Chapitre final

Sirius, en voyant qu'Harry et Draco n'étaient toujours pas revenu, décida d'aller les chercher. Quand il arriva dans la chambre d'Harry, il fut surpris de voir une porte dérobé. Il l'emprunta, mue d'un mauvais pressentiment. Celui-ci se confirma quand il découvrit Draco endormit à côté d'un Harry la bouche ensanglantée. Les deux jeunes hommes étaient nus et seulement recouvert d'une vieille couverture verte. Il sut alors qu'Harry en arrivait à la fin. Il réveilla Draco et rhabilla Harry. Celui-ci ne broncha mais pas, de même qu'il n'ouvrit même pas les yeux. Ensuite, il alla avec Draco à l'hôpital. Là-bas, seul Draco pu rester puisqu'il était son petit ami. Il recommença lire le journal intime d'Harry.

1er septembre

Premier jour dans cette nouvelle école. Voilà maintenant deux mois que l'on a déménagé. Papa semble aller mieux. Il semble… Plus…Libre. Mais je dois me tromper ! Je me suis fait un nouvel ami mais les autres me manquent

En sortant, j'ai été abordé par un drôle de type. Il était habillé d'un grand manteau noir et d'un drôle de chapeau noir aussi. Il m'a fait peur à vrai dire !

Il m'a approché et m'a demandé si j'étais le fils Potter. Je n'ai pas répondu, maman m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus.

Je me suis éloigné à grand pas, tout en regardant derrière moi, voir s'il ne me suivait pas. Heureusement ce n'était pas le cas.

Quand j'en ai parlé à maman, elle devenue toute pâle et m'a interdit de quitter l'école avant qu'elle ne soit là. Elle m'a même interdit de quitter l'établissement. Je trouve que c'est exagéré mais devant son air paniqué, j'ai accepté. Je ne la comprends plus !

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1er novembre

Voilà trois mois que je suis dans cette école et je me suis fait 2,3 copains mais aujourd'hui, tout a changé et cela ne sera jamais plus comme avant ! Et cela est de ma faute… Je ne suis qu'un idiot.

Aujourd'hui, j'ai oublié ma promesse !

Je discutais avec mon meilleur ami et je n'ai pas vu que j'étais sortit de l'établissement. C'est envoyant maman qui, au bout de la rue, me regardait, effrayé, que je m'en suis rendu compte.

C'est là que j'ai compris qu'il était derrière moi. Son ombre me recouvrait. J'ai regardé maman, la suppliant de venir m'aider. Elle m'a embrassé d'un geste et m'a tourné le dos. Je n'ai et ne comprends toujours pas pourquoi elle m'a laissé !

Il m'a mit une main sur mon épaule et s'est penché. Il m'a ordonné de le suivre sans dire un mot, que c'était leur dette. Je ne l'ai pas compris. Auprès de mes institutrices, il s'est fait passé pour mon oncle, le salaud ! J'aurais voulu hurler que cela était faux. J'aurais voulu…Voulu

Mais j'étais comme absent, totalement amorphe ! Une boule s'était coincée dans ma gorge. J'avais les larmes aux yeux, mais cela personne ne le vit.

Maintenant, je suis au côté du chef (il m'a ordonné de l'appeler comme ça) et je n'arrive pas à dormir. Maman pourquoi ! Cette question me hante alors que l'on survole l'océan, direction Londres.


Pauvre petit ! Moi non plus, je ne comprends pas, Harry, je ne comprends pas non plus !
Comment une mère qui semble adorée son enfant, le laisse partir sans rien faire ?
Et c'est quoi cette histoire de dette ?
Oh, mon pauvre bébé, la vie est si injuste avec toi !

Draco soupira. Il se tourna vers le jeune homme qui pour une fois, semblait dormir calmement. Mais il savait que c'était dû à la morphine qui coulait à un rythme régulier. Il caressait lentement la joue de son amant. Elle était de plus en plus froide. Il savait que le jeune homme n'en avait plus pour très longtemps.

Harry avait refusé la réanimation et se savait condamner. Sa seule phrase à ce propos fut : « Bien ! J'ai connu le bonheur le plus intense ! Je peux partir librement ! »


Trois jours plus tard.

Le chef m'a déposé dans un hangar libre. Dans un coin, il y avait un autre garçon. Il s'appelait Seamus. Je le sait parce que le chef l'a crié et il a frémit.
Puis le chef est revenu avec un homme effrayant et le Seamus dans les jambes…
Ils m'ont regardé et je me suis retrouvé avec l'homme effrayant. Il m'a donné une enveloppe, un biscuit et de l'eau. Puis il m'a enfermé dans un placard en me disant que c'est ma chambre désormais. Il m'a dit aussi que mon entraînement commencera à 8 heures. Quel entraînement ?
L'homme est gros, dégoulinant de sueur et un regard pervers.
J'ai peur !
Impossible de dormir, autant lire la lettre.


