Oua ! Je suis très en forme aujourd"hui, ça fait trois chapitre que j'édite pour le web ! J'éspère que ce deuxième chapitre de La vie reprend va vous plaire. Ici on en apprend un peu plus sur l'histoire de nos deux héros... et vous allez surtout découvrir qui est l'homme mystère! Noubliez pas de me donner votre avis !


Chapitre 2 : Ne cherche pas à me revoir

- Ha oui ? Et tu avais besoin de quoi ?

L'homme regarda intensément la jeune femme qu'il avait devant lui.

- De quelque chose que tu n'as jamais voulu m'accorder Hermione.

- De quoi tu parles ?

- D'amour.

- D'amour ?

- Oui.

- Il n'a jamais été question d'amour entre nous.

- Je sais.

- Mais tu viens de dire…

- Ne me dis pas que tu n'as jamais remarqué que je te faisais la cour tout du long de notre dernière année au collège ? Tu ne te souviens pas du bal de Noël ou j'ai eu toute les peines du monde à t'inviter, tout ça pour que tu me dises que tu y allais déjà avec Harry. De la sortie a Pré au lard le jour de la St Valentin, ou j'ai encore tenté de t'inviter. Mais tu m'as répondu que tu avais trop de travail.

- C'était vrai.

- Evidemment.

Hermione se sentait maintenant très mal. Elle se rendait compte que l'homme qui était devant elle avait souffert par sa faute. Et elle en était désolée. Elle voulait se faire pardonner.

- Tu veux qu'on aille boire un verre Draco ? (Alors ? Surpris ? Déçus ?)

- Pourquoi pas…

Ils sortirent tous les deux de la boutique, tout en gardant leur distance l'un de l'autre. Le silence régnait et était des plus pesants. Draco suivait placidement Hermione qui semblait très bien savoir où elle allait. La jeune femme finit par prendre la parole lorsqu'ils arrivèrent devant un immeuble du début du XXe siècle, fraîchement rénové au vu de la façade.

- C'est chez moi.

Draco regarda l'immeuble avec intérêt tout en jaugeant le goût de la jeune femme.

- L'immeuble est pas mal.

Hermione eu un sourire.

- Toujours aussi avare de compliments ?

- On ne perd pas les bonnes vielles habitudes.

L'ex-Gryffondor composa un code pour entrer dans le hall puis ils prirent l'ascenseur pour aller au sixième et dernier étage de l'immeuble.

- Je croyais que tu n'aimais pas la hauteur ?

- Ron m'a appris à l'aimer.

- Vraiment ? Tu vis avec lui alors maintenant ? C'est bien…j'ai toujours pensé que vous finiriez ensemble. Vous êtes mariés ?

- Ron va se marier dans quinze jours.

- Ho…mes félicitations.

- Qui t'as dit que ce serait avec moi ?

- Vous …

- Nous ne sommes jamais sortis ensemble. Il n'y a jamais rien eut d'autre entre nous qu'une sincère amitié.

Elle venait juste d'ouvrir la porte de son appartement. Draco entra et jugea l'ensemble. Il était meublé dans un style moderne avec beaucoup de couleurs dans certains endroits mais pas du tout de mauvais goût. Beaucoup de couleurs pastelles, telles que du jaune très pale, du rose légèrement mauve… Le canapé était d'un blanc très pur tout comme le tapis du salon. Les murs étaient également blancs tout comme le carrelage brillant du sol.

- Tu as toujours eu très bon goût.

- Merci .Ca te plaît ?

- Oui, c'est à la fois tellement toi et si différent.

- Comment ça ?

- Et bien…les murs, le sol, le canapé : de la simplicité, de la pureté… les couleurs, c'est ton coté pétillant… mais…je ne te voyais pas du tout dans le moderne…Tu vis seule.

Ce n'était pas vraiment une question mais plutôt une affirmation.

- Qu'est ce qui te fait dire ça ?

- Il n'y a aucune touche masculine, tout n'est que féminin ici. C'est typiquement un appartement de femme. On s'y sent tout de suite bien, comme dans un cocon.

- Merci…oui, c'est vrai. Je vis seule ici. Assied-toi sur le canapé, je vais faire du chocolat…tu aimes toujours le chocolat chaud ?

- Oui…tu t'en souviens encore ?

- C'n'est pas très dur, tu prenais toujours ça quand on allait à Prè-au-lard. Au lieu de la traditionnelle bièraubeurre.

