Bienvenue à tous sur ma nouvelle fiction. Fiction que j'ai commencé il y a déja quelques temps et qui risque de m'en prendre encore pas mal. Lol. Là je suis dans une phase de "ininspiration" puisque ça fait près d'un mois que je regarde la même phrase sans trop savoir quoi mettre derrière (pourtant j'ai des idées pour la suite, lol). J'ai déja quelques chapitres d'avance, donc on vera bien ou ça nous menera lol.Je sais que ce chapitre est très descriptif, mais je pense vraiment avoir besoin de toutes ses description pour bien lancer l'histoire (je ne voudrais pas que certains élémèents apparaissent plus tard sans qu'on ne sache comment). J'éspère que ce début vous plaira, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

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Chapitre 1 : Retour au Terrier

Voilà presque un mois depuis qu'ils étaient rentrés chez eux. Le temps avait passé si vite… Hermione avait profité au maximum de ses parents, elle avait parfois eu bien du mal a contenir sa tristesse, pensant que c'était peut-être la dernière fois qu'elle pourrait passer du temps avec eux. Pourtant, elle s'efforçait de ne pas penser à la guerre toute proche qui les attendait. Au fait que dès qu'Harry aurait eu 17 ans, et que le mariage de Bill et Fleur serait passé, ils seraient, tous les trois embarqués dans la plus grande aventure de leur vie, et peut être la dernière. Cette pensée la remplissait à chaque fois un peu plus de chagrin et d'angoisse, mais ce n'était pas tant pour elle qu'elle redoutait ces moment, mais pour ses deux meilleurs amis, et pour la communauté sorcière toute entière dont l'avenir dépendait de l'issue de ce combat.

Elle se leva lentement de son lit sur lequel elle était assise pour se diriger vers sa malle. Celle-ci était à moitié faite, elle ne savait pas exactement ce qu'elle devait mettre dedans, ne sachant même pas si elle pourrait l'emmener par la suite. Pour l'instant celle-ci ne contenait qu'un grand sac à dos de randonnée et des chaussures de marches qu'elle avait achetés la semaine précédente au magasin de sport le plus proche de chez elle, trois livres qu'elle jugeait indispensables, et une trousse de premier soin qu'elle avait constituée elle-même, à la fois sorcière et moldu. Elle espérait qu'elle était la plus complète possible et qu'elle n'oubliait rien de vital.

Elle resta un moment en méditation devant celle-ci, avant de se décider à bouger à a se diriger vers sa commode pour sélectionner les vêtements qu'elle pourrait prendre. Elle devait maintenant se dépêcher, dans moins de trois heures, elle devrait partir pour le terrier, jamais elle ne s'était prise autant au dernier moment pour préparer une malle, mais l'angoisse qui la saisissait à chaque instant ne rendait pas les choses aisées.

Après un autre instant de réflexion, elle sortit de sa commode trois pantalons robustes et confortable, un pantacourt et deux short. Après avoir réfléchit un bon moment, elle plia également sa combinaison de ski, en prévision de l'hiver et de la neige qu'ils pourraient rencontrés, après tout, elle n'aurait sûrement pas l'occasion de rentrer chez ses parents avant longtemps, et cette tenue, bien qu'encombrante pouvait lui rendre de grands services une fois l'hiver venu. Elle passa ensuite à ses haut, elle pris plusieurs t-shirt à manches courtes et à manches longues, quelques débardeurs, deux pulls légers et trois gros pulls, en espérant qu'elle pourrait stocker ses vêtements de rechange chez les Weasley et qu'ils pourraient y repasser de temps en temps, car elle s'imaginait mal se trimballer toutes ses tenues toute l'année sur le dos. Après avoir mis en vrac un gros tas de sous-vêtements, elle rajouta son sac de couchage de montagne et son nécessaire à potion dans sa malle. Elle regarda d'un air satisfait sa malle, ne pensant rien avoir oublier, avant de se rendre compte de son erreur : elle n'allait tout de même pas aller au mariage avec une combinaison de ski et des chaussures de marche ! Elle rajouta donc avec délicatesse la jolie robe pervenche qu'elle avait achetée à cette attention et les chaussures qui allaient avec. Elle compléta sur le dessus, avec sa cape la plus chaude et une paire de basket. Malgré le grand nombre d'affaires quelle avait l'impression de prendre, sa malle était encore à moitié vide puisqu'il s'agissait de celle qu'elle utilisait pour Poudlard et dans laquelle elle mettait quasiment toute son armoire habituellement.

Elle poussa un soupir une voyant son gros chat orange entrer dans sa chambre et bondir d'un mouvement leste sur son lit. Elle le pris alors des ses bras avant de s'asseoir elle-même sur le lit.

