Auteur : Hinari
Série : Naruto
Grade : T (Passera au M dans quelques chapitres.)
Genre : POV, vocabulaire parfois grossier
Disclaimer : Les personnages sont à Masashi Kishimoto (ce n'est pas moi et je n'aurai sans doute jamais assez de larmes pour pleurer toute la peine que cet état de fait m'inspire)
Merci à Mokona, Elizabeth Moonstone, Twin Sun Leader, Ambre et Deniel (Et désolée pour le retard)
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Chap. 2 : Il m'a mordu la sale bête
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La vie est belle. Presque. Je me suis réconcilié avec Tsunade (Tsunami pour les intimes), même si on passe notre temps à se taper dessus.
Enfin, pour être plus exact, elle me frappe et j'essaie d'éviter qu'elle atteigne mes parties vitales. Elle crie beaucoup, aussi. Elle ne supporte pas que je la pelote à tout bout de champs...Vraiment, quand comprendra-t-elle que je suis le Mâle Dominant et elle la Femelle, Modeste et Soumise ? J'ai essayé plusieurs fois de lui faire intégrer le concept, mais elle reste aussi obtuse et réfractaire qu'un troupeau de mule.
Sarutobi aussi est plutôt sympathique, une fois qu'on a intégré qu'il ne fallait pas lui balancer de livres, fussent-ils des monuments de la littérature mondiale, à la gueule. Il nous a emmené mangé des katsudon. On a du payer, mais c'est une chouette adresse. Bon, pas cher, et avec des jupes très courtes pour les serveuses !
Quand au troisième larron, Orochimaru...
Orochimaru.
Que dire ?
Un type glauque.
Glauque, j'en suis sûr, type un peu moins. Je pencherai pour asexué. Enfin, je dois avouer que son existence ne me passionne pas. J'ai autre chose en tête car ce soir...
Tsu me présente à sa famille ! Deux semaines après notre rencontre, et elle veut déjà présenter son futur gendre à sa mère. Quelle fille attentionnée. Elle s'est, hélas, aussi senti obliger d'inviter l'autre, mais je vois bien que c'est pour ne pas le laisser tout seul. Elle a l'âme généreuse à défaut d'une poitrine.
Dois-je apporter des fleurs ?
Ou du chocolat ?
Oui, le chocolat est un puissant aphrodisiaque. Qui sait si elle n'a pas une charmante cousine ? Soeur, je sais que non. Elle a juste un petit frère : Intérêt moyen sauf s'il a des tuyaux pour de nouveaux Bains, ou des revues avec de jolies photos. Mais il a 4 ans, alors autant dire que je n'ai pas trop d'espoir.
Tout à ces réflexions, j'arrive devant la maison. Enfin ! La mission a durée toute la nuit, et même si ce n'était que courir après un troupeau de vaches qui s'était fait la malle, c'était assez fatiguant. Je ne savais même pas que ça existait, les vaches ninjas, alors, quand à les combattre ... Je contemple avec regret une tâche de bouse sur mon kimono. Oui, je porte des kimonos. C'est cher, mais tellement classe ! Et puis tout écrivain d'un certain standing se doit de porter un kimono. Je monte les escaliers en songeant à l'abominable facture que m'enverra le teinturier... De la soie sauvage brochée d'argent. J'en pleurerai presque.
Mais en rentrant à la maison, une constatation bien plus horrible m'attends : La voisine d'en face a remis les rideaux de sa chambre et de sa salle de bain ! Foutue journée de merde !
Une longue et chaude douche me fait voir les choses différemment. Tout à coup le ciel est de nouveau bleu, et je me sens en pleine forme ! Qu'ai-je à faire de la note de cet escroc de teinturier quand Grand-mère a laissé à ma tante une petite fortune ! Et puis, le chat de la voisine est un fauve, il déchirera sûrement les rideaux un autre jour...
Et puis, après une longue réflexion, je ne prendrai que des fleurs. Quelle horreur ce serait si la brave madame Koichi me sautait dessus !
J'ai la journée de libre. Il me semble que j'ai quelques dessins de nues à terminer et les Bains de l'Ouest me paraissent un endroit idéal pour trouver l'inspiration.
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Hélas, en bas de chez moi, m'attends une surprise dont je me serais bien passé.
Ce cheeeeer Orochimaru, qui pollue ma rue et qui semble aussi heureux d'être là que moi de le trouver devant ma porte.
Il porte son horreur habituelle, un irotomesode. Oui, le viril reptile porte un kimono pour femme, de surcroît mariée. Sans compter que le tissu écru et vert est un peu passé.
Il me regarde, je le regarde.
Nous nous regardons.
Puis il lâche, avec morgue.
« Il faut apporter quelque chose ? »
Gnnn ?
Devant mon air particulièrement réveillé, il précise.
« A la famille Koichi. »
Je ricane, ce qui ne semble pas lui faire plaisir.
« Et si tu nous foutais plutôt la paix et que tu restais chez toi, comme le pauvre serpent sans ami que tu es ?
-Je le ferai volontiers, mais ça te ferait trop plaisir, répugnant crapaud ! (C'est mon petit nom d'amour. Ils ont préféré ça à Porc-épic...)
-Je croyais que tu étais venu me demander un service.
-Uniquement parce que Sarutobi-senseï me l'a ordonné, pour soi-disant renforcer les liens. Mais il a eu tort. Tu es trop débile.
-Pourtant, on consent à me recevoir, moi.
-Si cette constatation t'emplit de joie, tu es encore plus minable que ce que je pensais.
-Tu es encore plus désagréable que tout ce que je pouvais imaginer.
