Chapitre 6 : A.G.P.
« Oh, arrêtez, vous allez blesser mon amour-propre… » fit une voix masculine à la télévision. Végéta grimaça d'effarement… Il se redressa d'un bond et alla vers la cuisine. Il y trouva sa femme. Il s'appuya sur la table et lâcha précipitamment :
« Est-ce que je suis narcissique ? »
Bulma baissa sa tasse de café et son journal. « Hein ? »
« Est-ce que je suis narcissique ? » répéta-t-il, assez nerveusement.
« Pourquoi tu demandes ça ? »
« Je viens de voir un truc à la télé, sur le narcissisme, et je demande si je suis comme ça ! Il doit bien y avoir du narcissisme dans tous mes nombreux vices ! » répliqua-t-il de mauvaise foi.
« T'as envie de le devenir ? »
« Non ! Mais je voudrais savoir si je le suis ! »
« T'es amoureux de toi ? Tu restes pendant des heures à te miroiter devant l'écran brillant, reflétant ton incomparable beauté ? »
« Non ! » grimaça son mari.
« Alors, tu n'es pas narcissique ! » fit simplement Bulma. Végéta s'assit sur une chaise en soufflant. « Soulagé ? » demanda-t-elle, amusée.
« Oui, franchement, oui ! »
La porte claqua et Chichi entra, furieuse, en train de se parler toute seule.
« 'Les drames de Chichi' volume X… » ironisa Végéta en la voyant passer très en colère.
« Qu'est-ce que vous avez à me fusiller du regard comme ça ! » s'énerva-t-elle en les voyant la fixer.
« Qu'est-ce qui t'arrive ? » demanda enfin Bulma.
« Il m'arrive que j'en ai marre de cette épicerie à la noix ! »
Végéta soupira bruyamment, il s'en doutait, ça ne pouvait être qu'une histoire stupide de terrienne.
« Et toi, ne soupire pas comme ça ! Tu dirais quoi si tu te faisais ENCORE battre par Goku ? Hein ? Tu serais fou de rage ! Et moi aussi, je soupirerais ! Parce que je trouve ça totalement débile de râler pour ça ! Et ben moi, c'est pareil pour mes histoires d'épicerie ! »
Le saiyen se sentit vexé, il se leva en grognant « Bon ! Je m'en vais, je suis de trop ! Et je n'ai pas envie de m'énerver sur toi, Chichi ! ». Il quitta la pièce en claquant la porte également.
&&&&&
Le soir, au dîné, une nouvelle fois, tout le monde dîna de son côté : Végéta avait englouti son dîner en dix secondes pour continuer de s'entraîner, Zarina suivit son grand-père, Mady faisait des corrections en mangeant, Goku, Miiky et Yann mangeaient dans le salon en regardant un match de boxe à la télé, seules Bulma, Chichi, Tracy et Videl se concentraient sur le moment présent, bien que les deux dernières semblaient se ficher totalement que les autres mangent de tout côté de la maison vu qu'elles remplissaient des fiches et des dossiers. Bra et Pan mangaient dans leur chambre… Bra passait de plus en plus de temps au téléphone et elle parlait tout en mangeant tandis que Pan travaillait. L'entraînement lui prenait beaucoup de temps, alors elle travaillait aussi le soir, avant de se coucher !
Quelques heures plus tard, Végéta alla rejoindre Bulma dans la chambre. Il se glissa dans le lit et elle ne détourna pas les yeux de son bloc-notes où elle écrivait rapidement. Il trouva ça bizarre, vu l'heure tardive, elle aurait du lui reprocher son retard. Elle ne bougea toujours pas. L'avait-elle remarqué au moins ? Il s'éclaircit la voix pour attirer son attention, elle n'en fit rien. Il soupira et se coucha sur le côté, dos à elle. Peu content de l'attention de sa femme, il chercha à voir ce qui occupait tant sa concentration pour qu'elle oublie de l'enguirlander. Il ne put rien comprendre de ce qu'elle marquait, quand elle écrivait vite, ses mots étaient indéchiffrables. Il fronça les sourcils d'insatisfaction, il chercha une idée pour attirer son attention, sans montré sa déception d'être ignorer de la sorte ! Il se recoucha et tira sur une petite corde, éteignant les deux lampes de chevet d'un coup. Bulma, sans tourner la tête, les ralluma en tirant sur la cordelette de son côté. Il soupira aussi longuement que silencieusement. Il craqua, mais pensa trouver le prétexte fétiche pour la sortir de sa rêverie sans pour autant paraître pour un curieux entêté.
« Je voudrais bien dormir ! » lâcha-t-il, sérieusement. Bulma tourna enfin la tête vers lui et remonta ses lunettes sur sa tête.
« Toi ? Toi, dormir ? Toi, le prince des saiyens, le dernier vrai saiyen, vivant comme un saiyen… »
« Ouais, ça va, ça va ! » s'irrita Végéta en la coupant.
« Toi, tu veux dormir ? Mais, Végéta, un saiyen ne dort jamais plus de 5 heures par nuit, tu devrais le savoir ! »
« Oui, mais les temps changent ! Et puis, qu'est-ce que tu fais ? Ca fait je ne sais combien de temps que tu griffonnes sur ce foutu bloc-notes ! »
« Je ne griffonne pas ! Je fais un règlement d'ordre intérieur pour cette maison ! »
« Un… Un quoi ? Un règlement ? Tu crois franchement qu'on va se plier à un règlement ? »
« Vous aurez intérêt ! »
« Huh ! Ouais, c'est ça… Allez, bonne nuit ! » il se recoucha, pendant que Bulma remit ses lunettes sur son nez et recommençait à écrire. Végéta éteignit la lumière rien que pour la faire enrager mais elle la ralluma nerveusement, il ricana un peu puis se tut jusqu'au lendemain matin.
&&&&&
Le lendemain, réunion dans le salon, tous étaient autour d'un panneau blanc, escortés par Bulma et Chichi, cette première, tenant un bâton en main.
« Bon ! Suite au dîner d'hier soir qui a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, Chichi, ici présente, et moi même, avons décider de faire un règlement d'ordre intérieur de la Capsule Corporation ! »
« Ah non……… ! » firent tout le monde.
« C'est quoi un règlement d'ordre machin truc ? » demanda Miiky.
« C'est une liste de chose qu'on doit faire et si tu les fait pas et ben, t'es puni ! » répondit Yann.
« Exactement ! » fit Bulma en frappant la baguette dans sa paume de main.
« Mais, on a déjà un règlement, on ne doit pas voler dans la maison ! » s'interposa Goku.
« Mais ça ne suffit pas ! On en a marre, nous ! C'est nous qui faisons toujours tout, ici ! Quand on mourra, vous ferez quoi ? » fit Chichi.
« On sera bien content, parce qu'on n'aurait plus votre règlement à la noix ! » marmonna Végéta.
« J'ai tout entendu Végéta ! » grogna Bulma.
« Elles vont mourir ? » demanda Miiky, plein de peine à sa mère.
« Mais non… ! » rassura-t-elle.
« Bon, expliquer votre règlement à la mord-moi le nœud ! Avant que j'explose votre tableau en mille morceaux ! » s'énerva le prince des saiyens.
Bulma soupira bruyamment et commença son explication. « Bon… Nous nous avons divisé en groupe de deux ou trois : Pan et Bra; Zarina et Végéta; Miiky, Yann et Goku ; Videl, Mady et Tracy et bien entendu, Chichi et moi »
« Chaque semaine, un groupe fera la vaisselle des repas ! » continua Chichi.
