Chapitre 9 : Pas facile de s'habituer…
« Yann, ça va… Mais il est mort de fatigue ! Il n'a quasiment pas arrêté ces dernières 24h… Mais Miiky, c'est un peu plus grave, il a quatre côtes cassées et il est tout brûlé à la jambe… » expliqua Bulma à son mari, avec Videl à côté d'eux. Végéta grogna.
« S'il touche à Zarina, j'en fais des confettis ! Personne ne m'en empêchera cette fois… »
« Mais ils t'ont dit qu'ils s'entraînaient ! » fit Videl.
« Je n'ai jamais pété de côtes à personne, Videl ! En tout cas, jamais à titre d'entraînement ! » il regarda autour de lui et tomba sur Miiky étendu sur un lit avec sa queue pendant à côté. « Sa queue… » murmura-t-il en se rongeant l'ongle du pouce. « Sa queue… Voilà pourquoi Miiky l'intéresse ! Il va le transformer en gorille ! » il se leva maladroitement en faisant basculer sa chaise et s'approcha de Miiky et attrapa sa queue de singe.
« NON ! » s'interposa Videl. « Ne lui arrache pas ! Et même ne la coupe pas ! Il la garde ! Je ne veux pas lui faire du mal pour rien ! »
« Mais, c'est dangereux ! S'il se transforme et qu'il ne se contrôle pas, je n'ose pas imaginer ce qui arrivera ! Et je suis certain que c'est ce que Bardock cherche à faire ! Gohan n'a jamais su se contrôler ! Kakarotto non plus ! Je ne vois pas pourquoi Miiky se contrôlerait, lui ! »
« Mais qui te dit qu'il se transformera ? »
« Bardock le transformera ! »
« ON NE LA LUI COUPERA QU'EN DERNIER RECOURT ! »
« D'accord… D'accord ! Videl… J'espère que tu es consciente que tu en subiras peut-être les conséquences ! » il se dirigea vers la porte.
« Et en plus, Végéta, un super saiyen n'est sûrement pas moins fort qu'un gorille ! Il n'y aura donc aucun problème pour le maîtriser au problème ! » cria-t-elle. Le prince des saiyens claqua la porte en sortant.
Bardock avait prit la chambre d'amis pour refuge comme l'était le vaisseau de Végéta pour ce dernier à son arrivée sur terre, il passait le plus clair de son temps à l'intérieur. Pan frappa doucement à la porte, pour ne pas le faire sursauter.
« Mmmh… ? »
Pan n'avait pas entendu et frappa plus fort.
« Ouais… ? »
Elle n'avait de nouveau pas entendu, les portes étaient épaisses et il marmonnait.
« Quoi ! Pan, entre ! »
Cette fois, elle avait entendu, elle entra vite.
« Comment as-tu su que c'était moi ? » demanda-t-elle étonnée. Il était comme à son habitude, couché sur le lit, les bras croisés derrière la tête. Il dressa sa main et se mit à énumérer sur ses doigts :
« Têtue, collante et… Sourde. Ça ne pouvait être que toi ! »
« Ouais… Mais… Je suis si collante que ça… ? Je peux m'en aller si tu veux… ? »
« Non… T'es là maintenant… Le fil de mes pensées est interrompu. »
« Le fil de tes pensées… et tu pensais à quoi ? » il soupira, il n'avait sûrement pas envie de répondre… Il la regarda furtivement, puis commença :
« A mon peuple… A mon fils… A moi… Ma vie… Ma courte vie… De vingt-sept années… Où j'ai été honoré, gracié, remercié, supplié, insulté… Tué… » Pan glissait lentement le long du mur, profondément touchée par ce que lui disait le saiyen, elle ne savait pas qu'il avait eu une telle vie… « Je passe cinquante ans en enfer, et me revoilà… Je me retrouve sur terre ! La planète qui aurait du être décimée par mon fils Kakarotto ! Et au lieu de ça, il la protège !… Dois-je être fier de lui… ? »
« Il protège bien la terre… Elle aurait pu être détruite ou colonisée des milliers de fois s'il n'était pas là ! »
Bardock eut un petit sourire au coin des lèvres « Je te crois… J'étais un excellant soldat et Freezer m'a anéanti du bout du doigt ! »
« Tu t'es vraiment attaqué à Freezer pour défendre ton peuple ? »
« Bien sûr ! »
« Alors, les saiyens sont quand même solidaires… »
Bardock se redressa en position assise « T'en doutais ? »
« Ben… A ce que me racontait mon père et grand-père ben… »
« N'oublie pas que Végéta est le prince ! Et la classe royale est la plus grande, la plus forte et la plus belle, si tu vois ce que je veux dire… Non ! Les saiyens étaient très solidaires ! » Il eut un silence.
« Ca ne te dérange pas… ? Tu vas devoir sûrement rester pour toujours ici ? »
« Quand tu as passé cinquante ans en enfer, n'importe quelle planète est un paradis ! Et puis, si Végéta a survécu, je suis moins exigeant que lui, je devrais donc réussir aussi… »
« Pas si sûr… Quand tu auras une femme, tu regretteras de ne plus être en enfer ! » ironisa-t-elle.
