Chapitre 7 :Trois êtres exceptionnels

Le lendemain, Pan alla frapper doucement à la porte de la chambre d'amis, peut-être pour ne pas le réveiller si jamais il dormait toujours.

« Coucou… » fit-elle doucement. Il émit un petit grognement et tourna la tête vers la porte. Il était couché sur le dos, les bras croisés derrière la tête. Il ne s'était pas changé. « Bien dormi ? » demanda-t-elle. Il haussa les épaules. « Tu viens à l'entraînement du matin avec nous ? » Il la regarda puis haussa les épaules à nouveau. Elle s'en alla car Végéta venait de l'appeler, prétextant qu'elle était encore en retard, alors qu'elle ne l'était pas ! Elle ne l'était même jamais, il était d'une mauvaise foi…

« Arrête un peu de le coller à tout bout de champs, comme ça ! » lui fit-il quand elle fut descendue.

« Je ne le colle pas ! » répliqua-t-elle « Mais je lui ai montré une chambre ! Fallait bien vu que vous ne sembliez pas vouloir de faire… »

« Une chambre, hein… ? Tu crois sérieusement qu'il a dormi ? C'est la chose pour laquelle il m'a fallu le plus de temps à m'habituer… Les humains et leur manie de dormir !… »

« C'est vrai, et tu sembles t'être très bien habituer… » fit Bardock en nous rejoignant. Végéta se contenta juste de le regarder avec quelque part un œil mauvais.

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« Grand-père ! » appela Zarina.

« Quoi ? »

« T'es pas attentif ! » elle frappait depuis dix minutes sur ses avant-bras croisés sur la poitrine.

« Ohh… tu frappais… ? Je ne m'en étais même pas rendu compte… » répliqua-t-il, faussement. Elle fronça les sourcils et se mit à frapper plus fort. Bardock regarda du côté de son fils qui s'entraînait avec Yann et Miiky. Pan avait personne… Encore une fois… Tous les matins, c'est comme ça, pas moyen de trouver quelqu'un pour faire un peu d'entraînement et d'échauffement avec elle !… "Mais, il y a Bardock ! Il voudrait peut-être bien…" Elle s'approcha de lui, qui regardait toujours les deux autres saiyens s'entraîner avec les cadets.

« Rhum… A.G.P. excuse-moi de te déranger mais… J'ai… J'ai personne pour m'entraîner… Et c'est pas gaie de se battre contre un ennemi imaginaire. » lui fit-elle, une main derrière le dos et l'autre derrière ma nuque. Comme toujours, il la regarda sans rien dire. « Tu… Tu combattais bien… Sur Végéta ? »

« Bien sûr ! Je suis général d'une troupe, qu'est-ce que tu crois ! » s'indigna-t-il. Végéta qui avait tendu l'oreille sourit.

« Etait Général, Bardock, maintenant la race est éteinte… » se contenta-t-il de dire. L'arrière-grand-père de Pan serra discrètement les dents et un poing.

« Alors, tu me permets de te montrer ce que je vaux ? » demanda-t-elle en croisant les bras. Comme à chaque fois, il la regarda, mais cette fois, il eut un petit sourire au coin, la contourna et continua d'avancer.

« Tu viens ? » demanda-t-il en se retournant.

Pan hocha la tête une fois et le suivit. Ils se plaçèrent l'un en face de l'autre, la fille se mit en position de combat alors que, lui, gardait ses bras croisés.

« Tu ne te mets pas en position… ? » demanda-t-elle.

« Non, c'est pas la peine… Et puis, je fais ce qu'il me plaît de faire… » répondit-il calmement.

Elle se disait qu'il croyait que, comme elle était une fille, il n'avait rien à craindre… Il allait être surpris… Elle courut vers lui à grande vitesse, sauta tête en avant et, à la dernière minute, fit un tour sur elle-même en élançant sa jambe en avant, espérant ainsi lui envoyer son pied dans la figure. Sa cheville fut arrêtée par son bras qu'il avait simplement levé à la verticale, Pan était sidérée ! Pas par le fait qu'il ai paré mon coup, mais même Végéta et Goku bougeaient quand elle faisait cette attaque et lui… Il avait simplement levé le bras.

