Disclaimer : JK Rowling ? Euh… Non, connais pas pourquoi ? Harry Potter ? Oui, bien sûr, l'idée m'est venue un jour dans le train… C'est l'histoire d'un petit garçon qui, un jour, se découvre sorcier, et qui… Quoi ! Non, pas possible ! Alors elle est vraiment culottée celle-la !… Hum… Pff… Bon d'accord ! Oui, c'est vrai, l'histoire n'est pas de moi, je l'avoue… Oui, j'arrête de m'approprier ce qui n'est pas à moi… Oui, tous les personnages sont sa propriété… Oui, je reconnais son immense talent et la dextérité de sa plume !
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Chapitre 2 : Quand on parle du loup…
Tour Gryffondor, dortoir des filles, chambre « Fleur de Salgaë »…
« Mais enfin Lily, qu'est-ce qu'il t'a encore fait ? s'écria une voix provenant de la droite de Lily. »
Lily tourna la tête vers le lit à baldaquin où une jeune fille étendue de tout son long sur la couverture pourpre et moelleuse la scrutait de ses grands yeux sombres.
« Rien, c'est ça le pire ! Il n'arrêtait pas de me regarder de l'autre bout de la table, et il n'y a rien de plus horripilant que James Potter en train de t'observer en rigolant avec les autres.
- Vraiment, je ne vois pas ce que tu lui reproches après tout ! s'exclama Tarah Zinglesaw.
- Mais tu c'est bien comment il est ! Toujours se vanter et se faire le beau comme un paon devant ses poules. Il me sort par les yeux !
- Je crois que t'en rajoute un petit peu. Bon, c'est vrai qu'il aime bien attirer l'attention comme Sirius, mais je suis sûre que c'est uniquement pour te séduire !
- Ouais, et bien il peut toujours courir... »
Après le festin, les deux amies s'étaient un peu attardées dans la Salle Commune où tous les Gryffondor étaient réunis, mais l'humeur maussade de Lily avait incité Tarah à monter au dortoir avec la rousse renfrognée. Tandis que les deux autres filles avec qui elles partageaient la chambre s'amusaient en bas, elle avait essayé de savoir ce qui tourmentait son amie. Elle n'avait pas été étonnée d'apprendre que James Potter, le terrible – et séduisant – James Potter avait encore agacé Lily.
« Enfin, si tu veux qu'il arrête, je pense que tu devrais l'ignorer, c'est la meilleure solution… lança Tarah en se retournant sur le dos, ses longs cheveux noirs et lisses étalés sur la couverture.
- Peut-être… »
Lily était perdue dans ses pensées, le visage tourné vers la fenêtre. Elle venait de se rendre compte que de son lit elle pouvait voir parfaitement bien le fond du parc, avec le Saule Cogneur qui trônait là, mystérieux et digne, comme si il riait du secret qu'il préservait. Ou du moins, pensa-t-elle, je n'y avais jamais fait attention. Mais ce que Lily ne pouvait sans doute pas s'imaginer, c'est qu'à quelques mètres du Saule Cogneur se trouvait là trois Gryffondors téméraires, bien cachés sous une cape d'invisibilité…
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« Bon alors, on fait quoi maintenant ? demanda Peter qui sentait sa bravoure fondre comme neige au soleil. Celui-ci observait l'arbre d'un œil méfiant. Il se souvenait du jour où il s'était tout d'un coup retrouvé dans les airs après s'être assis par erreur à l'ombre du saule au premier abord inoffensif. Heureusement que James, Sirius et Remus qui passaient par là l'avait aidé à s'en sortir, non sans mal, au pris de nombreuse bosses et égratignures. Les épreuves effrayantes aidant parfois à lier de profondes amitiés, Peter avait intégré leur bande aussi naturellement que cela paraissait bizarre aux yeux des autres jeunes sorciers. En effet, Peter ne brillait pas par son audace et son charisme, au contraire de James et Sirius qui était très populaires. Il ne se remarquait pas non plus par son goût pour les études comme Remus, mais il faisait parti de leur groupe, et pour cela on le respectait. Ses trois amis le protégeaient et l'aidaient chaque fois qu'il en avait besoin, et cela convenait parfaitement à Peter qui avait besoin de suivre les pas de quelqu'un.
« Il faut qu'on trouve l'endroit où il a disparu, lui répondit James. Et je te préviens, Pete, que cette fois on ne viendra pas te chercher en haut du Saule comme l'année dernière… J'en ai encore mal au dos ! »
James sourit à l'évocation de ce souvenir douloureux mais amusant. Il reporta son attention sur le lieu où il pensait avoir vu Remus, tandis que Sirius prenait un malin plaisir à faire peur à Peter.
« Et la dernière fois, c'était Emilia Midggowly qui c'est pris une branche sur la tête… Elle était à peu près là où tu es… »
A ces mots Peter fit un bon en arrière et failli faire tomber la cape. Sirius partit d'un grand rire et continua son histoire inventée de toute pièce en rajustant le tissu soyeux.