Tout le monde soupira.
« Hors de question ! Je ne ferais JAMAIS la vaisselle ! » râla Végéta.
« Et ben, pourtant si ! » rétorqua sa femme.
« Y'a des robots ménager, ils sont fait pour ça ! »
« Ils ont le droit de prendre des congés aussi ! Et puis si tu ne veux pas ! Chichi ne te fera plus à manger ! »
« J'en ai vraiment rien à faire ! Tu crois franchement que j'ai besoin d'être ici, pour manger ? »
« Oui. » articula Bulma avant de reprendre. « Le dîner sera à 19h, précise ! Et vous ne pourrez quitter la table qu'après 19h30 minimum ! »
« Eh, non ! C'est pendant la boxe, et notre amusement, t'en fais quoi ? » répliquèrent Miiky, Yann et Goku en chœur.
« Ah ! Vous vous tapez déjà dessus ! Et il faut encore que vous regardiez les autres se battre ? » demanda Chichi.
« Mais oui ! C'est marrant de voir des humains se mettre des coups ! Et puis, c'est pas pareil que les arts martiaux ! »
« Et en parlant de télévision, vous n'aurez droit qu'à trois heures et demi par semaine ! » annonça la grand-mère de Zarina.
Il eut encore un grand nombre de protestations.
« Il y a des tickets ! » continua ma grand-mère en montrant les tickets en question. « Représentant chacun une demi-heure de télévision ! Vous en avez droit à sept chacun par semaine ! » Elle distribua à chacun ses tickets.
« Vous êtes devenues folles ! Je ne sais pas si c'est la vieillesse qui vous gagne ou si vous devenez carrément gaga, mais c'est grave ! »
« Nous allons parfaitement bien, Végéta, merci de t'en inquiéter! » ironisa Bulma. « Bon, continuons… Ah oui ! Bien sûr, l'accès à la salle de gravité n'est pas disponible entre 19h et 19h30 ! Bien évidemment ! Tout comme la télévision et l'accès aux chambres et au téléphone ! Ainsi qu'entre 7h30 et 8h et 12h, 12h30… L'heure à laquelle on mange, en famille ! Et quand je dis 'famille' c'est toutes les personnes vivant sous ce toit ! »
Tous soupirèrent encore de concert.
« Et on ne fait que MANGER pendant les heures de repas ! Donc, pas de correction, n'est-ce pas Mady ? Et pas de dossier, n'est-ce pas Tracy, n'est-ce pas Videl ? »
« Vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de saletés que je retrouve dans le divan après votre passage! » ajouta Chichi en pointant son mari et ses petits-fils.
« Bon, le soir… » enchaîna Bulma, commençant à décourager en voyant les mines désespérées de tout le monde. « Extinction des feux à 21h, maximum pour les petits, c'est à dire, Zarina, Yann et Miiky, 22h30, pour les deux plus grandes et… »
« Quartier libre pour les adultes ! » les coupa Mady.
« C'est ce qu'on allait dire… »
« J'espère bien ! » appuya Videl.
« Bon… Est-ce que j'ai l'autorisation de monter dans ma chambre ? » demanda Bra, hypocrite. Elle se leva et quitta la pièce sans attendre de réponse. Zarina et Végéta la suivirent.
« Pourquoi est-ce que c'est toute ma famille qui détale ? » se demanda Bulma, exténuée.
« Je peux aller me coucher ? » demanda timidement Yann les jambes repliées sur sa poitrine.
« Bien sûr. »
Il se leva, invita Miiky à le suivre, et ils sortirent. Bien vite, Videl se redressa à son tour, après avoir soupiré discrètement, Pan la suivit vers la cuisine. Mady, en fixant sa belle-mère et Bulma, se leva également et les suivit.
Ce fut au tour de Goku. Bulma lui adressa un regard suppliant.
« Les p'tits ont droit de se coucher après minuit le week-end ? » demanda-t-il, dans le silence.
« Oui. » répondirent-elles ensemble. Sur ce, Goku quitta le salon également.
« Bulma… Je… Je suis passée de simple petite secrétaire stagiaire, à P.D.G. de la plus grande société du monde… Et il faut que je travaille pour ne pas que tout coule à cause de moi… Et… J'espère que tout ça ne troublera rien… » lâcha Tracy, en passant la dernière le pas de la porte.
« Chichi, je crois qu'on a été un peu trop loin… » fit la femme de Végéta, triste. « Végéta ne m'avait plus jamais lancer un regard aussi méprisant depuis que je l'ai rencontré sur Namek, c'est bien simple… »
« Non ! Il faut qu'il y aie un peu de discipline dans cette maison ! Zut, à la fin ! » s'indigna Chichi.
&&&&&
En haut, Videl enfila un pyjama à son fils
« Maman, on est obligé de le faire ? Parce que moi, eh ben, je l'aime pas le règlement ! Et je sais pas faire la vaisselle… »
« Ben ouais, et nous priver notre amusement avec grand-père, c'est vache quand même ! C'est un des seuls moments où on s'amuse avec lui, en dehors de l'entraînement ! Et Végéta commençait à regarder avec nous en plus ! » ajouta Yann, déçu.
« Eh oui… Mais faut un peu les comprendre… » essaya-t-elle.
« Encore heureux qu'elle nous donne quartier libre, sinon, j'aurais hurler ! J'ai énormément de correction à faire ! Elles savent pas ce que c'est d'être prof ! » fit Mady en accompagnant Yann à son lit. Elles leur dirent bonne nuit puis sortirent de la chambre. Elle croisèrent leur grand-père qui entra dans la chambre avec un magazine à la main.
« Eh ! Miiky, Yann ! » fit-il pour attirer leur attention. Ils se redressèrent. « Bonne nouvelle ! Vous avez quartier libre comme les adultes le week-end. » il s'assit sur le bas du lit de Yann, qui rampa jusqu'à lui, Miiky, au lit d'en face, fit pareil. « Regarder ! Le samedi, y'a une rediffusion, de tous les matchs de la semaine, donc, au lieu de durer une demi-heure, ça durera deux heures et demi ! »
« Cool ! » firent en chœur les deux petits.
« Végéta pourra regarder avec nous ? » demanda Miiky. Il fit un mouvement d'approbation. « Zarina aussi ? »
« Ah non, pas Zarina ! C'est pas pour les filles et puis… Elle, elle doit aller dormir ! C'est la plus p'tite ! » intervint Yann.
« Hein ? Mais non… Elle est née exactement le même jour que Miiky… »
« Ouais, mais c'est quand même la plus p'tite ! Parce que je suis né le matin et elle, le soir ! J'ai 13h de plus qu'elle ! » expliqua Miiky, fièrement « C'est maman qui m'a dit ça ! »
Goku éclata de rire. « Bon, allez, il va bientôt être 21h ! Bonne nuit ! » il se leva. Yann et Miiky rentrèrent dans leur lit.
« Bonne nuit, grand-père ! » firent-ils d'une même voix.
&&&&&
Zarina, dans sa chambre, après le départ de son grand-père, commençait à remettre ses vêtements en grommelant.
« Il est hors de question que je me plie à un règlement ! Ca, jamais ! Si grand-père accepte et ben, moi pas ! » répétait-elle en attachant les scratches de ses chaussures. Elle sortit discrètement de sa chambre et regarda aux alentours, pour voir si la voie était libre. En effet, personne dans le couloir, elle n'entendait que Bra parler au téléphone en riant aux éclats. Elle se dirigea à pas feutrés vers la chambre de Yann et Miiky et entra dans la pièce.
