OoO
La brise dans la tempête
OoO
Résumé : Obi-Wan est tellement fatigué qu'il se rend compte qu'il a tous les pouvoirs. Littéralement. En raison d'une erreur administrative, Palpatine signe le mauvais document et fait d'Obi-Wan l'empereur intergalactique à sa place. En d'autres termes : ça va chier. Pas de romance sauf si on compte le Padmé/Anakin en arrière-plan.
OoO
Le moment où Obi-Wan se rendit compte de son influence et de son pouvoir était d'une banalité. Il buvait son thé, à moitié endormi dans le hall de son vaisseau, le Négociateur, en train de remplir, lire et signer un énième accord entre une planète et le Sénat. Sincèrement, il en avait ras le bol de faire le boulot du Sénat ! Il voulait dormir. Dormir !
Apparemment c'était trop demandé. Même ses très chers clones s'inquiétaient de son visage de panda. Au moins, un panda était adorable. Il soupira une énième fois, continuant à lire le document sur sa tablette. Et dans son état de demi-sommeil, il écoutait les conversations de ses clones.
« Tu sais, Waxer, on devrait construire une maison sur cette planète ! » S'écria Boil, enthousiasme.
« Pourquoi celle-ci ? Celle-là est mieux ! Elle est calme, en paix, et loin de tout habitant qui pourrait nous regarder de travers ! » Contredit son meilleur ami/frère.
Obi-Wan soupira et grimaça, détestant le rappel du traitement ignoble des clones. Tout le monde – hormis les Jedi et de rares personnes – les traiter comme des machines incapables de penser, sans prénom et sentiment, bon à être envoyés se faire tuer pour une guerre qu'ils n'ont pas demandé et créer seulement pour ce but. Et le Jedi détestait cela. Il faisait tout son possible pour leur rappeler qu'ils étaient des êtres vivants digne de ce nom et les défendait de son mieux pour que leur droit soit reconnu devant le Sénat et la République. Seulement…le Sénat semblait haïr l'idée même de donner des droits, des protections pour les clones et rejetait tous les projets que les Sénateurs Amidala et Organa, aidés par Obi-Wan et d'autres Jedi, posaient devant les sessions du Sénat. Il y avait donc peu de chance que les clones puissent profiter d'une retraite bien méritée et payée.
« Franchement, j'ai l'impression qu'on n'aura jamais la paix… » Soupira Waxer, s'affaissant sur la table. « Tu sais, j'adore que les Jedi veulent nous venir en aide et tout, mais ils n'ont aucun pouvoir politique… »
Obi-Wan grimaça à nouveau : c'était vrai, les Jedi ne vivaient qu'au service du Sénat, répondant seulement à leurs demandes, oubliant ceux qui en avaient réellement besoin. Et le Jedi avait l'impression d'être enchaîné au Sénat alors que les Jedi devraient être indépendants. Sur le coup, Dooku avait parfaitement raison…
« J'ai toujours l'impression que quelqu'un bloque tous leurs essais pour nous libérer… » Continua Waxer, inspiré dans son éloquence.
« Mmh. » Wooley se laissa tomber à côté de Boil, se dépêchant d'engloutir son petit-déjeuner. « Tu sais à quoi ça me fait penser ? Tu te rappelles de cette planète qu'on a visité pour une négociation, le mois dernier ? Tu sais, celle qui est dominée par un roi suprême ? Bref, j'ai l'impression que le Sénat – ou plutôt quelqu'un au Sénat, genre le Chancelier – possède tous les pouvoirs et nous mène en bateau ! »
Obi-Wan leva doucement la tête, curieux, son cerveau commençait à ruminer à 400 km/h.
« En parlant de dirigeant suprême, imagine si quelqu'un qui nous soutien arrive au pouvoir ? On serait enfin libre… » Soupira Boil, acquiesçant à la remarque de son frère.
« Comme si le Sénat était assez stupide pour donner le pouvoir à quelqu'un qui nous soutiendrait… » Renifla Waxer avec un amusement affligé, résigné de son sort.
