« Tous deux enfermés dans des boites noirs, ne laissant dépasser que leurs têtes, le magicien s'avança prêt de Taku, une scie à la main.
- mon Dieu sauvez moi . je suis trop jeune pour mourir ! Cria t-il au bord de l'évanouissement... »
Le magicien approchait la scie de plus en plus près de Taku.
-Miya aides moi je vais mourir .
-«agnus dei, qui tollis peccata mundi miserere nubis… »
- qu'est ce que tu fais?
- je pris pour le salut de ton âme voyons .
- OO… mais, mais t'es croyant toi maintenant ?
- pourquoi ? Faut être croyant pour prier ?
-…
« CLAK »
-…miya…
-oui ?
-c'était quoi ce bruit ?
-quel bruit ?
-ce bruit là à l'instant, ce « clak » !
-oooh ça…et bien regardes.
-comment veux tu que je vois quoi que ce soit, je suis enfermé dans cette…
Il vit alors devant sa tête un autre boite comme la sienne ou deux pieds en sortaient.
-tiens il à les mêmes chaussures que moi celui la…
-bouges le pied droite, tu vas voir c'est magique
Quand Taku bougea son pied, celui qui était devant lui bougea en même temps. Ne réalisant pas encore ce qui se passait, Taku bougeait simultanément ses deux pour voir si ils réagissaient. C'est alors que la dure réalité lui apparut.
-M… M…Miya… ce ne sont pas…
- tes pieds, si ! Ajouta Miyavi avec un grand sourire aux lèvres. Tu vois c'était pas la peine de t'en faire, t'as rien senti hein?
…
…
-euh Taku t'es là ? '
…
-«agnus dei, qui tollis peccata mundi miserere nubis… » recommença t-il de plus belle.
Après avoir tant bien que mal ramené Taku chez lui, Miyavi décida d'aller faire un tour dans les environs, histoire de se dégourdir les jambes : après avoir été enfermé dans cette boite, il avait besoin de prendre l'air.
Après avoir marché une bonne heure, il s'arrêta finalement au beau milieu d'un champ. Il s'y allongea et sans même s'en apercevoir, sombra dans un sommeil, épuisé par sa première journée ici. C'est en sentant la fraîcheur de la nuit qu'il se réveilla. Quand il ouvrit les yeux, les étoiles étaient déjà hautes dans le ciel, et le froid nocturne se faisait sentir.
Malgré le fait que l'on n'y voyait pratiquement rien, Miyavi avança droit devant lui.
« Je tomberai bien sur quelque chose de toute façon, non ? ».
La réponse ne se fit pas attendre. Seulement ce n'est pas lui qui tomba sur quelque chose, mais plutôt quelque chose qui tomba sur lui.
Au moment où il longeait une clairière, quelque chose vint s'abattre sur lui et l'écrasa contre le sol.
Ce « quelque chose » était en fait un vieil homme tombé d'un arbre.
-Tiens, c'est bizarre, le sol est moins dur en cette saison, se dit-il a voix haute.
L'homme, plongé dans se réflexions, entendit a peine les gémissements et les jurons de notre cher Miyavi qui agonisait, écrasé par son importante corpulence.
- Eh ben ça alors ! Même si la vieille sorcière me l'avait prédit, ben jl'aurais pas cru.
Sans pour autant se lever, il regardait le jeune Miyavi sous lui d'un air ahuri.
Tant bien que mal Miya réussit à articuler quelques mots :
-…s'il… s'il vous plait… le… levez-vous ! .
-hein ? Pouvez vous parler plus fort je n'entends rien a ce que vous me dites ?
-…j'é…j'étouffe.
- quoi ? De la bouffe ? Ah ta faim mon bonhomme, fallait le dire tout de suite !
L'homme se leva finalement.
- ça m'étonne pas que t'ais faim, t'as l'air d'une carpette allongé comme ça.
N'ayant plus la forme physique et mentale de se lever, Miyavi resta allongé par terre … ou plutôt écrasé par terre.
- T'as de la chance d'être tombé sur moi p'tit gars. Tu vas voir, tonton Yori va te remettre sur pied en deux temps, trois mouvements.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'homme mit Miyavi sur une de ses épaules et s'enfonça un peu plus dans la foret en lui racontant ses nombreuses mésaventures avec une sois disante « sorcière ». Trimballé comme un sac de patate, Miyavi avait des hauts le cœur. Qui aurait pu se douter qu'un vieillard d'une si petite taille puisse porter un jeune homme.
« Il est pas normal ce pépé » se dit notre Miya.
Au bout d'un quart d'heures de marche, ils atteignirent enfin une petite cabane en plein milieu de la foret. C'était une cabane rudimentaire, éclairé par quelques bougies.
En entrant, il fit asseoir Miyavi sur une chaise.
-tiens, bois ça, ça va te requinquer d'un coup lui, dit-il en mettant devant lui un grand verre contenant un liquide plus que douteux.
Le vieil homme but d'un trait son propre verre.
Miyavi, s'approchant de son propre verre, respira l'odeur qui s'en dégageait…
-et ben qu'est ce que t'as mon gars t'es tout pale ? m'dis pas que c'est trop fort pour toi, même la vieille sorcière en buvait.
Préférant détourner la conversation Miyavi changea de sujet :
-c'est qui exactement cette « vieille sorcière » ?
-oula mon gars, c'est une personne qu'il vaut mieux ne JAMAIS rencontrer de tout sa vie. C'est un démon cte femme là ! Si c'est bien une femme… Dès qu'elle vous tient elle ne vous lâche plus. J'sui arrivé a m'en défaire par miracle, en m'isolant dans ce trou perdu… pendant 20 ans j'ai vécu avec elle ! Tu t'rends compte ? En y r'pensant j'me demande bien comment j'ai fais pour tenir aussi longtemps. Il fit une pause en repensant au passé…puis reprit de plus belle : j'te raconte pas toutes les misères qu'elle m'a fait subir T.T ça m'donne des frissons a chaque fois que j'y pense.
-elle est si affreuse que ça ?
D'une voix grave, les yeux écarquillés, le vieil homme ajouta :
-c'est le DIABLE en personne.
Comme fait exprès, la porte d'entrée s'ouvrit d'un seul coup et le vent s'engouffra dans la cabane éteignant toutes les bougies.
Se retrouvant dans le noir, on pouvait distinguer une silhouette dans l'embrasure de la porte. Il s'agissait de quelqu'un de la même taille que le vieil homme, tenant quelque chose a la main.
D'une voix rauque l'inconnue parla :
-ainsi c'est ici que tu te caches Yori.
Le vieil homme fut alors prit de tremblements et se cramponna a Miyavi.
-c... C'est... Elle ! Le Démon . par pitié aides moi elle veut me tuer.
Quelque chose vint alors frappé l'homme au visage et tomba sur le sol.
En baissant la tête Miyavi découvrit la « chose » : un sac a main rouge !
N'osant y croire, il fixa ce sac, sans pouvoir en détacher son regard.
Il fut alors prit de tremblement a son tour. Miyavi se retourna et se cacha derrière Yori. Serrés l'un contre l'autre, tremblant comme des feuilles, ils regardaient avec effroi la silhouette avancer vers eux…
a suivre...
j'sui désolé pour ce grand grand retard, mais avec les vacances et la reprise des cours... j'ai pas eus beaucoup de temps a consacrer a notre cher Miyavi.
Mais je vais essayer de me rattraper
bizouxx