« Eh, Psst ! » appela-t-elle en s'approchant du lit de Yann. « Yann ! » elle le secoua. Il se mit à gémir et se tourna.
« Humm… Quoi… ? » fit-il dans un gémissement. « Zarina ! »
« Oui ! Je pars ! Je vais faire une fugue ! » annonça-t-elle, toujours à voix basse.
« Quand on fait une fugue, on ne l'annonce pas à tout le monde ! »
« Tu viens avec moi ? »
Il souffla de mécontentement « Non ! Moi, je dors ! Et puis, j'ai pas envie de partir ! Pourquoi tu veux fuguer ? »
« Parce que j'aime pas le règlement ! C'est nul ! Ca m'énerve ! Je m'en vais ! » ragea-t-elle.
Il souffla une nouvelle fois. « Ouais, ben, sans moi ! »
Miiky se réveilla à cause de toute l'agitation. Il se redressa. « Qu'est… Qui ? Zarina ? Qu'est-ce que tu fais là ? »
« Rien… Rendors-toi… » soupira-t-elle. « Allez, viens avec moi ! » demanda-t-elle encore à Yann se faisant plus suppliante.
« Non ! Laisse-moi ! » Yann se recoucha en tournant dos à la fille de Trunks, qui grogna.
« Bon, très bien ! Je pars toute seule alors ! Bonne vaisselle ! » clôtura-t-elle en sortant.
« Eh, Yann, elle va où ? » demanda le plus jeune des deux cousins en se redressant.
« Elle fugue… ! » répondit-il. Miiky poussa un cri comme si la nouvelle était une catastrophe. « Bah ! T'en fais pas ! Demain, elle sera là, au déjeuner ! Si ça se trouve, Végéta a déjà remarquer qu'elle partait ! Allez, à demain cousin ! »
« A demain. »
&&&&&
Zarina sortit par la fenêtre de sa chambre et s'envola dans la ville pas encore tout à fait endormie. Bien vite, elle posa pied au sol et continua à pied.
« Je m'y trouve mieux dans les rues comme ça qu'en volant ! » Elle marchait à grandes enjambées, sûre d'elle, les sourcils froncés, la tête basse, les mains agrippée aux brides de son sac à dos. Elle n'avait que six ans et elle ne pouvait réprimer un sentiment de mauvaise impression, comme si on l'épiait… Elle grogna pour chasser cette idée et continua sa route. Derrière un mur, en effet, une ombre l'observait… Elle traversa sans détourner la tête de ses pieds, mais elle s'arrêta pour regarder la voiture qui fonçait sur elle. Le choc fut inévitable, la voiture la percuta de plein fouet et elle s'étala sur le dos. L'ombre de derrière sourit en la voyant se redresser en se frottant la tête et en grognant encore plus, elle frotta son abdomen de l'autre main. Elle n'avait rien, mais la voiture était carrément encaissée au niveau du pare choc.
« Non, mais ça va pas la tête ! » s'écria Zarina, hors d'elle.
L'homme dans la voiture sortit immédiatement. « Ca va, petite ? »
« Ouais, ça se voit, non ! »
« Rien de casser ? »
« J'ai dis non ! »
L'homme regarda d'un regard halluciné, son pare choc défoncé. Puis, il se tourna vers la petite fille de Végéta. Elle n'avait pas d'objet pouvant défoncé sa voiture de la sorte… Comment une si petite fille avait-elle réussi à amocher une voiture comme ça… Elle ne devait pas avoir plus de six ans. « Fau… Faudrait peut-être t'amener à l'hôpital ? T'es peut-être blessée »
« Je vous dis que je vais bien ! »
L'ombre de derrière voulu intervenir quand quelque chose attira son attention: Végéta arrivant en volant vers la voiture. Celui-ci s'arrêta pour continuer à pied quand il remarqua sa petite fille dans les fards de l'automobile de l'homme.
« Zarina ! » lança-t-il dans sa direction. Elle l'aperçut et souffla en frappant du pied.
« Vous avez vu ? Par votre stupide bagnole, je suis repérée ! » râla-t-elle, les bras croisés.
Végéta arriva en face d'elle et empoigna son bras sans faire attention à l'humain. « Allez, on rentre ! » elle protesta en refusant de le suivre.
« Non, grand-père, je veux pas ! Je veux pas rentrer dans cette maison de fous ! »
Le saiyen soupira.
« Heu… Excusez-moi, vous êtes son grand-père ? » demanda l'homme de la voiture. Végéta redressa la tête vers lui.
« Je crois que c'est comme ça qu'elle m'a appelé ! Alors, à votre avis ? Oui, je suis son grand-père ! » répondit-il, désagréable.
« Vous… Vous avez fait combien de lifting ? »
« AUCUN ! » hurla presque le prince des saiyens, exaspéré des propos du terrien. Il tira Zarina plus fort pour qu'elle le suive.
« Eh, oh ! Attendez une minute ! La petite s'est fait rentré par une voiture, elle doit quand même voir un médecin ! Et… Et puis, faut faire un constat ! Vous avez vu l'état de ma voiture ! »
Végéta s'arrêta, décidément, ils ne s'habitueraient jamais aux humains en général ! Un constat… Il regarda la voiture. « Et alors ? Elle est très bien cette voiture ! Qu'est-ce que vous lui reprocher ? »
« Mais rien ! Mais là, regardez ! La où la gamine a été heurtée ! » s'entêta l'homme. Le prince des saiyens regarda.
« Oui ! Y'a le pare choc qui est un peu défoncé, mais, on va pas en faire un drame ! C'est fragile, hein ! »
« J'exige d'être remboursé ! »
Il soupira encore une fois et sourit cruellement. Il lâcha la main de Zarina, prit un porte feuille qu'il avait dans la poche intérieur de sa veste et donna tous les billets, à l'homme.
« Voilà, pour payer les réparations ! »
« Hein ! Mais, c'est mille fois trop ! »
« Mais non ! C'est pas seulement pour le pare choc, mais aussi pour ça ! » il envoya une boule de feu, qui alla exploser dans la carrosserie latérale de la voiture « Pour ça aussi. » il en envoya une deuxième le coin en bas à gauche du pare-brise. « Et pour vous remerciez de m'avoir éviter de longues recherches après ma petites fille, ceci ! » en partant, il envoya une dernier balle d'énergie dans le pare-brise arrière de l'auto. L'homme regarda le saiyen et sa petite fille partir, terrorisé, en n'osant bien évidemment plus répliquer.
« T'y es pas aller un peu fort… ? » demanda Zarina en se laissant tiré par Végéta. Sans répondre, il jeta un coup d'œil par dessus son épaule. Personne, l'homme ne pouvait plus les voir, il s'envola en continuant de tirer sa petite fille. Ils rentrèrent dans la maison.
« Regarder qui je ramène… » fit-il en montrant Zarina en passant dans le couloir devant le salon.
« Eh ! Zarina, pourquoi t'es partie ? » demanda Goku. Voyant qu'elle ne répondrait pas, Végéta la tira dans les escaliers. La petite avait la tête basse.
« Tu… Tu vas me punir ?… » demanda-t-elle timidement. Il ne répondit pas et entra dans sa chambre. Il lui demanda d'un geste de s'asseoir sur le lit. Il prit son pyjama et lui envoya.
« Tiens, enfile ça ! » Elle obéit. Il la regarda s'habiller, les bras croisés. « Couche-toi. » fit-il ensuite. Elle rentra dans ses couvertures.