Draco prit l'enveloppe qui était glissé dans le cahier en cuir.

« Cher petit ange,

Si tu as cette lettre, c'est qu'on n'a pu te garder de la dette de la famille Potter, je suis désolé.

Cette dette date de trois générations. Ton grand-père, pour sauver sa femme, du mettre le pied dans une sordide histoire. Un groupuscule, appelé death-eather (en raison de leur activité : meurtre, vol à la demande), avait un contrat sur ta grand-mère.

Ton grand-père en eut vent et décida d'intervenir. Mais tout à un prix ! Et celui-ci fut très élevé. Le groupuscule se réserva le droit à mettre la main sur un descendant de ton grand-père. Malheureusement ce fut toi ! Comment le sait-on ? En faite, il y a deux versions de cette lettre. Celle-ci et une autre qui explique la dette et la menace sur ta descendance.

Si tu n'avais pas été choisi, tu aurais probablement reçu l'autre lettre à ta majorité.

Je suis désolé, mon enfant mais te voilà assassin ou voleur de ce groupuscule. Comme j'aurais voulu pouvoir te protéger. Une dernière chose. Tu es le fils d'un comte, mon ange, ne l'oublie jamais !

Ton père qui t'aime »


Harry, un assassin ? Non, il est l'innocent personnifié !

Draco regarda le jeune homme d'un œil neuf. Mue d'une intuition, il regarda à l'intérieur du poignet gauche d'Harry. Les médecins n'avaient su comment il avait été injecté par le poison, surtout que c'était le même que le voleur idiot.

Draco, lui, savait ! Une cicatrice rouge se détachait de la peau blanche de son amant.

Harry n'était autre que le voleur idiot !

« Désolé mon cœur que tu doives l'apprendre de cette manière. » dit une voix éthérée par les drogues

« Je… Chut. Tu vas te faire du mal ! »

« Je te dois la vérité… » Harry reprit péniblement son souffle. « Même si tu me déteste ensuite ! » dit-il avant de se rendormir.

C'est là que Draco se rappela d'une phrase de son parrain.

« Autre nouvelle. Le détective qu'on a engagé a peut-être une piste. Tu es au courant de cette affaire de vol de tableau. »

« Il pense que c'est peut-être le même que celui qui a tué tes parents. »

Draco secoua la tête. Non, impossible ! Il regarda dans l'enveloppe et y vit plusieurs photos dont une de ses parents et 2 ou 3 de lui.


4 Novembre, deux plus tard

Voilà plus de deux ans que je suis cet entraînement. J'en peux plus ! Je suis physiquement et mentalement brisé. Je suis tombé sur le plus sadique selon Seamus et Hermione, mes meilleurs amis et les seules personnes que je fréquente en dehors de mes entraînements et du chef ! Mais j'ai fait la connaissance de deux adorables personnes : Sybille et sa fille Emilie. En faite, ils forment ma famille puisque la mienne m'a abandonné à ce sadique !

J'ai rencontré Sybille, lors d'une de mes fugues. Enfin, c'est elle qui m'a trouvé ! Je me suis écroulé après m'être enfui à toute vitesse. J'avais des plaies sur tout le corps mais elle m'a soigné sans trop poser de question et depuis, c'est vers elle que je me tourne en cas de problème de santé.

L'autre monstre, Vernon, a fait de moi, un assassin-empoissoneur. Je suis, selon lui, le plus agile assassin qu'il ait eu en formation. Connard !

Sa formation se réduit à donner des coups et à me donner des livres sur les poisons. Mon agilité et ma discrétion vinrent du fait que je cherche à esquiver cette brute.

Un jour, je le tuerais de mes propres mains, foi de Potter !

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Trois jours plus tard

J'ai vu le Chef aujourd'hui. Il m'a dit que le jour du test approchait. Je n'ai pas compris. Quel test ? J'en sais rien. On verra bien. Sinon la première phase de mon plan est en marche.

J'ai tout ce dont j'avais besoin et il ne s'est rendu compte de rien, le gros bâtard. Après sa mort, je serais libre. J'irais habiter chez Sybille, elle est déjà d'accord. Je lui ai dit que Vernon, mon « tuteur » était gravement malade. En plus, je ne mens pas ! J'ai seulement un peu d'avance ! Bon, ce soir, tout préparé et on attaque la deuxième phase demain.

Il va regretter de m'avoir enseigné son art ! N'empêche, je me dégoûte de plus en plus ! Tueur à 14 ans, c'est …écoeurant, morbide !