« Tu ne me prends pas au sérieux ou quoi ! » fit-elle.

« Je te prends très au sérieux ! » répondit-il. Avant qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, il dressa son autre poing et le lui envoya dans la figure avec une force phénoménale ! Pan se retrouva propulsée contre l'immeuble d'en face, après avoir traversé les barrières de la Capsule Corp. et après avoir traversé la rue. Végéta et Goku s'étaient retournés et furent stupéfaits en l'apercevant bien loin de l'autre côté de la rue, gisant à moitié conscience, contre le bâtiment d'en face.

« Mais qu'est-ce qui t'a pris de l'envoyer valsé comme ça ! » s'énerva Végéta à l'attention de Bardock.

« Elle a demandé à m'affronter… On s'est donc battu ! C'est de sa faute ! » répondit-il après avoir croisé les bras.

« Non ! Elle t'a demandé de s'entraîner avec toi ! »

« Quelle est la différence ? »

« Mais… Ah ! Quoi qu'il en soit, fallait pas la jeter comme ça ! » termina le prince des saiyens en ne sachant comment expliquer. « Je savais que c'était trop beau pour durer ! Alors je te préviens, c'est ta dernière chance ! » fit-il menaçant.

Pendant ce temps, Goku était venu voir si sa petite-fille allait bien. Ca allait… , mais elle était sonnée et avait un énorme coup à la joue. Goku passa son bras autour de sa nuque, la souleva et la transporta jusqu'à la maison.

« Ca va ? » demanda Bardock, sans se retourner, en la voyant passé. « Je pouvais pas savoir que je ne devais pas frapper comme ça ! Parce que pour moi, me battre, y'a pas cinquante-six façons ! »

« Oui, c'est pas grave… » gémit-elle avec un demi sourire. "Je crois que ce « Ca va ? » était un peu un pardon en langage saiyen… Enfin… Peut-être que je me trompais… Faudrait que je pense à demander à Végéta… " pensa-t-elle.

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Après les cours, en allant rechercher les jeunes avec Bra, Pan fut surprise de trouver, non seulement son grand-père et Tracy, mais aussi Bardock ! Qui s'était changé ! Il portait un T-shirt avec son espèce de pantalon à la mode saiyenne. Goku leur fit de grands signes de la main en les apercevant. Ils pressèrent le pas pour les rejoindre.

« Coucou ! » fit Pan joyeusement.

« Salut ! » lui répondit Goku. « Alors, hum… Voyons voir… Ah oui ! Ca va ? Vous avez passé une bonne journée ? Vous avez bien travaillé ? Vous avez eu de bonnes notes ? Vous avez été gentils ? »

« Ca va… ? Grand-père ? T'as pas de fièvre… ? » demanda Pan, étonnée de ses propos, lui qui ne demandait jamais comment avait été l'école.

« Mais non, j'ai pas de fièvre ! Seulement, c'est Chichi qui m'a dit de dire ça ! Elle m'a dit que je n'avais jamais été un père responsable, et que je devais me rattraper… Alors, elle m'a dit de venir vous rechercher avec Tracy et de dire ça… »

« Ah bon ? Alors, oui, grand-père, ça va, j'ai passé une bonne journée, j'ai bien travaillé et j'ai été gentille ! »

« Cool ! Je suis un bon grand-père ! » fit-il en dressant un bras, poing serré en l'air et il éclata de rire, Pan le suivit. Elle alla vers A.G.P. qui n'avait vraiment pas l'air d'être heureux d'être là.

« Salut ! C' est sympa d'être venu ! » lui fit-elle en s'appuyant, comme lui, contre la paroi.