« Et t'aurait dû voir Pomfresh aller la chercher, le saule l'avait attrapé par les chevilles et la faisait valser dans tous les sens…
- Allez Sirius, on est là pour trouver Remus, rappela James plus sérieux mais qui riait également de la tête de Peter. A mon avis, reprit-il, il devait être juste ici. »
Il pointait du doigt, à deux mètres d'eux un endroit où l'herbe semblait avoir été piétinée.
« Ici ? Mais comment ça se fait qu'on n'ai pas vu le Saule bouger ? objecta Sirius.
- Je sais, c'est bizarre, je suis pourtant sûr qu'il était là-bas. Si on envoyait Peter pour voir ?
- Euh, non merci, je suis très bien où je suis… répliqua ce dernier la voix peu assurée.
- Va pourtant falloir que quelqu'un aille voir. Bon, alors j'y vais, se dévoua James. »
Il sortit de l'abri invisible avec ce courage que Peter admirait. A peine eut il fait un pas qu'il entendit siffler une branche près de ses oreilles, et se baissa pour l'éviter. Mais ce fut sans compter celle qui arriva de l'autre côté et qui lui agrippa le bras. James tournoya dans les airs en criant sous les yeux atterrés de Sirius et Peter, rattrapa ses lunettes au vol, baissa la tête pour éviter une nouvelle branche qui arrivait à toute vitesse, et quand l'arbre le lâche enfin, après un autre tour, il alla s'écraser lourdement au pied de l'arbre. C'est alors, que chose incroyable, le Saule se calma instantanément et stoppa net ses branches bagarreuses.
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Pendant ce temps, Tour Gryffondor, une jeune fille pâle, aux yeux vert émeraude maintenant abrités derrière de fines paupières bordés de longs cils, dormait paisiblement, ses rêves peuplés de loups-garous et de garçons aux cheveux noirs en bataille. Elle ouvrit les yeux puis se retourna en sombrant à nouveau dans un sommeil lourd.
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« Hey, James ! Ça va ? s'écrièrent deux Sirius en accourrant.
- Euh… Oui… oui, je crois répondit un James sonné qui frottait une bosse sur le front. »
Il remit ses lunettes. Peu à peu, sa vision redevint normale, et les deux Sirius se fondirent en un seul qui l'observait en souriant.
« Alors, un petit tour de manège ça fait pas de mal, n'est-ce pas ?
- Euh ouais ! Tu devrais essayer un de ces jours ! sourit James qui reprenait ses esprits.
- Ouais mais une autre fois alors ! Viens dépêche toi avant qu'il se réveille à nouveau. »
Sirius tirait James par le bras pour le mettre à l'abri du Saule avec Peter, quand ce dernier s'immobilisa.
« Attend ! C'est pas normal ça ! Tu l'as déjà vu s'arrêter comme ça ?
- Non, mais je préfère pas avoir l'occasion, en fait !
- T'as bien vu, il s'est arrêté au moment même où je suis tombé. Et pour Remus, il a même pas bougé. Y a un truc…
- Quoi ? Y aurait quand même pas un mécanisme… »
Les jeunes sorciers se regardèrent l'œil brillant et sourirent.
« Comment ça se fait qu'on y a même pas pensé ? s'écria Sirius. »
Ils revinrent à l'endroit où James était tombé et se penchèrent sur l'herbe
« Il doit y avoir une sorte de levier, ou de bouton… s'exclama James excité.
- ICI ! cria Sirius. »
Il venait de dégager l'herbe qui cachait une racine de l'arbre, et en effet, il y avait bien une sorte de bouton sculpté dans l'écorce, sur lequel le pied de James avait buté lors de sa chute, arrêtant ainsi la fureur de l'arbre.
« Peter ! Tu peux venir maintenant ! »
Le jeune sorcier arriva lentement, toujours méfiant à l'égard des grosses branches.
« T'inquiète pas, le rassura James, y a un bouton qui permet de l'arrêter, regarde ! »
Bizarre, pensa James. Est-ce que Remus le connaît ? Probablement, sinon, comment expliquer ce qu'on a vu ? Et où a-t-il pu disparaître ? On ne peut pas transplaner dans l'enceinte de Poudlard et de toute façon, on n'a pas encore appris à le faire. Et puis, c'est nous qui avions la cape d'invisibilité, il n'a pas pu la mettre. A moins qu'il en ait une lui aussi, mais il nous l'aurait quand même dit… Un sort d'Immaterialisation Momentanée? Non, il doit y avoir une trappe ou quelque chose dans le genre. Mais quand même ! Pourquoi tout ça ?