- C'est vrai…alors, ou est l'homme de ta vie ? Tu dois bien avoir un homme de ta vie quelque part ? Je sais… Viktor Krum, vous correspondiez toujours ensemble en septième année, je me trompe ? Ca explique pourquoi tu vis seule ici, il travail en Roumanie !

- Viktor ? Non …lui et moi c'est fini déjà depuis quelques temps.

- Donc vous avez été ensemble ?

- Oui…

- Tu comptes me raconter où il faut que je te tire les vers du nez ?

- Expression moldu ?

- Que veux-tu, je suis presque un parfait petit moldu aujourd'hui.

Hermione eu un sourire à l'image du grand Draco Malefoy en parfait petit moldu, puis elle apporta un plateau avec deux grandes tasses de chocolat chaud.

- Je crois qu'il n'y a pas grand-chose à raconter.

- Vraiment ? Tu ne vas pas me faire croire ça !

- Bon… après la guerre, je suis parti durant l'été en Bulgarie, ou Viktor travaillait à l'époque (ce n'est que plus tard qu'il a été muté en Roumanie), il m'avait promis de me faire oublier toutes les horreurs de la guerre. Il ne m'a pas fait oublié mais les souvenirs ont été moins douloureux. On est rapidement sorti ensemble après mon arrivée, et puis quand je suis rentré en Angleterre, on a décidé que la distance ne nous séparerait pas. On faisait souvent les voyages l'un chez l'autre. A chaque fois que c'était possible.

- Mais ?

- J'ai été muté aux Etats-Unis il y a quatre ans pour mon travail, ça faisait deux ans qu'on était ensemble, on avait même évoqué une fois ou deux le mariage.

- C'était vraiment sérieux.

- Oui. Enfin…la nouvelle distance qui nous séparait ne nous a pas du tout effrayé, au contraire, mon nouveau travail me laissait plus de temps libre, donc on pouvait se voir plus souvent. Et puis…le 11 septembre a mis le doigt dans l'engrenage de notre rupture.

- Les attentas ?

- Oui, ça faisait 1 an que j'étais là bas. Je travaillais dans la tour nord du World Trade Center.

A ces derniers mots Draco était devenu tout blanc.

- Tu étais là bas ?

- Oui. Je travaillais au 16ème étage, mais j'avais du descendre au 14ème pour voir une amie là bas lorsque le premier avion a heurté ma tour. J'ai évacué sans trop de problèmes, j'étais assez bas et j'ai pu descendre par les escaliers. Beaucoup n'ont pas eu cette chance. Mon rédacteur en chef était au dernier étage, il montrait la magnifique vue de New York à des clients au moment du drame. Ils n'ont jamais réussi à descendre.

-Je suis désolé.

- Tu n'y es pour rien. J'ai vu la mort de près ce jour là. Depuis je n'ai jamais pu retourné sur le terrain. L'investigation, c'est terminé pour moi.

- Mais tu étais à ton bureau…

- Oui…mais c'était un poste d'investigation que j'avais, qui me faisait beaucoup voyager.

- Je pense que je comprends ta réaction, mais ça n'explique pas la rupture avec Krum.

- Quand j'ai enfin réussi à lui téléphoné - je ne pouvais pas transplaner ou utiliser un Portoloin, j'étais à l'hôpital et je ne pouvais m'absenter -, je supposais qu'il devais être mort d'inquiétude pour moi, et qu'il n'avait pas réussi à me joindre. En fait, il n'a même pas eu l'air de se rendre compte de la situation, il m'a à peine demandé de mes nouvelles. Tout ce qui l'intéressait, c'est que si je le tenais trop longtemps au téléphone il allais arriver en retard à son entraînement de quidditch.

- C'est pas vrai ? demanda Draco d'un air attéré.

- Si… après je ne l'ai jamais plus regardé pareil. Je suis revenue travailler en Angleterre, il a dit que mon choix était idiot, qu'il ne comprenait pas que ces attentats aient pu me faire cet effet alors que j'avais vu la guerre de très près dans le monde sorcier, et que j'avais déjà frôlé la mort de plus près. On s'est de plus en plus disputé, je me suis rendue compte qu'il était un peu trop imbu de lui-même, j'ai même fini par le trouver narcissique. Je l'ai quitté il y a six mois, lorsqu'il a préféré aller à un entraiment de quidditch plutôt que de venir avec moi à l'hôpital, alors que j'étais en train de faire une fausse couche. Il a prétexté qu'il risquait de se faire virer, mais pour en avoir parler avec son entraîneur, je sais qu'il aurait pu venir, que dans des circonstances telles, il pouvait très bien comprendre que Victor s'absente, il m'a dit qui lui aurait même donné une semaine de congés pour qu'il puisse rester près de moi s'il lui avait demandé... Ca a été la goûte d'eau qui a fait débordé le vase.