- Mon pauvre Pattenrond, tu vas rester ici pendant des mois… tu comprends, je ne peux pas t'emmener avec moi, c'est bien trop dangereux…

Le chat se dégagea, et parti, boudant, se rouler en boule au fond du lit.

Après avoir rajouté encore trois ou quatre babioles, elle se décida à la boucler après avoir rajouter tout l'argent qu'elle possédait à l'intérieur, moitié argent sorcier, moitié argent moldu.

- Et bien mon vieux Pattenrond, je crois que je suis parée à partir.

Après avoir jeter un coup d'œil à sa montre, elle se décida à descendre dire au revoir à ses parents. Elle retint ses larmes tant bien que mal en les embrassant. Ne voulant pas leur montrer son trouble.

- Tu as bien tout pris pour Poudlard ?

Elle n'avait pas eu le courage de parler de quoi que ce soit à ses parents.

- Bien sur, et puis, si je me rends compte que j'ai oublié quelque chose avant la rentrée, je pourrais toujours venir en transplanant le chercher.

Elle les embrassa une dernière fois, et remonta dans sa chambre. Une dernière caresse à son chat, un sort de réduction à sa grosse malle et elle transplana.

Elle arriva devait une grande maison toute biscornue, qu'elle adorait : le Terrier, demeure de la famille Weasley.

Elle alla frapper à la porte de la cuisine, et c'est une tête rousse et pleine de taches de rousseurs qui lui ouvrit.

- Ho Hermione, ma chérie, entre, entre. Comment vas-tu ? Et tes parents ? Mon dieu, tu es plus belle de jours en jour ! Vient, entre, entre, assied-toi. Ron et Harry sont dehors avec Ginny, ils devraient déjà être rentrés, mais ils n'ont sûrement pas vu le temps passé, Harry est arrivé hier, il avait tellement envie de sortir, on leur a donné l'autorisation d'aller jusqu'à l'étang, évidement, Remus et Tonk sont avec eux pour les protéger. Tu veux quelque chose à boire ma chérie ?

- Non, merci Madame Weasley. Mes parents vont bien, moi aussi ça va. Merci. Comment va tout le monde ici ?

- Ho ça va, ça va, nous sommes assez affairés avec les préparatifs du mariage, mais sinon tout le monde va bien, pas de blessés depuis un mois donc tout est pour le mieux, lui répondit-elle avec un sourire contrit.

- Et Bill ?

- Il se remet bien, il déborde d'énergie maintenant, quel soulagement nous avons eu lorsqu'il ne s'est pas transformé lors de la première pleine lune, la seule réaction est qu'il est très irritable, mais si ça ne vas pas plus loin, ça reste merveilleux. Fleur est très douce et patiente avec lui dans ses moments là, et tout se passe bien.

- Et… son visage ?

- Ho, il ne sera plus jamais aussi beau qu'avant, et ses cicatrices rappellent celles de Maugrey, mais il n'est pas non plus complètement défiguré, elles n'ont pas un aspect repoussant… Ca peut aller quoi. Ho ! Voilà les enfants qui rentrent …

Hermione se leva et vit, à une centaine de mètres, cinq personnes qui se dirigeaient vers la maison. Devant, trois jeunes gens, deux roux et un brun, des serviettes sous le bras, puis derrière, bras dessus, bras dessous, une jeune femme aux cheveux roses et un homme châtain.

Elle sorti par la porte de la cuisine pour les accueillir. Lorsqu'ils la virent, ils se mirent à courir pour venir la voir, Ginny se jeta dans ses bras pour l'embrasser, avant qu'Harry ne l'étreigne très fraternellement en l'embrassant sur les deux joues. Puis, Ron, les oreilles rouges, lui fit un petit sourire contrit avant de lui dire qu'elle leur avait manqué. Hermione le sera dans ses bras avant de leur dire qu'ils lui avaient aussi manqué. Ron quant à lui avait les oreilles plus que rouges.

Après avoir discuté pendant quelques instants de tout et de rien, Ginny se décida à emmener Hermione dans sa chambre pour qu'elle puisse s'installer. Dès qu'elle fut rentré la rouquine ferma la porte, et se jeta sur son lit :

- Alors ? Quelles sont les nouvelles ?

- Ho… pas grand-chose…

- Arrête, je sais qu'après la cérémonie vous avez l'intention de vous en aller… Harry m'a tout raconté …

- Ca va mieux avec lui ?

- Ne change pas de sujet… Tu te sens prête à tout abandonner ?

- Je ne change pas de sujet… Mais il n'aurait pas du t'en parler. Ron sait que tu es au courrant ?

- Oui, après avoir été en colère, il a tout avoué, mais toi ? Dans quel état d'esprit tu es ?

