La suite de cette petite fanfiction, je sais qu'elle n'arrive pas très vite, mais je fais un très gros blocage sur la fin, et comme je n'avance plus... ba je ne mets plus de nouveaux chapitres en ligne ! Je sais c'est pas bien, mais j'ai vraiemnt un très très très gros problème avec mondernier chapitre. Lol.

Bonne lecture a tous et n'hésitez pas à me donner votre avis, ça fait toujours plaisir !


Chapitre 3 : Désespoir

Hermione regardait toujours la porte qui venait de se refermer quand elle avait prononcé ces mots. Se rendant compte de ce qu'elle venait de dire elle posa une main sur sa bouche. Elle était surprise elle-même par ce qu'elle avait dit. Elle l'avait dit sans même réfléchir. Mais après tout…c'était bien vrai. Oui, elle l'aimait, elle aimait Draco Malefoy, le grand, ténébreux et mystérieux Draco Malefoy.

Il lui avait fallut six ans pour s'en rendre compte, mais ça y est, c'était fait. Elle comprenait maintenant pourquoi elle n'avait jamais été vraiment bien avec Victor Krum, pourquoi même lorsqu'elle était avec lui elle ressentait comme un sentiment de vide, pourquoi elle avait tant pleuré lorsque le Serpentard était parti et qu'elle avait encore tant pleuré lorsqu'elle s'était rendue compte qu'elle ne le reverrait probablement jamais. Ou encore pourquoi son cœur avait fait de tels bons dans sa poitrine lorsque elle l'avait vu dans cette librairie.

Se rendant compte de tout cela, elle se leva d'un bond du canapé et sortie en trombe de l'appartement. Elle appuya sur le bouton d'appel de l'ascenseur, mais comme celui-ci n'arrivait pas assez vite, elle se précipita dans les escaliers pour le rattraper. Lorsqu'elle arriva dans la rue, elle eu beau regarder du mieux qu'elle pu à gauche et à droite, elle ne le vit pas. Il avait disparut. Elle s'appuya le dos au mur pour reprendre son souffle, puis un sentiment désespéré se répandant dans son intérieur elle se laissa glisser le long du mur, avant de fondre en larmes et de prendre la tête entre ses jambes, tout en continuant de sangloter.

C'est dans cette position qu'Harry la retrouva une heure plus tard, alors qu'il venait lui rendre visite. Ne comprenant pas ce que son amie faisait ainsi prostrée au milieu de la rue, il envisagea toutes les pires hypothèses imaginables. Il s'accroupit délicatement et lui posa une main sur l'épaule en murmurant son nom :

- Hermione ?

Celle-ci releva la tête, les yeux pleins de larmes et le regarda d'un air suppliant.

- Qu'est ce qui se passe ? Tu as été attaquée ?

Hermione n'eu la force de secouer la tête pour répondre par la négative.

- Tu veux qu'on rentre chez toi ?

Cette fois-ci se fut un hochement de tête pour répondre par l'affirmative que fit Hermione. Harry la pris donc délicatement dans les bras pour l'emmener dans l'ascenseur. Arrivé au sixième étage, il trouva la porte de l'appartement ouverte, il n'eu donc aucun mal à entrer. La déposant sur le canapé, il remarqua les deux tasses de chocolat.

- Tu te sens capable de me dire ce qui c'est passé ?

Hermione acquiesça, mais en voyant les tasses de chocolat, maintenant froid, elle se remit à verser des larmes silencieuses. Harry, grâce à son sens de déduction affiné par le métier d'auror remarqua tout de suite que les tasses de chocolat chaud la faisaient pleurer. Il pris donc le plateau et le porta à la cuisine.

- Qu'est ce qui se passe Mione ? Pourquoi est ce que ces tasses te font pleurer ? Qui est-ce qui est venu te voir et qui te met dans un état pareil ?

Hermione repris enfin contenance et pu s'exprimer, tant bien que mal.

- J'ai … j'ai vu Draco.

On entendit une tasse se briser dans la cuisine, et Harry se mettre à ronchonner puis à prononcer un léger « reparo ». Il revint dans le salon et s'assit à coté d'Hermione.

- J'aurais du m'en douter quand j'ai vu les tasses. Il a débarqué comme ça chez toi ce matin ?

Hermione secoua la tête.

- Non…je l'ai bousculé sans le faire exprès à la librairie.