« Ouais… » marmonna-t-il en réponse, sans la regarder.

« … Et j'espère bien qu'elle va changer ! » fit une voix criarde venant de l'intérieur de l'école. Végéta apparut, en tenant Zarina par la main, qu'avait-elle fait encore ? Le saiyen s'arrêta et soupira. « Elle a six ans, monsieur ! Et c'est à cet âge-là qu'il faut mieux les élever ! Elle est en âge de comprendre, mais elle n'est pas encore capable de se débrouiller seule ! Alors, si vous ne lui expliquez pas… »

« Oui, oui, je sais ! Je sais ! C'est la cinquantième fois que vous me le répétez en dix minutes ! » se lassa Végéta.

« Aujourd'hui, elle casse le nez à un camarade, que fera-t-elle demain ? Elle tuera des gens… »

« … Oui et elle commencera par toi… » marmonna Végéta. « Zarina ne tuera personne ! Sur ce, je vous laisse, j'ai autre chose à faire que de vous entendre jacasser ! »

« Bon… Vous avez compris, j'espère ? »

« Oui, ne vous inquiétez pas… » répliqua hypocritement le prince. Et il ferma le portail de l'école. Il souffla bruyamment et se tourna vers nous et plus particulièrement vers Tracy. « Tracy… Fait moi plaisir… Dépêche-toi quand on te convoque ! Parce que j'en ai MARRE de cette folle ! Qui lui sert d'institutrice ! Et c'est TA fille, pas la mienne ! » il tendit le bras, sa main tenant celle de Zarina, signifiant que Tracy devait prendre sa fille, qui pleurait déjà à chaudes larmes. Elle la prit dans ses bras et se mit à la bercer doucement.

« Eh ben, ma chérie… Que s'est-il passé ? »

« C'est pas de ma faute ! C'est lui qui m'a énervée ! Il m'a dit que j'étais une petite idiote prétentieuse, mais qu'en fait, je valais rien ! Ouais, c'est ça, que je valais rien, en attendant, il a le nez cassé par une de mes droites, ce tocard ! »

« Mais, Zarina, tu n'écoutes pas ce qu'on te dit ! » s'emporta Végéta en approchant d'elle. « Pourquoi t'as fait ça ? Parce que moi je l'aurais fait sans doute ! Mais arrête ! »

« Non ! Je l'ai fait de moi-même ! » se défendit Zarina. Le prince des saiyens soupira, il en avait marre d'être deux…

Ils entendîrent des coups sur le portail de l'école, Bra ouvrit la porte et Miiky et Yann sortirent. Le petit frère de Pan repéra vite Zarina et alla vers elle.

« Waw ! Le garçon, il saigne de partout ! Tu l'as bien arrangé ! » fit-il.

« Je l'ai frappé qu'au nez ! »

« Ben ouais, mais y'a quand même du sang partout ! On aurait dit Yann après s'être battu contre toi ! »

Yann se figea à la réplique de son cousin, il n'était pas entièrement d'accord… Ok, Zarina l'avait battu, mais elle avait été tout aussi arrangée que lui !

« Tiens… En parlant de combat, Zarina, je veux ma revanche ! » fit-il en croisant les bras.

« Quand tu veux ! Je peux t'humilier quand tu veux ! » répliqua-t-elle, vaniteuse.

« Avec les nouvelles techniques que m'a apprises mon père, t'es fichue ! »

« C'est ce qu'on verra… » maugréa Zarina en enfuyant sa figure dans l'épaule de sa mère.

Miiky vit Pan avec Bardock, se yeux s'illuminèrent et il se dirigea vers eux.

« Ohh, A.G.P., t'es venu ! »

« Comme tu vois… » soupira-t-il en croisant les bras.

« C'est gentil de ta part ! »

« On rentre ? J'ai un combat à faire ! » sortit Yann en avançant vers la maison. Bra et Pan le suivirent et Goku les rejoignit vite. Tracy passa sa fille sur les épaules de Végéta, Zarina pleurait toujours un peu d'aileurs.