« Les enfers… Tu ne peux même pas imaginer le centième de ce que j'ai vu, entendu et ressenti ! » rétorqua-t-il plus sèchement
« Hein ? »
« Prie pour ne jamais y être envoyée ! C'est un monde où tu as tous les défauts, tous les vices, où t'es moche, idiot, où tu sens mauvais ! Où tu es agressif, où tu subis l'agressivité des autres, avec une douleur cent mille fois plus atroce qu'à la surface ! »
« Oui… » répondit-elle sentant qu'elle l'avait blessé. « Excuse-moi de t'avoir rappelé ça. »
« Pfff ! Je te l'ai déjà dis, j'en ai rien à secouer de tes excuses ! Et de toutes façons, j'ai pas besoin de ta pitié ! »
« Oui… »
« Ne rajoute pas 'Je te demande pardon' sinon tu sors ! » coupa-t-il excédé. Il se recoucha et se tourna de façon à ne plus avoir à la regarder. Celle-ci ne savait pas quoi faire… Elle se sentait toute petite et indésirable.
« Eh… ? » appela-t-elle tout doucement. Il ne répondit pas. « Bardock… ? » toujours pas de réponse, elle soupira discrètement. Il faisait sombre dans la chambre, il faisait jour dehors mais les rideaux étaient fermés et la lampe n'était pas allumée. Elle en eu assez, elle se releva, fâchée. « C'est bon ainsi ! Je m'en vais ! J'essaye de t'aider et toi, t'en fais qu'à ta tête ! T'es bien comme Végéta ! » Elle sortit en claquant la porte. Il se redressa dans son lit, étonnée de sa réaction. Il se leva et sortit de la pièce.
« Eh ! J'ai peut-être un sale caractère, mais le tien n'est pas mieux ! » lança-t-il. Pan ne répondit pas et continuait de descendre les escaliers. « Eh ! J'te parle ! T'es sourde ? Pan ! » il grogna puis se décida à la suivre. Il lui attrapa le bras et la tourna. « J'aime bien qu'on me réponde quand je parle! » Pan sourit
« J'ai pas dis 'pardon' » fit-elle les mains derrière le dos en faisant un grand sourire et elle éclata de rire à son air sidéré.
« Je ne vois pas ce qu'il y a de drôle ! » fit-il en croisant les bras, en ayant l'air irrité.
« Je vais t'avouer quelque chose… Je crois que je suis incapable d'en vouloir à quelqu'un pour de vrai ! »
Il me regarda encore rire, un regard amusé. « Tous les humains sont comme toi ? »
« J'sais pas ! »
« Eh ben… Ca promet… »
Bulma débarqua dans le couloir. « Ah ! Vous êtes là vous deux ! Bardock, prépare-toi, on va y aller ! C'est le jour J heure H ! »
« Allez où ? » demanda Bardock en fronçant les sourcils.
« Ben, faire les magasins tiens ! »
Il s'appuya sur la rampe en soupirant « Ah non !… » Pan rit de nouveau. « Arrête de rire… » marmonna-t-il entre ses dents. Celle-ci lui obéit, vaut mieux pas aller trop loin quand même.
« Peut-être que tes vêtements étaient très à la mode sur Végéta, et ça te va très bien, mais ici, sur terre, on va te prendre pour un rigolo qui se croit au mardi gras… » continua Bulma les poings sur les hanches. « Ton fils et Végéta y ont survécu… »
« Je sais ! » grogna le saiyen.
« Dis-moi Bardock… Ca fait combien de temps que tu n'as plus pris de douche ? »
« Pourquoi cette question ? »
« Parce que t'es plein de sang et plein de poussière ! Alors, tu vas prendre une douche et puis on y va ! » il la regarda avec un regard méprisant. « Ne me regardez pas comme ça, monsieur le saiyen ! Sur votre planète peut-être que les femmes servaient juste à reproduire, mais sur terre, pas… Elles ont exactement le même titre que les hommes ! » chantonna-t-elle. Bardock grogna et remonta les marches. Pan allait le suivre, quand Bulma l'appela « Eh, Pan, tiens, donne-lui ça ! » elle m'envoya une chemise jaune pale. « Son pantalon, ça va ! Et Chichi ne veut pas qu'il fasse un trou alors… » elle lui sourit et se dépêcha de retrouver A.G.P. avant qu'il ne fasse une bêtise. Elle frappa à la porte de la salle de bain.
« Je peux entrer ? » demanda-t-elle.
« Ouais ! Viens ! » Pan rentra, il était les mains sur les hanches entrain de regarder la salle de bain. « Tu m'expliques ? Parce que je suppose que je vais en subir les conséquences si je casse quelque chose… » fit-il sarcastique.
« T'en fais pas, c'est très simple… Mais faut faire doucement… » répondit-elle en s'approchant de la douche. Elle lui indiqua les pommeaux. « Là, l'eau chaude, et là, l'eau froide ! Le savon ! Et les essuies sont au-dessus ! » il hocha la tête. Elle déposa la chemise sur le bord de l'évier. « Voilà une chemise que tu devras mettre après ! Ton pantalon, tu peux le garder. » il commença à se déshabiller, il ne devait sûrement rien écouter à ce qu'elle lui racontait, il n'était vraiment pas pudique… Paraît que grand-père ne l'est pas non plus… « Bon… Ben, je vais te laisser hein… » enchaîna-t-elle en voyant qu'il allait passer au pantalon. Pan allait fermer la porte quand il l'appela.
« Pan, attends ! Gardes-moi ça ! » il retira son bandeau, le lui donna et elle put sortir. Elle s'assit sur le bord du lit et attendit en regardant le bandeau qu'il lui avait confier. Pourquoi ne l'avait-il pas mis sur sa pile de vêtement ? Ce n'est qu'un bandeau comme les autres ! Il lui prit l'idée de le sentir et le retira vite de son nez tellement l'odeur était nauséabonde ! Décidément, ces saiyens ont vraiment de drôles d'idées…
Il sortit au bout de quelques minutes, vêtu de son pantalon et de la chemise. « Satisfaite ? » demanda-t-il.