- A la librairie ?

- Oui, je n'avais pas remarqué que c'était lui, et il ne m'avait pas vu.

- Qu'a-t-il dit ?

- On est resté un moment sans rien dire. Puis on s'est dit ce qu'on devenait, dans notre boulot. Tu sais qu'il est courtier en bourse maintenant ? Ensuite on a dit deux mots sur la guerre, et sur le fait …

- Oui…

- Sur le fait qu'il m'aimait…

- Il t'aimait ?

- C'est toujours le cas.

- Ho…je ne m'en étais pas rendu compte.

- C'est vrai que ça ne semblait pas évident, mais quand on y réfléchi bien… on se rend compte qu'il y a des indices qui ne trompe pas. Il suffit juste d'ouvrir les yeux. Je ne l'avais juste jamais fait.

- Et après ?

- Nous sommes venu boire un chocolat ici. On a parlé de notre vie sentimentale, de toi et Gin… de Ron. Et puis … je lui ai dit qu'il était le parrain de Mary et Mickaël.

- Tu lui as dit ? J'aurais aimé lui annoncer…

- Il a posé la question…

- Comment a-t-il réagit ?

- Il a été assez surpris, et puis dépité…

- Je suis content qu'il soit de retour.

A ces derniers mots, Hermione se remis à pleurer.

- Quoi ?

- Il…Il n'est pas de retour.

- Comment ça ?

- Il ne veut plus entendre parler de nous. Il m'a dit qu'on…que je lui faisait trop de mal.

- Comment ça ?

- Quand il nous voit … il pense à la guerre…il pense à Severus … et il pense à moi. Il a énormément souffert !

Elle se mit à sangloter violemment. Harry ne comprenant pas tout la pris dans ces bras et la berça quelques instants, jusqu'à ce qu'elle arrête de pleurer.

- Il .. ne veut plus nous revoir. Il m'a demandé de ne pas chercher à le retrouver… mais… mais avant de partir il…il m'a dit…

- Oui ?

- Il m'a dit qu'il m'aimerait toujours…et…et je me suis rendue compte que moi aussi…moi aussi je l'aimais…

Sur ces derniers mots, Hermione se remit à pleurer.

- Je…je me suis précipité dans la rue pour le rattraper et le lui dire…mais il avait déjà disparu.

Harry ne savait pas vraiment quoi faire pour réconforter Hermione, il avait toujours été très doué avec les forces du mal, mais lorsqu'il s'agissait de réconforter une femme, il se trouvait que le célèbre Harry Potter était le plus nul des hommes, tout ce qu'il su faire c'était la prendre dans ces bras et la bercer en lui murmurant « shuuuut…shuuuut…te pleure pas… », Pourtant il savait que cela ne suffisait pas, qu'il fallait qu'il trouve quelque chose à dire…mais rien ne lui venait à l'esprit.

Il se souvenait très bien de la période de dépression qu'avait eu Ginny après sa première grossesse, elle était encore à Poudlard et avait fait une importante dépression post-natale après la naissance de Mary, il s'était senti désemparé et n'avait su que faire pour la réconforter et l'aider à passer ce cap qu'il savait courant après un accouchement. C'était finalement Hermione qui était parvenu à la réconforter et à la re-motiver pour reprendre les cours.

Hermione pleurait toujours doucement dans ses bras même si ses pleurs s'étaient calmés. Il décida de l'emmener dans sa chambre et de l'allonger sur son lit. Après tout, d'avoir tant pleuré devait l'avoir éreinté. Il l'installa donc confortablement avec des oreillers et se décida à aller chercher sa femme.

Il revint avec Ginny près de 20 minutes plus tard, celle-ci était passée déposer chez sa mère sa progéniture avant de venir voir sa meilleure amie. Hermione s'était entre temps endormie, c'est donc avec douceur que Ginny s'approcha du lit pour la réveiller, car plus qu'autre chose il fallait la faire parler.

- Hermione…

Elle écarta délicatement des mèches de devant le visage de la jeune femme endormie.

- Hermione…réveille toi…

L'ex-préfète des Gryffondor ouvrit doucement les yeux, ne comprenant pas vraiment ce qu'elle faisait dans son lit, avec sa meilleure amie à ses côtés, avant de se souvenir qu'elle avait vu dans la matinée Draco. Son visage se décomposa alors, et on pu voir les larmes lui monter aux yeux, avant que celles-ci, silencieuses, ne se mettent à couler le long de son visage.

