Et voilà un nouveau chapitre de La vie reprend. Je suis toujours aussi desespérée puisque je n'ai toujours pas d'idée pour finir cette fiction? Dire qu'il ne me manque qu'un minuscule petit chapitre pour achever cette histoire, mais j'avoue, je bloque, je n'arrive pas à l'écrire. En attandant j'avance sur un autre nouvelle fiction... enfin voilà, Biz
Chapitre 4 : Recherches
Cela faisait maintenant deux jours qu'il cherchait sans répit la trace de Draco dans le monde moldu. Il devait bien l'avouer, la tâche était moins facile qu'elle ne lui avait paru au premier abord. Il pensait que Draco avait gardé un petit lien avec le monde sorcier. Il avait donc commencé par interroger toutes les personnes que Draco connaissait, mais aucune n'avait eu de nouvelles du Serpentard depuis la fin de la guerre. Il avait ensuite écrit à toutes les rédactions de journaux sorciers pour savoir s'ils n'avaient pas un abonnement au nom de Draco Malefoy. Mais il n'y avait rien non plus de ce côté-là.
Draco avait décidément coupé tous les ponts avec le monde magique. Il se mit donc à faire des recherches dans le monde moldu. Depuis deux heures, il était dans une cabine téléphonique (le ministère de la magie n'a pas le téléphone) du coté moldu de Londres, en téléphonant à toutes les entreprises londoniennes qui embauchaient des courtiers en bourse. Heureusement qu'il avait passé toute son enfance dans le monde moldu, sinon il aurait été très ennuyer pour faire ses recherches. Il était au moins à la trentième entreprise à laquelle il téléphonait quand il trouva enfin quelque chose.
- Malefoy ?
- Oui Madame, Draco Malefoy…
- Un jeune homme fort séduisant, grand, blond aux yeux gris ?
A ces mots Harry fit un bond dans la cabine téléphonique.
- OUI ! Oui, c'est bien lui !
- Pourquoi vous voulez lui parler ? demanda la correspondante sur un ton suspicieux.
Harry faillit lui dire qu'il était un vieil ami avec que Draco avait coupé les ponts, mais il se dit que la femme au bout du téléphone voudrait sûrement aider Draco à se débarrasser de cet importun auquel Draco ne voulait apparemment plus parler. Alors il pris le pari de faire jouer la fibre maternelle de la standardiste.
- Et bien…vous voyez, c'est assez délicat…Mr. Malefoy est sorti pendant quelques temps avec ma sœur et voyez vous…elle vient d'accoucher d'une petite fille…il est évident que Mr Malefoy est le père, mais celui-ci ne veut rien savoir… Ma sœur n'est pas au courant de ma démarche, elle serait contre…mais je veux que Mr Malefoy vienne voir ma nièce, quand il la verra il ne pourra que craquer devant l'adorable petit bout de chou qu'elle est…et j'espère qu'il reconnaîtra ses droits…
La femme au bout du téléphone était émue par ce que venait de dire Harry.
- Au oui…je comprends, j'en aurais sûrement fait de même…mais vous savez, Mr Malefoy vient souvent avec beaucoup de jeunes femmes différentes…
- Je comprends…mais je voudrais quand même le voir. Il travail chez vous ?
- Oui, c'est mon patron en fait,… venez cet après-midi, vers 15h, il n'a pas de rendez-vous à ce moment là.
- Merci beaucoup madame…puis-je vous demander de ne pas…
- Bien sûr, il ne saura rien de votre venue…
- Merci beaucoup, vraiment.
- De rien jeune homme, je m'appelle Gladisse, au troisième étage, venez me voir.
- Très bien, à 15h alors…
Harry était ravi, il avait enfin pu retrouver Draco, et il avait un rendez-vous avec le Serpentard dans l'après-midi. Il allait enfin pourvoir lui reparler après 6 ans de silence.
A 15h précise, Harry arriva au troisième étage de l'immeuble de bureau dans lequel travaillait Draco. En entrant dans le hall tout vitrifié, il se dirigea vers la standardiste, une femme entre deux ages, qui semblait fort être Gladisse.
- Excusez moi ?
- Oui monsieur ? Que puis-je faire pour vous aider ?
- Etes vous Gladisse ?
- Oui monsieur… et vous êtes ?
- Je suis la personne que vous avez eue au téléphone à propos de Mr Malefoy ce matin.
- Ho ! Bien sur, … je vais prévenir Mr Malefoy…il va venir vous cherchez dans le hall…je suis désolé de vous le dire, mais je suis obligé de lui annoncer la raison de votre venue.