Et Obi-Wan eut un éclair. Ses yeux bleus écarquillés glissèrent sur l'écran et les accords inter planètes qu'il lisait. Sa bouche s'ouvrit et se referma. Non…le Sénat n'avait pas osé… ? Le Chancelier aurait dû remarquer… ? Les doigts tremblant, Obi-Wan se dépêcha de tapoter rapidement sur son écran, relisant en diagonale tous les documents que le Sénat lui envoyé depuis des mois. Puis il tomba sur un accord écrit six mois plus tôt. Un document qui…lui donnait tous les droits sur le Sénat et la République. Un document que tout le monde avait oublié, écrit par le Chancelier lui-même. Un document qui ne pouvait plus, selon la loi, être écarté. Obi-Wan avait été fait empereur sans même qu'il ne le sache !
Un sourire carnassier s'afficha soudainement sur lèvres. Oh. Tous ses problèmes allaient être à présent réglé ! Oh ! Oh, oui, il allait enfin pouvoir remettre ce vieil homme de Palpatine, ce putain de pédophile (qui diable demandait de voir un enfant de 9 ans, seul ?), à sa place ! Il allait enfin pouvoir se sortir les doigts du cul et arrêter d'être le Jedi exemplaire que tout le monde imaginait. Il avait trente ans de méfaits à rattraper !
Obi-Wan sauta sur ses jambes, soudainement reposé, tout sourire, faisant sursauter ses hommes. Il leur offrit un sourire sauvage, rempli de promesses, ce qui les fit frémir d'anticipation.
« Général ? » Demanda Cody, curieux.
« Messieurs… » Obi-Wan se dressa, mit ses mains derrières son dos. « D'après un petit problème administratif et législatif, j'ai été nommé empereur par le Sénat lui-même. Donc, il est tout à fait normal de faire chier le Sénat. Allons faire la paix, libérer les esclaves des Hutts, donner de l'indépendance aux Jedi, vous donnez des droits et prendre des vacances ! »
Il caqueta comme un fou furieux, sortant du réfectoire sous le regard médusé de ses hommes.
OoO
En tout pour tout, Obi-Wan avait réglé dans l'ombre tous les problèmes en moins d'une semaine là où le Sénat n'était pas foutu de prendre une décision en deux ans. Cette bande d'incompétents…En silence, avec 200 hommes, il avait réussi à conclure un traité de paix avec Dooku. Son « grand-père » avait tellement été impressionné, qu'il avait failli mourir de rire dans son whisky et Ventress l'avait regardé comme s'il venait d'annoncer une nouvelle vérité universelle.
Dooku avait même proposé son aide pour libérer les esclaves des Hutts, ravi d'être enfin arrivé à une entente : il détestait le Sénat et refusait d'être lié à lui. Son seul souhait, dans cette guerre, était que les Jedi soient indépendants. Chose demandée, chose faite. Obi-Wan avait signé les documents nécessaires pour libérer les Jedi de leur contrat et Dooku cherchait désormais une nouvelle planète pour établir toute une population de personnes potentiellement dangereuses.
Deux jours plus tard, les Hutts étaient hors d'état de nuire, les esclaves libres, les clones de son bataillon les aidaient et Obi-Wan était vu en héros. Mais comme toujours, Obi-Wan haussa les épaules, indiquant que c'était son devoir et qu'il aurait dû faire ça depuis longtemps. Sans le savoir, ses paroles lancèrent une vague d'admiration : tous les esclaves le connaissaient.
Un jour après, il donna aux clones des droits, libertés et protections. Ses clones et amis lui firent un câlin pendant toute la nuit, refusant de le lâcher, pour le remercier. Mais quand Obi-Wan leur indiqua qu'ils étaient libres de partir et de fonder une famille, une maison, un chez-soi, ils refusèrent, préférant garder un œil sur lui et sa protection. Il était le nouvel empereur après tout. Et leur bataillon contenait les meilleurs soldats de l'univers pour garder un empereur, ami et libérateur Sans compter les anciens esclaves qui se rajoutèrent à leur bataillon, rejoignant la brigade protectrice d'Obi-Wan.
C'était un miracle que tous ces changements s'étaient faits de manière invisible. Personne, dans la République – que ce soit le Sénat ou les Jedi – n'étaient au courant de la fin de la guerre. Les différents bataillons dispersés dans la galaxie recevaient juste des messages d'Obi-Wan – qui s'était caché derrière un pseudonyme d'un faux sénateur – pour leur demander de rester en stand-by pour le moment. De son côté, Dooku et les dirigeants des Séparatistes – également satisfaits des mesures offertes par le traité de paix – rappelaient leurs troupes.
