mère de Bra retira l'aiguille avec le sang de Végéta à l'intérieur de la seringue et la déposa soigneusement sur un présentoir.
« A toi, Yann ! » Végéta laissa le tabouret au petit et alla vers Kakarotto en tenant son bras.
« Ca va ? » demanda le saiyen terrifié par les piqûres.
« Non, je souffre énormément ! Ca se voit, non ? Evidemment que ça va, imbécile ! »
A la piqûre, Yann pressa les yeux, gémit et fit une grimace, puis souffla en rouvrant les paupières. Bulma prit son sang puis retira l'aiguille.
« Voilà, c'est bien, Yann, t'as été très courageux ! »
Il sourit et sauta au sol.
« Alors, cette analyse ? » s'impatienta Végéta en se rapprochant.
« Minute ! Ne sois pas si impatient ! »
« Facile à dire… » grogna-t-il.
L'écran de l'ordinateur afficha : 'échantillon 1 : 100 saiyens'
« Ah ! Mais ça, je le sais que j'ai 100 de sang saiyen en moi ! » râla Végéta. « Saloperie ! C'est Yann que je veux ! » Il frappa un coup sur le côté de l'ordinateur.
« Eh ! Calme-toi ! Ca vient ! »
Après quelques instant,
l'ordinateur affiche : 'échantillon 2 :
-80
saiyen
-20 humain'
« Ben oui… T'avais raison, il a bien 80 de sang saiyen… Le dispositif n'était pas détraqué… » fit Bulma.
« Mais… Mady est humaine ! » réfléchit Végéta.
« Oui ! A 100, c'est certain ! »
« Et Goten l'est qu'à moitié… ? »
« Oui ! »
« Vérifie ! » ordonna son mari.
Elle pianota un moment, puis cliqua sur 'Goten', une photo de lui, petit, apparut.
« Oh ! Qu'il était mignon, là ! » s'attendrit la femme.
« C'est mon père ? » demanda Yann.
« Oui, quand il avait ton âge ! Il lui ressemble quand même, tu ne trouves pas, Végéta ? »
« Oui, c'est bien ! Ouvre ce fichier, nom de dieu ! »
Elle soupira et entra dans le programme, il eut carrément un CV du père de Yann, vers le bas : '50 saiyen, 50 humain'
« C'est bien ce qu'on pensait ! » fit Bulma. Végéta hocha doucement la tête de droite à gauche. « T'en penses quoi ? »
« Ben, je sais pas ! » avoua son mari.
« J'ai 80 de sang saiyen en moi ? » demanda Yann.
« Ben, d'après les statistiques, oui ! » répondit la mère de Bra en frottant la tête de mon cousin.
« Et c'est pas bien ? »
« C'est pas tellement que c'est pas bien, c'est que c'est surprenant ! » répondit Végéta.
Nos trois demi-sangs, ressemblant à des pures races, arrivèrent au bureau du roi Enma.
« Alors… Trois vols de voiture ! Dont une BMW ! EN ENFER ! » hurla-t-il à une petite âme, qui, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, dégringola dans un trou qui venait de se former sous ses pieds. Goten et Trunks, à gauche du bureau d'Enma, déglutirent de stupéfaction.
« Rhum… Excusez-nous… » esseya Gohan.
« QUOI ENCORE ? » fit Enma en se retournant vivement « QU'EST-CE QUE VOUS FAITES LA, VOUS ? VOUS ETES REVENU ? »
« Vous savez, si vous nous ressuscitez, vous ne nous verrez plus… » tenta Trunks.
« Oh non, fils de Végéta, ça ne marche pas… Et de toutes façons, ce n'est pas moi qui ressuscite les morts ! »
« Vous savez, j'ai un nom ! Et ce n'est pas 'fils de Végéta' ! »
« J'en ai rien à faire de ton nom ! Pour moi tu es une ordure comme ton père ! »
Trunks haussa les sourcils et soupira.
« Dites, je voudrais savoir, c'est où l'entrée de l'infini ? » demanda Gohan.
« L'infini ? Pourquoi ? Vous voulez y aller ! Oh oui ! Allez-y ! J'aurai la paix ! » se réjouit Enma.
« Non… On ne veut pas y aller, mais on veut nous y envoyer, C'est où l'entrée ? »
« Partout ! On peut ouvrir une porte n'importe où grâce à une incantation ! »
« Oula, ça n'arrange pas nos affaires, ça… Héhé ! » tenta d'ironiser l'aîné en se grattant la tête. « Oui, alors, est-ce qu'on pourrait allé en enfer ? »
« Pour quoi faire ? Vous avez faillit me sauter à la gorge pour que je laisse votre copain aller au paradis ! Et maintenant, vous me dites que vous voulez aller en enfer ! »
« Mais, je n'ai rien fait de méchant dans ma vie, merde à la fin ! » s'énerva le fils de Végéta en sachant qu'on parlait de lui.
« Si, tu es le fils de Végéta ! C'est déjà une grosse erreur ! »
« Ah ! Et alors ! Y'a trois choses qu'on choisis pas dans la vie : sa mère, son père et soi ! Et je vous signale que mon père s'est fait ressuscité quand on a souhaité de faire revivre tout les GENTILS tués par Boo ! Et il était dans le tas ! Alors, qu'est-ce que vous dites de ça ? Alors, maintenant, FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! A MOI ET A MON PERE ! »
« Oui, bon, restons calme hein… Bon, comme on l'a dit, on veut nous envoyer dans l'infini, alors, on va aller chercher de l'aide de l'autre côté… Enfin… En bas, en enfer ! Vous êtes d'accord ? » fit tranquilement Gohan.
