Je préviens déjà. J'ai décidé que je reprenais, la même journée mais d'un point de vue différent. Donc un chapitre sur deux, ce sera le point de vue de Harry. Cependant, je mets des détails en plus. A vous de les trouver. Je suis désolé si cela gène quelqu'un mais j'aime cette façon d'écrire.

Chapitre 2

Harry allait à sa chambre, sa journée terminée, quand il fut interpellé par son directeur.

«Monsieur… Peu importe! J'aimerais que vous vous chargiez de montrer les lieux à monsieur Malfoy ici présent.»

Harry soupira intérieurement et regarda le jeune homme. Il avait des cheveux blonds, presque blancs, qui descendaient en dessous des épaules. Ils étaient attaché an queue basse. Il avait un teint de pêche et de grands yeux gris-bleu, bine trop franc pour son bien.

«Je me présente, Draco Malfoy, héritier de Lucius Malfoy.»

Harry se souvient d'un couple dans un restaurant et grimaça en lui. La malchance a voulu lui jouer un tour et lui a mis leur fils dans ses pattes, un coup en plus dans sa culpabilité.

Il lui tourna le dos et avança sans ses soucier si Draco le suivait ou non. Il s'efforçait de se calmer et de respirer d'un rythme normal. Il avait un poids sur sa poitrine. Il rentra dans sa chambre et jeta son sac sur son lit, seul meuble de sa chambre grise et terne. Il renifla et alla ouvrir sa fenêtre. Sa chambre sentait trop le sang à son goût. Il se tourna pour sortir et fut surpris de voir le reflet identique d'une de ses victimes dans sa chambre en dehors de ses cauchemars. Il voulut sortir mais le blond resta dans le passage.

«Dis, tu es muet? Parce que je ne vois que ça comme possibilité!» dit-il d'une voix légèrement colérique et vexé.

Harry lui répondit un peu brutalement, espérant le faire fuir.

«Suis-moi au lieu de dire des conneries!»

Il sortit de sa chambre et continua à s'occuper que de ses affaires, comme si le blond n'était pas là. Il entra dans la salle qu'il préférait. Automatiquement, le poids sur sa poitrine disparut. Il n'était pas rare qu'il passe ses nuits ici ou dans la salle de peinture.

«Bienvenue en sculpture!» dit-il à la fois pour lui et pour le blond.

Il se dirigea vers son aigle. Il l'enviait, il aimerait être aussi libre que lui. Il prit un couteau et délicatement, y rajouta des détails. Comme d'habitude, son travail, quelque qu'il soit, le plongeait dans une sorte de transe.

«Harry, qu'est-ce que tu fait là?» dit une voix qu'il aurait préféré ne jamais avoir entendu.

«Il y a du boulot?»

«Oui, mais d'habitude, tu…»

C'est vrai, normalement, il attendait le soir mais aujourd'hui, il avait envie d'avoir sa soirée de libre et s'était donc arrangé avec le chef pour avancer sa mission. Il était fatigué par tout ça et espérait bien pouvoir dormir tranquille. L'homme qui avait parlé le regarda. Il haussa les épaules, il n'avait pas envie de devoir lui expliquer la présence du blond.

«Bonjour, je suis Sirius Black, le directeur du département des sculptures. Et vous, vous êtes?»

Merde, il ne l'a pas reconnu. Sa réaction risque de paraître suspecte.

«Excusez-moi! Je suis le nouveau. Draco Malfoy.»

Et voilà, fin de la tranquillité. Il abandonna son œuvre.

«Je lui fais faire le tour du bâtiment, c'est tout. Je repasse ce soir!»

Harry fit sortir le blond de force, avant que Sirius ne fasse une autre connerie. Harry maudit cette journée, tout allait de travers, enfin, encore que d'habitude quoi! Il tira le blond jusqu'au lieu où il trouvait son boulot.

Harry s'arrêta si brusquement que Draco lui rentra dedans. Gêné, il bredouilla des excuses. Harry trouva cela plutôt mignon. Il secoua la tête, il n'avait pas le droit d'avoir de telles pensées.