« Mais, c'est pas moi, mais Bulma ! » se défendit-elle. Elle lui tendit son bandeau qu'il prit et il se l'attacha derrière la tête. Il avait garder ses espèces de gants qui recouvraient ses poignets et la moitié de ses avant-bras. "Je me demande ce que grand-mère en pensera…" « Ben, ça te va bien ! »
Il haussa les épaules. « Mouais… Ca va… Et… Qui part avec nous ? »
« Tu veux dire… 'Qui part avec toi ?' parce que moi, je ne pars pas ! »
Le saiyen s'arrêta « Quoi… ? Ne me dis pas que je vais me retrouver seul avec ces folles ! »
« Oh ! Ca, c'est pas gentil ! » fit-elle à moitié en riant, en ne croyant pas totalement à ce qu'elle disait, elle ajouta: « Elles sont gentilles… »
« Surtout assourdissantes si tu veux mon avis ! » coupa-t-il en croisant les bras. Pan se remit à rire. « Et tu deviens aussi chiante qu'elles ! » ajouta-t-il vexé en recommençant à avancer. Il croyait sans doute qu'elle se moquait de lui.
« Eh ! Bardock attends ! » fit-elle en partant à sa poursuite dans les escaliers. « Ne me fait pas la tête ! Je ne me moquais pas de toi, tu sais ! »
Il s'arrêta et se retourna. « Pourquoi tu viens pas ? Pour une fois, j'accepte que tu me colle ! » Il trouvait qu'il était plutôt rejeté des habitants de la maison, et il n'avait peut-être pas tout à fait tord… Végéta le détestait, Zarina l'ignorait totalement... Goku et donc son fils, elle ne savait pas ce qu'il avait mais il était plutôt distant avec son père… Yann et Miiky étaient blessés et elle parierait n'importe quoi que Bra pensait toujours que Bardock était un copain de son père… Et les femmes… Bardock ne les supportait pas trop… « Et t'es la plus masculine des terriennes que je connaisse ! » Là… C'est Pan qui n'avait pas trop aimer.
« Ne me traite pas de mec, s'il te plaît… » lança-t-elle. Il eut un petit sourire au coin.
« Ne me dit pas que t'es contente d'être une femme !… »
« Si ! Je suis femme et heureuse de l'être ! Non mais ! Ne me dit pas t'es un macho toi aussi ! Pfff… Les hommes, tous les mêmes ! »
« En attendant, je t'ai bien fait valsé l'autre jour… 'Madame la féministe'… » la nargua-t-il.
« Oui je suis féministe ! Et fière de l'être ! » s'indigna-t-elle. Il éclata de rire et termina de descendre les marches.
« Oui, oui… C'est vrai que tu as un look très féminin... Avec ta tenue quatre fois trop grande pour toi… » répondit-il hypocrite.
« Mais… ! » elle serra la rampe, elle commençait à joliment s'énerver, mais il fallait qu'elle se calme ! « De l'humour, Pan… Ce n'est que de l'humour de saiyens… » se disait-elle en elle-même. En plus, elle ne portait même pas la tenue de son père à ce moment-là !
« Bon, peut-on y aller, maintenant… ? » demanda Bulma en lançant son sac sur son épaule.
« Oui ! On y va, on y va ! Il faut que j'y aille ! Ma robe va partir si je n'y vais pas tout de suite ! » s'écria Bra en sautant partout comme une folle. Bardock soupira, les trois qu'il redoutait le plus l'accompagnaient…
« Végéta, Goku, vous venez avec nous ? » demanda Chichi en regardant les deux saiyens dans le salon dans le divan en regardant Zarina jouer à un jeu vidéo. Ils tournèrent la tête vers elle.
« Non ! On a déjà été l'année dernière ! » répondit Goku.
« Eh ben, alors ! Il serait peut-être temps d'y retourner, non ! »
« Non, Chichi, on… » Végéta poussa sur des boutons de la télécommande, à l'aveuglette. « On regarde la télévision ! Et c'est quelque chose qui nous intéresse très fort !… Bulma, pour une fois que je regarde la télé, tu vas pas me le reprocher ! »
« Eh ! T'as coupé le jeu ! » râla sa petite fille.
« Le télé achat ? » demanda la grand-mère de Zarina en voyant le programme que son époux avait mis.
Le saiyen grogna en se rendant compte qu'il avait en effet mis le télé achat, il changea en vitesse pour tomber sur la chaîne cuisine et il se retourna vers sa femme.
« Oui, on regardait la chaîne cuisine ! Tiens, Chichi, j'aimerais bien que tu fasses ça ce soir, ça à l'air bon… » fit Kakarotto en pointant la télé du pouce sans se retourner.
« Une salade de tomates ? » fit sa femme.
« Hein… ? » il se tourna vivement vers la télévision pour revenir aussi vite sur Chichi « Oui ! C'est bon la salade de tomates, y'a plein de trucs bons pour la santé dedans ! C'est Go… » il s'arrêta. Il allait faire allusion à son fils aîné et il avait peur que son épouse se mette à pleurer. « C'est heu… C'est Goku qui la dit ! » fit-il en faisant gigoter son doigt en prenant une grosse voix, il avait vraiment l'air ridicule. Végéta le regarda exaspéré.