Hermione poussa un gros soupir.

- Je me sens… perdue. Je ne sais pas vers quoi nous allons, ni à quoi ça va nous mener… On en reviendra peut être jamais. Mais Harry le fera avec ou sans nous, et il est hors de question qu'on le laisse partir seul. Alors on va avec lui. Ca a toujours été comme ça : nous trois contre LUI.

- Ces deux dernières années vous n'avez plus été que tous les trois…

- Je sais, mais nous ne pouvons pas demander à qui que se soit d'autre de nous accompagner, ce n'est pas possible. J'imagine que tu as dit à Harry que tu voulais venir avec nous…

- Bien sur ! Il y a eu des cris par beuglantes, des larmes… mais j'ai abdiqué, je ne viendrais pas. Je lui ai promis, même si ça me fait très mal de vous voir tous les trois partir. Vous êtes les trois personnes que j'aime le plus au monde !

Hermione serra la rouquine dans ses bras alors que les larmes lui venaient aux yeux.

- Je sais…

Ginny se redressa au bout de quelques instants, chassant d'un revers de main les larmes de ses joues mouchetées.

- Alors, tu ne m'as pas répondu : avec Harry ?

- Nous ne sommes plus ensemble jusqu'à la fin de la guerre, nous l'avons convenu ensemble. Mais nous avons aussi convenu qu'on ne verra personne d'autre. Et qu'on s'attendra. En fait, Harry m'a fait promettre, que s'il tarde trop à revenir, que je fasse ma vie à coté, mais j'ai promis pour avoir la paix, je l'attendrais aussi longtemps qu'il le faut ; tu me connais, tu sais qu'il est impossible que je sorte avec quelqu'un d'autre. Elle se mit à rire d'un rire qui sonnait faux.

- Et toi ? Avec mon idiot de frère ?

Hermione eu un petit sourire.

- Tu nous connais…

- Pfffff, vous êtes DE-SES-PE-RANT ! J'ai essayé de lui parlé au début de l'été, mais je me suis fait envoyé bouler comme c'est pas permis.

- Laisse tomber Ginny, je crois que tu te trompes, je ne dois pas lui plaire tant que ça… je ne ressemble vraiment pas à Lav-Lav…

- Ho je t'en prie, Lavande n'est qu'une pimbêche sans cervelle, elle ne t'arrivera jamais à la cheville, et crois moi, Ron le sait ! Tu vaux au moins cent Lavande Brown.

Hermione eu un petit sourire contrit. Ginny prit les mains de la préfète dans les siennes :

- Hermione : mon idiot de frère ne fera jamais le premier pas avec toi, il est trop empoté, il va falloir qu'on le pousse méchamment pour qu'il se secoue… ou… il faut que TOI tu le secoues, et que tu fasse le premier pas.

- Arrête Ginny, tu me connais, comme si je pouvais faire le premier pas !

- Tu l'as bien fait avec l'autre idiot pour noël !

- C'était différent avec McLaggen… c'était de la pure vengeance, il n'y avait rien entre lui et moi.

Ginny eu un petit sourire victorieux :

- Tu admets donc qu'il y a quelque chose entre toi et mon frère adoré … ?

- Ginny… lui répondit la brunette en râlant.

- Hermione ?

- Bon, très bien, peut être qu'il y a quelque chose que je ne saurais définir entre moi et ton frère, MAIS, ceci reste purement platonique…

Elle fut interrompue par sa meilleure amie :

- Parce que vous êtes deux beaux idiots !

Elle se mit ensuite à rire, suivit bientôt par Hermione, un fou rire comme elles n'en avaient pas eu depuis longtemps et qui les prenait sans raison véritable, c'est le moment que choisi Ron pour entrer dans la chambre de sa sœur.

- Et bien, et bien, mesdemoiselles, qu'est ce qui vous fait rire de la sorte, je peux partager ?

Hermione essuya les larmes qui coulaient de ses yeux en reprenant contenance.

- Ho, rien, des bêtises. Qu'est-ce que tu voulais ?

- Me cacher, Harry s'est fait attrapé par maman pour l'aider à faire la cuisine pour ce soir, j'ai réussi à y échapper de justesse.

- Ho ! Ron, tu aurais pu les aider, bon, je vais faire ta part de travail et aider notre pauvre mère si mal lotie avec ses abonnables fils, s'exclama la cadette des rouquins d'une façon théâtrale en se levant. Hermione rit légèrement, avant de se retrouver seule avec Ron.

Ils se regardèrent un moment, légèrement gênés, Hermione avec un grand sourire aux lèvres, et Ron avec un petit sourire contrit. Il se décida enfin à faire un mouvement, se dirigeant vers la fenêtre pour regarder dehors, il rompit le silence.