Il entra dans une pièce très sombre. Une personne normale n'y verrait même pas le bout de son nez. Pourtant, grâce à son entraînement plus que particulier, Harry arrivait à se repérer. Il prit l'enveloppe qu'il y avait sur une table et la glissa sous ses vêtements. Mais le bond, dont Harry avait oublié (nda: vous ne trouvez pas qu'il l'oublie souvent), faillit tout faire casser en allumant la lumière. Personne ne devait savoir pour la lettre car cela aurait posé trop de questions. Harry lui agrippa la main.

«N'allume pas! C'est une chambre de développement, dit la chambre noire. On n'allume la lumière que pour développer.»

Harry avait dit la première connerie qui lui était passé par la tête. Ne lui laissant pas le temps de réfléchir, il le tira dehors et continua sur sa lancée.

Mais, arrivé à un croissement, il vit un groupe dont il n'avait aucune envie de rencontrer. A chaque fois, il terminait à l'infirmerie. Très rapidement, il se cacha dans l'ombre des casiers. Il regarda le groupe arrivé, priant qu'on ne le trouve pas.

«Eh toi! Que fais-tu là?» interpella un grand basané.

Blaise Zabini, peut-être le moins belliqueux du groupe.

«Euh, je suis nouveau et…» essaya d'expliquer Draco.

Harry eut un pincement au cœur. Il secoua la tête. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. Ce n'est pas dans ses habitudes d'avoir ce genre de pensées.

«Où est ton guide?» demanda un garçon roux.

Ron Weasley, le dernier fils de Molly et Arthur. Harry aimait bien cette famille mais depuis ce jour, tout a basculé.

«Ben euh…» chercha à dire Draco

«Pas grave. Ca arrive. Viens, on va te faire visiter. Au fait, je suis Ron.» interrompis le roux.

Pour une fois qu'il est poli, celui-là. Harry se mit à espérer que Draco lui mette un vent. Non, il ne pouvait pas.

«Draco Malfoy» répondit le blond en lui serrant la main.

Curieusement Harry se sentit blessé mais ne su dire pourquoi.

«Je te présente Blaise, toile, Pansy, sculpture et moi, je suis spécialisé en art dramatique.»

Ah oui Pansy. Cette jeune fille était doué mais surtout pour faire du plat aux professeurs, espérant ainsi une bonne note. Elle était plutôt jolie, si elle ne se mettait pas autant de maquillage.

«Euh, je ne sais pas encore comme marche cette école.» dit timidement Draco

Harry eut un sourire en coin. C'était bien le directeur, ça, laisser un nouveau venu en plan espérant que son guide lui expliquerait tout.

«Le directeur ne t'en a pas parlé?» dit Le dénommé Blaise

T'es pas encore au courant? pensa Harry avec ironie.

« Il n'en a pas eu le temps.»

«Allez, viens, on va t'expliquer!»

Harry attendit que le groupe lui tourne le dos pour sortir de sa cachette. Il vit Draco qui les suivait. Sans savoir pourquoi et en mettant cela sur le fait qu'il était fatigué, il fut blessé de voir le blond s'éloigner. Ca ne tournait pas rond dans sa tête pour le moment. Il se détourna du groupe le plus vite possible. Heureusement pour lui, Sirius et Remus l'attendaient pour manger. Comme cela il n'eut pas à aller à la cafétéria, l'endroit favori de Ron et vu que le groupe se dirigeait là-bas.

«Hey, gamin! Comment ça se fait que tu te retrouves avec Malfoy junior dans les pattes?» demanda Sirius, en déposant un plat de pâtes sur la table.

«Le dirlo! Il m'a chopé dans le couloir et me l'a mis dans les pattes comme tu dis!» dit Harry d'une voix neutre.

Les deux adultes frémirent. Ils avaient peur qu'Harry fasse quelque chose d'inconsidéré. Il était de plus en plus sombre et renfermé sur lui-même. Il parlait très peu et ne semblait revivre, si on peut dire ça, qu'en peinture et sculpture. Et encore, ses œuvres étaient souvent tristes et poignantes d'émotions.

« Tu as du boulot pour ce soir!»

«Oui, je sais, je suis passer la prendre. Mais je ne l'ai pas encore lu.»