« Arrête de pleurer ! Bébé ! » lâcha Végéta.

« J'suis pas un bébé ! » siffla Zarina.

« Non, tu as raison, tu es un gros bébé » corrigea son grand-père.

« Non… » pleurnicha-t-elle en frotta son œil de la paume de la main.

« Si, ce sont les bébés qui pleurent ! »

« J'pleure pas ! Je râle… »

« Ben, râle dans ton coin… Bébé. » railla Végéta.

Tracy se mit à rire en entendant le gémissement de mécontentement de sa fille.

Miiky tendit le bras vers son arrière-grand-père, lui demandant de lui prendre la main. Comme toujours, il regarda sa main, sans rien dire, ni sans rien faire. Il allait l'ignorer quand il se souvint d'une parole de Végéta « S'ils te tendent la main, ne les repousse pas, ils pourraient être très déçus ! » Alors il soupira et prit la main de Miiky, qui était en joie, et ils suivirent la marche.

Ils rentrèrent à la Capsule Corp. Pan courut dans sa chambre pour se changer, Miiky la suivit, ainsi que Zarina qui avait enfin cessé ses larmes. Yann allait monter lui aussi, quand sa grand-mère l'appela.

« Yann ! Attends, on a une surprise pour toi ! » fit-elle. Il s'arrêta et sourit, il adorait les surprises ! Il se précipita vers Chichi et Mady, qui étaient elles aussi très souriantes. Sa mère lui tendit un paquet. Il le prit, il était mou, il le secoua, cherchant à deviner ce que ça pouvait bien être et le regardant sous toutes les coutures.

« Si tu l'ouvrais plutôt que de le secouer comme ça ? » demanda sa mère, étonnée de le voir secouer son paquet comme ça. Il la regarda et secoua la tête positivement en souriant. Il se mit à arracher le papier d'emballage comme une furie, en arrivant au bienfait, il ne le remarqua pas et jeta la première partie de son cadeau : Le sweet tomba au sol. Il se retourna en jurant. Il courut rechercher la première couche de sa nouvelle tenue de combat. Il revint à la table et découvrit la couche supérieure. Il souleva délicatement le chandail bleu de son papier. On pouvait presque apercevoir ses yeux briller.

« C'est pour moi… ? C'est… C'est vraiment pour moi ? » bafouilla-t-il, troublé.

« Mais oui… » fit Chichi.

« Tout ? Même le pantalon et… Tout ? »

« Mais oui, tout va ensemble ! » assura Mady.

Il ne put contenir sa joie plus longtemps, il sauta en l'air de joie, en poussant un grand cri. « Merci maman, merci grand-mère, je vous adore ! » et il cavala vers les escaliers. « Je vais la mettre ! Zarina va mordre la poussière ! »

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Une petite demi-heure plus tard, Yann et Zarina étaient en position. La fille, dans son éternel cycliste noir et son débardeur rouge et le garçon dans sa nouvelle tenue de combat, noire et bleue, c'était le même modèle que celui de son père à son âge, elle lui allait très bien. Ils se regardèrent, la fille de Trunks sourit froidement en se mettant en position. Le fils de Goten en fit autant. Il attaqua en premier, contrairement à son oncle, Gohan, et à son grand-père, Yann attaquait toujours en premier. Ils coururent l'un vers l'autre, à la dernière seconde, Yann se porta légèrement sur le côté et envoya son pied dans la figure de Zarina, ils firent chacun un saut périlleux pour atterrir au sol, accroupis. La petit fille de Végéta reprit son souffle et s'essuya la lèvre, qui saignait déjà. Quand elle découvrit son sang sur sa main, elle grogna en serrant le poing. L'autre était satisfait, il avait l'avantage !

« Tu crois franchement m'avoir comme ça ? Je suis coriace, tu sais… ? » cracha Zarina.