Les trois amis se mirent à la recherche d'un passage, d'une trappe, de la « chose » qui avait permit à Remus de s'éclipser. Ils étaient au moins d'accord sur le fait qu'il n'y avait pas de magie là dedans et que le Saule Cogneur avait été sûrement planté dans le but de cacher cette « chose ». C'est alors que Peter la découvrit… ou plutôt le découvrit… une sorte de terrier creusé sous un renfoncement d'une racine tordue, dont l'entrée, assez grande pour faire passer une personne à plat ventre était dissimulée par de grandes herbes folles.
« Lumos ! »
Sirius éclaira de sa baguette le trou, et trois têtes se penchèrent au-dessus pour en évaluer la profondeur. Il semblait y avoir un tunnel, assez haut pour qu'ils se tiennent debout, mais qui paraissait ne pas finir. Il fut décidé que ce serait Sirius qui passerait devant, et le jeune sorcier s'engouffra sans hésiter. Il atterrit sur le sol froid et glissant et réprima un frisson. Il n'avait pas peur, mais la température ne devait pas être très élevée, étant donné la buée qui sortit de sa bouche quand il appela les deux autres.
« C'est bon ! Rien à signaler ! Vous pouvez venir !»
Une minute plus tard, ils s'enfonçaient dans les ténèbres tortueuses.
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Assis à son bureau, ses longs doigts croisés devant lui, le professeur Dumbledore était soucieux. Il gardait les yeux fermés derrière ses lunettes en demi-lune, non pas parce qu'il était fatigué, mais parce que c'était ainsi qu'il réfléchissait le mieux. Il veillerait encore tard ce soir, pensa t-il. Les nouvelles qu'il venait de recevoir de ses sources étaient mauvaises, très mauvaises. Les pouvoirs de Lord Voldemort s'accroissaient et le nombre de Mangemorts et de sympathisants augmentait quotidiennement. La situation devenait inquiétante, et le Monde Sorcier commençait à s'en rendre compte, le nombre d'articles publiés dans la Gazette et Le Sorcier Chevelu qui relataient les dernières disparitions et attaques avaient presque triplé. Il ouvrit les yeux, se leva de son fauteuil en chintz, et après avoir jeté un coup d'œil au magnifique Phénix qui dormait à côté de son bureau, il se dirigea lentement vers la fenêtre pour observer le parc de Poudlard comme il le faisait chaque soir depuis qu'il avait été nommé Directeur. La nuit était paisible, et la Lune ronde éclairait de ses rayons la flore luxuriante qui le peuplait, donnant aux arbres des allures de géants maladroits. Une nuit de pleine lune, se dit-il. Le jeune Lupin doit avoir retrouvé son refuge. Il penchait la tête pour apercevoir le Saule Cogneur, lorsque tout à coup celui-ci se mit à secouer ses branches avec frénésie. Il fronça ses sourcils argentés et plissa les yeux pour mieux apercevoir la cause de cet emportement. Je savais bien que tôt ou tard… il semblerait bien que ce soit ce soir… Il se redressa, parcourut d'un pas rapide la pièce pour attraper sa lourde cape de velours violet et sortit sans un bruit.
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« Là-bas ! Y a de la lumière ! » s'écria Sirius après plusieurs minutes de marche dans le souterrain sinueux.
« Alors, qu'est-ce qu'on va trouver ? Je prends les paris…
- Moi je dis une fille ! »
James et Peter s'esclaffèrent.
« Je pencherais plutôt pour un… »
Mais James fut interrompu par un effroyable bruit qui leur fit dresser les cheveux sur la tête. On eut dit un grognement, ou un gémissement de douleur plus animal qu'humain. Ils s'immobilisèrent brutalement, et Peter, qui suivait les deux autres vint se cogner contre James.
« Qu'est-ce que c'était que ça ? gémit-il.
- Euh… t'as qu'a aller voir et tu reviens nous dire, lui répondit Sirius moins assuré qu'au début du souterrain.
- On peut pas reculer maintenant, si ça se trouve Remus est au prise de cette créature… peut-être un Troll des Montagnes, ou pire, des Cavernes ! s'écria James affolé.
- Il faut qu'on aille le chercher !
- Euh… bon, alors si vous le dîtes, répondit Peter d'une toute petite voix. »
Ils serrèrent leur baguette à en avoir mal aux doigts et se remirent en marche vers la source de lumière qui éclairait d'une lueur vacillante les parois humides du tunnel. Plus que quelques mètres et ils sauraient enfin ce qui avait poussé un tel hurlement, et peut-être même le secret de Remus. Trois mètres… Deux… Un… Sirius risqua un œil à travers la porte en bois vermoulu qui était restée entrouverte. Quand il se retourna vers James et Peter, il était plus pâle que jamais, les yeux agrandis de terreur…
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La suite arrivera bientôt mais je ne peux malheureusement pas prévoir quand exactement. J'espère que vous ne m'oublierez pas et que vous viendrez y jeter un coup d'oeil ! S'iiiil vooooouuuuus plaît-aît-aît-aît-aît, laissez moi des Revieeeewwwws, bouhouhouh personne veut me mettre de revieeeewwwws !... Je suis proche du suicide littéraire...