Chapitre dix :
Draco entra dans le théâtre pendant le cours. Une élève le voyant faire le pied de grue devant la salle lui avait gentiment indiquer qu'on pouvait entrer et regarder mais dans le plus grand silence. Il s'asseya dans le fond et regarda la scène. Pour le moment, un couple d'élèves qu'il connaissait comme faisant parti de son groupe d'italiens jouaient. Il s'agissait de Sahada et Zaika. Les deux filles jouaient une scène de Hamlet. Il vit aussi Harry qui était assis en tailleur dans le fond. Il avait la tête baissée et semblait complètement ailleurs. Draco repensa à Severus. Bizarrement il y repensait assez souvent. Il est vrai que le brun avait pris une place très importante dans son cœur mais était-ce de l'amour, il ne pouvait pas encore le dire. L y tenait très fort.
Il soupira et déplia le journal qui traînait sur le siège à côté de lui. Il datait de jeudi passé.
« Nouvelle attaque de 'Deathather'
Hier, la police a été averti par la direction de l'hôtel Poudlard, l'hôtel principal particulier d'Albus Dumbledore, le célèbre prix Nobel ( cf biographie page 5). Il aurait eu une intrusion au niveau des cuisines. Selon la police, cet homme aurait mis une poudre suspecte dans le repas du professeur avant de s'en prendre à un des gardes présents et de le mettre dans le coma. Il n'en ait toujours pas sortit. Cependant, le second garde aurait eut le temps de blesser l'intrus à l'épaule avant que celui-ci ne s'enfuie.
La police a ensuite examiné la poudre et s'est aperçue qu'il s'agissait de la même poudre que celle que le détective Colin aurait trouvé dans le corps des époux Malfoy avant de trouver la mort. Sa mort, elle, n'a toujours pas trouvé d'explication. … »
Ca, Draco le savait parfaitement ! Le détective, SON détective l'avait appelé juste avant de trouver la mort dans la cabine téléphonique d'où il l'appelait. Il avait réussi à avoir une analyse du sang et il avait trouvé un poison très rare et pratiquement imperceptible.
Il soupira à nouveau et continua à feuilleter le journal avant de le replier. A part cet article, il n'y avait pas rien d'autre intéressant. Il regarda la scène. C'était au tour d'Harry et Ron ? Bof, pourquoi pas. Peut être que cela les pousserait à se dépasser.
Ron avait un rôle qui lui allait à merveille : un râleur pathétique et presque violent. Par contre le rôle d'Harry était un plus haut défi. Il devait jouer une personne ayant une peur panique.
Pour le moment, il jouait très bien, même trop bien. Plus Ron lui criait dessus, plus la 'peur' d'Harry augmentait. Pourtant quelque chose dérangeait Draco. Un voile brouillait la vision du brun. Il ne paraissait plus vraiment jouer, ni voir ce qui l'entourait. Sa réaction était beaucoup trop disproportionnée.
« Harry, c'est bon… »
Il ne réagissa même plus quand le professeur l'interpella. C'est à ce moment-là que Draco comprit totalement la situation. Harry ne jouait plus un rôle, il était en plein délire, une nouvelle hallucination.
Sans se préoccuper du professeur et des autres élèves qui se demandait se qui se passait. Peu d'entre eux avaient eut sculpture avec Harry. Il monta sur la scène et alla prendre Harry dans ses bras ? Comme la dernière fois, celui-ci s'endormit rapidement. A croire que Draco avait un effet assoupisant sur le brun.
Un peu plus tard,
Harry sortit de la chambre en catimini, un léger sourire en coin. Cela devenait une habitude, plutôt agréable si on enlève la raison de sa présence. Il ne restait plus qu'à espérer que le Chef ne soit jamais au courant.
Soudain Harry sursauta. Son portable vibrait et cela n'était jamais bon signe. Pour preuve, le Chef voulait le voir le plus rapidement possible, c'est-à-dire maintenant. Son cœur se mit à battre plus vite, tandis que la peur s'insinuait en lui. Il se dépêcha d'aller chez Sirius qui accepta de le conduire. Harry respira profondément, il avait une étrange douleur à sa poitrine.