« Mouais… Vous ne venez pas quoi ? » fit Bulma.
« Non ! Voilà ! Clair, net et précis ! » répondit Végéta en ayant assez de tous ces chichis.
« Pantouflard… » répliqua sa femme.
Végéta se crispa, il n'aimait pas ce genre de réflexion… Bra éclata de rire.
« Ah, papa, elle te taquine ! » fit-elle. Son père se tourna une dernière fois.
« Vous n'êtes pas encore partis… ? » répliqua-t-il hypocrite. Et il se rassit une dernière fois, excédé, tout ça devant Bardock en plus, il avait une réputation à conserver maintenant que cet « intrus » était là… Et qu'il l'avait connu avant qu'il ne devienne en quelque sorte à moitié humain avec le temps.
Chichi prit Bardock par le bras et le tira vers l'extérieur, il se laissa faire, Bra les suivis. Bulma s'approcha des escaliers, au-dessus duquel Pan était toujours appuyée sur la rampe. Elle l'appela.
« Tu pourrais venir avec nous ? » demanda-t-elle à la fille de Gohan.
« Pour quoi faire ? » répondit-elle étonnée. « J'ai assez de vêtements ! »
« Mais non… C'est pas pour ça… Mais… On fera quoi si Bardock devient violent ? »
« Quoi ? Mais il ne deviendra pas violent ! Il va se laisser faire, tu peux pas savoir à quel point il est heureux d'avoir quitter l'enfer ! »
« Oui, mais… Végéta aussi a été en enfer et il était même adouci en revenant, mais… Encore maintenant, il a des réactions qui me surprennent… C'est pour ça que je voudrais que tu viennes… On a besoin d'un 'garde du corps'. »
La jeune fille soupira. « D'accord… Vu comme ça, c'est d'accord… » fit-elle au bout d'un moment. Ça ne lui dérangeait pas de les accompagner finalement… Pan monta dans la voiture à côté de Bardock, Bra était derrière.
Durant le trajet, Bardock était appuyé le coude sur la vitre et regardait le paysage défiler. Il se tourna vers Pan.
« Pourquoi t'es venue finalement ? » demanda-t-il.
« Ahh… Tu pourrais devenir violent… » ironisa-t-elle. Bardock eut un petit sourire au coin des lèvres.
Bulma fut sidérée et tourna la tête vers Pan.
« Regarde la route Bulma ! » s'écria Chichi à côté d'elle. Son amie se retourna vers le volant.
« Oui, oui ! Ne t'en fais pas ! Je sais conduire ! » répliqua-t-elle.
Enfin, ils arrivèrent au centre commercial, un gigantesque immeuble ne comportant que des magasins ! Le paradis de Bra… Elle hurlait et sautait dans tous les sens, pour un peu on pourrait voir de grosses étoiles brillantes dans ses yeux. Ils prirent les sscalators. Le saiyen regardait partout autour de lui, les bras croisés, il soupira, des humains, des humains et toujours des humains… Normal vous allez dire, mais pour un saiyen, y'a de quoi avoir la nausée… Mais Bardock semblait tenir le coup… Ca ne devait être rien par rapport à l'enfer…
Ils s'engagèrent dans les galeries, Bra poussa un cri et trottina vers un magasin qu'elle adorait… Bardock la regarda partir, et hocha lourdement la tête de droite à gauche sidéré par la réaction de la fille. Ils passèrent devant un magasin pour femme, Bardock passa devant, puis recula de quelques pas et regarda une petite chemise en soie avec des fleurs, tout à l'entrée. Il grimaça en empoignant le vêtement et le tira vers lui pour le voir de plus près. Un sonnerie retentit, Bardock se demanda ce que s'était, il se rendit compte qu'il était entre deux piquets blancs surmontés par deux lampes rouges qui clignotaient. Le bruit ne cessa pas et le saiyen ne supportait pas ces genres de bruits aigus et répétitifs. Il lâcha la chemise. La sonnerie ne cessait toujours pas, il grogna en frappant son poing sur un des piquets, enfin, le bruit cessa, mais maintenant l'appareil était muni d'un crevasse… Tous se retournèrent. Bardock soupira de soulagement.
« Mais Pan, ne reste pas planté là, va le chercher ! » s'énerva Chichi. L'interpellée sursauta en avançant vers A.G.P. Tout le monde le regardait, à moitié pétrifié, la gérante du magasin était toute tremblante et une cliente s'était même évanouie. Elle tirai le grand-père de son père par le bras.
« Ne refais jamais ça… » murmura-t-elle.
« Faire quoi ? Je déteste ce genre de bruit, ça m'énerve ! » répondit-il vivement.
« Si tu n'avais pas pris ce vêtement avec toi dans les sécurités, ça serait pas arriver… »
« Pu ! Je me demande qui aurait envie de piquer cette horreur !… »
« Oui, je me le demande aussi… Viens… » Ils rejoignirent Chichi et Bulma. Chichi voulu l'engueuler ou lui faire la morale, mais la femme de Végéta la retenu lui disant que ça ne servait à rien, et qu'il ne fallait pas commencer à l'énerver…
« Je propose qu'on commence par le plus dur… » fit Bulma en regardant vers un magasin de costume.
Bra courut vers eux et plus particulièrement vers Pan. « Eh ! Pan, t'as vu ? C'est le copain de papa qui a pété le système d'antivol ? » Son amie s'arrêta, sidérée par ce qu'elle entendait.