- Tu étais …

- Oui, mais je l'ignorais, j'ai perdu le bébé au bout d'un mois de grossesse. Au début j'étais complètement atterrée, mais maintenant, quand j'y réfléchis, je me dis que c'est beaucoup mieux ainsi. Le bébé n'aurait jamais eu vraiment de père.

- Je suis désolé.

- Ne t'en fais pas, c'est du passé. Et toi ?

- Ho moi…rien de bien particulier, j'ai eu pas mal d'aventures, souvent d'une nuit, rarement plus d'un mois.

- Jamais de fiancée fidèle ?

- Le plus longtemps que je suis resté avec une femme c'est 6 semaines.

- Qu'est ce qui n'allait pas chez toutes ces femmes et particulièrement celle là ?

- Chez toutes ? Il leur manquait toujours quelque chose, une pointe de sagesse, dix grammes de répartie, un bon kilo d'intelligence, ou tout simplement la couleur des yeux ne correspondait vraiment pas à ce que je recherchais. Quand j'ai rencontré Anna, j'ai vraiment cru que c'était celle qu'il me fallait, elle était si… à la fois si différente et si ressemblante.

- Différente ? Ressemblante ?

- Oui…à celle que j'ai toujours aimé.

Sentant que la conversation devenait embarrassante pour elle, Hermine se dépêcha de poser une question tout en rougissant comme une tomate, et en prenant deux sucres pour son chocolat.

- Qu'est ce qui clochait finalement ?

- Elle me faisait du mal.

Là, Hermione était surprise.

- Du mal ? Tu veux dire qu'elle te frappait, ou quelque chose d'en ce genre ?

- Non…un mal plus profond. Elle me faisait trop penser à toi.

Tout en disant ces mots, Draco regardait avec intensité Hermione. Celle-ci ne pu s'empêcher de baisser la tête pour reprendre un sucre pour son chocolat déjà trop sucré.

- Je suis désolée que ça n'ait pas marché.

- Tu comprendras que je ne peux pas te répondre que ce n'est pas de ta faute.

-…

Un silence gêné s'installa pendant quelques instants, puis Draco repris la parole.

- Tu m'as dit que Ron se mariait ?

Hermione eu un franc sourire à cette évocation.

- Oui ! Il se mari le samedi 23 octobre.

- Avec qui ?

- Tu ne la connais pas, elle s'appelle Nadège de L'Horme. Elle est française, elle travail avec

Ron au département des mystères.

- Ron travaille au département des mystères ?

- Oui, il est même le chef du service. Pas mal hein ?

- Oui, je ne savais pas que cette carrière le tentait.

- Au départ c'est un peu par dépit qu'il est arrivé là, il n'a pas réussi le concours d'entrer à l'école d'Aurors. Mais maintenant il adore ce qu'il fait.

- Et Harry ?

- Ca, je suis sure que tu peux le deviner tout seul. Toutes les motivations qu'il avait à l'école se sont accomplies.

- Alors je suppose qu'il est Auror, sûrement un chef d'escadron. Et…il a épousé Gin évidement, il y a déjà probablement un moment, disons…il y a cinq ans ? Ils ont des beaux enfants aux cheveux roux et aux yeux verts…je dirais…deux !

- Pas mal…alors on va corriger les quelques petites erreurs que tu as faites. Harry est bien Auror mais il n'est pas chef d'escadron, mais chef de section (il a six escadrons sous sa gouverne). Il a bien épousé Gin, mais c'était il y a six ans, juste après la fin de la guerre, ils ont annoncé qu'ils allaient se marier avant de savoir que tu étais parti. C'est Ron et moi qui leur avons annoncé juste après leur annonce. Je dois avouer que tu as un peu gâché la fête.

- J'en suis désolé.

- Sinon…ils n'ont pas deux mais cinq enfants.

- Cinq ! Ils veulent battre le record de Molly ?