« Harry calme-toi ! Ce n'est pas si grave ! »
Harry ne répondit pas. Il se détourna vers la fenêtre et se mordit la lèvre. Sirius devait avoir raison.
Dés son arrivé dans le hangar, Harry se dirigea vers Hermione. Celle-ci, le visage fermé, lui indiqua le bureau du Chef. Elle alla, juste après, dire bonjour à Sirius. Ce geste refit revenir la peur d'Harry. Son cœur se serra. Il y avait un grave problème.
Il monta rapidement et frappa doucement.
« Entre Harry, entre mon petit. »
Aie, cette voix n'annonçait jamais rien de bon. Il entra et alla s'asseoir dans un fauteuil. Le Chef lui tournait le dos. La peur d'Harry augmenta mais celui-ci ne dit rien, ne fit rien.
« Tu as lu le journal. Tu sais que tu as raté ! »
« Oui, Chef ! Je suis désolé. »
« Incapable ! Tu… »hurla le Chef
« Allons om, calme-toi ! Il n'y peut rien. »
Harry fut stupéfait. Jamais aucun des membres du groupe n'avait eu le droit d'appeler le Chef, Tom, jamais.
Amos se releva du fauteuil derrière le bureau, celui du Chef ! Et se rapprocha du Chef et l'enlaça.
« Amos ! » dit le Chef doucement.
« Laisse-le Tom ! Libère-le ! Il n'est plus capable de mener à bien ses missions ! » lui murmura Amos en lui embrassant la nuque.
« Mm, oui ! Harry ? » dit-il en se retournant.
Le jeune homme sursauta et regarda celui qui fut son Chef, les yeux écarquillés. Son cœur battait un peu plus fort, sous le coup de la surprise.
« Calme-toi, Amos et moi en avons longuement discuté et on est tombé d'accord. On a décidé de te libérer. »
« Vous avez quoi ? » hurla Harry en se levant brusquement. Le Chef eut un sourire en coin.
« On te libère et par là, j'entends ta famille, de ton engagement envers les deathathers. Voilà, maintenant file avant que je ne change d'avis. »
Harry partit sans demander son reste
Tom suivit le jeune homme avec un grand sourire. Amos, derrière lui, lui entoura la taille et posa sa tête sur son épaule.
« Tu es un vilain garnement ! J'aime… »
« Regarde et tais-toi. Tu comprendras le pourquoi de la mise en scène »
Dés Harry fut proche du groupe, Tom eut la satisfaction de le voir s'écrouler par terre, crachant du sang. Tout le groupe l'entoura, sauf Hermione qui fusilla le couple.
« Jalouse ! » dit Amos
« Chut, une femme jalouse est une réelle menace. Elle sera bientôt éliminer elle aussi. » dit Tom en retournant dans son bureau.
« S'est est fini, là, il est mort ? » demanda Amos en s'asseyant sur les genoux de Tom.
« Oui la mise en scène avait pour but d'accélérer son rythme cardiaque. Le poison a atteint plus vite son cœur. »
« Tu es machiavélique, mon ange ! »
« Je sais, je sais ! »
Ils auraient du rester un peu plus longtemps !
Sirius, en voyant s'écrouler son neveu, réagit très rapidement. Il amena sa voiture et Dean fit monter Harry. L'homme balança son portable à l'arrière et démarra en trombe.
« Appelle les urgences » cria-t-il
« Mais et Sybille ? » dit-il tout en composant le numéro des urgences.
« Elle ne peut rien. P'tain, dégage de là, connard ! »
« Dean, il m'a libéré, je suis libre. » dit Harry en souriant avant qu'un nouveau flot de sang s'échappe de ses lèvres.
« Chut, Harry ! Tiens le coup. Maintenant que tu es libre, il faut en profité. » dit Sirius en entrant en trombe par les urgences.
Ce fut la dernière phrase qu'entendit Harry avant de s'évanouir.
Même jour, au soir. Chambre de Draco
Draco était à son ordinateur à travailler tout en pestant contre un brun qui n'attendait jamais son retour pour partir. Blaise, sur son lit, rigolait sous cape. Comme Severus, il avait vite compris que le blond éprouvait plus que de l'intérêt
« Tu l'aimes ! » dit-il tout en continuant à lire son bouquin
Rien que cette phrase fit péter les plombs au blond Dans un cri de rage, il tapa sur son clavier et se retourna vers Blaise qui prit peur.
