Happy birthday to meee ! Happy birthday to meeeeee ! Happy birthday to me, Bloody ! Happy birthday to meee ! Et oui, j'ai 16 ans, en ce 31/07/06 ! Et maintenant, place à l'histoire !

Voyages

Chapitre 3 : Don't Worry, Sandy !

« Sandy serait ? ...Non, tout de même, non…

Ça, mon petit Zoro, on appelle ça « nier l'évidence ».

Et ouais.

Bon. Restons calme. Je viens à peine de le rencontrer. Et de toute façon, qu'est-ce que ça peut me faire, très franchement ?

Il a essayé de m'embrasser.

BON, d'accords. Et ensuite ?

C'est tout.

Bon. Faisons le point. »

Il ferme les yeux et croise les bras, sa façon de se calmer et de regarder la situation clairement.

« Alors…J'ose supposer que Sandy est attiré par moi, puisqu'il a essayé de m'embrasser sur la bouche. Bien. Et moi ?

Moi…

N'ayant jamais très bien défini mes penchants sexuels, je ne peux pas vraiment juger mon état.

Alors, comme dirait maman…Laissons parler notre cœur et nos sentiments (Je sais c'est niais, mais ça marche d'enfer.)

Mmh…

En gros…Mais alors très très gros…

Il ne m'est pas tout à fait indifférent…

Voire pas du tout…

Ouais…

Donc ? Je suis attiré par lui ?

Mmh…

Il est parti où, au fait ? Fumer une clope dans le couloir ?

Ces fumeurs, dès qu'ils sont stressés, ils fument.

Je vais aller jeter un coup d'œil. »

Le jeune homme aux cheveux verts rouvrit les paupières et se leva. Il ouvrit la porte du compartiment et se glissa dans le couloir.

Pas de cheveux blonds, ni à gauche, ni à droite. Le professeur de kendo soupira. Il alla dans le wagon et bar et c'est là qu'il trouva son compagnon affalé sur le zinc, l'air égaré. Le barman le regardait avec un drôle d'air. Sandy avait un verre de whiskies devant le nez, déjà à moitié vide. C'était le combientième ?

Zoro se rapprocha et posa avec douceur sa main sur l'épaule du blond qui sursauta et pâlit violemment en voyant le jeune homme. Il tenta de se dégager en marmonnant des excuses.

Zoro se contenta de resserrer doucement sa prise, pour lui montrer qu'il ne fallait pas s'inquiéter.

Puis il se pencha et lui murmura : « Ne t'inquiète pas, Sandy… »

Cette voix grave arracha un frisson violent au blond qui regarda de ses yeux bleus le visage légèrement souriant de son compagnon.

Il baissa les yeux et se laissa faire.

Zoro le tira de manière à le lever et le reconduire dans leur compartiment.

Une fois là, il le posa sur sa couchette, s'accroupit devant lui et planta son regard vert dans celui azur du jeune homme.

Celui-ci rougit et baissa les yeux.

« Je n'ai rien à dire… » Murmura-t-il, presque aux bord des larmes. Zoro secoua la tête. « Pourquoi tu aurais quelque chose à dire ?

-Mais…Pour…Enfin, tout à l'heure, je…

-Et bien ? Tu as essayé de m'embrasser, on ne va pas en faire un fromage, tout de même !

-Mais je…! » Il n'eut pas le temps de finir sa phrase.

Zoro venait d'apposer ses lèvres sur les siennes.

Le blond écarquilla les yeux mais se laissa faire.

Après tout…C'est ce qu'il voulait, non ?

Zoro, de sa langue, força Sandy à entrouvrir les lèvres et se mit à explorer la bouche de son compagnon. Celui-ci poussa un gémissement en sentant les mains du kendoka se glisser sous sa chemise et lui caresser les pectoraux de manière assez excitante.

Leurs bouches se décollèrent et le blond demanda, la voix rendue tremblante par le désir : « Toi aussi t'es de ce bord ?

-J'en sais rien…Mais je sais que j'ai envie de toi… » Sandy ferma les yeux et se laissa aller sous les caresses de son compagnon. Celui-ci venait d'ouvrir sa chemise et se penchait déjà afin de l'embrasser sur le torse.

Mais…

« Mantoue, 10 minutes d'arrêt ! » Meugla le haut-parleur d'une voix nasillarde.

Les deux hommes sursautèrent et se détachèrent l'un de l'autre, gêné.

Sandy, tout de même frustré, regarda de façon insistante Zoro de manière à ce qu'il recommence là où il s'était arrêté, mais le kendoka se détourna et se leva de la couchette.

Sandy baissa les yeux. Il avait été idiot de se faire autant d'illusion. Le jeune homme aux cheveux verts resta un moment debout devant lui puis dit finalement : « On remettra ça une fois arrivés, hein ? »

Sandy écarquilla les yeux. Décidément, il n'était pas au bout de ses surprises ! Il sourit, baissa la tête et murmura : « J'ai hâte… » Zoro se retourna, déposa un baiser furtif sur les lèvres de son compagnon et s'assit à ses côtés.

Une heure plus tard, si une personne avait ouvert la porte, elle aurait trouvé deux hommes enlacés, profondément endormis.

À suivre…

Et oui, j'ai décidée d'être sadique. Nierf nierf…

Bon, Zoro, je compte sur toi pour mon cadeau, hein !

Zoro : Gné ? qué cadeau ? Tu veux quoi ?

Bloody : Mmh…Toi, ça va ?

Zoro : …Crève.

Hum…

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