« Premièrement Bra, il s'appelle Bardock et deux, ce n'est PAS un copain de ton père ! C'est même tout le contraire ! Végéta le déteste ! Il a déjà manqué de le tuer deux fois ! » expliqua-t-elle
« Ahh… ! C'est
bien ! Bon, j'ai vu une super boutique de chaussures, j'y vais !
A plus et bonne chance ! » et elle parti de l'autre côté.
Pan soupira, elle se fiche de tout ! On lui dirait que la terre
allait exploser demain, elle se demanderait sûrement ce qu'elle
mettrait le jour du cataclysme… "Je me demande si c'était
bon de la laisser toute seule… Après tout, les fantômes
des Tam peuvent intervenir à n'importe quel moment… Anh,
et puis zut ! Tans pis pour elle ! Je me surprend parfois… Et après
tout, c'est normal, tout comme mes parents, je peux être
aussi douce qu'un ourson en peluche et une seconde plus tard, aussi
féroce qu'une lionne…"
« Ne me
dites pas que je vais devoir mettre ça ? » demanda
Bardock en regardant les costumes dans les vitrines.
« Eh si… Végéta me fait une scène à chaque fois que je veux lui en mettre un… Mais il faut bien ! » fit Bulma.
« Et ton fils se plaint tout le temps quand il en porte ! » ajouta Chichi. Les deux femmes entrèrent dans le magasin.
« Merci de me rassurer… » marmonna le saiyen, sarcastique. Pan rit en l'emmenant vers le magasin.
« Alors, quel est ta couleur préférée ? » demanda la femme de Végéta au saiyen.
Il haussa les épaules. « La moins ridicule… »
« Humm… Sûrement pas noir alors… Ni blanc… » fit Chichi en cherchant dans les vestons. Elle en sortit un, un brun foncé.
« Tu as pris quelle taille ? » demanda Bulma.
« Ben, celle de Goku ! Ils ont à peu près la même taille et la même carrure, non ? »
« Videl avait raison, tu connais les tailles de toute ta famille ! »
« Oui, je sais, je les connais toutes ! »
« Tu es vraiment une mère très attentive, y'a pas à dire ! » flatta Bulma. Chichi sourit, c'est vrai qu'elle aimait beaucoup sa famille et qu'elle voulait le mieux pour elle. Elle montra la veste à son beau père (qui avait plus de la moitié de son âge…), il grimaça. Un homme arriva, avec une petit moustache noire, mince, mais pas musclé du tout un mètre jaune autour du cou et des épingles sur un petit pommeau à la ceinture
« Bonjour, bonjour ! » lança-t-il avec un fort accent italien. « Oh, madame Bulma ! Toujours aussi resplendissante ! »
« Merci Mr. Fettouchini ! Comment allez-vous ? » répondit gentiment Bulma. Ils s'embrassèrent sur les joues.
« Ahh, bien, bien, ça fait un bout de temps, hein… ? »
« Oui, tenez, vous présente Chichi, une de mes amies. » elle montra Chichi.
« Bonjour ! Vous êtes tout aussi magnifique ! On s'embrasse ! » il tira Chichi vers lui et l'embrassa sur les deux joues. La mère de Bra se tourna vers Pan.
« Et voici Pan, sa petite fille. »
« Oh ! Què bella ! Elle, on va pas l'embrasser, elle a l'air fragile, hihihihi. » Bulma et Chichi rirent légèrement avec l'italien pendant que Bardock regarda la plus jeune du coin de l'œil, amusé.
« Et si nous sommes ici… C'est pour monsieur… » continua la femme de Végéta en montrant le saiyen.
« Ohh… Magnifique aussi… Vous serez vraiment très, très beau avec un joli costume ! » s'exclama-t-il les mains jointes. « C'est pour quoi, mariage, fiançailles, baptême, naissance, affaire ? »
« Rien de tout ça… C'est juste pour avoir un costume dans sa garde-robe. »
« Ohhh… Je vois, monsieur vient d'arriver… Je comprends, je comprends… »
« On aurait pensé à celui-là. » fit Chichi en montrant la veste marron.
« Montrez, montrez… » fit l'homme en regardant le veston, les sourcils froncés. « Humm… Parfait ! Madame, vous avez un don pour choisir les costumes ! C'est magnifique ! »
« Merci. » répondit Chichi en rougissant. L'italien se retourna vers Bardock.
« Oh… Et il est musclé ! Y'a rien de plus beau qu'un homme musclé dans un beau costume ! »
Bardock ne cessait de le regarder. « Il commence à m'énerver avec ses beaux costumes lui… » marmonna-t-il. L'humain partit avec Chichi pour chercher un pantalon et une chemise. Ils revinrent vite avec un pantalon beige munie de sa ceinture brune et une chemise blanche.
« Voilà ! Allez enfiler ça, puis on fera les retouches ! » fit encore l'homme en donnant les vêtements au saiyen. Bardock leva sa chemise pour la retirer, Pan sentit ce qu'il allait faire…
« Non, non, non ! Pas ici ! Dans la cabine, là ! » fit-elle en pointant les cabines plus loin. Il laissa retomber ses épaules dans un soupir, se dirigea vers la cabine et il s'y enferma, après avoir jeter un regard disant: « contente ? »
« Eh ! Ma queue, je la met où ? Y'a pas de trou pour la mettre ! » fit Bardock, bien fort, de la cabine. Tous les clients dans le magasin tournèrent la tête vers nous, ils pensaient sans doute…
« Dites… Votre ami, c'est soit un comique, soit un obsédé… » ironisa l'italien.