Il réfléchit un moment. « Faudra bien… Mais s'il y a UN seul problème, je vous porterais responsables ! » répondit le roi Enma.
« Heu… Comment on fait pour rendre leurs corps aux âmes ? »
« Faut leur mettre des auréoles solides ! Comme les vôtres ! Et ne les mettez pas à n'importe qui ! » Il s'abaissa, ouvrit un tiroir de son bureau et sortit un paquet d'auréoles. Il les donna à Gohan. « Voilà ! Vous mettez ça sur le dessus d'une âme et elle récupère son corps ! »
« Merci… Mais qu'ont-elles de spécial ces auréoles… ? »
« Regardez, toutes les âmes du paradis en ont une, mais une transparente, on la voit quasiment pas ! Celles de l'enfer n'en ont pas ou garde un corps « maudit »! Pour qu'une âme aie un corps, il lui faut une auréole solide ! Comme la vôtre ! »
« Aha… » fit Goyan en chipotant son auréole.
« Et mais… Goku ! » s'exclama Enma.
« Non, je suis Goten ! D'accord, j'ai changé de coupe mais je suis toujours moi ! » rectifia-t-il.
« Bon, c'est pas qu'on s'ennuie, mais on y va ! » s'impatienta son frère.
Trunks se dirigea vers la porte de l'enfer.
« D'accord, je vous ouvre ! » décida Enma en ouvrant la trappe. Ils tombèrent et la trappe se referma derrière eux. Ils furent envoyer en enfers, monde bien étrange…
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« Eh ! Des auréoles ! » s'exclama une âme de l'enfer.
« Eh ouais ! Qu'est-ce que vous faites ici ? » fit une autre.
« Vous venez nous narguer ? » s'énerva une troisième.
« Non, non, non ! Ne vous en faites pas… On ne fait que passer… » fit Goten, nerveux.
Le monde où ils avaient atterrit était bruyant et sinistre, c'était l'enfer ! Ils descendirent des escaliers.
« On voit la vie en rouge… » ironisa Trunks à l'avant.
« C'est un fait… » répliqua Gohan. « Mets-toi là ! » fit-il ensuite. Il pointa un gros bloc de roche, le fils de Végéta se mit derrière comme demander. Gohan donna les auréoles à son frère. « Voilà ! Tu cherches les saiyens, tu leur rend leur corps ! Tu leurs demandes de l'aide et puis après… On verra ! Allez, bonne chance ,frérot ! »
« On est tous avec toi ! » ajouta le père de Zarina en élevant son pouce en l'air.
« Hein ? Que… » répliqua Goten, effaré.
« Allez ! » insistèrent mon père et Trunks. Il capitula et prit congé des deux autres, mais revint vite.
« Et je fais comment pour les reconnaître, moi ? Y'a que des âmes ici ! Et ce sont toutes les mêmes ! » s'exclama-t-il.
« Ben… Je sais pas moi… » répondit son frère.
« Tu leur demande ! » trouva Trunks en claquant des doigts.
« Ok, à plus ! » Il partit.
Ils purent le voir demander à toutes les âmes passant à côté de lui, puis s'en aller.
« On n'est pas sortit de l'auberge… » soupira Trunks. « Demain, on y sera encore ! »
L'autre répondit d'un soupir. « Je savais pas qu'il y avait tant d'âmes en enfer… C'est plus qu'au paradis, non ? »
« Hum… Je sais pas… Regarde y'a une prison… Pour les méchants je suppose… Je parie n'importe quoi que nos ennemis y ont déjà séjourné… »
Goten arrêta une nouvelle fois une âme : « Excusez-moi, vous êtes une âme de saiyen ? » Elle répondit par la négation. « Ah ben, excusez-moi, alors… »
Il en arrêta une autre âme et posa la même question, cette fois : « Oui… Pourquoi ? »
« C'est vrai ? Ah, cool ! » Il posa une auréole au-dessus de l'espèce de flamme qui représentait l'âme, elle grandit et reprit son corps. Goten fut stupéfié. « Vous… Vous n'avez pas vraiment la tête d'un saiyen… » répliqua-t-il dans un rire nerveux.
« Peut-être parce que je ne le suis pas totalement… » répondit l'ancienne âme. Son corps était grand et long, tout vert, mais ce n'était pas un namek, ça ressemblait à un genre de lézard avec une seringue au bout de la queue.
Trunks, plus loin, éclata de rire « Ah, ah, ah ! Gohan, t'as vu ? Il s'est gouré ! T'as vu la dégaine ! Et il a… Il a… Il a une seringue au bout de la queue, t'as vu ? Un lézard… Ah, ah, ah ! » (1)
Contrairement à Trunks, Gohan ne riait pas, même pas du tout
« Ben… Tu ris pas ? » demanda-t-il en voyant son camarade effaré.