«J'espère que tu feras attention, pas comme la dernière fois!» dit Remus sur un ton de reproche.

«Pas ma faute! Pouvais pas savoir qu'il aurait un flingue.»

Le reste du repas se passa dans un silence tendu, qu'Harry s'empressa de quitter la salle. Il avait de plus en plus du mal à rester avec sa famille: il se sentait trop sale.


Heureusement le travail était simple. Il devait seulement s'emparer d'une œuvre et il aurait l'aide d'Hermione de l'extérieur. Il soupira de contentement. La jeune femme, plus âgée que lui, savait toujours tout sur le domaine. Elle devait normalement passé le prendre vers deux heures, c'est-à-dire maintenant. Il quitta brusquement sa chambre, il était en retard. Elle allait le tuer. Comme il l'aurait parié, elle était là.

«Tu es en retard!» constata la jeune femme.

Elle était menue et assez frêle. Elle avait une apparence plutôt fragile qui lui valait la passion de nombreux hommes. Un sérieux avantage dans le métier.

«Soit déjà contente que j'ai pu venir!»

«Pourquoi?» demanda-t-elle en démarrant la voiture, une coupée noire, cette fois-ci

«On m'a foutu un nouveau dans les pattes mais j'ai réussi à m'en débarrasser.»

«Qu'est-ce que tu en as fait? Tu ne l'as pas…»

«Mais non, je l'ai refourgué à quelqu'un d'autre, c'est tout. Tu me prends pour quoi, hein?»

Ils s'éloignèrent de l'école pour se diriger vers un vieil entrepôt qui leur servait de QG.

«Qui fut l'heureux élu?» plaisanta Hermione.

Harry eut une grimace. Elle n'allait pas aimer du tout ça.

«Le malheureux, tu veux dire! Draco Malfoy, leur unique rejeton!» marmonna Harry.

Heureusement que la route était déserte car, quand Hermione entendit ce nom, elle freina si brusquement qu'Harry faillit percuter le tableau de bord s'il n'y avait pas eu sa ceinture.

«Quoi! J'en connais un qui ne va pas être content, mais alors pas content du tout!»

Ils s'arrêtent devant une petite maison qui faisait aussi office d'épicerie et entrèrent.

Hermione salua le marchand et ils passèrent dans l'arrière-boutique. Au fond de la réserve, ils empruntèrent une porte dérobée. Elle débouchait sur un long couloir qui, lui, menait à l'entrepôt en question.

Il était séparé en trois parties par des pans de murs amovibles. La plus grosse partie servait de base d'entraînement. Il y avait déjà Seamus et Dean qui s'entraînaient au tir. Seamus était un jeune irlandais, orphelin et élevé par le chef, depuis maintenant 15 ans. Il l'avait vu subtiliser plusieurs portefeuilles dont le sien et les remettre sans que personnes ne s'en aperçoivent. Il ne dû d'ailleurs qu'à son entraînement spécial de s'être aperçu de la disparition de son portefeuille. Il était petit et n'avait que 18 ans mais était très doué de ses mains, un excellent voleur.. Harry se demandait, d'ailleurs, pourquoi ce n'était pas lui sur cet affaire mais bon, on ne discute pas les ordres du chef.

Dean était le plus âgé de l'équipe. C'était un jeune soldat brillant et minutieux, spécialisé dans les explosifs et armes à feux. Il était brillant mais trop tête brûlé pour l'armée qui lui donna son renvoi. Il ne se rendit pas compte qu'il avait relâché un monstre assoiffé de sang. Dean était une brute mais se radoucissait immédiatement en la présence d'Harry, d'Hermione et de Seamus. Il tolérait à peine le chef.

«Potter, dans mon bureau pour le briefing!» hurla le chef.

Il s'enferma ensuite dans son bureau situé dans une petite salle surélevé, ce qui lui permettait de surveiller le travail de ses hommes. Harry soupira et les autres lui fit un petit sourire. Ils savaient tous qu'Harry se faisait ce boulot que parce qu'il en était obligé.

«Il a encore maigri!» constata Seamus en le regardant monter les escaliers à contrecœur.