-Je suis également infiniment plus fort et intelligent que tu ce que tu pourrais appréhender. »
Son sourire est une vraie provocation à laquelle je me sens incapable de résister. Je sors un kunaï et je fonce vers lui. Bien sur, il s'y attendait et l'évite, presque distraitement. Son sourire grandit. Il est pourtant calme. Ce qui m'énerve d'autant plus que je me sens déjà prêt à l'étriper.
Il n'a sortit aucune arme. J'attrape une mèche de ses cheveux, et je tire violemment ce qui le fait grimacer. Je reste bientôt avec une poignée de cheveux en main et je réussi à toucher sa nuque. Son sourire s'affaisse et ses pupilles, comme celle d'un chat, rétrécit quand il comprend que je l'ai touché, son sang est épais et sombre. Il tourne autour de moi et m'effleure négligemment les côtes. Mon kimono est teint en rouge à cet endroit. Je ne peux pas le voir mais je sais que je saigne. Ce type a des ongles de malade !
Il s'écarte et commence à composer quelques signes. Je ne suis pas en reste et crée une série de clone. Il envoie un serpent de glace sur ma jambe droite que je ne réussi pas à éviter. Puis d'une salve de shuriken, il élimine mes clones. Malgré une jambe à moitié paralysée, je réussi quand même à lui envoyer un poing renforcé au chakra dans le ventre. Il se tord et à sa grimace, je comprends que j'ai du lui casser une ou deux côtes. Le serpent de glace a pris le contrôle de ma cuisse gauche et commence à monter vers le torse (Me gelant au passage les parties, ce qui en plus d'être humiliant et douloureux m'emplit d'une profonde tristesse pour la sublime oeuvre d'art que cela endommage). Il s'approche de moi et son sourire n'est plus du tout calme et indifférent. Du sang coule de la commissure de ses lèvres. Chouette, j'ai touché le poumon. Il entre dans mon espace vitale au mépris des règles élémentaires de la bienséance et se penche vers moi. Je sens tout à coup son haleine froide dans mon cou et j'ai un très mauvais pressentiment. Je sursaute quand ses crocs s'enfoncent dans ma superbe nuque fine et délicate, mais néanmoins virile.
Une vengeance ? Je n'en sais rien mais ça fait un mal de chien. Il compte m'arracher la nuque ? Bien son genre. Quoiqu'il en soit, son entrejambe est trop proche de mes jambes pour que je me prive de lui envoyer mon genou gauche dans l'aisne.
Il me lâche aussitôt et recule, mais sans cesser de sourire. Le serpent de glace a immobilisé mon autre jambe et d'ici peu je vais me viander par terre.
Malgré le peu de grâce que cela occasionnera, je m'en fous.
Je vois dans les yeux jaunes pisseux de ce connard que je vais mourir.
Si c'est pas la honte, à même pas 12 ans...
Je porte ma jarre de saké à mes lèvres. Je l'ai toujours adoré, ça fait classe de se balader avec. Je ne mets pas de saké dedans car l'alcool me déchire les papilles délicates et m'enivre un tantinet trop vite, ce qui fait que je crie sur les toits mes meilleures cachettes pour l'espionnage discret des Bains. C'est très frustrant de découvrir que votre cachette que vous avez mis des jours à découvrir est occupé par un contingent de jûnins et d'anbus ou qu'un garde à la mine patibulaire la surveille.
Mais je disgresse.
S'il est la glace, je suis le feu brillant et resplendissant de Konoha.
Pour toi mon cher, une technique en avant-première.
Je porte ma gourde à mes lèvres et j'aspire l'huile sirupeuse et d'un goût affreux
« Tu ne pourras pas l'avaler. » Il me regarde, tranquillement.
Ca tombe bien, je n'y compte pas. Je rassemble mon chakra près de mes lèvres, et je lâche ma gourde. Le serpent a atteint mon cou, et va bientôt s'enfoncer dans mon corps par la plaie pratiqué par ce cher enfant. Enfin, je sens l'étincelle et je recrache l'huile dans une gerbe très impressionnante. Je balance aussi mon kunaï dans la foulée, un peu par hasard, parce que ma vue se trouble et que j'ai froid. Une autre fois les Bains de l'Ouest...
Etrangement pourtant, je le touche, parce qu'en évitant les flammes, il s'est placé dans la trajectoire de l'arme. Je la vois entrer dans son ventre. Même si il a mal, il ne le laisse pas voir et son sourire s'accentue. Je n'ai pas touché une zone vitale. Je n'ai même pas réussi à le tuer.
J'ai tellement froid.
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La première chose que je sens c'est : Rien. Ce qui m'inquiète passablement. Merde. Je suis vraiment mort. Salaud d'Orochimaru. Il ne faudra pas qu'il s'étonne s'il ne trouve pas de petite amie. Puis petit à petit je commence à sentir ma tête. Et ça fait mal, vraiment très très mal. Une douleur épaisse et blanche. Je ne suis actuellement pas en état de penser mais je suis sur que si je l'étais, je me demanderai comment une douleur peut avoir une consistance ou une couleur. Quelqu'un avec une voix aigue, à l'accent particulièrement mauvais, vaguement reconnaissable est près de moi.
Je ne comprends pas ce qu'elle dit, mais j'arrive à identifier la voix. Tsu.
Cool elle est morte aussi. Reste plus à espérer que mon s... grandisse encore un peu et sa poitrine beaucoup, alors on s'enverra en l'air comme des malades, et la mort sera douce. Pour l'instant, je crois que je vais sombrer dans les limbes. J'ai le cou en charpie. Il m'a mordu fort la sale bête.
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Ca vous a plu ? Vous avez haï ? J'ai massacré Jiraya ? Dites-le moi en appuyant sur le petit bouton bleu.