« Il a réveillé Cell… »
Trunks rit encore un instant puis s'arrêta. « Hein… Tu veux dire que c'est lui, Cell ? »
L'autre répondit en hochant la tête de haut en bas et le parrain de Yann se remit à rire. « Qu'il est moche ! » Il s'arrêta en voyant la tête presque terrorisée de son copain Gohan. « Eh, oh ! Ne fait pas de bile ! Tu l'as tué une fois, tu le ferais bien une deuxième fois ! Et t'as fais progrès depuis aussi ! Et puis, il est déjà mort ! »
« Mouais… Ben… Faut y aller, hein… Il ne s'en sortira pas tout seul… » décida l'ennemi numéro 1 de Cell, en sortant de son trou. Trunks le suivit et toussota un instant pour attirer l'attention de son ami qui le rejoignit en l'apercevant.
« Euh… C'est un saiyen ? » demanda-t-il innocemment.
« Pas vraiment, non… » répondit son frère. Ils entendirent un rire étouffé venant de Trunks.
« Tiens… Trunks, par qui t'es-tu fait tué ? Tu n'es pas rentré dans ton temps ? » demanda Cell en le remarquant.
« Hein ? »
« Rien, laisse tomber, c'est pas le même… Celui-là, c'est le bébé. » fit Gohan.
« Ah ! Et toi, qui es-tu ? » demanda l'ennemi.
Gohan soupira de soulagement alors que Trunks éclata de rire et tendit son bras en le frappant légèrement au ventre. « Eh ! Gohan, t'es vu ? Il ne t'a pas reconnu ! » lâcha-t-il. Il se couvrit soudainement la bouche en se rendant compte de ce qu'il venait de dire.
« Trunks… Si t'étais pas mort, je te tuerais !… » ragea Gohan.
Cell eut un petit sourire en coin. « Tiens… San Gohan… Tu as grandi… »
« Oui… Comme tout le monde… » répondit-il. « Et toi, t'as l'air en forme… »
« Oui, ça peut aller… »
« Ohh ! Mon dieu ! Je suis ébahi ! Vous avez une auréole magnifique ! » fit Trunks, hypocrite. « Je peux toucher ? » Avant que Cell ne puisse répondre, le fils de Végéta tira sur le disque doré en élançant ses pieds dans les côtes de l'ancien ennemi qui valsa contre une falaise plus loin en reprenant son apparence d'âme.
« Quelle violence… » ironisa Goten.
« Eh, eh ! C'était pour me racheter ! » répliqua-t-il.
« Tout est pardonné ! » fit Gohan. « Bon, petit frère ! Si tu réveille Freezer, ça va… Mais si tu tombes sur Boo… On te tue, même si tu es déjà mort ! Est-ce clair ? »
« Oui, oui… Et de toutes façons, Boo s'est fait réincarné ! » assura le petit frère.
« Oui, mais pas Babidi ! »
Trunks et Gohan retournèrent derrière leur rocher. Goten, lui, continua son périple à travers les âmes de enfer, il en arrêta une. « Vous savez qui je suis ? » demanda-t-il. L'âme l'observa un moment… De long en large de haut en bas.
« T'es un saiyen… Je rêve ou… Kakarotto ! » réagit l'âme.
« Oui ! Gagné ! Vous êtes un saiyen aussi ? »
« Oui. »
« C'est quoi votre nom ? » questionna Gotan, méfiant.
« Bardock ! Et je suis ton père, imbécile ! » s'énerva l'âme.
« Eh oh ! Ca va ! » répliqua son 'fils'. Il déposa une auréole sur le dessus du revenant et il reprit son corps : Il avait une demi tête de plus que lui, la même coiffure, un bandana rouge autour du front, une cicatrice à la joue gauche, la même combinaison de général saiyen et une queue de singe était enroulée autour de la taille.
« Comment ça va ? Qu'est ce qu'un être pur comme toi fait en enfer ? » ironisa-t-il assez gentiment. Goten fut surpris, mais répondit:
« Ah, être pur ? Tu ne m'insulte pas de traître ? »
Son grand père se mit rire. Et Goten le regarda encore plus étonné.
« Non, je sais ce que ça fait de se faire traiter de traître et ce n'est pas très agréable ! »
« Aaah oui… T'étais contre Freezer, c'est ça ? »
« Oui, j'ai toujours su qu'il se servait de nous ! Mais à propos… Où as-tu eu cette tenue ? »
« Ah… C'est… Oh et puis, je vais raconter des salades, c'est Végéta qui me la donnée. »
« Végéta ? Le fils ? Ne me dit pas qu'il est ami avec toi ? »
« Heu… Si… »
« Il ne vit tout de même pas sur Terre ? »
« Ben… Pourtant, si… »
Son 'père' éclata de rire. « Lui qui ne cessait de répéter, petit, qu'il détestait cette planète et qu'il la détruirait de ses propres mains… »
« Ah ben… Voilà… Les autres saiyens, ils sont où ? »
« Derrière, pourquoi ? »
« Il faut que je vous parle… »
Bardock cessa de rire. « Ils ne t'aiment pas beaucoup, tu sais… »
« Ah… Même si j'essaye de me racheter… ? »
« Peut-être, je ne sais pas, tu veux te reconvertir pour ta planète ? »
« Oui ! »
« Tu mens… » Goten se figea… Il avait du flaire son grand-père… « Dis-moi la vérité… Je ne vais pas te manger… »
« Non, t'as raison, je suis toujours fidèle à la Terre, mais… Fais-moi plaisir, ne le dit pas aux autres, sinon, ils ne m'accepteront pas ! »
« D'accord, c'est entendu… »
« Merci… Papa »
« De rien. » souria Bardock. Il se tourna et siffla vers un groupe d'âme qui se dirigea vers eux. « Voilà… Ca, ce sont tous les saiyens qui sont 'dans mon camps' » Et il tendit le bras et la main vers Goten demandant, par ce geste, les auréoles. Son petit-fils hésita… Puis déposa la pile de cercles lumineux dans la main de son grand père qui réveilla chaque saiyen : Ils étaient tous très impressionnant ! Ils portaient tous un détecteur à l'oreille gauche, soit un rouge, soit un vert, une queue était enroulée autour de leur taille.