Obi-Wan ne pouvait que soupirer de désespoir devant l'incompétence, la stupidité et la cécité du Sénat. Tellement refermé sur eux-mêmes, le Sénat n'avait strictement rien remarqué. Sans compter Palpatine !
Dooku avait pris un malin plaisir à trahir son ex-maître. Et Obi-Wan – ainsi que Cody et les autres hauts-gradés de son bataillon – avait pris la nouvelle avec bonne volonté. Tout était à présent plus clair : pourquoi le Sénat refusait les négociations, pourquoi l'ennemi savait toujours tout à l'avance…le Chancelier était le putain de maître Sith ! Et il était aussi incompétent comme maître et comme Chancelier ! Pas étonnant que le Sénat semblait être plus en plus ridicule au fur et à mesure du temps ! (Cependant, les clones ressentirent une vague de haine quand ils comprirent que Palpatine voulait tuer Obi-Wan pour lui voler Anakin : ils se promirent de le faire souffrir pour ça). Sans oublier que son « grand-père » lui présenta également le plan de son ex-maître sur un plateau : des puces contrôlant l'esprit de ses clones ? Aucun problème ! Il ordonna à ses médecins d'enlever toutes les puces ! Et par quelques messages bien placé, il fit passer le message dans tous les bataillons, ainsi qu'à Kamino : enlever toutes les puces en discrétions, faisant passer la procédure comme un examen de routine. C'était un ordre de l'empereur. Et les stupides long-cous crurent avoir affaire à Palpatine directement. Après tout, qui, hormis lui, pouvait être empereur ?
Dooku offrit avec un sourire sadique toutes les preuves suffisantes pour incriminer Palpatine. Maintenant, Obi-Wan avait tout en main. Enfin presque : il devait s'introduire au Sénat et révéler toute la supercherie aux yeux du monde. Il ricana. Oh, cela allait être follement amusant !
OoO
Obi-Wan caqueta de joie. Des sénateurs et leurs gardes le regardèrent de travers quand il passa dans les couloirs du Sénat. Mais il s'en fichait pas mal. Il continuait à avancer, se frottant les mains tel un méchant bien cliché, mais avec beaucoup de satisfaction. Ah ! Il adorait cette sensation de détruire un plan si bien muselé depuis des centaines d'années l'espace d'un petit instant.
Bail l'observa avec attention, mais un rictus arborait ses lèvres avec amusement. Hormis les clones, il était le seul à connaître sa nouvelle position d'empereur et tout son plan (après tout, le sénateur était l'un de ses meilleurs amis et digne de confiance). Et Bail semblait trouver cela hilarant. Tellement, qu'il décida d'être son homme de main et d'offrir toute son aide. Il avait donc demandé une session d'urgence, convoquant l'ensemble des sénateurs et le Chancelier. Il avait également demandé à la presse de filmer la session en directe. Il avait hâte et une fascination morbide de voir Palpatine s'écrouler.
Obi-Wan avançait avec ferveur vers son objectif, encadré par ses fidèles clones, armés et qui ne lâchaient pas d'un mètre, protecteurs – quelques anciens esclaves suivaient fièrement, tout aussi dangereux. Un sourire bestial perça les lèvres de Bail et du Jedi, tous les deux ravis de la tournure des évènements : cela allait saigner !
Ils arrivèrent devant une des entrées menant au Sénat. Ou plutôt, cette entrée menait directement à la tribune de Bail. Le sénateur entra en premier et Obi-Wan indiqua à Cody et Julia Sunsand – une femme imposante et musclée qui s'était imposée comme leader incontesté de Tatooine – de les suivre. Le reste de l'escorte se plaça stratégiquement devant les portes, empêchant toute sortie et protégeant leur empereur et sauveur.