« Ah ! Ce n'est ni un obsédé, ni un comique, nom de dieu ! » s'énerva Pan. Ah ! Ce que les gens sont bêtes parfois !
« Le type qui parle pas correctement, il est toujours là ? » grogna encore Bardock de l'intérieur après quelques minutes.
« Oui ! Et il va faire des retouches ! Sors ! » fit Bulma, commençant à être agacée par ses caprices.
« J'ai vraiment l'air ridicule… » répliqua-t-il entre ses dents.
« Ah, mais non ! Et puis, le ridicule ne tue pas ! »
« Moi, si ! »
Bulma soupira, il était aussi pénible que Végéta sous une autre forme… Elle tira le rideau et découvrit Bardock entrain de retrousser ses manches jusqu'aux épaules. Il avait toujours ses gants, il avait rentré sa chemise à moitié dans son pantalon et il avait sa queue de singe pour ceinture. « Ah lala… Bardock… Tu as encore tellement de chose à apprendre… Tu m'épuises… » soupira la grand-mère de Zarina.
« Ca va ! J'ai pas l'habitude de me déguiser en pantin… » répliqua le saiyen.
« Rentre ta chemise dans ton pantalon ! »
Bardock soupira et grogna en rentrant sa chemise maladroitement dans son pantalon. L'italien revint, s'arrêta devant le saiyen et frappa dans ses mains avec un regard émerveillé.
« Oh ! Oh… Je le savais ! Vous êtes un dieu ! » s'exclama-t-il. L'autre ouvrit grands les yeux et se tourna vite vers le miroir de la cabine.
« Je ressemble à un namek ! » Il grimaça encore en se voyant dans le miroir. « Non… Mais j'en suis pas loin… »
« Tu ressembles enfin un peu plus à un humain… » fit Chichi en l'observant.
« C'est encore pire ! » râla Bardock.
« T'es vraiment pénible ! » lâcha Bulma. « Allez ! Remets-moi ces manches correctement, là, tu as vraiment l'air ridicule, imbécile ! »
« Je commence à m'énerver… Et tu n'arranges rien en m'insultant. »
« Ah… Enlève tes gants ! Personne va te les bouffer ! »
Il obéit et retira ses gants, énervé. « Tu vas vraiment bien avec Végéta ! » lança-t-il.
« Et toi, t'es bien le père de ton fils, tu te plains autant, si pas plus ! » concilia la femme en remettant les manches du saiyen en place. Il se dégagea vivement.
« Laisse-moi ! Je suis pas invalide, je saurais le faire tout seul ! » il remit les manches en place en marmonnant des choses incompréhensibles. Il n'arriva pas à attacher les boutons de manchette, Chichi vint à son aide. Bulma était assise sur une banquette, elle boudait, ce saiyen l'énervait en tout point. « Elle et Végéta sont vraiment faits pour être ensemble… » marmonna-t-il à Chichi.
« Oui, je sais » répondit-elle.
« Pourquoi mon fils t'a choisie ? »
« Ohh, ça fait longtemps… » commença Chichi en partant dans ses rêves.
« En abrégé… » coupa Bardock sentant que l'histoire à l'eau de rose allait éclaté.
Chichi se sentit vexée, mais bon, ce n'est qu'un saiyen… « Il m'a promis qu'il se marierait avec moi quand on était petit… Et un jour, à un tournois, on s'est rencontré, je lui ai rappelé sa promesse et après notre combat, nous nous sommes mariés ! »
Bardock dressa un sourcils, sidéré, l'état de son fils était pire qu'il ne le pensait… « Toi ? Tu te battais vraiment ? »
« Oui ! Qu'est-ce que tu crois… ? Maintenant je n'ai plus vraiment l'âge, mais bon… Dans ma jeunesse, j'étais une très bonne guerrière ! Mon père était un grand combattant ! Tout le monde le craignait ! Je te l'aurais bien présenté, mais… Il n'a pas voulu se faire ressusciter… Il a dit qu'il était bien au paradis et que de toutes façons, il n'aurait plus vécu quarante ans… » elle s'arrêta, elle semblait triste, elle avait les yeux mouillés. « D'abord mon père… Puis mes fils… Si mes petits enfants ou mon mari venaient à mourir, je… »
« Eh ! Toi, t'es vivante ! Alors profite en ! » coupa le saiyen sentant que les sanglots allait éclater…
« Mesior ! » appela l'italien.
« Hein ? C'est à moi que tu parles ? Comment tu m'as appelé ? » demanda Bardock en se retournant vers l'homme.
« Mesior. »
« Je m'appelle Bardock, bougnoule ! » fit le saiyen.
« Comment ? Bardock ? » répéta-t-il avec toujours son accent qui estropiait totalement le nom du saiyen.
« Non, non… ça ira… » grogna-t-il, il préférait se faire appelé « Mesior. » plutôt que de se faire déformer le nom.
« Venez mettre la petite veste… » invita encore l'homme en faisant gigoter le veston. Il soupira encore, mais fini par y aller, en pensant que plus vite ce sera fini, plus vite il partirait. L'italien lui enfila le veston.
« Je hais avoir des choses qui recouvrent mes bras… » marmonna-t-il encore.
« Arrête de te plaindre et laisse faire le monsieur ! C'est bientôt fini ! » fit Chichi pour l'encourager un peu.
« Ben, qu'il se dépêche, je vais plus tenir longtemps… »
L'humain invita Bardock à monter sur une petite estrade devant des miroirs pour qu'il puisse faire les retouches.