« Tu parles trop ! » répliqua Yann. Il sauta en l'air et se retrouva vite fait derrière elle, avant qu'elle ne puisse fait un mouvement, il la frappa à la nuque du tranchant de la main et elle glissa au loin.

« C'est de l'entraînement ? » demanda Bardock, amer.

« Non, ça, c'est un combat, tu vois bien qu'ils essayent de se blesser ! » répondit son fils.

« Ah… Et ils ont le droit de se battre ?… »

« Bien sûr ! »

« Et pourquoi vous étiez prêt à me tuer quand j'ai frappé Pan ? »

« Parce que, à ce moment, c'était l'entraînement ! Et il est hors de question de frapper comme lors d'un combat quand l'autre n'est pas prévenu ! »

« Je trouve ça stupide ! »

« Oui, mais c'est comme ça ! Mais, à chaque fois, il y a une question de rivalité ! »

« Rivalité ? »

« Oui… Zarina est en rivalité avec Yann. »

« Y'en a d'autres comme ça ? »

« Oui, moi et Végéta, par exemple… Bien que maintenant, on entraîne plus les petits que nous… Puis, y'avait Trunks et Goten… »

« Ah bon… ? On dirait pas à les voir »

« Je sais ! »

« Vas-y Yann ! Eclate-la ! Fait sortir ses boyaux par les trous de nez et le sang de son cerveau par les oreilles ! » s'écria Miiky, assis à terre. Tous tournèrent la tête vers lui.

« Ca le prend souvent ? » demanda Bardock.

« Il tient ça de sa mère ! » répliqua Goku.

« Lui, il rivalise avec qui ? »

« Personne, en fait… »

« Tu as parlé de Goten et Trunks, mais Gohan ? »

« Humm… Ben… » il se gratta la tête « Il a jamais tenté de rivaliser avec Piccolo… Ni avec moi… Heu… Ben, tu sais, c'est un grand je-m'en-foutiste ! Et, ben, personne non plus ! Il a jamais chercher à dépasser quelqu'un ou quelque chose… »

« Huhum… »

« Et moi non plus. » fit Pan en s'appuyant sur l'épaule de son grand-père. « Excusez-moi, je n'ai pas put m'empêcher d'écouter votre conversation ! Et moi non plus, j'ai personne avec qui rivaliser ! Et je ne m'en porte pas plus mal… »

« Ca doit tenir de famille » rit Goku.

Ils avaient repris intérêt au combat quand Zarina se fit projeter contre un arbre, à l'impact, Miiky et Pan firent une grimace, ils avaient mal pour elle.

« Ca va ? » demanda Yann en la voyant glissé au sol en pressant les yeux et en gémissant.

« T'occupe, espèce d'hypocrite ! » s'indigna-t-elle. Elle dressa un bras en avant. « Goûte à ça ! » elle envoya une balle d'énergie en direction de son adversaire, qui l'évita. Quand il se retourna vers Zarina, elle se propulsait vers lui et lui empoigna les avant-bras. « Ah ! On fait moins le malin maintenant… !C'est à mon tour ! T'as pas encore gagné, mon p'tit vieux ! » elle lui envoya son genou dans le ventre.

« Aïe ! » fit Yann quand elle lui envoya un deuxième coup de genou. Il en reçu un troisième, puis un quatrième.

« Yann ! Défends-toi ! T'es en train de perdre ! » fit Miiky. Au bout du sixième coup, Zarina se mit à serrer les poignets de son adversaire, et elle lui faisait bien mal avec ses ongles. Yann cria de douleur au cinquième coup.

« T'en a eu assez ou je continue ? Mauviette… » nargua-t-elle, froidement. Un sourire s'étira sur les lèvres de Végéta.