Peut-être que je dois mourir moi aussi !


Draco regarda le livre effaré. Le doute n'était plus permis maintenant. Il ne pouvait que ressentir la douleur d'avoir été trahi et celui d'avoir trahi ses parents. Il était tombé amoureux de possible assassin.

Il regarda le jeune homme, inconscient. Harry le savait. Il lui avait dit mais Draco n'avait pu le croire. Pourtant, il est tellement beaux, cet ange aux ailes noirs. Il n'arrivait pas à lui en vouloir.


24 novembre

Ca y est, je suis libre! Libre ! Il est mort, ce matin. Il a compris que je l'avais empoisonné dés le deuxième jour. Il avait des vertiges, une grande difficulté à parler. Normal ! Son sang affluait vers le cerveau et se solidifiait. Il crèvera d'un anévrisme et il le sait. Le plus amusant, c'est qu'il s'est qu'il est fini pour lui.

Bien sûr, il s'est énervé et à essayer de me frapper, comme à son habitude mais il n'a pas réussi à me toucher à cause des vertiges. Il m'a ordonné, supplié pour avoir l'antidote. Je lui ai rit au nez ! Il n'y avait aucun antidote. De un, c'est un poison de mon propre cru. ( le nombre de rat que j'ai tué pour cela.) et de deux, à quoi sert un poison s'il y a un antidote hein

Son regard, à ce moment-là, fut jouissif ! Il était terrorisé à l'idée de mourir. Il est aprtit s'enfermé dans sa chambre, Au bout d'une semaine, je suis allé voir.

Ecoeurant…gerbant ! Il s'est vidé de son sang après l'anévrisme. Il avait du sang séché autour de ses yeux, oreilles, de son nez et de sa bouche. Les draps blancs étaient rouges.

Mais bon, maintenant, je suis libre comme l'air ! Je vais m'installer chez Sybille et j'y travaillerai pour payer mon voyage du retour. J'ai hâte de revoir papa et maman. Je les aime toujours malgré…

De toute façon, ce n'est pas leur faute mais celui de grand-père…n'est-ce pas ?

Salopard ! Petit merdeux, gros connard de … ! Il avait tout prévu, le saligaud ! Quand, je suis arrivé chez Sybille, il m'attendait déjà ! Il était derrière le comptoir et discutait avec Emilie tranquillement. Sibylle, elle s'occupait de ses clients. Dés que je suis entré, elle ferma la boutique. C'est là que je l'ai vu et avant d'avoir pu faire le moindre geste, il braqua un revolver sur Emilie.

Je ne pouvais rien faire ! Il me tenait mes meilleures amies en otages. J'ai dû le suivre bien gentiment, l'enfoiré !

Il me conduisit jusqu'à un entrepôt, le même qu'à l'arrivée. C'est le QG selon le Chef. Il m'a conduit dans son bureau où m'attendait Sirius, au moins j'ai retrouvé mon parrain et Mumus.

En quittant ce bâtard, il m'a seulement dit que j'ai réussi son test !

C'est un chouette appart'. Je suis dans ma nouvelle chambre. Elle est bien plus cool que l'ancienne. Il y a des photos de maman et de papa et puis Sirius à dit je pouvais la décorer comme je le voulais. C'est la première qu'on me demande mon avis depuis mon retour en Angleterre.

Mais je demande s'ils sont vraiment au cours de mon… « boulot » ! Je ne crois pas mais je peux me tromper !

Ils m'ont inscrit à leur école, normalement je suis trop jeune mais le directeur a accepté. En fait, je n'aurais que 5 cours : Français, Math, Histoire, une autre langue et des cours de dessins. Remus se chargera de me donner les bases en sciences. Je suis content pour le moment car le Chef ne m'a pas encore appelés, mais ça ne saurait tarder.

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Mardi 1er décembre

J'avais raison ! Il m'a convié aujourd'hui pour voir où en était mon apprentissage et pour le continuer. Il m'a aussi di que ce serait comme ça tous les mardi ! Il m'a presque tué à la charge. Je ne pourrais jamais tenir !

C'est Seamus qui a du me ramener, je ne savais presque plus marcher. Je me suis pourtant donné à fond et tout ce qu'il a dit c'est un mouais, pas mal mais est encore trop faible. Je savais que j'aurais du mourir avec le gros lard !

Heureusement, grâce à cela, je n'aurais pas de mission avant très, très longtemps. Peut-être jamais. Cela me plairait bien ! Je l'ai dit à Seamus. Il n'a fait que rigoler en me disant que ce la était inévitable ! Grand-père je te hais ! Tout comme je hais les femmes ! Elles nous font faire des choses idiotes par amour. J'exècre ce sentiment !