Hermione eu un sourire à l'évocation de celle qu'elle considérait comme sa seconde mère.

- Je ne sais pas… mais le fait d'avoir eu des triplés récemment n'arrange pas les choses tu comprends ? Quand on va par trois, le nombre grimpe plus vite.

- Des triplés ? En toute logique un des enfants Potter aura des quadruplés, mais ou irons nous dans quatre générations ? Comment s'appellent-ils ? Ils sont mignons ?

- Attend j'y viens, tu as la petite Mary, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à sa maman et qui est née six mois après la fin de la guerre. Elle a donc presque six ans. Ensuite tu as Mikaël, qui est née en avril 2001, il a trois ans et demi. Il ressemble beaucoup à son papa, couleur d'yeux, texture des cheveux, arrête du nez, sauf pour la couleur de ces cheveux : ils son du même roux que ceux de Ron. Et enfin, tu as les trois petits derniers qui sont nés le 21 juillet : Luke, Matthiew et Justin. Pour l'instant c'est assez dur de dire à qui ils ressemblent, si ce n'est que leurs cheveux sont d'un roux assez foncé, couleur auparavant absente de chez les Weasley. En tout cas se sont des vrais triplés, on à l'impression qu'ils sont tous identiques et ils tous une adorable petite tache de naissance sur la fesse gauche.

- Si je comprends bien, Harry a une formidable petite famille.

- Tout à fait !

- Ron et toi êtes les parrains de tout ce petit monde ?

Hermione se mit à touiller très rapidement son chocolat.

- Et bien …

- Oui ?

- En fait je suis la marraine de tous les enfants Potter…mais Ron n'est le parrain que de trois d'entre eux.

- Comment ça se fait ? Harry c'est trouvé un nouvel ami à son boulot ?

- Et bien … Ron est le parrain des triplés.

- Et les deux plus âgés ? Qui sont leurs parrains ?

- En fait … le parrain de Mary et Mickaël c'est… toi.

- Moi ?

Draco s'était levé d'un bond en entendant ces mots et écarquillait maintenant les yeux :

- Comment ça moi ? Pourquoi c'est moi le parrain des enfants Potter et pas Ron ? C'est Ron leur oncle, pas moi… on s'est même pas vu depuis 6 ans ! J'ignorais même l'existence de ces enfants avant il y a une demi-heure.

- Ne t'énerve pas et assois-toi.

Draco reposa ses fesses sur le beau canapé blanc, il avait l'air relativement énervé mais près à écouter les explications d'Hermione.

- Je t'écoute.

- Et bien… pour Mary c'est assez simple, elle n'est née que 5 mois après ton départ, et nous ne pensions pas encore que c'était définitif, nous espérions encore que tu reviendrais. En fait, le fait de faire de toi le parrain de Mary, c'était à la fois un hommage et un espoir que tu reviendrais. Nous ne pensions pas que tu avais complètement coupé les ponts avec le monde sorcier, pour nous tu étais terré au fin fond de nul part, mais tu avais encore un petit morceau de toi dans le monde sorcier. On supposait que tu lisais au moins la gazette. Et comme le baptême allais être très médiatisé…Harry et Gin on voulu te faire sortir de ton trou en te faisant le parrain. Ils pensaient que ça te ferait réagir et que tu accourrais pour voir ta filleule, qu'on se ferait tous engueuler, mais qu'au moins tu serais réapparu.

- Je ne lisais pas la gazette…

- On s'en ait rendu compte quand trois mois après le baptême il n'y avait toujours aucune trace de toi. On a tous été très désolé, c'était un peu comme si on te perdait une deuxième fois, car jusque là on avait toujours cru que tu reviendrais. On a commencer à se faire à l'idée qu'on ne te reverrais peut être plus.

- Je ne comprends pas…pourquoi avoir fait de moi le parrain du deuxième enfant Potter dans ce cas là.

- Ce n'est pas nous qui avons décidé. Normalement cela aurait du être Ron. Il avait été un peut grognon de ne pas être le parrain de Mary, mais ce qui avait compensé c'était qu'il avait été le témoin au mariage. Enfin, à l'arrivée de Mickaël, il était tout content, il n'arrêtait pas de l'appeler « Mon petit filleul adoré », avec un air complètement gaga. Tout avait été organisé pour que ce soit lui et moi les parrains… mais au dernier moment il y a eu un imprévu…

- Qu'est ce qui c'est passé ?