« La pauvre… Trop sûre d'elle… » fit-il. Zarina avait cesser ses coups de genou, Yann était tête baissée, il reprenait son souffle. Il redressa la tête, un sourire aux lèvres, la fille fronça les sourcils. Le fils de Goten sauta, Zarina, surprise, laissa faire, il posa ses deux pieds sur son ventre et la propulsa contre l'arbre où il l'avait déjà envoyée une fois. Cette fois, bien décider à se venger, il ne demanda pas comment elle allait, il fonça sur elle et commença une série de coups de poings au ventre et au visage et il termina par un grand coup de pied à l'estomac, ce qui fit traversé l'arbre à Zarina et elle glissa tout le long du sol plus loin. Elle avait les yeux clos, mais les dents serrées et elle reprenant son souffle avec difficulté. Il s'approcha d'elle, haletant aussi, ils étaient tous les deux bien blessés.

Bardock, légèrement surpris par tant de force émanant de ces petits humains, prit son détecteur et le plaça correctement à son œil et analysa Yann en premier, il paraît qu'il avait 80 de sang saiyen en lui… Il sourit quand les faits furent confirmés.

Yann allait « achever » Zarina, mais celle-ci fut plus rapide, elle dressa difficilement un bras vers lui et lui envoya une balle d'énergie qui le toucha au menton et le fit basculer à terre. Elle se redressa et s'éloigna de lui. Il fallut peu de temps au fils de Goten pour se redresser à son tour, il la poursuivit quand elle s'envola dans les airs en lui envoyant deux boules d'énergies qu'il évita parfaitement. Ils entamèrent ensuite un nouveau corps à corps, aérien cette fois. Bien vite, Zarina porta un coup à Yann, ce qui le fit dégringolé. Il se rattrapa vite en faisant un roulade arrière sur le sol et il porta directement ses mains en coupe à la hanche. « Ka… Me… Ka… Me… AH ! » la vague déferlante fonça sur elle et la frappa de plein fouet, elle dégringola et s'écrasa au sol.

« OUAIS ! BRAVO YANN ! » félicita Miiky en sautant en l'air. Yann se retourna vers les spectateurs, il dressa ses bras en l'air en levant ses doigts en 'V', il avait gagné !

« Elle a fait la même erreur que toi, Végéta » fit Goku. Les deux saiyens se regardèrent.

« Avant. »

« Hein ? Ah oui ! Les mêmes erreurs que tu faisais, avant ! »

« Tu as de la chance… »

« Végéta, tiens ! » fit Bardock en lui envoyant son détecteur.

« Qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ça ? »

« Capte ! Sur Zarina ! »

Végéta obéit. « Ahh… Ce n'est pas fini… Son énergie remonte… »

« Y'a pas que ça ! » fit le père de Goku. Les yeux de Végéta se dilatèrent tout d'un coup. « Elle a… Elle a… comme Yann ! » s'exclama-t-il médusé.

« Hein ? Fait voir ! » demanda Goku, intéressé.

« Tu parles pas saiyen, abruti ! Tu saurais rien comprendre. » répondit le prince des saiyens. Il retira l'appareil de son oreille « Quoi qu'il en soit, elle a 80 de sang saiyen en elle ! » il rendit l'appareil au soldat.

Pendant ce temps, Zarina s'était relevée et elle était dans les airs, elle prenait le plus d'énergie possible qu'elle rassemblait dans ses mains tendues derrière elle. Quand la boule fut prête, elle cria.

« Eh, Yann ! C'est pas fini ! Tiens, prends ça ! » fit-elle d'une voix rauque, et elle envoya l'énorme balle d'énergie vers Yann. Elle le frappa de plein fouet, après cette attaque, elle enchaîna par plein de petites boules de feu, histoire de certifier sa victoire ! Elle en envoya encore quatre, puis s'arrêta et reprit son souffle, c'était elle la gagnante !

Miiky souffla de déception, il était triste que Yann aie perdu, il se précipita vers lui et Pan le suivi. Yann ne bougeait plus, mais il respirait encore, Pan le transporta délicatement à l'intérieur.