- Ce n'est pas grave, ne lui dites pas mon nom c'est tout.
- Et pourquoi donc ?
- Je n'ai pas le même nom que ma sœur, il ne saurait pas que c'est moi…
- Mais il faut bien que j'annonce quelqu'un…
- Bien…annoncez Mr…Smith, Arnold.
- Bien…
La standardiste décrocha le téléphone. Et appela Draco. Harry se sentait légèrement nerveux de revoir le Serpentard après si longtemps, surtout dans le monde moldu.
- Mr Malefoy ? Un certain Mr Smith est ici pour vous…Arnold…il dit être le frère d'une jeune femme qui aurait eu un enfant de vous…je ne fais que répéter ce qu'il m'a dit…il avait l'air tout à fait sincère monsieur…écoutez, si vous ne voulez pas prendre vos … je suis désolée monsieur, mais vous n'avez cas mettre ça au clair avec lui…bien monsieur…Mr Smith ?
- Oui ?
- Monsieur Malefoy arrive, mais il est de très mauvaise foi et prétend ne jamais avoir mit personne enceinte…
- Je vous l'ai dit qu'il refusait de prendre ses responsabilités !
La dénommée Gladisse hochât la tête en signe d'assentiment, comme elle comprenait ce que voulait dire Harry. Tout à coup, son regard se figeât sur quelque chose derrière Harry. Celui-ci se retourna et pu voir Draco, dans toute sa splendeur, avec un tailleur trois pièce bleu du meilleur effet sur lui. Ces cheveux étaient coupés courts, et étaient tenus par du gel, droit sur sa tête, il était très élégant. Il se figeât lorsqu'il reconnu Harry. Puis il avança jusqu'à lui, son visage était de marbre. La standardiste semblait anxieuse derrière son bureau.
- Harry… dit Draco en lui tendant la main, mais toujours aussi froidement.
Harry hésitait sur la marche à suivre…que devait-il faire ? Il n'avait pas vu Draco depuis 6 ans, mais après tout, il avait été son meilleur ami après Ron, et il était le parrain de deux de ses enfants… Harry pris donc la main que lui tendait Draco, la serra fortement avant d'attirer à lui le Serpentard et de lui donner une accolade chaleureuse.
- Dray…
Même s'il ne voulait pas le montrer, retrouver Harry, son meilleur ami (car il avait toujours été plus proche d'Harry que de Ron), lui faisait quelque chose. Il serra Harry dans ses bras avant de se retourner vers la standardiste que ne semblait rien comprendre.
- Ma chère Gladisse…
- Oui Monsieur ?
- Vous, vous êtes faite avoir …
- Mais…je…que ?
- Ce jeune homme ne s'appelle pas…comment ? Arnold Smith mais Harry Potter…il n'a jamais eu de sœur, et je n'ai jamais mis personne enceinte jusqu'à présent.
- Ho…je suis désolée monsieur…j'ai vraiment cru que…
- Ce n'est pas grave…de toute manière maintenant qu'il savait ou je travaillais…
- Mais je ne comprends pas monsieur. Qui est-il ?
- C'était mon meilleur ami pendant mes années de lycée, et ça fait 6 ans que nous ne nous sommes pas vu…
- Mais je…
- Assez de bégayements…Harry ? Viens avec moi, dans mon bureau.
Harry suivi Draco jusque dans un bureau plutôt grand mais très vide. Il n'y avait que deux chaises et un fauteuil de l'autre coté d'un bureau en bois.
- Ton bureau est …
- Moche ?
- Heu non…c'est pas ce que je dirais…
- Tu aurais pourtant raison de dire moche…mais je n'ai jamais été doué pour la décoration, et je n'ai de photos de personne à mettre à coté de mon ordinateur.
Harry compris l'allusion mais n'en dit mot, il s'assis sur la chaise de style moderne que lui désignait Draco, et attendit que le Serpentard pris la parole. Il eu un moment de flottement avant que celui-ci ne se décide à parler.
- Tu veux boire quelque chose ?
- Heu…
- Nous n'avons pas de bièraubeurre, désolé.
- Un café ça ira, merci.
- C'est vrai que tu es d'origine moldu.
Draco actionna l'interphone et demanda à Gladisse un café et un chocolat, puis se retourna vers Harry et le regarda avec insistance, comme s'il attendait qu'il parle le premier. Harry était très mal alaise, mais il pensait que ce n'était pas à lui de prendre la parole le premier. Draco voyant que son ami ne disait toujours rien, se décida à parler.
- Je suppose que tu as parlé à Hermione si tu es ici.