« Regardez qui est de retour ! » fit Bardock en tendant son bras vers son petit-fils.
Ils le reconnaissaient tous d'un coup… On oublie jamais celui qui nous a tué ! Mais ils ne manifestèrent pas leur mécontentement tout de suite… Trop heureux d'avoir retrouver un corps et grâce à ça, Kakarotto remontait déjà un peu dans leur estime.
Goten s'éclaircit la voix, il commençait à stresser, ils avaient tous les trois une demi, si pas une tête entière de plus que lui. L'un d'eux avait de longs cheveux noir de jet, épais comme tout les saiyens pendant comme un super saiyen trois, Radditz ; Thales, lui, ressemblait fort à Goku. Le troisième ne ressemblait pas aux autre, enfin… Moins, un chauve, ça devait être Nappa, l'air arrogant, le parfait lascar pour Végéta…
« Alors, petit frère, comment va ton bâtard de fils ? » demanda Radditz.
Goten se gratta la tête en analysant les paroles de son oncle. « Ah ! Gohan ? Tu parles de Gohan ? Ah, oui, il va bien ! »
« Est-ce qui est toujours aussi doux et mignon et toujours aussi chialeur ? » demanda Thales.
"Je commence à comprendre pourquoi papa les a tués, ces deux là !… " pensa Goten. Les deux saiyens éclatèrent de rire comme d'un accord commun. Goten se mit à rire en les imitant, fallait mieux être d'accord avec eux…
« Alors, que fait un gentil petit terrien comme toi dans ces enfers sinistres ? » demanda encore Radditz.
« Ben… En fait… Bon ! Les gars, je suis de retour ! Maintenant, j'ai réfléchis et je suis bien un saiyen et je suis fier de l'être ! » lâcha-t-il en dressant ses poings sur les hanches, fièrement et il éclata d'un grand rire barbare. Il riait tellement, un rire qui n'avait tellement pas l'habitude de prendre, qu'il s'étouffa et il se mit à tousser dans tous les sens. Il reprit son souffle, tous les saiyens le regardaient bizarrement.
« Eh, eh… C'était une blague, je ne m'étouffais pas vraiment… » fit-il et il éclata à nouveau de ce rire bourrasque et les autres le suivirent.
« Tu as détruit la planète ? » demanda son 'frère jumeau' après avoir rit une bon coup. Thales n'avait pas le même rire que son 'grand frère' ou comme Nappa, non, il avait plus un rire cynique, moqueur, un peu hypocrite et sadique, un rire un peu comme celui de Végéta… En plus cruel ! Bardock ne riait pas lui, il regardait calmement son 'fils'.
« Heu… La Terre ? Non ! Je ne l'ai pas fait parce que… C'est une planète sans intérêts ! » répliqua Goten, avec un air de dégoût. « Quel intérêt de détruire une planète sans intérêt ? Aucun… »
"Il s'en sort pas mal, bien qu'il soit terriblement anxieux… " pensa Bardock.
« Et tu es tout seul ? Il ne manquerait pas… Végéta… !» fit soudainement Nappa.
« Végéta ? » répéta Goten, prit de stupeur.
« Oui… Ne me dit pas que ce salopard de première est resté caché sur Terre ? »
« Heu… Si… » répliqua-t-il. "Je vais me le faire… " pensa-t-il ensuite.
« AH ! Quel lâche ! » cracha l'ancien coéquipier du prince.
Goten éclata d'un rire nerveux comme il avait souvent l'habitude de faire dans des cas pareils…
« Et pour en revenir à ton bâtard… » commença Thales.
« Il s'appelle Gohan. » coupa son neveu, excédé.
« Oui, si tu préfères… » maugréa le frère de son père (2). « Il est encore vivant ? »
Goten déglutit… Que faire ? Avouer ou nier ? Qu'est-ce qu'ils avaient envie d'entendre ?
« Heu… Ben… Il est mort ! Il… Il s'est fait tué… »
« Ah bon… Et tuer par qui ? »
« Heu… Par… Par… Heu… Ben, heu… » Il se gratta la tête, puis finit par faire un signe d'impuissance. « Je sais pas en fait… »
Ils faillirent en tomber à la renverse. « Ton fils est mort et tu ne sais même pas qui l'a tué ! Mais quel genre de père es-tu ! » explosa Radditz.
Goten sursauta. « Eh ! Est-ce que Gohan à des cousins ou des cousines ? » attaqua-t-il.
Thales et Radditz prirent un temps à comprendre ce que disaient leur 'frère', ils reculèrent d'un bond en hochant la tête négativement.