- Le pair supérieur de la magie qui effectuait la cérémonie était très très vieux… et sur le livret de famille, et le registre, il a tout simplement recopier les noms qui figuraient sur la ligne du dessus, comme le mien y était en premier, il a crut que les deux parrains étaient les mêmes… Nous ne nous sommes rendu compte de l'erreur qu'une fois la cérémonie achevée, mais il était trop tard, nous étions déjà liés magiquement à l'enfant, et ce lien ne pouvait être modifié.

- Ron a du être furieux.

- J'ai cru qu'il allait tuer ce pauvre vieux monsieur, il était totalement furieux. Du coup, lors de la cérémonie de baptême des triplés il y a deux mois, il a tout vérifié par-dessus l'épaule du pair supérieur de la magie.

- Je vois, c'est donc un accident si je suis le parrain de… Mickaël ?

- Oui…

- Je suppose néanmoins que Mary et Mickaël considère Ron comme leur parrain.

- Ho non ! Pas du tout. Nous ne voulions pas que si tu réapparaissais un jour, les petits ne comprennent plus rien. Nous leur avons dit que leur parrain était parti faire un voyage très loin et que nous ne savions pas quand il rentrerais.

- Donc ils s'attendent presque à me voir débarquer chaque jour ?

- Oui.

- C'est ignoble pour ces pauvres enfants ! Mais… et pour leur anniversaire ? Et pour Noël ? Et pour leur fête ? Ils n'ont pas de cadeaux ?

- En fait je leur ai toujours offert deux cadeaux : un venant de leur parrain et un venant de leur marraine. Nous avons toujours espéré te revoir un jour. Ils vont être plus qu'heureux de te revoir. Gin et Harry vont être fous de joie.

Draco la regarda dans les yeux :

- Qui t'as dit que j'allais aller les voir ?

Hermione était choquée par la dureté de ces mots, elle ne pensait pas après les révélations qu'elle venait de lui faire, que Draco refuserait d'aller voir tous les autres.

- Mais…

- Je n'ai jamais voulu vous revoir, te revoir plus particulièrement. Enfin… c'est faux ce que je dis… tous les jours je pense à toi et je rêve de te croiser dans la rue. Mais ce n'est qu'un rêve, et je sais que s'il se réalise il me fera du mal. Je n'ai pas envie de me faire du mal. Tu peux comprendre ça ? J'ai aussi coupé les ponts avec Harry, Gin et Ron parce qu'ils me faisaient penser à toi, à la guerre … et à tout ce qui n'a pas été rose dans ma vie. Aujourd'hui je vais mieux, je ne pense plus tous les jours à la guerre et aux horreurs que j'ai vues. Je ne vois plus toute les nuits Severus recevoir un avada… Cela ne m'arrive plus qu'une nuit sur deux…il y a déjà un très grand progrès ! J'ai réussi dans ma vie professionnelle, et même si ce n'est pas le cas de ma vie sentimental, je m'en accommode comme je peux. Je n'ai sûrement pas la vie dont j'ai rêvé en dernière année, mais comme je ne pourrais jamais l'avoir, celle-ci vaut bien une autre… et le fait de revoir tout le monde… je ne pense pas que cela puisse m'apporter quelque chose.

Sur ces derniers mots il se leva et se dirige vers la porte tout en prenant son manteau qu'Hermione avait posé sur une chaise.

- Je vais te laisser. Je te promets de ne plus chercher à te revoir, car de toute manière cela me ferait trop de mal. N'essaye pas de me retrouver, si tu voulais vraiment je suis sur que tu n'en aurais aucun mal, mais je t'en prie, n'essaye pas…tu me fais trop de mal. Embrasse tout le monde pour moi. Mes filleuls aussi. Dit à Gin que je pense à elle avec toute cette marmaille qui doit hurler, embrasse là bien fort pour moi. Au revoir Hermione.

Durant toute cette longue tirade, Hermione n'avait pas bougé d'un pouce, elle le regardait juste éberluée par ce qu'elle venait d'entendre. Au moment où Draco franchit la porte elle entendit ces mots implacables :

- Je t'aimerais toujours.

Puis la porte se referma sur l'homme blond. Hermione regarda la porte pendant une bonne minute sans bouger, puis elle murmura :

- Moi aussi.


Et voilà ! à la prochaine pour de nouvelles aventures ! Gros bisous à tous