- Effectivement…
- Je lui avais dit de ne pas chercher à me retrouver.
- Je suis ici contre son avis et sans qu'elle le sache.
Draco était perplexe, il ne comprenait pas ce que voulait dire le Gryffondor.
- Je ne comprends pas…
- Elle m'a dit que tu ne voulais pas qu'on te retrouve, et elle ne sait pas que je suis ici.
Draco affichait maintenant un visage surpris, il ne s'attendait pas à ce qu'Harry vienne le voir de son propre chef aussi vite.
- Ho…je suppose que tu es là pour mes filleuls…
- Ecoute, je tiens à m'excuser de ne pas te l'avoir dit moi-même, mais tu as été absent durant 6 années, et…si nous t'avons fait le parrain de Mary c'est parce que…
Draco l'interrompit.
- Je sais, Hermione m'a déjà expliqué pourquoi je suis le parrain de tes enfants.
- Bien…
- Je n'ai pas l'intention de revenir dans le monde sorcier.
Harry était offusqué :
- Et pourquoi donc cela ?
- Hermione ne te l'a pas dit ?
- Je veux l'entendre de ta bouche.
- Vous me faites tous trop penser à la guerre, aux morts, à Severus, mais surtout à Hermione…
Sur ces derniers mots, les joues de Draco avaient prient une jolie teinte rosée.
- Je vois…
- Non Harry, tu ne vois rien du tout ! Draco commençait à s'emporter, j'aime Hermione plus que tout au monde, et ce depuis plus de 8 très longues années, presque 9 ans . Ce sentiment n'a jamais été partagé. J'ai réussi à me convaincre qu'il ne le serra jamais et qu'il ne fallait pas que je me fasse d'illusions, elle a toujours été inaccessible, et il ma fallut près de deux ans pour m'en rendre compte. Une fois que je me suis fait à cette idée, rester près d'elle restait douloureux, mais ce n'était pas insupportable…Jusqu'à ce Severus ne meurt. Après j'ai toujours eu des cauchemars, je le revois tout le temps en train de se faire tuer…si j'avais été plus rapide…il ne serait pas mort.
- Tu sais bien que c'est faux…
- NON ! Répondit violemment Draco, j'aurais pu le sauver ! C'était mon père tu comprend ? Personne ne m'a jamais aimé comme lui l'a fait…personne… Après sa mort, et sans Hermione, je n'avais plus d'attaches dans le monde sorcier. J'ai décidé de partir.
- Mais il n'y avait pas qu'Hermione ! Il y avait aussi Gin, Ron et moi !
- Quand Hermione m'a fait par de son voyage en Bulgarie, j'ai cru que j'allais devenir fou.
- Au moment ou elle nous l'a annoncé ce n'était même pas sur.
- Pour moi ça l'était…j'ai décidé d'arrêter de souffrir, et de partir.
- C'est ton départ qui a été le facteur décisif de son choix de partir en Bulgarie…
- Vraiment ?
Draco était surpris, il ne voyait pas très bien en quoi son absence avait pu avoir un lien avec le départ d'Hermione.
- Oui, le jour ou tu es parti…le 28 juillet si je me souviens bien…
- Oui…
- Et bien, tu as du partir vers 14h il me semble, Ginny et moi étions allés au restaurant, tu t'en souvient ? Nous étions tous Square Grimmauld en vacances.
- Je m'en souviens comme si c'était hier.
- Bien…nous sommes donc aller au restaurant, ou j'ai demandé Ginny en mariage…elle était déjà enceinte de près de 4 mois, tu ne l'avais peut être pas remarqué avant ton départ, mais elle s'était légèrement empâté durant les dernières semaines avant que tu ne nous laisse…
- Je n'avais pas vraiment remarqué, tu sais, moi je n'en avais d'yeux que pour Hermione.
Harry fit un petit sourire.
- C'est vrai… enfin, j'étais le seul au courant de son état. Quand nous sommes rentrés à la maison, fous de bonheur, nous avons trouvé Hermione en pleurs dans les bras de Ron.
- Vraiment ?
- Oui, elle était en larmes… nous n'avons pas vraiment réfléchit, nous étions si heureux…dès que nous sommes rentrés nous avons hurlé dans toute la maison que nous allions nous marier, nous le hurlions encore quand nous somme rentré dans la salon…nous sommes resté près de la porte durant un long instant, sans bouger, ne comprenant pas pourquoi l'annonce de notre mariage rendait si triste Hermione. C'est alors que Ron nous a regarder, lui aussi avait les yeux rouges, et nous a dit cette simple phrase : « Draco est parti ». Nous n'avons pas compris tout de suite ce que cela signifiait, Draco ? Parti ? Mais pour aller ou ? Et puis, Ron nous a tendu ta lettre, assez brève d'ailleurs, tu aurais peut être du plus expliquer ton geste...