Quand il se réveilla, il découvrit Miiky et Videl, qui le gardaient. Pan l'avait transporté dans sa chambre.

« Où suis-je… ? » murmura-t-il.

« Dans les pages d'or. » ironisa son cousin en riant.

« Miiky, arrête de répéter les couillonnades de oncle Goten! » rétorqua Videl, ferme et ironique. « Ca va Yann ? » fit-elle plus doucement.

« Oui… Que s'est-il passé ? » Elle soupira. « Ah, ça y est, je me souviens ! Zarina ! » s'exclama-t-il en se redressant. Sa tante le recoucha doucement.

« Chuut… ! Ne t'en fais pas… Tu as perdu, mais tu gagneras la prochaine fois… »

« La prochaine fois ! Mais, c'est la prochaine fois ! » insista-t-il en essayant encore de se redresser. Encore une fois, Miiky et Videl le recouchèrent. « Pourquoi… ? »

« Parce que ! Tu es encore trop faible ! » répondit Videl.

Il grogna de rage, mais ne tenta plus de nouvelles fuites. La porte s'ouvrit à la volée et Zarina, suivie de Bra entra dans la pièce.

« Ah ! Tu vois, il est réveillé ! Je te l'avais dis ! » fit la petite en approchant du lit. « Yann ! C'est normal que t'aies perdu ! »

« Et pourquoi donc ! » s'indigna-t-il en se redressant.

« Parce que j'ai 80 de sang saiyen en moi, monsieur ! » annonça-t-elle, fièrement, en croisant les bras.

« Dommage, moi aussi ! »

« Quoi ! Non ! C'est pas possible ! »

« Si ! Et on l'a su bien avant toi ! J'aurais très bien put gagner aussi ! Végéta ne te l'a pas dit parce qu'il savait que ça allait te mettre en colère ! »

Elle grogna et tremblait de frustration.

« Ca fait deux heures que j'essaye de t'expliquer ! » fit Bra, ayant perdu patience, sa nièce ne l'écoutait pas du tout. Zarina grogna un nouvelle fois.

« Je te déteste ! Et en attendant, c'est quand même moi qui ai gagné ! » cria-t-elle à l'attention de Yann, et elle sortit de la pièce comme une furie et sa tante la suivit. Mady pénétra dans la pièce et fonça sur son fils et l'enlaça amoureusement.

« Ohhh, mon p'tit garçon, tu m'as fait peur en t'évanouissant comme ça, tu sais ? »

« Oui, maman, excuse-moi, ça va. » répondit son fils, gentiment. Elle se dégagea et le regarda.

« T'inquiète pas, mon chéri ! La prochaine fois, c'est toi qui gagnera ! T'en fais pas ! Elle ne jubilera pas longtemps ! »

Ils se sourirent. Miiky sauta assit sur le lit en soufflant. « Je sais pas si j'arriverais à votre niveau… » Yann et Mady se reculèrent soudainement.

« Qu'est… Qu'est-ce que c'est que ça… ? » fit la mère.

« On dirait une… » commença Yann. « Comme Bardock… »

« Videl ! T'as vu au moins ! »

Videl s'approcha et regarda « Oui… Oui, j'ai vu… C'est… C'est une queue de singe ! »

Miiky se tourna « Ben qu'est-ce qui vous arrive… ? » il repéra sa queue de singe qui était bien droite sur le matelas. « Ahhh ! » il se leva pour fuir e,t bien évidemment, la queue le suivit « Ahh ! Elle me suit partout ! » il tira dessus et hurla: « Aïe ! »

Videl sortit de la chambre en courant et elle revint bien vite en tirant Végéta derrière elle.