Les deux autres ne purent qu'acquiescer. Harry toqua à la porte. Hermione se remit à son ordinateur et les garçons à leur entraînement de tir. Pendant ce temps, Harry subissait l'interrogatoire de son chef.

«Quoi! Qu'as-tu fait en sa présence?»

«Rien.»

«Rien, tu es sûr?»

«Oui, chef!»

«Bien, je veux que tu continue comme ça, tu l'évite le plus possible, tu ne lui adresse plus la parole compris!»

«Oui chef!»

«Bien, tu es un bon garçon, Harry!»

Harry baissa la tête. Il avait horreur que le chef lui parle comme ça. Il lui donnait l'impression de n'être qu'un gamin. Il sentit le chef lui relever la tête et l'embrasser sur les lèvres, signe que l'entretien était fini. Harry se leva et sortit.


«Alors qu'est-ce qu'il a dit?» demanda Hermione

«Je ne dois plus le parler ou même l'approcher, un tant soit peu.»

« Bon, c'est une bonne chose pour toi non?»

«Si tu le dis.»dit Harry sans conviction.

«Bon, viens, on va t'équiper pour la mission.»

«Pourquoi moi, en faite?»

Ils se regardèrent gênés par cette question sans réponse.

«C'est le chef, donc, il peut tout!»

Il était à présent 5 heures de l'après-midi, une heure peu habituel pour un vol mais les propriétaires de la villa étaient absents; en vacances à Miami, donc aucun risque de retour inattendu. De plus, Hermione était dans une camionnette de fleuriste et surveillait les environs. L'alarme avait été détournée par Dean lors de sa première visite. Il avait aussi créer une clé à partir de l'empreinte d'une des proprios.

«Harry tu me reçois?»

« 5 sur 5, tout est ok?»

«Oui, je peux te voir sur mon écran, c'est ok!»

Harry était au premier étage et alla dans le salon d'exposition de la famille, situé au fond du couloir. Il déboula dans une pièce couverte de toiles célèbres.

«Wouah, ils adorent Rembrandt et Van Gogh!» s'exclama Harry.

«Oui mais fait attention, les infrarouges marchent toujours!»

«Hein? Pourquoi?» demanda Harry.

«Dean n'a pas pu avoir accès au tableau qui les contrôlent.» dit Hermione sur un ton désolé.

«Et le chef nous y envoient quand même?» Il y eu un silence.

«Laisse tomber, je sais déjà ce que tu vas me répondre!»

Il déposa un sac à l'entrée et en sortie une petite bombe qu'il pulvérisa dans la pièce. Peu à peu, des fils rouges apparurent. Harry soupira, ce n'était pas difficile mais il aura des courbatures demain. Aller, maintenant, vite, le produit ne restait active que pendant 10 minutes.

Avec la douceur et l'agilité d'un chat, il se faufila à travers les fils. Pour toute personne extérieure, cet acte de cambriolage aurait pu passer à une pièce de ballet. Soudain, Harry se stoppa.

«P'tain, Hermione! Qu'est-ce que tu veux?»

«Ben…Euh…Je…»

«Abrége!» dit Harry

Il était dans une position délicate. Il était sur la pointe des pieds et le haut du corps était penché vers l'avant pour éviter une alarme qui passait juste au-dessus de sa tête.

«Euh… Bon courage!»

Harry, stupéfait, faillit en tomber par terre. C'était bien la première fois qu'Hermione commettait une si grosse connerie. Elle savait pourtant la difficulté de la tâche. Il secoua la tête et reprit son travail. Cela lui prit en tout 10 minutes et malheureusement, le produit faisait de moins en moins effet.

Il prit le tableau et eut une violente douleur au poignet gauche. Il y vit une plaie fine mais profonde. Il regarda le mur et s'aperçut qu'il y avait un clou qui dépassait d'un bon centimètre. Il se retourna en jurant entre ses dents. Il jura encore plus fort en voyant qu'il n'avait plus de repère pour le retour.

«Shit! Hermione, on a un problème!»

«Quoi?»

«Le produit ne fait plus effet! Je suis coincé!»

«Attends, je vais voir ce que je peux faire.»