« Je vais être punie ou pas… ? » répéta-t-elle, en commençant même à sangloter.
« Non, mais si tu continues à pleurer peut-être que si… » fit Végéta en s'asseyant sur le bord du lit. Elle s'essuya précipitamment les yeux et renifla un bon coup. Son grand-père sourit, il était persuadé qu'elle allait avoir cette réaction.
« Zarina, pourquoi t'agis comme ça ? »
« Comment ? »
« Tu n'obéis à rien, ni personne ! A part à moi, pourquoi ? T'es quasiment tout le temps d'accord avec moi ! Pourquoi tu fais ça ? »
« Parce que… T'as raison »
« Tu n'as pas répondu à ma question… Ca ne me satisfait pas ! »
« Parce que toi… Tout le monde te respecte ! Et personne ne t'engueule… »
« Ah ! Celle-là, elle est bien bonne ! Ta grand-mère m'enguirlande à longueur de journée ! »
« Oui, mais tu t'en fous… ! »
« Toi, quand on t'engueule, tu t'en fous ? »
« Non… »
« Ben alors ! »
« Oui, mais Kakarotto… »
« San Goku ! » coupa Végéta. « Ne l'appelle pas Kakarotto, il n'y a que moi qui peut l'appeler comme ça ! Est-ce clair ? »
« Pourquoi ? »
« Parce que… » il s'arrêta et se pencha vers Zarina « C'est une nouvelle règle d'ordre d'intérieur de la Capsule Corporation ! » il se leva, se dirigea vers la porte et l'ouvrit. « Et à propos… La prochaine fois qui te prend l'idée de fuguer… Arrange-toi pour ne pas te faire rentrer dedans par une voiture… » il sortit en fermant la porte.
&&&&&
Le lendemain, tout le monde était là, à l'heure ! Mais le déjeuner était beaucoup moins animé que les autres jours… Comme s'ils étaient punis… Ou comme s'ils n'osaient bouger de peur de se faire sanctionner…
« Bon ! ça suffit ! J'en ai marre ! » lâcha soudainement Bulma, comme exténuée. « Vous avez gagner ! »
Miiky se dressa sur sa chaise « On arrête le règlement ? YOUPI ! » il se rassit et se mit à manger goulûment bien vite suivit par Yann et Goku. En tout bon membre de sa famille, Pan suivit les saiyens dans « l'attaque à la bouffe »… Pour enfin être imiter par Végéta et Zarina.
« Eh, oh ! Stop, on a pas fini ! » s'interposa Chichi. Ils s'arrêtèrent de manger, coupés par la voix assez stridente de Chichi. « On a pas dit qu'on annulait TOUT le règlement ! ». Tous soupirèrent.
« Faudra faire la vaisselle ? » demanda tristement Miiky en regardant ses trois plats empilés en face de lui.
« Non ! J'ai enclencher les robots ménagers ! » apprit la femme de Végéta.
« Youpi ! » firent en chœur les deux cousins.
« Et les accès des autres salles de la maison seront autorisée d'accès pendant mes repas. » continua Bulma « Mais ! Mais… Mais, mais, mais… On ne quitte pas la table avant au moins 20 minutes ! »
« Pas de problème! » répliquèrent-on tous ensemble comme d'un commun accord avant de recommencer à manger.
&&&&&
Le soir, à l'entraînement, Miiky et Yann essayaient la danse de la fusion, ils étaient encore moins doués que Goten et Trunks à leurs débuts… Ils s'entraînaient à faire les mouvement, sur le devant de la société. Ils refirent les mouvement pour la énième fois…
« Fu-sion ! » firent-ils en chœur ! Hélas, Miiky perdit l'équilibre et s'étala au sol.
« Ca va ? » demanda Yann.
« Oui… Allez, on recommence ! » répondit-il. Son cousin, toujours dans la position finale de la danse s'arrêta net quand il vit une paire de jambes musclées devant ses yeux. Avec Miiky, ils redressèrent la tête et furent très surpris.
« Salut… » lâcha doucement la personne devant eux. « C'est bien ici, la… Capsule Corporation… ? »
« Oui… » répondit Yann. « Vous êtes qui ? »
« Vous ressemblez à notre grand-père… » ajouta Miiky.
Bardock eut un petit sourire, les bras toujours croisés « Et vous, vous êtes qui ? »
« Moi, je m'appelle Miiky ! » lâcha gaiement le petit frère de Pan en se redressant. Yann lui donna un coup de coude, lui signifiant qu'il ne fallait pas se dévoiler à n'importe qui. « Et pourquoi vous vous faites passer pour mon grand-père, d'abord ? » demanda Miiky, essayant de se faire menaçant, conscient de l'erreur qu'il avait faite en disant son nom.
« Et vous avez la même tenue que Végéta à donner à mon père… » fit Yann, plus calme en observant Bardock.
« Végéta ? » répéta-t-il. « Je peux le voir ? »
« Si vous voulez… » il se mit à avancer vers le bâtiment, suivis par son arrière-grand-père. Miiky les suivit, en croisant les bras, en essayant d'imiter Bardock.
Les deux petits coururent dans la maison pour accéder à la deuxième partie, il rentrèrent dans la salle de gravité où s'entraînait Pan, Végéta, Goku et Zarina.
« Végéta ! Y'a quelqu'un qui veut de voir ! » fit Miiky.
Il échangea un regard avec sa petite fille. « Ce serait l'humain qui vient chercher son constat… ? Je vais lui en donner un, moi, de constat ! » il s'avança vers le cadre de la porte.
« Il ressemble pas un humain… normal… » répondit Yann, sérieusement quand Végéta passa devant lui. Le saiyen le regarda.
« Il ressemble à grand-père. » ajouta Miiky. Vegeta le regarda à son tour, les sourcils froncés, puis revint sur Yann en soupirant.
« Ca ne peut être que ton père ! S'il ressemble à Kakarotto ! » lança le prince en sous-entendant Goten.
« Non ! Je reconnais quand même bien mon père ! Et là, c'est pas lui ! » assura Yann.
Végéta soupira une nouvelle fois et se dirigea vers la cuisine, suivit de Yann et Miiky. Ils entrèrent dans la cuisine où les petits avaient laissé Bardock, qui était au milieu de la pièce et qui regardait partout autour de lui. Le prince des saiyens se figea et le général en fit de même. Végéta avait carrément les yeux exorbités ! Comment pouvait-il être ici… ? Quand soudain… Il grogna en continuant de regarder Bardock.
« Ils ont tout compris de travers, ces imbéciles… ! Ou bien, c'est Kakarotto qui s'est planté dans les explications ! Ce qui ne m'étonnerait pas… ! » marmonna-t-il.
« Bonjour Végéta, surpris de me voir ? » demanda Bardock.
Le visage de l'autre se ferma. « Hostile ou pacifique… ? » demanda-t-il assez froidement.
« Il vient du pacifique ? » demanda naïvement Miiky. « Y'a une mer qui s'appelle Hostile ? Je la connais pas… »
Végéta fut exaspéré. « Miiky, tu ne connais aucune mer à part le Pacifique ! Et non, il n'y aucune mer qui s'appelle Hostile ! » (1)
« Ahhh… Tu sais c'est qui le monsieur ? »
« Ah ! Rentrer dans la salle de gravité, vous m'énervez ! » répliqua le prince des saiyens, nerveusement. « Allez ! » s'impatienta-t-il. Yann tourna les talon et partit vers la salle de gravité en tirant Miiky qui regardait toujours Végéta d'un air hébété.