« Ah ! Alors, vous ne savez pas ce que c'est d'être père ! » répliqua Goten, se faisant plus sévère.
« Mais il est où maintenant ton gosse ? » refusa de se laisser impressionner l'aîné de la famille.
« Dans l'au-delà, gros malin ! » s'énerva le père de Yann.
« Oui, mais où ? En enfer ou au paradis ? »
« A TON AVIS ? UN GAMIN DE 4 ANS TE DEFONCANT LE THORAX QUAND TU TOUCHES A SON PAPA, CA VA OU ? »
Radditz se recula, frustré. « Fait attention, Kakarotto… Tu ne m'effraies pas du tout ! Ca, crois-le bien ! Sache qu'à mes yeux, tu es toujours un lâche et un traître ! »
Thales, beaucoup plus calme, bras croisés, dressa sa main à son radar, Goten le remarqua et fit vite réguler son énergie pour ne pas qu'il remarque qu'il avait du sang humain en lui et qu'il n'était donc pas le véritable Kakarotto. Son 'frère' papillonna un instant, puis sursauta quand son appareil explosa alors que son 'neveu' qu'il prenait encore pour son frère n'avait pas bougé. Bardock, qui suivait la scène depuis le début, eut un petit rire et un petit sourire.
« Et si tu allais nous le chercher, fils ? » demanda-t-il.
Goten tourna lentement la tête vers lui, abasourdis. « Qui… ? San Gohan ? Mon fils ? »
« J'aimerais bien le rencontrer, ce petit fils… Après tous les éloges que j'ai entendu sur lui… »
« Ah… Heu… Oui… »
« Ne le fait pas pleurer, hein… » ironisa Nappa et il éclata de rire avec les deux oncles de Gohan.
« Bon, heu… D'accord… » accepta Goten, intimidé par son grand-père qui avait l'air beaucoup plus 'mâture' et beaucoup plus 'sérieux' que les autres.
&&&&&
Derrière le rocher, les deux 'rejetés' attendaient toujours, patiemment. Le plus grand était appuyé bras croisé sur le bloc de roche et observait péniblement son frère de loin. « Ils parlent de quoi, tu crois ? Et il va réussir à ton avis ? » demanda-t-il à Trunks sans se retourner.
« Eh, Gohan, tourne-toi un peu… » demanda-t-il. Celui-ci se tourna comme demander et le père de Zarina se mit à faire de grandes lignes noires avec de la suie sur ses joues. Il se recula.
« Eh ! Mais, arrête de me tripoter ! »
« Mais, je ne te tripote pas ! J'essaye juste de te donner un air féroce ! »
« Ah oui… Ca donne un air féroce avec de la suie sur les joues… » répliqua l'aîné sarcastique, en regardant Trunks s'enduire de poussière. Il en mettait partout même sur les cheveux. « Trunks… Ca va la tête ? »
« Oui ! » répondit-il en faisant encore glissé ses doigts sur sa figure en faisant une grimace en voyant Gohan le regarder.
« Ark ! C'est de toi que Gotenks tient cette horrible grimace ! »
Trunks se figea et se vengea en voyant plein de poussière sur lui.
« Ahh ! Arrête ! T'es vraiment un gamin ! » riposta-t-il en toussant à cause de la poussière. « Tu peux aller rechercher les cheveux de Goten aussi, si tu veux, pour avoir les tifs noires… » ironisa-t-il après avoir tousser un moment. Le père de Zarina répliqua d'un rire jaune en s'époussetant les mains.
« GOHAN, TRUNKS ! » hurla Goten pour attirer leur attention. Les deux demi sang s'arrêtèrent. Ils se regardèrent un moment. « Bon! J'ai un mauvais pressentiment… Ils m'ont pardonné trop vite… Gohan, heu… Tu pleurais souvent quand t'étais petit ? »
« Tu rigoles ? Je ne faisais que ça ! » répondit son frère, très sérieux.
« Toujours aussi pessimiste… » remarqua Trunks.
« Enfin, c'est pas grave ! Bon, ils ont parlé de toi ! »
« QUOI ? » explosa Gohan.
« Oui, bon, calme-toi ! »
Trunks éclata de rire, puis se figea « T'as pas parlé de moi ? »
« Non ! Mais, ils détestent ton père ! »
Le mari de Tracy se renfrogna.
« Je dois venir te chercher, Gohan ! » continua le cadet appuyé sur le rocher.
Le concerné soupira. « Qu'est-ce que j'ai à perdre ? »
« Rien. » répondit son frère.
« Et moi, je fais quoi ? » demanda le fils de Végéta, toujours excédé.
« Ben toi, tu viens avec ! »
« Hein ? Tu ris ou quoi ? Déjà si je dis que je suis le fils de Végéta, ils vont m'étriper ! Alors en plus, avec ma tête, je suis mal barré ! » Sans répondre, Gohan prit son bras et le tira de derrière les rochers et ils se remirent en route pour rejoindre les saiyens. « Mais, ils vont me trucider ! »
« Je sais pas si tu vieillis mais tu te répètes ! » répliqua Goten. « Et puis, t'en fait pas, mon amour, on te protégera ! » répliqua-t-il en chœur avec son frère.
Trunks ne répliqua qu'un grand rire jaune.
