11H30, Tokyo, appartement de Miyavi.

La nuit avait été courte pour lui. Il avait du dormir 3 heures a peine quand le téléphone sonna :

Dring dring…dring dring…dring dri

-allo...

-Miyavi? C'est maman au téléphone

-…

Bip bip bip

Réalisant ce qu'il venait de se passer, il se leva d'un bond, fonça en direction de son placard et prit les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main.

Il s'habilla en quatrième vitesse et sans prendre le temps de se coiffer décemment, il se rua sur la porte d'entrée de son appartement.

Quand il l'ouvrit, une vielle femme se trouvait dans l'encadrement de la porte. Elle était de petite stature, toute ridées, mais habillée richement. Elle tenait fermement son petit sac a main rouge. Elle semblait d'une nature calme et posé, pourtant l'angoisse qui se lisait sur le visage de Miyavi en disait long sur son rapport avec cette femme.

- Ma…maman ! Quelle joie de te voir ! Mais que fais-tu ici à une heure pareille !

-Et toi, ou cours tu si vite avec cette tête de porc-épic?

-Eh bien… en fait j'allais….euh… acheter du pain pour mes tartines . Oui figures toi que j'allais prendre mon petit déjeuner quand je me suis rendu compte que j'avais oublié d'acheter du pain. C'est bête hein ?

Pour toute réponse il reçu un coup de sac a main rouge dans la figure.

-Jeune délinquant ! C'est comme ça que tu remercies ta mère qui a pris soin de toi pendant ton enfance ? Tu sais très bien quel jour nous sommes aujourd'hui et tu essayais d'y échapper !

-Je ne vois pas du tout de quoi tu parles je t'assures , dit-il en se frottant la tête.

« BOUM » deuxième coup de sac.

-Ne me prends pas pour une imbécile ! Allez prépares tes affaires le train part dans deux heures.

Sur ce elle entra dans l'appartement de Miyavi.

Elle scruta les lieux avec attention, pour voir comment son fils vivait. Elle eut une moue de dégoût quand elle vit, posé sur la table basse du salon, un amas d'emballage de papier provenant du fast-food du coin.

-Il n'est pas question que j'aille ou que ce soit ! J'ai du travail qui m'attend ici figures toi ! Et puis cette fois ci tu pourra dire tout ce que veux je ne bougerai pas d'ici.

Pour appuyer ses paroles et tapa du pied.

- Comment oses tu aller contre la volonté de ta pauvre mère ? Fils indigne !

- Pff tu parles d'une mère, tu ne sais même pas faire des sushi correctement, espèce de vieux dragon sénile.

-…

Sentant la colère de sa mère monter il n'osa pas tourner la tête pour la regarder. Il fit doucement un pas sur le coté…puis un autre…et encore un.

Il allait se retourner quand d'un coup, sa mère l'attrapa par le col de son tee-shirt et le traîna hors de son appartement.

- sache que rien ni personne ne résiste à la volonté de ta mère.

Le pauvre n'avait que ses yeux pour pleurer, et était forcé d'y aller.

« Je savais bien que j'aurais pas du rajouter 'sénile '. »

« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, nous vous rappelons que notre fête annuelle aura lieu samedi et dimanche. Venez nombreux assister aux différentes attraction que vous proposent le comité des quatrièmes ages ainsi que l'association des lapins bleus. Nous vous rappelons aussi que… »

Miyavi, cramponné au siège de la voiture, se bouchait les oreilles pour ne pas entendre cette annonce ridicule, qui lui donnait la chair de poule. Mais il frissonna encore plus lorsqu'il se remémora ce qu'il endura l'année dernière à cette même « fête » :

OoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

1 an plus tôt…

« - Miyavi sors de la tout de suite ! Cria sa mère.

-Non non et non ! Tu peux rêver pour que je sorte dans cette tenue débile !

-Ne fais pas ton gamin ! N'oublie que c'est pour une bonne cause et puis ce n'est qu'un déguisement après tout.

-Une bonne cause ? Tu parles, c'est juste pour amuser cette bande de sales gosses qui courent partout et qui pleurnichent pour un rien !

-Ca me rappelles quelqu'un…

-Et n'oublies pas que je commence à être célèbre dans a Tokyo! Je ne peux pas me permettre que l'on me voie dans une situation aussi dégradante !

- oh mais j'y pense, pas plus tard qu'hier j'ai retrouvé des photos de toi quand tu étais bébé.

-…

- tu te souviens lorsque tu courais tout nu dans toute la maison o.o, ce serait dommage que certaines personnes tombent dessus, si tu vois de qui je veux parler.

-… vieille chouette !

Sur ce, il sortit de la cabine dans sa tenue de poussin jaune, dont la tête était mille fois plus grosse que le corps. Il avait plus l'air d'un Pikachu obèse que d'un poussin.

Pourtant cette grosse tête n'amortissa pas le coup de sac que lui donna sa mère .On dit que c'est depuis ce jour qu'il a la phobie des pokémons. »

OoOoOoOoOoOo

Retour a la réalité…

« NOOOOOOOOOOOOOOOONNN », cria Miyavi en se souvenant de ces moments terribles.

« BOUM » (coup de sac)

-arrête de faire le gamin et tiens toi comme il faut. On est bientôt arrivés.

-ou vas t-on au fait ?

-tu verras bien.

- vieux débris, dit-il tout bas.

Elle se retourna avec un air méchant :

-tu as dis quelque chose ?

-non non rien du tout Regarde la route !

Au prochain tournant son ami le sac vint lui rendre une autre visite

Quand la voiture s'arrêta, il ne reconnu pas tout de suite ou il se trouvait.

Ils s'étaient arrêtés devant une grande maison en bois bâti devant un immense lac.

La brise fraîche qui souffla lui remémora des souvenirs et lui remit les idées en place.

Cela faisait des années qu'il n'était pas revenu ici et pourtant c'était comme si il n'était jamais parti. Rien n'avait changé.

La porte d'entrée s'ouvra et un jeune homme apparut dans l'encadrement de la porte. Il semblait jeune mais d'où il était, Miyavi ne pu discerner correctement ses traits.

Au fur et à mesure que le jeune homme approchait, le cœur de Miyavi accélérait.

Pourquoi donc réagissait-il ainsi devant ce jeune homme qu'il ne connaissait pas ?

Quand le jeune homme se trouva à quelques mètres de lui, un éclair de lucidité passa devant Miyavi :

« Cousin Herooooooooo » cria t-il en s'élançant vers lui les bras grands ouverts.

Au moment ou il allait étreindre le jeune homme, ce n'est pas un sac mais une valise qu'il se prit en pleine figure … --'

-ABRUTI FINI ! MOLLUSQUE DES MERS! CRETIN DES ALPES ! Comment ais-je pu mettre au monde un fils pareil !

- Calmez-vous madame, il n'a pas fait exprès

- n'essaye pas de le protéger! Baka un jour, Baka toujours !

C'est un Miyavi à moitié inconscient qui se trouvait étendu par terre, des étoiles tournant autour de sa tête.

- …oh … les 7 étoiles de Suzaku ...

- pff regardes le moi ! Je me demande comment tu as fais pour le supporter aussi longtemps Taku !

« Taku ! » répéta Miyavi, sortant de son état d'inconscience.

En entendant ce nom, il se releva tant bien sur mal et leva la tête pour mieux voir ce jeune homme.

Non ce ne pouvait etre vrai !

Pas lui…O.O

to be continued...


j'espère que ça vous à plu, perso j'me suis bien amusée a écrire cte ficsv

enfin meme si je vois pas trop Miyavi dans cette situation... mais bon