« Je sais ! Mais ce con ne me laisse jamais le temps de lui dire » dit Draco en se prenant la tête dans ses mains.
Blaise, stupéfait, le laissa et alla ouvrir.
« Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ? »
« Bonjour, j'aimerais savoir si Draco est là ? »
« Oui, je suis là ! »
Blaise laissa entrer le professeur et retourna à sa lecture.
« Vous vous souvenez de ce repas qu'on avait remis à plus tard ? »
« Bien sûr ! »
« Etes-vous libre ce soir ? »
« Euh… »
« Oui, il est libre ! » dit Blaise à sa place.
Il se doutait qu'Harry serait à ce repas. Une occasion en or.
« Bien, venez ! » dit Sirius avant de sortir. Draco, surpris, le suivit.
« Aujourd'hui, on fête la promotion d'Harry et comme vous êtes son ami le plus poche, son seul ami à vrai dire… »
Draco pila net, il serait là, mais, mais… c'est trop tôt. Dés qu'il rentré, il fut accueillit par un verre d'alcool et un magnifique sourire.
« Bonjour Dray ! » dit le brun avant de repartir danser avec Sirius
« Bonjour, monsieur Malefoy. Désolé pour le comportement d'Harry ce sont les calmants. »
« Il nous a fait une belle crise. On a du aller à l'hôpital, il est complètement shooté » termina Sirius tout en s'amusant avec le jeune homme.
Draco avala cul sec son verre sous le choc. Le reste de la soirée fut un tourbillon de sensation. D'ailleurs, il ne se souvient plus comment il arriva dans la chambre d'Harry.
Dans la chambre d'Harry, son jardin secret.
Harry le regarda, la vision un peu floue. Peut être était-ce dû à l'alcool mais il le trouvait beau. Un ange, empli de douceur. Il avait envie de le sculpter, de garder cette image pour toujours. Mais il n'avait pas le droit ! Le sculpter, c'était lui voler son image, lui voler son image, c'était lui voler son âme, l'essence même de sa pureté.
Il ne pouvait et se contenterait donc de le regarder.
Draco, grisé par la liqueur de pêche et de la beauté, exultait. Il tournait sur lui-même, dévorant des yeux tous ces couleurs. Il arrêta son regard sur le propriétaire de cette étrange galerie. Il lui sourit tendrement.
« C'est beau. »
« Tu es le premier ! » murmura Harry d'une voix rauque, éthérée
Un frisson parcouru Draco. Cette voix et cette air échevelé rendaient le brun très sexy, attirant. Il se rapprocha et lui remit une mèche derrière l'oreille, elle n'y resta pas très longtemps.
« Tu es beau ! »
« Tu es le premier » répondit Harry, un peu plus timidement
Draco lui sourit doucement. Harry paraissait si fragile. Il lui caressa la joue et vint prés de son oreille.
«Je t'aime mon bel Harry »
Cette phrase fut un électrochoc. Harry s'éloigna en détournant le regard. Il ne devait pas. Cela ne se fait pas : salir un ange.
« Tu ne peux pas ! Tu ne dois pas. » dit-il d'une voix éteinte.
« Pourquoi ? Parce que tu vas mourir ? »
Harry sursauta. Il le savait ? Comment ? Peu importe ! Cela n'avait plus d'importance !
« Non, je ne veux pas te salir, te blesser. »
Il se dirigea vers le secrétaire et en retira un carnet vert
« C'est ce qu'il se passera de toute façon » murmura-t-il en regardant ce carnet.
Deux bras l'enlacèrent et un fragile baiser se déposa sur sa nuque. Draco ferma les yeux, profitant de sa chaleur.
« Laisse-moi décider si je veux être Sali. Tu ne pourras pas me blesser, Harry, je le sais, je le sens. »
Harry se retourna et Draco en profita pour lui voler un baiser. Il essuya ensuite les larmes qui dévalaient de ses yeux verts. Pour la première fois, il y vit de l'espoir
« Laisse-moi t'aimer. » dit-il conte les lèvres de son brun.