« Ohh ! Vous allez dire que je me répète, mais vous être vraiment très beau dans ce costume ! Il était fait pour vous ! » répéta l'italien, toujours ébahi.
« C'est ça, ouais… » fit Bardock, tout bas.
« Tendez les bras. »
Le saiyen le regarda sans comprendre. L'italien tendit les bras à l'horizontal. « Tendez les bras… Comme ça ! Faites les oiseaux, hihihi »
Son client soupira et en dressant ses bras comme demander et l'homme se mit à faire les retouches aux manches.
« Vous avez des grandes mains… »
« C'est pour mieux foutre des baffes aux emmerdeurs… » répondit Bardock en fixant l'humain qui chipotait toujours avec sa manche. L'italien n'avait pas fait attention… Il se mit ensuite à remettre en place correctement la chemise du saiyen au niveau du bassin, dans le dos. Il remarqua sa queue.
« Tiens… Je ne me souviens pas de vous avoir donner une ceinture en peau de… singe… »
Bardock déroula sa queue « C'est pas une ceinture imbécile ! »
« Ohhh… Ca c'est bizarre… C'est la première fois que je vois quelqu'un avec une queue de singe, ahahahahaha »
Le saiyen bougonna, il commençait vraiment à en avoir par dessus le cornet ! L'italien alla chercher la ceinture dans la cabine et la passa à la taille de Bardock qui bouillonnait à moitié. Ensuite l'homme se mit à remettre correctement la chemise de Bardock, puis il frotta de grandes trames sur toute la longueur séparant la ceinture aux chevilles.
« Ca ira, oui ! » s'écria le saiyen en faisant un saut en avant « Faut pas que je vous aide ? » il regarda l'humain de haut en bas, les sourcils légèrement froncés. « Ca vous prend souvent de mater vos clients ? »
« Mais je ne faisais rien de mal, je défroissais votre pantalon ! » se justifia l'italien.
« Il est très bien comme il est ! » il se tourna et chercha quelque chose des yeux « Pan ! » fit-il. « Elle est où encore , elle… ? PAN ! » Celle-ci surgit d'un couloir plus loin avec deux cravates en mains.
« Oui ? Waouh ! T'es super comme ça ! » clama-t-elle en apercevant son arrière-grand-père avec son costume.
« Ouais, tu parles… Je ressemble à un pantin. Ça me va aussi bien qu'une robe rose à pois jaune sur un chat ! » râla-t-il.
« Pourquoi tu m'appelles ? »
« Je vais devenir violent… » répondit-il entre ses dents, en pensant au mec qui s'occupait de lui. Pan se mit à rire en le voyant tout crispé, il devait vraiment faire de gros efforts pour ne pas faire valser le p'tit humain.
« Calme-toi… C'est bientôt fini… Regarde, tu préfères laquelle ? » demanda-t-elle en montrant les deux cravates, une beige et une brune.
« La moins ridicule et la moins voyante… Ca se met où d'abord ? »
« Au cou. »
Bardock se mit à frotter son cou et sa nuque de la main, en grimaçant. « C'est une laisse ? »
« Mais non ! » répliqua-t-elle en riant.
« C'est une cravate ! » s'interposa l'italien « Ca se met comme ça, Mesior ! » il pointa son cou, portant sa cravate noire.
« Arrête de m'appeler Mesior… On t'a pas sonné ! » répliqua Bardock désagréable.
« Comment dois-je vous appelez, alors… ? »
« Mais qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ! » commença à s'énerver le saiyen. « Ne m'appelle pas ! Tout simplement ! Lâche-moi, oublie-moi ! Et ne me touche… plus ! »
« Je fais mon métier ! » se vexa l'italien.
« Et moi, tu veux que je fasse le mien de métier ! Hein ? » Bardock venait de sortir de ses gonds… Pan s'interposa entre lui et l'employé du magasin, elle n'avait vraiment pas envie qu'il fasse « son métier ».
« Calme-toi, voyons… » fit-elle en se mettant devant lui. « Ce n'est qu'un humain… » ajouta-t-elle tout bas. Comme elle le sentait, cette phrase le calma. « Alors, on va mettre la petite cravate, moi je dis la brune… Hein ? »
« Montrez… » demanda l'italien. Elle se tourna en montrant les sujets à l'homme. « Humm… Parfait ! Vous aussi, vous êtes doué ! » la flatta-t-il. Elle sourit puis se tourna vers A.G.P. Elle lui entoura le cou par la cravate et se mis à réfléchir comment se faisaient les nœuds de cravates… Bientôt, Bardock avait une belle cravate bien attachée autour du cou.
« Ca va ? Ca sert pas ? » demanda-t-elle.
« C'est bien ce que je disais, c'est une laisse ! » continua de râler le saiyen. La jeune fille soupira et se mis à rire.
« Arrête un peu de râler ! » répliqua-t-elle.
« Mademoiselle, vous êtes sa fiancée, je présume… » sortit l'italien, naturellement.
« Pa… Pardon… ? » demanda-t-elle en ayant peur d'avoir mal compris.
« CA VA PAS, NON ! » explosa le saiyen.
« C'est bientôt fini… Hein, monsieur ? » demanda-t-elle à l'italien, nerveusement.
« Mais, c'est fini… Mais, y'a quelque chose qui cloche, mais je sais pas quoi… » Bardock soupira de désespérance. Mr. Fettouchini regardait le saiyen, cherchant ce qui n'allait pas « Hum… Peut-être le bandeau… Si ? » A.G.P. plaça machinalement sa main sur son bandeau.