Ginny s'approcha d'elle et la pris dans ces bras tout en lui parlant doucement.

- Shuut… ça va aller…Harry m'a dis ce qui c'était passé…il va revenir…

- Tu…tu ne comprends pas…il ne veut plus jamais nous revoir…

- Il t'a dis ça…mais sachant ou tu habites, il ne va pas pouvoir s'empêcher de revenir te voir…

- Non…il a dit que je le faisais trop souffrir…

- Il a dit ça pour se convaincre lui-même…

- Non il le pensait vraiment.

- Je suis sûre que non, il reviendra…il t'aime…

- Moi aussi. Répondit Hermione dans un sanglot.

- Je sais…je sais…

Hermione resta dans les bras de sa meilleure amie encore quelques minutes avant de se rendormir. Ginny la recoucha et la couvrit avec la couette, puis elle sorti sans faire de bruit de la chambre pour retrouver son mari dans le salon.

- Alors, la questionna-t-il lorsqu'il la vit.

- Elle dort.

- Comment va-t-elle ?

- Mal…elle vient de se rendre compte de ce que nous savions tous depuis 7 ans.

- Je lui ai dit que nous ne nous en étions pas aperçu.

Ginny s'assit à coté d'Harry sur le canapé et posa sa tête sur son épaule, celui-ci lui enroula son bras autour des épaules de sa femme.

- Tu as bien fait Harry, elle nous en aurait voulu sinon…et puis, si tu lui avais dit que nous le savions tous, elle nous aurait demandé pourquoi personne ne lui avait jamais rien dit.

- C'était pour son bien…

- Oui, mais comment lui faire comprendre que si nous lui avions fait ouvrir les yeux, elle n'en aurait que plus souffert ?

- Je ne sais pas…

Ginny se retourna vers son mari :

- Tu crois qu'on a bien fait ?

- De quoi ?

- De ne rien lui dire.

Harry fit une moue de réflexion, avant de lui répondre au bout de quelques instants :

- Si nous lui avions dit, elle n'en aurait été que plus malheureuse, regarde déjà comment elle était il y a 6 ans. A l'époque, nous pensions tous, Ron, toi et moi, que le meilleur moyen pour qu'elle ne pense plus à Draco soit de la pousser dans les bras de Krum…ça a marché 6 ans quand même !

- Regarde ou ça là mené… Si nous lui avions ouvert les yeux, peut être qu'elle aurait tout fait pour retrouver Dray, et que maintenant ils vivraient le parfait amour.

- Et si elle ne l'avait pas retrouvé ? Elle n'en aurait été que plus malheureuse ! Pas de Dray, ni de Krum. Je pense vraiment que nous ne pouvions rien faire de plus. Nous avons géré la situation au jour le jour, ce n'était peut être pas la meilleure solution, mais c'en était une.

- Oui…tu as sans doute raison…qu'allons nous lui dire lorsqu'elle se réveillera ?

- Je ne sais pas…

Mrs et M. Potter restèrent un bon moment sans rien dire, perdus dans leurs pensées, en train d'essayer de trouver une solution pour leur meilleure amie. Tout à coup Harry sembla trouver la solution.

- Je sais.

- Mmmm ? Interrogea son épouse.

- Je vais retrouver Draco et lui dire qu'Hermione l'aime, qu'elle s'en est rendue compte et que maintenant elle est très malheureuse.

- Tu es sûr que c'est une bonne idée ?

- C'est la meilleure que j'ai.

- Et s'il ne veut rien entendre ?

- Je ne dirais pas à Hermione que j'ai été le voir.

- Ca peut, peut être, marcher…mais comment vas-tu faire pour le retrouver ?

- Hermione m'a dit qu'il était courtier en bourse. Je vais commencer par là.

- Il est quoi ?

- Courtier en bourse…c'est un métier moldu…un peu comme un travail chez Gringott.

- Je vois.

Harry se leva.

- Je vais de ce pas essayer de le retrouver, ça peut prendre un peu de temps, plus vite je m'y mettrais, plus vite je le retrouverais, je vais au bureau. Tu restes avec elle ?

Ginny acquiesça, Harry l'embrassa avant de transplaner pour le ministère de la magie.