- Alors ? Tu l'as dit à tes parents ?

- Nan, je ne voulais pas leur faire de peine. Je ne te demanderais pas si tu l'as fait…

- Comment aurais-je pu le faire ? Tu connais ma mère, jamais elle ne nous laisserait mener notre projet à bien, elle préférerait tous nous enfermer dans un cachot pendant des mois plutôt que de nous voir courir celle folle aventure.

- Nous ne pourrons donc pas revenir ici de temps à autre ?

- Maman ne le supporterais pas répondit-il en se retournant vers la fenêtre, nous en avons parler avec Harry, nous nous installerons à Square Grimmault, c'est le lieu le plus sûr pour nous. Nous ne pourrons peut être pas y revenir tous les soirs, mais nous serrons là-bas très souvent, l'Ordre à déserté l'endroit pour un autre lieu depuis la mort de Dumbledore, il se posait le problème de faire connaître le quartier général aux nouveaux membres qui nous rejoignent chaque jours. La maison est grande, nous serrons bien installé.

Hermione acquiesça, soulagé d'avoir un vrai pied à terre, elle redoutait qu'Harry ne préfère passé sa vie sur la route, sans avoir vraiment de lieu fixe ou se retrouver.

- Tu sais dans combien de temps nous partons ?

- Un peu plus d'une semaine. Le mariage à lieu le 2 juillet, nous partirons le surlendemain.

Hermione resta un moment sans rien dire, perdu dans ses pensées, maintenant qu'une date à leur départ était fixée, il semblait irrémédiable et tellement plus réel.

Voyant son trouble, Ron se rapprocha d'elle, s'agenouilla, et pris les mains de la jeune fille dans les siennes.

- Tout va bien se passer, tu verras, on sera ensemble, et rien ne peut nous arriver lorsqu'on est ensemble… tous les trois…

Hermione eu un petit sourire qui sonnait faux pour le rassurer.

- Je sais.

Ron avait un regard étrange, un regard à la fois tendre et apaisant, mais également pénétrant. D'un geste mal assuré, il porta une de ses mains contre la joue de la brunette et la caressa délicatement d'un geste tendre.

- Ca ira…

C'est le moment qui choisit Harry pour rentrer comme un fou dans la chambre de Ginny, faisant se séparés instantanément ses deux amis. Celui-ci referma la porte d'un geste vif, et se retourna en s'adossant à la porte et en soupirant.

- Ouf ! J'ai échappé bel ! Ta mère était entrain de commencer à parler du mariage, comme d'habitude, quand tout à coup, sans raison aucune, elle a bifurqué sur moi et Ginny, en disant quel merveilleux couple on faisait, comme ce serait plaisant quand je serais sont gendre, etc.… Je commençais à me sentir assez mal alaise, mais Gin a réussi a détourné son attention quelques secondes pour que je puisse m'échapper. Je me voyais assez mal lui expliquer les raisons du pourquoi du comment pour l'instant on est plus ensemble. S'aurait été très … embarrassant... Heu… et vous vous racontiez quoi ? Je n'interromps rien j'espère ajouta-t-il d'un ton espiègle.

Ses deux amis répondirent par la négative un peu trop rapidement pour que cela sonne juste. Harry compris alors qu'il aurait mieux fait de se réfugier dans une autre chambre, et se maudit intérieurement d'avoir choisit cette pièce. Sur ce point, les deux autres Griffondor le rejoignirent intérieurement.

- Bon ba… heu, je vais aller voir… si… Heu… si Hedwige est rentrée… désolé d'avoir fait éruption comme ça… cette chambre est la plus proche du bas… bon, ba je vous laisse.

Et sans rajouter quoi que ce soit de plus, n'y même laisser le temps à ses amis de répondre, il s'esquissa rapidement et en silence.

Hermione eu un rire gêné tandis que Ron prenait une jolie couleur rose.

- Bon ba… moi je vais descendre aider ta mère, maintenant que son deuxième aide a fui, il va lui falloir quelqu'un.

- Oui… je vais rejoindre Harry, peut être qu'on va voler un peu avant le dîner.

- D'accord. Alors à tout à leur.

- A tout à l'heure Hermione.

La jeune fille franchit la porte, mais au moment de tourner à l'angle du couloir elle se retourna pour adresser quelques derniers mots au rouquin.

- Ron ?

- Oui ?

- Merci.

- De rien Mione.

La préfète pris une jolie teinte rosée à se mignon diminutif que Ron utilisait pour la première fois, et qui dans sa bouche, bien qu'elle détestait les surnoms, avait une consonance tendre qu'elle adorait.

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