« Non ! Il es très bien sur mon front et il y reste ! » lâcha-t-il, toujours sur les nerfs. L'italien plaça ses mains sur ses hanches et soupira bruyamment, il avait repris son air émerveillé.
« Eh bien, alors c'est bon ! Vous pouvez disposer ! J'ai terminé ! Et je le répète : vous êtes fait pour ce costume ! »
« Ouais… Tu l'as déjà dis, crétin… » fit Bardock tout bas entre ses dents, les points serrés.
« Tu peux aller te changer » lui fit-elle dans un sourire.
« C'est pas trop tôt ! » grogna-t-il en retirant le veston. Puis il partit se rhabiller. L'italien s'approcha de Bulma et tendit la main.
« Quoi ? » demanda-t-elle.
« Pourboire… » fit-il en détournant légèrement la tête pour faire comme si de rien n'était.
« Ah oui ! » elle prit son sac, son portefeuille, puis tira un billet et lui donna « Voilà ! »
« Humm… C'était un client… Difficile… »
Bulma soupira, elle n'avait plus que des gros billets, elle en tira un et lui donna. « C'est plus un pourboire, mais carrément un pot-de-vin ! »
Bien vite, Bardock sortit de la cabine, sans jeter un regard à personne, il traversa les allées du magasin et sortit, sans demander son reste… Pan le suivit sans perdre de temps, il allait encore lui dire qu'elle est collante, mais elle n'y pouvais rien, ça allait retomber sur elle s'il fait un dégât…
« Passons à la caisse… » invita Mr. Fettouchini, soudainement se faisant plus professionnel et moins précieux. Bulma et Chichi le suivirent.
Pan rattrapa Bardock. « Tiens… On se connaît, non ? J'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part… » ironisa-t-il.
« Oui, je sais, je suis collante, mais bon… »
« T'as peur que je fasse péter la baraque ? Mais, je te rassure, si j'avais envie de le faire, je l'aurais fait depuis longtemps… »
« Oui… Mais… Enfin, voilà quoi, on va pas en discuter toute la journée ! » fit-elle, ne sachant pas quoi dire, j'en peux rien si je suis collante, moi… « On va s'asseoir ? » demanda-t-elle en voyant un banc libre au milieu de la galerie. Il haussa les épaules, mais la suivit quand même… Ils étaient assis sur un banc, lui, les bras croisés et la cheville sur le genou de l'autre jambe.
« On va encore rester ici longtemps ? » demanda-t-il au bout d'un moment.
« Ben… On va encore aller chercher des vêtements pour toi… » il soupira « Et oui… Mais, t'en fais pas, ce sera moins pénible maintenant ! »
« Ouais… Et après ? »
« On va sûrement aller faire les courses pour ce soir, puis on rentrera… »
« Ok… »
« Pourquoi tu y tiens tant à ce bandeau… ? » demanda-t-elle. Il ne répondit pas tout de suite. « Tu ne l'enlèves jamais à part pour te laver… »
« Ca te regarde pas ! … Et puis j'ai pas envie d'en parler ! »
« Comme tu veux… »
Soudain, il sentit un éclair lui traverser la tête, il eut le souffle coupé, il entendit un énorme cri aigu dans sa vision, un énorme cri de rage. C'était Pan qui hurlait, elle hurlait qu' « il » allait le payer… Bien sûr, sur son banc, Pan ne voyait pas tout ça, tout ce qu'elle voyait, c'était Bardock en transe. Elle se mit à le secouer.
« Bardock ! Bardock, est-ce que ça va ? » demanda-t-elle. Il tourna la tête vers moi, bouche entrouverte et les yeux dilatés. « Ca va ? » répéta-t-elle, attendant une réponse.
« Ouais… » il se redressa en soufflant. « Tout va bien… » Elle le fixait toujours, comme pour s'assurer qu'il disait la vérité. « Je te dis que ça va ! Arrête de me fixer comme ça avec cet air de chien battu, tu m'énerves ! » Elle se détendit.
« Tu m'as fait peur ! J'ai cru que tu faisais une crise cardiaque ! Mon grand-père en a fait une et… »
« Kakarotto ? » coupa le saiyen.
« Non ! Mon autre grand-père, du côté de ma mère ! »
Il l'observait avec un air amusé. « Heureusement que tu ne me colle que depuis une semaine… Sinon, tu serais morte toute seule… »
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Sur ma planète, j'étais réputé pour toujours revenir à moitié mort et toujours m'en sortir, c'est bien simple, il y avait sûrement un caisson de régénération qui m'était réservé. Je suis solide et c'est pas demain la veille que je mourrais ! Ca ferait trop plaisir à Végéta… » Pan s'était contentée de sourire, il avait raconter ça comme si ça l'amusait… Elle le croyait quand il disait qu'il était passé plusieurs fois à côté de la mort…
« Eh ben… Heureusement que tu n'es pas pauvre… » soupira Bulma en regardant sa fille lui montrer les vêtements qu'elle venait d'acheter. Elles vinrent les rejoindre, puis ils ont été chercher d'autres habits pour Bardock, ça a été plus facile… Les vêtements convenaient plus au saiyen… Tant mieux ! Puis ils ont été faire les courses… Tout s'est bien passé à part que Bardock ne savait pas qu'il fallait payer avant de manger les fruits et les choses « non-emballées » et il est très curieux, il chipotait à tout… Peut-être qu'il le faisait exprès pour vieillir encore plus Chichi et Bulma…