Il l'embrassa timidement, craignant qu'Harry ne se dérobe à nouveau mais celui-ci ne le fit pas. Il entre prit d'approfondir ce baiser. Il lécha la lèvre inférieure avant de la mordiller doucement. Harry gémit, entrouvrant ses lèvres. Draco en profita pour lui faire connaître une douceur que tout homme devrait connaître.
Il l'entraîna la langue d'Harry dans une danse lente et langoureuse. Son corps se rapprocha de celui du brun qui fut collé contre le secrétaire. Ses mains se glissèrent sous le T-shirt et caressa la peau douce et chaude de son amant. Harry gémit. Il ne savait plus où il en était mais savait qu'il aimait cette langue qui jouait avec la sienne, ce corps chaud qui se collait au sien, ces mains qui caressaient son dos, traçant des arabesques sans forme.
Il entoura le cou de son ange de ses bras et plongea ses mains dans ses cheveux, si doux. Mais, trop vite à leur goût, ils durent se séparés à bout de souffle mais heureux.
« Laisse-moi t'aimer. » réitéra Draco
« Aime-moi ! » dit Harry en cachant son visage dans le cou du blond. Celui-ci lui embrassa la tempe.
« Je t'ai connu moins timide ! » dit-il en souriant.
Harry releva la tête, intrigués, les sourcils froncés. Draco embrassa son front, son nez et vint se perdre sur et dans cette bouche carmin. Il y mit plus de passion.
Harry gémit quand Draco vint mordiller sa jugulaire. Une douce chaleur se répandit dans son bas ventre et son cœur se mit à battre plus vite. Il avait l'impression d'être léger, libre. Il se surprit à aimer cette sensation…ces sensations. Il ne souvient de plus grand-chose. Il se rappela de ses mains qui l'avaient caressé avec tant de douceur, de cette bouche qui avait laissé des traînées de feu sur sa peau.
Puis, il y eut cette légère douleur avant un intense plaisir et une parfaite plénitude. Il était heureux….
Mais, vint ensuite une violente douleur et un goût de sang dans sa bouche. Son cœur avait battu trop fort, trop rapidement. Les médecins l'avaient prévenue. Pourtant, il souriait. Il était heureux, il avait tout connu, même cet amour qu'il croyait impossible pour lui. Oui, il était heureux. Il ferma les yeux et respira profondément. La chaleur de Draco s'estompa et il eut froid.
« Harry ? Qu'est-ce qu'il… »
Il leva sa main et lentement caressa la joue de l'être qui lui avait tout offert. Et maintenant, il allait devoir le blesser.
« Lis le carnet mon ange, lis et tu seras que je t'ai blessé désolé mon ange. »
Il
s'évanouit laissant son ange à la sinistre réalité.
Draco
regarda Harry. Il semblait si froid par rapport à deux
minutes. Il se leva et le recouvrit avec la vieille couverture verte
qui traînait dans le coin. Il alla ensuite chercher le carnet
avant de se rejoindre Harry. Il ouvrit ensuite le livre et commença
lire. C'était un journal intime.
Je ne sais pas pourquoi j'écris dans ce journal. Pour faire plaisir à maman, sûrement. Elle m'a dit que c'était utile, pour me remettre du déménagement. D'après elle, c'est perturbant pour un enfant de 12 ans.Bien sûr que c'est perturbant ! J'ai du dire adieu à Siri' et Mumus, ainsi qu'à tous mes amis.
C'est pas juste !
J'ai demandé à Papa pourquoi on a du partir. Il m'a juste sourit et maman m'a dit d'aller me coucher, que ce n'était pas de mon âge.
Donc, pour une quelconque raison, j'ai tout abandonner en Angleterre pour venir en Australie.
C'est pas juste !
Salut tout le monde, je suis désolé pour le retard mais étant en terminale S, je n'ai plus trop le temps. Mais ne vous en faites pas, ce n'est pas pour autant que j'arrête.
Comme vous avez pu le voir, Harry est mal en point. je ne sais pas si je vais le sauver. Peut être que si j'ai beaucoup de personne qui me demande... Mais rien n'ai moins sur.
Bisou tout le monde.