« Je suis content, parce que je n'aurais plus su continuer tout seul ! J'allais étrangler Radditz ! » commença Goten.
« Il est chiant, hein ? » fit son frère.
« Oui ! Je dirais même que c'est un gros emmerdeur ! » appuya-t-il, énervé.
Ils arrivèrent devant les saiyens, Trunks, 'réfugié' derrière les deux autres.
« Voilà… Je vous présente… San Gohan ! » lâcha 'Kakarotto'. Radditz, Thales et Nappa furent saisis. Gohan fut très mal à l'aise… Après ce moment de surprise, Radditz prit la parole :
« Tiens… Le petit singe a grandi, on dirait… » ironisa-t-il.
« J'aurais jamais cru qu'il survivrait jusqu'à sa taille adulte… » continua Nappa
« Pour vous montrer l'optimisme qu'on avait sur moi… » fit Gohan tout bas aux deux autres demi saiyen.
« Ca aurait été plus intéressant de l'avoir dans ma garde comme ça… » ajouta Thales.
Bardock, derrière, s'approcha et tendit la main à son petit fils. « Ravi de te rencontrer San Gohan, j'ai entendu beaucoup de bien de toi ! » fit-il un petit sourire aux lèvre. Ils se serrèrent la main. Trunks passa sa tête au-dessus de l'épaule de son ami et regarda les mains se serrer amicalement, il échangea un regard avec Goten et ils haussèrent les épaules d'incompréhension.
« Pareil pour moi, je suis ravi de rencontrer mon grand-père qui a toujours eu les yeux ouverts sur les véritables intentions de Freezer. » répondit-il, sur le même ton posé. Son grand-père hocha la tête, comme s'il était en parfait accord avec son petit-fils.
« Pourquoi n'avez-vous plus de queue ? » demanda Thales en faisant fouetter l'air à la sienne
« Ben… Elle ne repousse plus ! On nous l'a coupée et maintenant, elle ne repousse plus ! » se justifia 'Kakarotto'.
Son grand-père tourna les yeux pour arriver sur Trunks. « Qui est le jeune homme qui vous accompagne ? » demanda-t-il.
Trunks rentra sa tête entre ses épaules et hocha la tête négativement.
« C'est le fils de Végéta ! » lâcha naturellement Gohan.
« SALE TRAITRE ! » hurla Trunks en se reculant.
« Quoi ! » s'écrièrent les trois autres, hors mis Bardock qui resta calme.
« C'est le fils de ce p'tit prince d'opérette ! C'est lui qui t'envoie pour nous narguer ? » explosa Nappa.
« Mais… Non… » recula encore le hué.
« Ca suffit Nappa ! » s'interposa Bardock. « Vous êtes vraiment des têtes de mules ! Tous les trois ! Redevenez des âmes et laissez-nous ! » Il tourna la tête vers Goten. « Tu me le permets au moins ? » demanda-t-il courtoisement.
« Heu… Oui, oui, bien sur ! » répondit-il, troublé.
« Ah ! Tu n'as aucun ordre à nous donner, père ! Et maintenant qu'on a un corps, on le garde ! » répliqua Radditz.
« Oh si, j'ai tous les droits sur vous… Obéissez ! Je suis QUARANTE fois supérieur à vous ! Rendez-moi ces auréoles ! »
« Ah… Je voudrais bien voir ça ! » répliqua Nappa.
« Comment tu t'appelles, toi ? Végéta ? » demanda-t-il à Trunks.
« Non. »
« T'aurais du dire oui ! » marmonna son meilleur ami. Trunks eut un rictus
« Comment te nommes-tu alors ? » demanda Bardock.
« Heu… Trunks… » répondit le fils de Végéta, en ayant peur de la réaction.
« Trunks ? » répéta-t-il comme pour être sûr de l'information. Trunks hocha la tête positivement. « Et bien, vas-y ! Montre-moi que tu es le fils de Végéta et récupère ces auréoles sans les frapper. » Il en fut tout retourné et les deux autres aussi. Ils le regardèrent, penauds. « Et prend la mienne en passant si tu n'as pas confiance en moi non plus… Ne vous en faites pas, ce n'est pas un coup bas ! De toutes façons, vous êtes beaucoup plus fort que moi ! »
Ils en furent trois fois plus surpris, il avait délogé toutes leurs craintes. Les deux frères sourirent.
« Eh ben, vas-y Trunks… » invita son meilleur ami. En réponse, il sourit du coin des lèvres, et s'avança vers les trois autres et croisa les bras.
« Ah ! » se moqua Nappa. « Le fils d'un lâche, à moitié humain qui plus est, ne peut être qu'aussi lâche que son père. Je vais lui réglé son compte à ce p'tit prétentieux ! Il ne sourira plus longtemps ! J'aime autant te prévenir petit demi sang, aux enfer les coups sont plus douloureux ! »
Le fils de Végéta fronça légèrement les sourcils mais agrandit son sourire… C'était trop facile, pensait-il. Radditz ne bondit que sur le reflet de sa proie, il ouvrit les yeux de stupeur ! Trunks avait utilisé la transposition. Il reparut derrière l'oncle de Goten et l'appela du bout du doigt, toujours en souriant, il se retourna, effaré ! Sans rien dire, le mari de Tracy posa le bout de son pied sur bas du dos de Radditz et le poussa en prenant son auréole ; Radditz redevint âme en moins de deux.