« Eh ! Attends, pourquoi il a une queue de singe qui lui sert de ceinture ? ». Yann grogna et tira une bonne fois pour toute Miiky vers lui et la porte se referma derrière eux.
« Assieds-toi. » invita Végéta en s'asseyant. Lentement, Bardock s'assit en face de lui. « Qui t'a ressuscité ? »
« J'sais pas… Un namek… » répondit-il, évasif.
« Dendé… »
« Depuis quand prends-tu le temps d'expliquer des choses à des gens 'inférieur' comme moi ou les deux petits ? Et depuis quand me permets-tu de te tutoyer ? »
Il prenait conscience de ce que Trunks lui avait dit de son père, qu'il n'était plus vraiment comme avant… Végéta s'en rendait compte et y'a rien à faire, ça le dérangeait qu'il le remarque…
« Depuis quand ai-je envie de répondre à tes questions ? »
Bardock sourit. « Tu es toujours le même, en ayant changer… » il eut un silence, Végéta ne répliqua pas en continuant de le regarder, il n'osait pas poser de question… Il n'aimait pas qu'on lui dise qu'il avait changé ! Surtout par un saiyen, pareil que lui ! « J'ai rencontré ton fils et mes petits-fils ! J'espère que tu es fier de Trunks ! » continua Bardock.
Le prince des saiyens hocha une fois la tête. « Oui… Mais, je leur avait expliqué un plan pour les sauver et ils ont tout pigé de traviole ! »
« Non… C'est eux qui m'ont envoyé ici… Et ils n'ont pas compris de travers ! »
« T'as quand même pas profiter de leur naïveté pour te faire ressusciter ? » sortit Végéta, sentant la colère monté en lui.
« Non ! Rassure-toi ! Je ne vais pas coloniser la terre à moi tout seul, Végéta ! Seulement, sache que rien ne se passera dans l'au-delà, mais ici ! »
« Et comment sais-tu ça ? Pouvoir sensorielle, sans doute ? » demanda le prince sarcastique.
« Si on veut… On peut appeler ça comme ça… En tout cas, fais-moi confiance ! » Végéta haussa les sourcils et les épaules, il se leva et ouvrit la frigo derrière. « Tu n'as plus ta queue ? »
L'autre tourna la tête vers lui et eu un petit sourire « Ca se voit, non ? »
« Pourquoi ? »
« On me la coupée lors d'un combat ! »
« Et elle ne repousse pas ? Elle devrait pourtant ! »
« Je sais ! Mais depuis que je suis super saiyen, elle ne repousse plus ! » et il gloussa en voyant la mine très étonnée de Bardock.
« Tu es le… ? » commença-t-il quand Végéta se rassit. Il ouvrit sa canette.
« Oui, je le suis… Et nous sommes cinq à ce jour à l'être… Enfin… Plutôt… Deux… Maintenant que les demi-sang sont morts ! Eh oui ! Il n'y a pas que le guerrier millénaire qui est super saiyen ! »
« Donc… Il y a toi, Gohan, Goten, Trunks et… Mon fils »
« Exact ! Tu veux le voir ? »
« Qui ? »
« Kakarotto ! »
« Ah… Non, pas tout de suite… Qui étaient les deux enfants qui ont été t'appeler… ? » demanda-t-il, en se doutant un peu de la réponse.
« Tiens-toi bien, tes arrière-petits-fils ! Et tu es plus jeune que leur grand-père ! »
« Huh… Et y'en a combien comme ça de rejeton ? »
« Tu as trois arrière-petits-enfants, Miiky, Yann et une fille, Pan. »
« Tu les supportes comment ? » demanda Bardock, subjugué. Végéta haussa les épaules.
« Tu t'habitues… J'ai commencé à m'habituer avec Gohan, petit… Au début, je lui foutais des baffes mais ça sert à rien… Des fontaines, ces humains ! Puis, vint le tour de Trunks… Lui, il chiale pas… Il râle et il parle ! Il sait très bien que j'en ai rien à faire mais il parle quand même ! Alors, j'ai trouvé le truc ! Maintenant, je les frappe plus ! Je leur réponds ! » Bardock le regardait, amusé. « Ou pas… Parce que les frapper, ça les fait parler encore plus… Le pire, c'est Miiky… Quand il commence… Il ne s'arrête plus ! »
« Mais, j'ai l'impression que tu as attrapé le virus… » fit le père de Goku, en l'arrêtant
Végéta fronça les sourcils « Je t'explique ! Parce que ici, c'est pas comme sur Végéta ! Et si je te surprend à lever la main sur une seule personne vivant sous ce toit, tu rentres en enfer ! » fit-il froidement. « Fait ou pas fait exprès ! »
La porte derrière, s'ouvrit et Miiky entra et se dirigea directement vers Végéta.
« Regarde, t'as vu ? » fit-il en montrant son poignet avec une montre dessus.
« Oui, c'est une montre, Miiky » répondit le père de Bra.
« Je sais ! C'est maman qui me l'a donné ! Elle est jolie hein ! » il sourit puis se tourna vers Bardock et montra le cadre de la montre « T'as vu ? » fit-il encore avant de se retourner vers Végéta. « C'est quelle heure ? »
« Attends… Tu as une montre et tu sais pas lire l'heure ? » Miiky hocha la tête négativement et l'autre soupira en roulant les yeux.
« Tu m'expliques ? »
« Pas maintenant… »
« S'il te plaît… » supplia-t-il. « 'veut faire une surprise à maman… »
Végéta leva le bras en roulant les yeux, Miiky poussa un petit cri de joie et sauta sur ses genoux. « Bon… Y'a trois aiguilles… » commença-t-il les explications.
« Ouais, dont une qui bouge tout le temps ! »
« Ouais, mais celle-là, tu t'en occupe pas ! »
« Ok ! »
« Là, il est… 17h09… »
« Oh ! Comment t'as trouvé ça ? »
« C'est pas compliquer… » il se mit à explique comment lire l'heure à Miiky qui semblait hyper-intéressé.
« Ahh ! J'ai compris ! Change l'heure ! » fit Miiky. « Pour faire des exercices ! Maman, elle dit qui faut faire des exercices sinon, ça sert à rien ! » il retira sa montre et lui donna. Végéta changea l'heure en soupirant, Miiky regardait le cadran curieusement, le prince saiyens recula un peu.
« Mais… Arrête ! Tu triches ! » Miiky rit un peu, puis Végéta lui tendit sa montre. « Voilà… Quelle heure ? »
« Heu… 8h… 08… ? » Son professeur hocha la tête négativement. « Ah non ! 41 ! »
« Voilà… Allez, descend maintenant ! » Miiky obéit en souriant et en regardant sa montre. « Eh ! Remet l'heure juste ! » Végéta faillit s'effondrer et prit la montre et commença à la remettre juste. Il le lui rendit.
« Merci » fit-il en chantonnant. « Maintenant, je t'embêterais plus ! »
« De rien… Et j'espère bien… » imita Végéta.
Miiky, en souriant, alla vers Bardock. « C'est vrai que t'es mon… Arrière-grand-père ? »
Bardock fronça les sourcils et détourna la tête.