Personne ne remarqua la présence suspecte des trois personnes supplémentaires qui s'incrustèrent à la session. Cela confirma l'hypothèse d'Obi-Wan : les sénateurs étaient profondément aveugles. Enfin…sauf quelques exceptions. Il offrit un sourire ravageur à une Padmé confuse. Mais elle dut comprendre la supercherie car elle prit un air carnassier. Ah ! Il adorait cette femme ! Vraiment intelligente et compréhensible ! Dommage qu'elle ne soit vraiment pas douée pour cacher sa relation torride avec Anakin…les deux bougres étaient les personnes les moins discrètes du monde…galaxie…univers…
Palpatine se dressa dans toute sa splendeur sur son trône, demandant le silence dans l'immense salle (les journalistes filmaient la séance depuis le haut, cherchant à capturer les meilleurs angles possibles). Sérieusement ? Comment personne n'avait pu voir que cet homme était atteint de mégalomanie et d'envie de dominer le monde. Un plan basique, pensa Obi-Wan. Tout ennemi qui se respecte avait cette envie irrésistible de dominer le monde. Pas très original…surtout en sachant qu'une autre personne dominait la galaxie à cause d'une simple erreur administrative. C'est ce qui se passait quand on repoussait les réformes pour organiser l'administration…
« Sénateurs, Sénatrices, bienvenus dans cette session spéciale. » Palpatine ouvrit les bras, se donnant un air royal. « Cette séance a été demandée en urgence par le sénateur Bail Organa d'Alderaan. » Il ne semblait pas très heureux de devoir répondre d'une demande extérieure, d'un sénateur qu'il n'appréciait guère, songea Obi-Wan. « Sénateur, je vous en prie, vous avez la parole. » Le Chancelier, qui n'était plus vraiment le Chancelier, offrit poliment la parole.
Bail s'avança de dos droit et fit virevolter sa tribune. Obi-Wan resta assis derrière lui, tout sourire, avec Cody et Julia qui l'encadraient sans vaciller. Plusieurs sénateurs remarquèrent la présence du Jedi et ils levèrent un sourcil, curieux. Mais personne ne dit rien : certes, il était rare de voir un Jedi directement dans le Sénat, mais ils étaient en guerre avec les Jedi qui commandaient les armées. Et Obi-Wan était une figure très connue de l'armée. Les sénateurs pensèrent juste que le Jedi était présent pour faire un état des lieux et de la guerre. Obi-Wan se retint de caqueter face à la naïveté des sénateurs. Il s'amusait déjà !
« Merci de m'accorder de votre temps. » Bail inclina la tête. « Je préfère aller droit au but : la guerre est finie, un traité de paix a été signé entre les dirigeants Séparatistes et Obi-Wan Kenobi. »
Silence.
« Hé ? »
« Et tant qu'on y est, l'empire Hutt a été détruit et les esclaves ont tous été libérés. Tatooine est maintenant dirigé par Julia Sunsand qui a juré loyauté à Obi-Wan Kenobi pour les avoir libérés. »
Silence.
« Euh ? »
« Et ce n'est pas fini ! Les clones sont désormais libres, ont des droits et la protection du Sénat. Obi-Wan Kenobi a également signé toute la longue paperasse ennuyeuse et bien chiante. »
Silence.
« Attendez une minute… »
« Et pour en rejouter une couche, Obi-Wan Kenobi a décidé de donner aux Jedi leur indépendance. Les Jedi sont désormais libres de choisir quelle mission prendre, dans l'ensemble des galaxies et ne répondent plus seulement à la République. Le Conte Dooku a même trouvé une charmante petite planète indépendante pour installer l'Ordre Jedi. En aparté, je vous la conseille, 5 étoiles sur TripAdvisor. »
Silence.
« Qwa ? »
« Ce n'est pas de la trahison, par hasard ? » Demanda un pauvre sénateur complétement confus.
« Trahison ! » Hurla Palpatine.
« Alors, oui mais non. » Continua Bail avec un air joueur. « C'est de la trahison quand on est un Sith qui se cache parmi le Sénat pour gouverner la galaxie en évitant de faire la paix, pour au passage commettre un génocide en tuant les Jedi et les clones. »
Silence.
« Okai… ? »
« Bref, revenons au vif du sujet et discutons politique ! » Indiqua joyeusement Bail, ignorant le visage blême de Palpatine, le choc des sénateurs, la bouche ouverte des journalistes, l'air stupide des téléspectateurs, l'air béat des Jedi et du ricanement de tous ceux qui étaient déjà au courant de l'histoire.