« Comment est-ce possible ? » fit Thales, exorbité.
« Tu te débrouille pas mal, qui t'a entraîné ? » demanda Nappa. Il ne répondit pas, Trunks le regardait simplement, amusé. « T'attends quoi pour répondre ? T'as perdu ta langue ! J'te parle ! »
« Je n'use pas ma salive pour répondre à des gros lards de ton espèce… » répliqua le fils de Végéta calmement. Il soupira quand Nappa fonça sur lui, tel un taureau enragé, comme Trunks pensait qu'il allait régir.
A la dernière minute, il se détacha du sol en sauta sur un pied, sans décroisé les bras. L'ancien 'collègue' de son père passa sous lui. Le fils de Végéta prit bien soin de passé son pied dans l'auréole au passage du saiyen qui, une fois passé, redevint une âme. Trunks prit l'auréole qui était encore à son pied et la fit tournoyer autour de son doigt. « C'est trop facile… » soupira-t-il, vaniteux.
« Ah ! C'est bien son fils… » marmonna Bardock. Il n'en doutait pas, mais cette remarque lui en donnait la certitude. « C'est bon, Trunks, arrête, ne te rabaisse pas à leur niveau. »
Trunks se tourna, étonné. « Eh ! Mais, ça m'amuse, moi ! J'adore humilier… »
Bardock ricana. « Oui, mais il faut en laisser un peu aux autres… »
« Père, t'es devenu fou ! Ce ne sont que des humains ! »
« Ne traite pas mon fils d'humain, Thales ! » coupa Bardock.
Les trois demi-sangs se jetèrent un regard hagard, décidément ce Bardock, on savait pas si on pouvait s'y fier ou non…
« Et puis, tu m'énerves ! Tu n'as pas confiance en ton frère, alors, tu t'en va ! » continua-t-il sèchement. « PARS ! »
Thales sursauta, puis recula, en fixant son père, les dents serrées.
« Eh ! Tonton, attend ! » lâcha Gohan en s'approchant de lui, avec un air ressemblant à de la pitié. Son oncle se retourna
« Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ? » demanda-t-il désagréable.
« Récupérer mon bien. » répondit simplement son neveu. Avant que Thales ne puisse faire quoi que ce soit, le demi-sang lui arracha son auréole, et le retranforma en une âme.
Bardock sourit et les regarda tous, l'un après l'autre. « Maintenant, vous retirez la mienne aussi d'auréole ou pas ? »
« Non, je ne crois pas… Parce que là, on est en train de décimer toutes nos aides ! » remarqua Trunks.
« Ils ne vous auraient pas aider ! Surtout pas toi, Trunks. » répliqua-t-il.
Trunks se figea et soupira de désespérance. Gohan rejoignit son 'père' et son grand-père.
« Kakarotto peut être fier d'avoir des fils comme vous. »
Gohan et Goten tournèrent la tête vers lui, éberlué et un peu perdu, et Bardock éclata de rire. « T'es en train de te demander comme je sais que tu n'es pas Kakarotto ? »
« Heu… Un peu… » répondit Goten.
« Ca saute aux yeux ! Rien qu'à te voir ! Tu devrais avoir la même taille que Thales et tu es plus petit, et puis aussi… Ca se voit que tes cheveux poussent, alors que ceux des vrais saiyens ne poussent pas ! Et ils sont terriblement mal coupés… »
« Eh ! » râla Trunks, comme c'était lui qui avait coupé les cheveux de son copain. Bardock pouffa encore un instant.
« Alors… Comment puis-je vous aidez ? » demanda-t-il.
« Eh bien… » commença Gohan, arrêté par son frère.
« On rentre chez Kaio ? » proposa-t-il nerveux.
« Pourquoi ? »
« Parce que cet endroit me donne la chair de poule ! Voilà, pourquoi ! » répliqua-t-il, toujours aussi nerveux, entre ses dents.
« Faut prendre Bardock avec nous. » fit Trunks.
« Ben oui ! » continua Goten.
« Enma acceptera de le faire passer, vous croyez ? » demanda Gohan, tout bas.
« Mais oui, mais oui… »
Ils se tournèrent vers Bardock. « Bardock, ça te dirait d'aller au paradis ? » demanda Trunks. Il haussa les épaules, signifiant que ça lui était totalement égal ! « Bon… Alors, on y va ! »
Ils se mirent en route pour l'entrée des enfers.
« Tu vas voir, grand-père, le paradis, c'est super ! » assura Goten en faisant un petit bond en l'air.
Bardock tourna la tête vers lui. « Je peux vous demander un service ? Aussi bien à toi qu'à Gohan… Ne m'appeler plus JAMAIS grand-père ! » Et il accéléra le pas, semblant être offensé.
Trunks s'esclaffa à l'air stupide des deux autres. « Eh oui… Un saiyen sympa, mais un saiyen quand même… »
Ils le rejoignirent à la porte géante et rouge blindée.
« Bon, qui parle ? » demanda le fils de Végéta. Ses yeux et ceux de son meilleur ami convergèrent vers Gohan.
« Je me sens visé, c'est normal? » lâcha-t-il en regardant devant lui. Il vit Goten et son copain le regarder avec des grands sourires hypocrites.
« Mon grand frère chéri… » fit le petit frère, avec une voix aiguë.