« Regarde ! Il a une queue ! Comment ça se fait, on lui avait coupé à la naissance ! »

« Pour la quarantième fois, je te dis que c'est imp… » sa voix mourut dans sa gorge, quand il vit la queue de singe en parfaite santé de Miiky. « …ossible… »

« Alors, comment ça sa fait ! »

« Attendez, attendez ! Je ne sais pas ! Laissez-moi réfléchir ! » fit Végéta, stressé. « Ah ! Je sais ! Ca ne peut être que ça… » continua-t-il entre ses dents, il se dirigea vers la porte.

« Quoi ! Végéta, explique-nous ! »

« Je reviens ! » cria-t-il de l'extérieur.

Pendant ce temps, en bas :

« … Les magasins ? » répéta Bardock, sidéré. Il était assit dans le divan, Pan était sur l'accoudoir, Tracy et sa fille assisses sur la petite table, Bra devait être dans sa chambre, Goku dans la cuisine et Bulma et Chichi, toutes les deux debout avec la petite bande.

« Oui ! On va aller faire des courses pour t'acheter des vêtements ! » fit Bulma.

« Vous allez… » commença Chichi.

« Tu sais, tu peux le tutoyer. » lui dit Bulma en la coupant.

« Ah oui, donc, tu vas rester un certain temps sur terre, peut-être et même sûrement pour toujours ! Il te faut donc, des vêtements humains ! »

« Mais, rassure-toi, tu pourras garder ta tenue saiyenne, pour les entraînement, par exemple ! » ajouta Bulma.

« Mouais… Et je devrais faire quoi ? »

« Nous suivre ! Et essayer des vêtements ! » fit Tracy.

« Comme ceux-là ? » demanda-t-il en pointant le t-shirt qu'il portait.

« Oui ! Tout le monde en porte ici. » assura Bulma et elle ajouta en voyant Végéta descendre les escalier « Même Végéta en porte. »

« Porter quoi ? » demanda son mari en entendant son nom.

« Des vêtements humains. »

« Pour Bardock ? » demanda-t-il malicieusement. Les deux femmes hochèrent la tête « Il ne sera peut-être plus là pour les porter s'il ne m'explique pas, clairement, pourquoi il a fait repousser la queue de Miiky ! » et il croisa les bras en fixant A.G.P.

« Hein ! » firent tous, en chœur, abasourdis par ce qu'ils entendaient.

« Je n'ai fait repousser la queue de personne, Végéta ! »

« Je ne te crois pas ! Ce n'est pas moi ! Ni Kakarotto, il ne sait pas comment faire ! Et les autres n'en ont pas la possibilité ! »

« En tout cas, ce n'est pas moi, je peux te le jurer ! »

« Alors, pourquoi en a-t-il une, maintenant ? Alors qu'on lui avait coupé à la naissance et elle était tellement faible qu'elle s'est presque arrachée toute seule ! »

« Elle peut très bien avoir repousser ! »

« Impossible ! Déjà les demi-sang n'avaient pas assez de sang saiyen en eux pour que leur queue repousse seule ! Alors Miiky… » il s'arrêtait, il commençait à comprendre le message, il fixa Bardock, qui avait un petit sourire. « J'ai un doute affreux… » continua-t-il entre ses dents, nerveusement. Le général fit un signe de la tête « Il serait comme Yann et Zarina » il hocha une nouvelle fois la tête.

Zarina se leva d'un bond « C'est pas possible ! C'est tout juste s'il sait voler ! Il est pas assez fort pour avoir 80 de sang saiyen en lui ! »

« Petite, la force n'a rien avoir là-dedans ! Tu sais que mon fils, Kakarotto n'avait qu'une force de 10 à sa naissance… Et crois-moi, c'est terriblement peu pour un saiyen ! » Elle ne put s'empêcher de frissonner, les yeux et la voix de Bardock étaient terriblement froids…

« Je veux en avoir le cœur net ! » Bardock tendit son détecteur à Végéta. « Non ! Je n'en ai pas besoin » il se retourna vers sa femme « Bulma, labo, prépare tout, je viens avec Miiky ! »