« Miiky ! » rugit Végéta « T'as entendu notre discussion ! »
« Ouais ! Grand-père m'a dit que je pouvais rentrer, mon entraînement était fini… » il se retourna vers le grand-père de notre père. « Comment ça se fait que t'es pas vieux ? Parce que j'ai un copain à l'école, eh ben, il a toujours son arrière-grand-père, mais seulement, il est tout vieux et il bouge presque plus ! » avant que Bardock ne puisse répondre, le petit remarqua sa queue « Oh ! Vous avez une queue ? Mon papa aussi il avait une queue quand il était petit, mais on lui a coupé ! »
Bardock redressa la tête vers Végéta. « Et eux, ils en avaient à leur naissance ? »
« Oui… Mais, une petite, très fragile ! Tellement fragile qu'elles tombaient presque toute seule ! Ils ont trop peu de sang saiyen en eux pour en avoir une en bonne santé je crois… »
« Pourquoi t'es jeune alors ? » redemanda Miiky. Bardock tourna la tête vers lui et soupira.
« Pour te faire parler ! » répondit-il, assommé par les questions de son arrière-petit-fils.
« Ah bon ? Toi aussi t'aime bien quand je parle ? Mon papa, il aime bien quand je parle ! Parce que lui aussi, il parlait quand il était petit et même que Végéta et ben, il le frappait pour qu'il se taise ! »
Bardock soupira lourdement et s'appuya sur la table, à moitié découragé…
« Réponds-lui, c'est dans ton intérêt, t'en aura pour la nuit… Miiky est têtu ! Comme tout bon saiyen qui se respecte ! »
L'arrière-grand-père le regarda d'un air comme qui dirait méprisant, puis se retourna vers le petit.
« Parce que j'étais mort ! » répondit-il enfin.
« Ah bon ? Mon papa aussi il est mort ! Pourquoi il peut pas revivre ? »
« Je ne sais pas… ! » répondit sincèrement Bardock.
Miiky baissa la tête « Il me manque à moi… »
Bardock se sentit mal à l'aise quand Miiky se mit à sangloter puis à pleurer.
« C'est pas une fontaine… Mais un véritable torrent ! » grogna-t-il.
« Miiky ! Arrête de pleurer ! » soupira Végéta. « On ne saurait rien faire ! »
Miiky s'approcha de lui. « Pourquoi ? Toi, t'es bien mort plein de fois et pourtant tu vis toujours ! »
« Oui, mais… J'ai eu de la chance ! »
« Grand-père aussi ? »
« Oui ! »
« Pourquoi il en a pas mon papa ? »
« Mais… Pour une fois que ton père n'a pas de chance, on va pas s'en plaindre ! Alors, arrête ! »
Miiky renifla. « Je peux avoir un mouchoir… ? »
Végéta se tourna et tira un mouchoir de la boite et le lui donna, celui-ci se moucha bruyamment. « Elle est où ta mère ? »
« 'sais pas… »
« Elle est ici, sa mère ! » ragea Videl en entrant dans la cuisine, elle souleva son fils dans ses bras et fusilla le grand-père de Zarina des yeux.
« Quoi, Videl ? Pourquoi tu me regardes comme ça ? C'est pas moi qui l'ai fait pleurer ! »
« Mouais… » marmonna-t-elle. Ses yeux tombèrent sur Bardock. « Et ça… C'est… ? »
« Bardock, le père de San Goku ! Ton… 'beau grand-père' C'est une idée de ton mari, de son très cher frère et de Trunks… »
« Et quoi, c'est pas une bonne idée ? »
Végéta haussa les épaules. « Je ne sais pas, je ne comprendrais jamais leurs raisonnements… »
Videl soupira, elle non plus ne comprenait pas les raisonnements de son mari…
« Dites… Si je vous prend à m'appeler "grand-père" ou pire "arrière-grand-père", vous verrez ce qui vous arrivera ! » menaça Bardock, irrité.
« Non mais, ça va hein ! Pas besoin de vous énervez comme ça ! » s'énerva Videl à son tour.
« Je vous interdis de me parler comme ça ! » cria le saiyen.
« JE PARLE COMME JE VEUX, JE SUIS CHEZ MOI ET QUE VOUS SOYEZ LE GRAND-PERE DE MON MARI OU NON, VOUS DEVREZ VIVRE EN MA COMPAGNIE ET EN COMPAGNIE DES HUMAINES VIVANT DANS CETTE MAISON ! »
Bardock se rassit, consterné par ce cri… Il croisa les bras et grogna en fusillant la femme du regard qui partit avec Miiky. Végéta eut un petit sourire en voyant sa mine stupide.
« Les hommes humains sont de véritables mauviettes mais les femmes… » commença-t-il, arrêté par un hurlement venant de l'étage.
« PAPA ! »
Le prince des saiyens s'abattit la face contre la table, reconnaissant la voix, il entendit quelqu'un descendre bruyamment les escaliers et Bra fit irruption dans la cuisine. Elle alla directement vers son père et lui tendit ce qu'elle avait en main.
« C'est un fil… » fit Végéta, rien que pour ennuyer encore plus sa fille, rouge de rage.
« Je sais ! Je ne suis pas aveugle ! Oui, c'est un fil ! Je dirais même un fil ARRACHE ! » son père la regardait, impassible. « Et tu sais d'où il vient ce fil ? Du téléphone ! » et elle montra le téléphone qui était dans son autre main. Végéta dut se retenir pour ne pas rire, il s'appuya la tête dans sa main.
« Oui, et alors ? On doit t'appeler peut-être ?… »
« Oui ! »
« Mais ce n'est pas moi qui ai arraché ce fil ! »
« Non, c'est Pan ! Elle a dut se trébucher dedans ! Maladroite comme elle est ! Répare ! » ordonna-t-elle.
« Ah ! Est-ce que j'ai une tête à réparer les fils de téléphone ? Demande à ta mère ! »
Bra soupira. « Je le sentais que tu n'allais m'apporter aucune aide, papa… Au moins, j'aurais essayé… »
« Rhum… Bra… » fit Végéta en montrant Bardock d'un coup de menton. Elle se tourna vite
« Ah ! Salut ! Vous êtes un copain de mon père ? tant mieux ! Bon, papa, je vais voir maman, à plus ! » et elle quitta la pièce.
« Bra, ma fille ! » sortit Végéta sentant les interrogations de Bardock. « Il y a un surplus de femme ici… »
« T'as combien de gosses, Végéta ? »
« Deux ! Et une petite fille ! »
« Tu verras le pétillant de tes yeux quand tu dis ça… » se moqua l'ancien général
« Sans commentaire !… » grogna Végéta.
&&&&&
La porte de derrière s'ouvrit et Pan sortit en compagnie de Zarina, de son cousin Yann et de son grand-père.
« Bon, Végéta, reviens parce que moi, j'en peux plus ! Ils attaquent tous en même temps ! Entre Zarina qui m'envoie des mini balles d'énergies, Yann qui m'envoie un kamékaméha et Pan qui m'assomme, j'en sors plus ! » fit-il, essoufflé. Pan lui frotta le dos en riant. Yann serra la main de Goku un peu plus fort, celui-ci tourna la tête vers lui. Le petit fit un signe de tête vers Bardock. Il regarda et écarquilla les yeux. Le général regarda son fils de haut en bas, encore surpris de son entrée. Et il soupira.
« Kakarotto… Voici ton père… Bardock. » annonça Végéta. Goku tourna lentement la tête vers lui.
« Tu… Tu ne m'a pas dit qu'il était mort… ? » fit-il, naïvement. Les deux autres saiyens se frappèrent la tête contre la table, d'exaspération.
« Il s'est fait ressusciter imbécile notoire ! » ragea le prince.
« Ahhh… »
« C'est notre arrière-grand-père ! » s'exclama Pan avec Yann.