« On va pas parler du Sith qui nous manipule ? » Marmonna un sénateur. « Je sais pas moi, c'est peut être important ? »
« Tu sais, toute cette discussion est tellement invraisemblable qu'on pourrait me dire que les poules ont des dents que j'y croirais. »
« Logiquement…les poules ont eu des dents. »
« Elles ont eu des dents il y a des milliards d'années, quand elles ressemblaient plus à un animal plein de dents qu'à une sorte de truc qui fait 'cot cot' ! »
« Si je peux me permettre, des études montrent des malformations où les poules ont des dents… » Fit un troisième sénateur.
« Ferme ta gueule, toi ! »
« Dites, on peut revenir sur le sujet principal : trahison ou pas trahison, telle est la question ! » S'écria un sénateur hystérique passionné de théâtre terrien.
« Dommage, j'aime bien les poules, moi…surtout les manger… » Marmonna l'un des sénateurs anonymes.
« … »
Obi-Wan préféra, pour sa santé mentale, d'ignorer la conversation. Et dire qu'il avait eu Anakin comme Padawan…Le Sénat le rendait plus fou que son abruti d'apprenti. Palpatine se leva à nouveau, son visage blême était devenu rouge de rage. Une vraie tomate.
« Qu'est-ce que tout ce cirque ? » Cria-t-il. « Trahison ! Les Jedi tentent de renverser le Sénat ! Obi-Wan Kenobi n'a aucun pouvoir pour prendre de telles décisions aussi importantes ! »
Les sénateurs regardèrent ledit Jedi qui buvait un thé, les yeux fermés, savourant le goût délicat de sa boisson favorite. Un thé servi par un clone en armure dont le sucre était offert par la grande femme. Bail se tourna vers Obi-Wan, le pointant du doigt, leur franchement éberlué.
« Sérieusement ? On parle du gars qui arrête pas de passer son temps à se plaindre parce qu'il doit signer trop de paperasse… »
« Ana-Skywalker arrête pas de se plaindre que son maître se plaint de perdre du temps à faire le boulot du Sénat. » Renchérit Padmé.
(Depuis son vaisseau, Anakin hurla son accord, alors que ses hommes pleuraient de joie à l'annonce de leur liberté. Anakin était bien trop heureux que les esclaves soient libres pour écouter l'existence du Sith).
« Qu'il aime ou non la paperasse, cela ne reste pas moins de la trahison. » Palpatine écarta le raisonnement, son sourcil gauche palpita avant de répéter. « Et il n'a pas le pouvoir de prendre de telles décisions et… ».
« En fait… » Obi-Wan se leva soudainement, tapota son écran de tablette qui s'afficha sur l'écran géant du Sénat, aux yeux du monde. « Il faut croire que le Sénat m'a gentiment offert tous les pouvoirs. »
Silence pesant dans l'ensemble de la République.
« Hé ? »
« Oui, je sais, pas besoin de le répéter… » Soupira Obi-Wan, passant une main dans sa barbe. « Il va falloir que je fasse quelque chose pour l'administration qui est un véritable cauchemar ! Les erreurs sont si fréquentes… »
« Général… » Chuchota Cody à son oreille. « Je ne pense pas qu'ils soient choqués à cause d'une erreur administrative : ce genre de bidouille arrive tous les jours… »
« Ah… » Obi-Wan cligna des yeux.
Tout le monde le dévisageait les yeux ronds et la bouche grande ouverte. Les Jedi buguaient dans leur coin, les clones se réjouissaient, Anakin faisait une mini-crise cardiaque, sauvé de justesse par Ahsoka, Palpatine se demandait finalement s'il ne devait pas prendre des congés payés, voire prendre sa retraite…
« Surprise ! Je suis votre nouvel empereur ! » Immense sourire sauvage.
Silence.
Puis :
« What the… »
OoO
Deux minutes après le chaos général, Palpatine creva dignement d'un infarctus.
OoO
Après un clone empereur, nous avons un Obi-Wan empereur. Ne vous inquiétez pas, il a été accepté par tout le monde et adulé/adoré/admiré par la galaxie. De nombreuses planètes sont même entrées dans le nouvel empire ! Et Obi-Wan a recruté les Jedi/clones/ex-esclaves pour lutter contre l'esclavage, la corruption etc. Anakin s'amuse même comme un petit fou ! Tout n'est pas parfait, bien sûr, mais Obi-Wan se charge d'améliorer les choses.
Voilà, voilà ! On se retrouve pour un autre OS !