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5 ans plus tard

Une horreur, je suis couvert de sang. Remus et Sirius m'ont capté, tout comme la bande de Ron. Heureusement, je l'ai menacé de mort. Vu mon état je crois que je lui ai fait peur, très peur.

Normalement, la mission devait être simple, mais j'ai merdé ! Je me suis fait niqué la gueule ! Je devais liquider un pontif de la drogue qui faisait de l'ombre à mon client. Un certain Neville Longdubat.

Out a super bien marché, les gardes neutraliser par Dean. Je n'avais qu'à faire boire ce putain de poison. Tout étais pour le mieux ! Sauf un détails : on ne devait pas chef d'un gang sans bagages !

Il a commencé à me tirer dessus mais j'ai réussi à éviter les balles. Je ne sais même pas comment. Je crois que je n'étais plus moi-même.

Dean m'a dit que j'avais pété les plombs ! Je me serais précipité sur le type alors qu'il avait encore son flingue. D'ailleurs, une balle m'aurait effleuré le flanc ! Je ne sais pas, je n'ai rien ressentit. Ensuite, je l'aurais mit en charpie avec mon poignard. Il m'a dit aussi que je riais comme un dément alors que son sang m'arrosait.

Je me souviens seulement de m'être retrouvé dans un couloir de l'école, flanquant Ron sur le mur, mon poignard sur sa gorge.

Depuis, je dois laisser mes clés à Sirius dès que je pars de ma chambre. Histoire de sécurité, selon eux ! Evidemment, je me suis fait passé un savon par le Chef… ! Merde, c'est la première fois et j'en ai déjà marre ! Je ne peux même plus me regarder dans un miroir sans avoir l'envie de remettre. Dieu que ma vie est une horreur mais je suis trop lâche pour en finir. Oui, bien trop lâche.


Draco regarda le jeune homme, le cœur aux bords des lèvres. Il n'arrivait pas à comprendre comme cela était possible. Soudain, la porte s'ouvrit. Et deux hommes, habillés en uniformes entrèrent.

« Bonjour, désolé de vous dérangez mais on auraient quelques questions à vous posez. »

« Bonjour, allez-y » dit Draco sans pour autant les regarder.

« Nous aimerions savoir si vous savez comment il s'est fait ça. »

« Je n'en sais rien ! Je ne l'ai appris que très récemment. Je ne peux donc pas vous aider. »

Les deux hommes ne dirent rien mais avant de partir, l'un d'eux mirent les menottes à Harry. Bien que Draco trouve scandaleux, il comprenait. Il se dit aussi qu'Harry n'était qu'un pion, d'une vaste organisation et que quand il aurait fini de lire le carnet, il le donnerait aux policiers.


Trois ans plus tard.

Voilà trois ans que je suis plus qu'un assassin à la solde d'une organisation mené par Tom Jedusor, alias Voldemort. Je me hais et j'en ai marre. Je n'arrive plus à garder la tête hors de l'eau. C'est encore pire avec son arrivé !

Lui, le fils d'un couple que j'ai du tué. Je savais qu'ils avaient un fils mais au grand jamais, j'aurais cru le rencontrer. Le choc ! Je me suis pris dans la gueule toute la culpabilité que je m'étais efforcé d'oublier ! C'est con, hein !

Il est si beau, un peu comme son père mais en beaucoup moins froid. Il m'attire, je ne peux le nier mais il ne faut pas. Je vais le blesser. Je le sens.

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Une semaine plus tard

Il est toujours là. C'est bizarre mais j'ai l'impression qu'il m'apprécie énormément. Non, je dois me faire des idées, pourtant… Quand je me suis réveillé, j'étais dans ses bras pourtant il y avait un matelas par terre. Serait-il venu me rejoindre dans mon lit ? C'est peux probable mais j'aimerais bien !


Draco releva la tête, des rougeurs installées sur ses joues. Il compris alors pourquoi il s'était retrouvé dans son lit, le lendemain de la sortie. Il déposa le livre sur sa chaise et s'approcha d'Harry. Malgré qu'il sache qu'il était l'assassin de ses parents, il n'arrivait pas à lui en vouloir. Il se coucha près d'Harry et écouta sa respiration. Celle-ci était de plus en plus lente et puis cessa. Draco retient lui aussi sa respiration et ferma les yeux. Ainsi, tout allait être fini ? Il ne le voulait pas ! Il embrassa les lèvres d'Harry et se remit dans la même position qu'avant.


Et voilà, c'est la fin. ( j'ai battu mon record. deux chapitres en un weekend). Normalement, si j'avance bien , il y aura aussi ce week-end l'épilogue. Avec une bonne surprise je vous le jure!

Donc gros bisou!