« Pourquoi vous me refilez tout le temps le sale boulot… ? »
« Mais, voyons… On sait que tu adooores…… parler. » mentit Trunks.
« Mais toi aussi, tu adooores parler… »
« Non ! C'est pas vrai ! Petit, oui, mais plus maintenant, j'ai appris à me taire parce que mon père me le reprochait tout le temps, il disait que je parlais trop alors… » Il s'arrêta en se rendant compte qu'il allait partir dans un épisode de sa vie avec son père. « T'as failli m'avoir… » fit-il quand même. « Et de toutes façons, t'es le plus responsable de nous trois ! »
« Ouais… Le plus responsable quand ça t'arrange… ! »
« Et puis, comme dirait maman : Tu dois te conduire en grand frère responsable ! » ajouta le père de Yann.
« Vous êtes pas chiants… » soupira-t-il.
« Tu dis oui ? » fit son frère, les mains jointes, avec une toute petite voix.
« Bon, vas-y, vous commencez à m'énerver à la fin ! » s'emporta Bardock en frappant le sol du pied, sans décroiser les bras.
« Oui… Ca va, j'y vais… » râla Gohan en avançant lourdement vers la porte, il l'ouvrit et passa par une embrasure.
&&&&&
Après une assez longue discussion, il reparu aux autres.
« Oula… Ca gueulais… » apprit Trunks.
« Ouais… J'en ai encore mal aux oreilles ! » répondit-t-il.
« Oui, et alors ? Il a dit quoi ?» s'impatienta Goten.
« Il veut bien !Mais, il te prévient Bardock, si tu fais une bêtise, quelle qu'elle soit, tu rentres en enfer, avec une punition qui fera disparaître ton corps à tout jamais… »
Le saiyen esquissa et ils passèrent devant Enma, puis entrèrent au paradis. Ils se posèrent sur la planète de Kaio. Le petit singe courut vers eux et commença à tourner autour de Bardock en poussant des cris. Le saiyen en eut vite assez.
« La ferme ! » grogna-t-il. Il frappa la bête en un revers de main, rapide et bref et accéléra le pas. Goten, sans y faire attention, courut vers la maison. Gohan et Trunks tournèrent simultanément la tête vers le petit primate étendu au sol, des étoiles tournant autour de sa tête et disent en chœur :
« Saiyen sympa, mais saiyen quand même ! »
Goten sortit la tête de la maison. « KAIO, OU SONT MES VÊTEMENTS ? » cria-t-il.
« A la lessive ! » répondit le roi de loin.
« QUOI ? » explosa le pauvre Goten.
« Ah, ah, ah ! Non, je rigole, tiens, les voilà ! » Et il lui tendit ses habits. Le père de Yann les pris vite et rentra dans la maison. Kaio fit refléter la lumière sur ses lunettes de soleil en apercevant Bardock qui avançait vers lui, en regardant partout autour de lui.
« Bardock, je présume… » fit-il, il tendit la main « Je suis le roi Kaio »
Le saiyen regarda sa main, toujours sans décroiser les bras. Trunks accourut et abaissa le bras de Kaio, lui montrant que ça ne servait strictement à rien ! Goten ressortit enfin de la demeure du roi, vêtu d'un T-shirt large et d'un bon vieux jeans. Bardock le regarda de haut en bas.
« Ca s'appelle du… Coton… » fit Goten en articulant en pensant que Bardock se demandait ce qu'il portait.
« Tu me prends pour un crétin ? Mais le plus crétin des deux, c'est pas moi! Il est marqué '100 coton' en-dessous de ton menton, abruti ! » répondit son grand-père sèchement. Il continua son chemin, laissant Goten, stupide, tirant le bout de son T-shirt pour apercevoir l'étiquette: il avait mit son T-shirt l'envers sur l'endroit et le derrière sur le devant. Précipitamment, il remit tout dans le bon sens et sourit bêtement, penaud.
« Bon ! » fit Bardock, lassé. « En quoi je pourrais vous aidez, dépêchez-vous avant que je change d'avis, parce que vous devenez très lourds ! »
« Dites, pourquoi vous êtes tout sales ? » demanda Kaio à Gohan et Trunks. Gohan tendit le bras vers le père de Zarina.
« C'est lui qui m'a maculé de poussière ! »
« Mais ! J'allais pas le faire à moi tout seul ! »
« Et pourquoi pas ! »
« Parce que je ne voulais pas avoir l'air ridicule tout seul ! »
« Et depuis quand as-tu envie d'être ridicule ? »
« Mais je n'en avais pas envie ! »
« LES RIGOLOS, VOUS ÊTES BIEN SYMPA MAIS CHIANTS! MAINTENANT, EXPLIQUEZ-MOI, PARCE QUE J'EN AI RAS-LE-BOL DE VOS ANNERIES ! » hurla Bardock, plus que lassé des discussions d'une inutilité totale qui devenaient presque une habitude chez les trois demi sang. Tous se figèrent, à moitié effrayé à moitié, surpris par le hurlement du général saiyen.
« Ben… En fait… On… On ne sait pas comment tu pourrais nous aider… C'est ça, le problème… » avoua Trunks.
Silence de mort...
&&&&&
(1) qui l'a reconnnu?
(2) vous suivez toujours avec ton les "père" "frère" "oncle" "neveu"...?