« Oui ! Mais je vous interdit de m'appeler comme ça ! » ragea Bardock en frappant son poing contre la table.
« Bon… Alors, comment on doit t'appeler ? » demanda Pan. Il haussa les épaules.
« A.G.P. ? Ca va ? » demanda Yann. Il haussa à nouveau les épaules.
« Papa ? … J'ai le droit de t'appeler papa ? » demanda Goku en se pointant. Bardock hocha la tête. « T'as perdu ta langue ? »
« Mais non ! » grogna-t-il encore. « T'as fini de poser ces questions idiotes ? »
Il fit un signe de paix, demandant par la même occasion à son père de se calmer un peu.Pan alla vers lui en lui tendant la main.
« Bonjour, je m'appelle Pan. » s'annonça-t-elle amicalement. Il la regarda, les bras croisés. Puis, après réflexion, il lui rendit son sourire(beaucoup plus froid que le sien…) et lui serra la main.
« Toi, je parie que tu es la fille de Gohan. »
« Exact, je suis bien sa fille ! Comment as-tu deviné ? Il t'a parlé de moi ? »
« Non… Mais, t'as le même sourire que lui »
« Ah bon ? Merci… ! »
D'un côté, il l'intimidait et d'un autre, elle avait confiance… Il y avait quelque chose dans son regard disant qu'on pouvait lui être familier, mais quelque chose d'autre disais qu'il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin… Si quelqu'un lui avait dit qu'elle rencontrerait son arrière-grand-père, elle l'aurait pas cru !
&&&&&
Le soir, il avait fait connaissance avec tout le monde. Et on pouvait sentir qu'il était un peu tendu… Il n'avait plus l'habitude de toute cette agitation…
« Chichi… » supplia Goku en regardant sa femme mélanger la pâte pour le dessert. « Je peux en avoir un peu… J'ai faim… Et puis, t'as besoin d'un goûteur… »
« Quelle question stupide ! Bien sûr que non que tu ne peux pas goûter ! Et quand il sera cuit, je veux que tu en laisses un peu pour ton père ! Je veux qu'il goûtte à la bonne cuisine terrienne ! » elle glissa le gâteau, dans le four, régla le thermostat, enleva ses gants, les déposa et s'assit enfin à sa place pour manger.
« Qui en veut encore ? » demanda Videl en se levant. Goku et Miiky furent les premiers à lever leur assiette, Végéta fit pareil avec Pan, Yann et Zarina. Elle servit tout le monde de bonnes grosses crevettes roses, elle s'approcha de Bardock. « Et vous ? Vous en voulez ? ». Il la regarda, puis regarda son assiette. « Je prends ça pour un oui… ». Quand elle lui mit la nourriture dans l'assiette, il ne ronchonna pas, elle avait visé juste. Quand il allait s'emparer d'une crevette, un fruit de mer de cette espère maintenant par deux petites mains se posèrent devant lui.
« Dis… Tu veux bien me la décortiquer, j'y arrive pas » fit Miiky. Bardock le regarda, puis regarda l'animal, puis Végéta qui en décortiquait une au-dessus de l'assiette d'à côté.
« Zarina ! Viens ! Je décortique pas pour le plaisir, moi ! Dépêche-toi, ou je les mange moi-même, tes bestioles ! » fit-il. Sa petite fille cavala vers sa chaise et s'assit, elle commença à compter le contenu de son assiette.
« 1, 2, 3, 4… Ca va, c'est bon, t'en a pas piqué… ! » répliqua-t-elle en prenant ses baguettes. Ils se firent une grimace avant de recommencer à manger chacun dans leur plat. Bardock grimaça, Végéta avait vraiment changé ! Avant, il ne le voyait pas souvent, mais, à chaque fois qu'il en avait l'occasion, il n'en faisait qu'à sa tête ou il humiliait ses gardes.
« Tu le fais ou pas… ? » répéta Miiky en voyant que son arrière-grand-père ne bougeait pas.
« Est-ce que j'ai une tête à décortiquer des bestioles comme ça… ? » demanda-t-il à moitié-dégoûté.
Mon petit frère se recula. Sa soeur lui prit ses crevettes. « Donne Miiky, laisse ton A.G.P. tranquille, tu vois bien qu'il a pas la tête à ça… »
Végéta redressa la tête vers le général, avec un air ironique. « On appelle ça des crevettes sur terre… » et il en mit une dans sa bouche.
&&&&&
Le soir, tout le monde monta se coucher, seul les trois saiyens restèrent en bas.
« Bon… » commença Goku en baillant « Papa, dépêche-toi, je suis fatigué… »
Bardock le regarda et soupira, consterné. Il tourna la tête vers Végéta et commença « Je voudrais savoir… Comment avez-vous réussi à vous faire tuer par des humains… ? » demanda-t-il comme s'il parlait à des idiots
« Tu sais, quand le cœur ne bat plus… On est mort… » répondit Végéta, sur le même ton que lui.
« Comment ? » répéta A.G.P.
« On nous a planter un couteau dans le dos ! » répondit son fils.
« Quel genre de couteau ? Un couteau humain ? »
« Ouais… Un couteau de cuisine ! Un couteau à viande, je crois… » il regarda le prince des saiyens pour qu'il confirme ses dires.
« Ouais, c'était bien ça… Un couteau à viande. »
« Vous en avez un ? Là, sous la main ? »
« Heu… Oui. » répliqua Goku en cherchant dans les tiroirs. « Ah ! Voilà ! » il le donna à son père, c'était un couteau à viande tout ce qu'il y a de plus banal. Bardock regarda le couteau, puis, il approcha la lame scintillante de la peau et se coupa la paume de la main, calmement, et il ne ronchonna pas du tout quand le sang se mit à couler. Les deux autres se demandaient ce qu'il faisait, Végéta fronça légèrement les sourcils, mais ne changea pas d'expression, Goku, lui, avait carrément les yeux exorbités… Il pensait qu'il devait avoir horriblement mal et pourtant Bardock ne montrait aucun signe qui le prouvait… Il dressa le couteau sur toute sa longueur, un peu de sang, resté sur la lame, coula sur le manche.
« C'est avec ça… ? » redemanda-t-il. Ils hochèrent la tête pour confirmer. « Vous vous foutez de moi ?… Ca… C'est pas une lame… ! C'est un jouet pour bébé ! »
« Quand… Ce 'jouet pour bébé' se retrouve dans ta poitrine, tu arrêtes de rire ! » fit Végéta.
Bardock éclata d'un rire mauvais. Végéta fronça les sourcils et grogna. « Je n'aime pas trop qu'on se moque de moi ! » fit-il en frappant le table de son poing. Le général arrêta et le fixa. « Ahh… Végéta… Tu veux que je me plante cette lame dans la poitrine pour voir ? » il retira son armure.
« Papa, qu'est-ce que tu fais… ? » demanda Goku, anxieux.
« En plein cœur… » fit-il en continuant de fixer le prince… Et il s'enfonça le couteau dans la poitrine à l'endroit exacte où se trouve l'organe vital, il ne put empêcher une grimace déformant son visage et un gémissement de douleur. Son fils se leva d'un bond en faisant tomber sa chaise. Végéta se redressa plus lentement, légèrement tremblant.
« T'ES MALADE ! TU VEUX CREVE OU QUOI ? » s'exclama-t-il en serrant les poings.
« Ca… ça va ? » demanda Goku, tremblant, lui aussi.