Harry ne pu que lui obéir, certes, il avait une bonne mémoire mais il ne pouvait se permettre de se tromper. Pendant ce temps-là, il ne se rendit pas compte qu'il perdait du sang.

«Voilà, j'ai réussi à débloquer le code d'accès, j'ai tout coupé!»

«Merci! J'arrive. Petite question, pourquoi tu ne l'as pas fait avant?»

Silence radio….

Il prit son sac et sortit de la maison par les égouts. Il était content. Il avait fini, malgré les tracas, avant la nuit. Il pourrait donc se reposer tranquillement. Il alla à l'arrière de la camionnette et Hermione démarra.

«Tu peux me déposer directement devant l'école?» demanda Harry, pendant qu'il se changeait.

Il remit son pantalon informe et son vieux sweater. Il se banda ensuite le poignet.

«Ok. Tu devrais refaire ta garde-robe. C'est une honte de cacher un si joli corps.»

«Justement, Je ne veux pas que l'on me remarque. J'ai déjà bien assez d'emmerdes.»

«Si tu le dis! Voilà, on y est. Repose-toi bien!»

Harry l'embrassa sur la joue et sortit de la camionnette, qui repartit aussitôt. L'horloge de l'église, qui se situait au bout de la rue sonna six heures. Harry sourit, il avait battu son record.

Il alla directement dans sa chambre et s'écroula sur son lit. Il s'endormit comme une masse.

Hermione rentra au hangar et, sans un regard aux garçons qui planifiaient déjà leur prochain coup, elle monta voir le chef. Juste avant de rentrer, elle poussa un soupir pour se donner du courage. Elle entra sans frapper, un de ses nombreux privilèges.

«Bonsoir toi!» dit-elle avant d'enlacer le chef.

«Hé beauté! Comment s'est passé le boulot?»

«Bien, J'ai la toile et si tu t'occupais un peu de moi?»

Le chef ne se le fit pas dire deux fois. Il l'embrassa puis l'entraîna dans son appartement.

«Tu sais que je t'aimes, toi!»

«Oui mais j'aime que tu me le répètes!»

Tout était noir autour de lui et cela l'oppressait. Une forme grisâtre se détacha, suivit de deux autres. Au début, il ne les distingua pas, jusqu'à ce que celles-ci se rapprochent. Seulement, dès qu'il les reconnu, il se mit à courir, paniqué.

Il courait depuis un bon moment maintenant, pourtant les ombres semblaient toujours se rapprocher de lui. Brusquement, il chuta, et avant d'avoir pu se relever, elles étaient sur lui. Il se recroquevilla, se protégeant la tête et gémit. Il aurait voulu hurler mais une boule d'angoisse empêchait sa voix de passer.

«Tu vas mourir, petit, comme nous!»

Harry se réveille en sursaut, le corps couvert d'une fine couche de sueur froide. Rapidement il sortit de son lit et s'en éloigna le plus vite possible, comme s'il craignait de voir un monstre en jaillir.

Il prit des vêtements informe et gris, comme à son habitude, puis alla prendre une douche. Il laissa l'eau chaude enlever les derniers souvenirs de ce cauchemar.

Il s'habilla, fit un bandage sommaire autour de son poignet et sortit. Il laissa ses pieds le diriger. Il était encore tôt, à peine vingt heures, il aurait pu se recoucher mais cette perspectif lui faisait peur pour le moment. Il entra dans son domaine, son refuge: l'art.

Il prit une toile et y jeta toutes ses craintes. Puis, prit d'une envie subite d'avoir mal, il arracha son pansement et se mit à peindre avec son sang. Comme d'habitude, elle aura disparut au matin, avec toute trace de son passge.


désolé pour le retard. Voilà, fin du deuxième chapitre. Je remercie ceux qui m'ont envoyé des rewiews. Je ne m'attendais pas à avoir un tel succés avec cette fic. Pour répondre à une personne dont j'ai oubliè le nom, j'espère qu'elle se reconnaîtra. L'histoire de l'école, je me sis bien inspirer de la fic dont tu parlais. Quand à la situation en elle-même, je me suis inspirer de DNangel, un manga que j'aime beaucoup.