« Eh… Relax… Je vais parfaitement bien… » fit Bardock, comme essoufflé. Il retira le poignard de sa poitrine. « Vous voyez… Tout va bien… Cette lame est trop petite pour atteindre le cœur ! Et même si elle y arrivait, elle est trop lisse pour entailler l'organe et ainsi tuer tout le corps… Et vous m'avez bien dit que vous étiez morts sur le coup ? Même si le couteau aurait blessé le cœur, il aurait fallut un certain temps avant que tout le corps soit atteint !… »
« En attendant, t'es taré ! Et si t'aurais eu tord hein… ? » répliqua Végéta entre ses dents.
« Je serais mort et alors ?… » il cracha du sang.
« Espèce d'abruti… ! » il se tourna vers Goku. « Kakarotto, ne reste pas planter là ! »
« Quoi ? »
« Va chercher un senzu ! Tu vois bien que ça va mal ! » ordonna-t-il.
« Ah ! Oui ! » il porta deux doigts à son front et se téléporta.
Après que Karine lui ai expliqué qu'il avait tout vu, il lui donna un senzu et Kakarotto repartit. Il tendit le senzu à Végéta qui le porta à la bouche de Bardock.
« Qu'est-ce que c'est… ? » gémit ce dernier.
« T'occupe ! Avale ! » ordonna Végéta. Bardock, qui avait les yeux pressés, les rouvrit en ne sentant plus aucune douleur après avoir avaler le haricot.
« Comment… ? » se demanda-t-il.
« Le miracle des senzus ! » ironisa Goku.
« Mais… On s'est quand même bien fait tué… » fit Végéta en s'adossant au dossier de sa chaise redevenant neutre et impassible comme à son habitude.
« La nuit porte conseil Végéta… » fit Pan en faisait irruption dans la pièce.
« Pan ! Qu'est-ce que tu fais là ? T'es pas encore couchée ! » s'énerva-t-il.
« Non ! J'avais soif ! Et puis, je vous ai entendu gueuler, alors, je suis descendue… » expliqua-t-elle en prenant à boire au frigo. Quand elle se retourna, Végéta se dirigeait vivement vers les escaliers, comme frustré. Bardock le regarda partir en rajustant son armure, d'un air amusé.
« Ben… Quelle mouche l'a piqué ? J'ai quand même le droit de boire de l'eau… Même à deux heures du matin si je veux… » dit-elle bêtement, à moitié endormie.
« J'adore le voir comme ça… » fit Bardock et il se tourna vers son fils qui avait l'air étonné et tout aussi endormi que sa petite-fille. « Il est toujours aussi irritable… Kakarotto, est-ce que tu m'écoutes ? »
Il hocha la tête sans les soulever hors de ses bras croisés appuyés sur la table. Son père soupira lourdement. « T'étais encore moins idiot bébé… ». Goku leva les sourcils, puis se leva complètement.
« Bonne nuit, je suis mort de fatigue… » fit-il. Il grimpa les escaliers lourdement. Son père hocha tristement la tête de droite à gauche.
« Est-ce vrai qu'il est aussi fort qu'on le dit… ? » demanda-t-il. Il n'y avait personne dans la pièce à part lui et Pan, elle en conclu donc qu'il lui parlait.
« Oui ! » répondit-elle.
« Quand Gohan et Goten me parlaient de lui, je croyais trouver autre que chose que… Ca! »
La jeune fille haussa les épaules et s'assit à table avec lui. « Oh, tu sais, il n'est jamais de mauvaise humeur !… Et… » elle s'arrêta quand elle le vit froncer les sourcils.
« Tu veux dire que tu me penses toujours de mauvaise humeur ? » fit-il, distant, voyant qu'elle ne continuait pas.
« Quoi ? Ah, mais non ! Pas du tout !… » elle s'arrêta une nouvelle fois, il avait le visage sombre… Triste, c'était la première fois qu'elle percevait ce sentiment sur le visage d'un saiyen… Un saiyen neurasthénique !… Mais bon, elle le comprenait, ça devait être dur pour lui… Se faire traiter de fou, puis de traître et puis passer cinquante ans en enfer !… « Viens… Je vais te montrer ta chambre. » finit-elle par dire.
Il la regarda encore se lever. Sans se retourner, elle avança vers les escaliers et commenca à les grimper. Il ne la suivait pas… Elle soupira: elle s'était trompée… "Je croyais qu'il me considérait comme une des siens, mais j'étais juste une « cabine de renseignement »"… Elle ouvrit la porte de sa chambre et s'apprêta à la franchir quand :
« Je rêve ou tu me conduis dans ta chambre ? » fit Bardock en la voyant pénétrer dans sa chambre. Elle tourna la tête vers lui et sourit.
« Désolée, je croyais que tu ne me suivrais pas… »
« J'allais quand même pas resté toute la nuit dans cette cuisine ! » rétorqua-t-il avec un air de reproche.
« Oui, désolée… »
« Les humains et leurs excuses… Mais j'en ai rien à faire de tes excuses… ! » Contrairement à ce qu'on pourrait penser, il ne l'engueulait pas, il était tout calme, en effet, il n'en avait vraiment rien à faire qu'on lui dise pardon ou pas…
« Contrairement à Végéta et à toutes les personnes ayant du sang royal, je me fiche de toutes excuses qu'on pourrait me faire ! »
Ignorant sa réplique, elle lui montra la chambre d'amis principal.
« Voilà… C'est un peu plus petit que les autres chambres, mais bon… » elle leva les yeux vers lui, il ne l'écoutait sûrement pas. Il regarda la petite chambre, un lit simple d'adulte, une petite table, avec une lampe de chevet, une fenêtre ouvrant sur un petit balcon, une armoire de bois, simple, sur le côté. Bardock ne faisait sûrement pas attention à tout ça… "Je suis certaine que Végéta n'avait pas fait attention à la déco quand Bulma lui avait montré où il dormirait pour la première fois…" pensa Pan.
Il y avait une porte donnant sur la salle de bain dans le mur en face du lit, elle me dirigeai vers celle-ci, ouvrit la porte, puis alluma la lumière, tout était en ordre et tout était tout propre.
« Ma grand-mère est passée… » fit-elle, en riant. « A.G.P. ? » il tourna vite la tête vers elle. « On peut t'appeler comme ça ? » il haussa les épaules. « C'est oui ou non, ça ? » fit-elle commençant à être agacée par ce silence.
Il soupira,
puis parla enfin, en articulant. « Oui, Pan ! » Elle
soupira: "Ces saiyens… Tous les mêmes ! Enfin… Il
est pareil que Végéta, parce que j'en connais pas
d'autres saiyens purs ! A part grand-père… Mais lui,
c'est… L'exception !"
« Il y a une
serviettes, un savon et un pyjama, enfin, tout ce qui faut…
Certainement à grand-père ! Enfin, tu verras, hein ! »
dit-elle en sachant qu'il se fichait pas mal du contenu de la salle
de bain. Ensuite, elle sortit.en lançant un « Bonne nuit
!… », il se retourna, les bras toujours croisés. Il
lui fit un signe de tête et quelque chose ressemblant à
un sourire saiyen, mais un sourire quand même. Une fois sortie,
elle ne pouvait qu'être contente ! Il lui avait parlé
! Et l'avait prise pour autre chose qu'une humaine ! Peut-être
que c'était parce qu'elle était la fille de Gohan…
"Tant mieux ! Ca veut dire que mon père plaît à
Bardock !" Ahh, elle était vraiment contente !
&&&&&
(1) en plus le pacifique n'est même pas une mer, Vegeta! revise tes cours de géo!