- Je ne voulais pas qu'Hermione sache que je partais à cause d'elle.
On frappa à ce moment à la porte, après avoir dit un retentissant « entrez », Gladisse déposa les boissons sur le bureau avant de se retirer. Harry porta son café à ses lèvres avant de reprendre la parole.
- Tu aurais peut être du…en tout cas « je vous quitte pour toujours, je vais vivre dans le monde moldu, n'essayez pas de me retrouver, je vous aime tous, Draco. », c'était trop court. Nous avons tous été atterrés. Nous ne comprenions pas ton geste. Hermione était complètement abattue.
- Elle est quand même partie en Bulgarie, répondit Draco d'un ton amère.
- Nous l'y avons obligé. Elle ne voulait pas, au cas ou tu réapparaîtrais…nous lui avons dit que si tu revenais, elle en serait la première informée. Nous l'avons quasiment forcé à toucher le Portoloin au moment du départ. Nous avions tous compris que tu ne réapparaîtrais pas.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi elle c'est mise dans des états pareils.
- Elle non plus ne le voyait pas. Mais nous, nous le savions tous.
- Nous ? Qui nous ?
- Ron, Gin et moi.
- Et bien quoi ?
- Et bien quoi ? Mais voyons Dray, ça crevait les yeux ! Depuis le début de la septième année il fallait être aveugle pour ne pas s'en rendre compte ! Vous étiez raide dingues l'un de l'autre. Elle était folle de toi…bien sur comme toujours, se sont les principaux intéressés qui s'en rendent compte en dernier. Mais elle était, et est toujours amoureuse de toi !
Draco affichait un visage plus que surpris, il ne croyait vraiment pas tout ce que venait de lui dire Harry.
- Tu te trompes Harry…Hermione ne m'a jamais aimé…elle était amoureuse de Krum.
- Elle s'est rabattue sur lui par dépit. Ca crevait les yeux au début de leur relation. Je vais te raconter une anecdote : Viktor envoyait beaucoup de lettre par hiboux à Mione, et durant les deux premiers mois, à chaque fois qu'un hiboux apportait un message, elle levait la tête, les yeux brillant, elle détachait fébrilement le message avant que ses épaules ne s'affaisse. Vers la trois ou quatrième lettre qui est arrivée ainsi, Ginny lui a demandé qui c'est qui lui écrivait. Et tu sais ce qu'elle a répondu ? « C'est JUSTE Viktor ». C'était quand même son petit ami, elle aurait du être plus heureuse que ça de recevoir une de ses lettres, mais elle tout ce qu'elle attendait c'était une lettre de toi.
Draco était un peut moins septique, mais il n'était pas pour autant convaincu.
- Mouais…mais ça ne prouve pas qu'elle est toujours amoureuse de moi. De plus, lorsque je lui ai dit mes sentiments il y a trois jours, elle n'a rien dit.
- Si tu vas la voir aujourd'hui, tu la trouveras dans son lit, les yeux rouges de larmes avec une montagne de mouchoirs tout autour d'elle. Elle n'a pas quitté ce lit depuis que tu es venu la voir. Je suis allé chez elle peut être une ou deux heures après ton départ…elle était prostrée dans la rue, en train de pleurer. Elle est restée dans le froid hivernal pendant un très long moment après ton départ…elle m'a dit qu'elle avait essayé de te rattraper pour te dire qu'elle venait de se rendre compte qu'elle aussi elle t'aimait.
Draco n'en revenait pas de ce qu'Harry venait de lui apprendre.
- Et oui Draco…il lui aura fallut le temps pour cela, mais ça y est, elle c'est rendu compte de ses sentiments. Ne gâche pas cette chance d'être heureux Dray…
Draco restait sans voix, il ne savait vraiment plus quoi répondre à son ami. Harry comprenant que celui-ci avait besoin d'être un peu seul pour réfléchir à ses sentiments, se leva et pris congé rapidement.
- Bien, j'y vais…n'en veux pas à Gladisse, si je lui avait dis qui j'étais et la vraie raison de ma visite, je n'aurais jamais pu te voir. Je t'en prie, ne laisse pas ta chance passée. Elle t'aime, et tu l'aimes…tu ne souffriras plus…Ginny rentre à la maison vers 19h, d'habitude Ron va voir Hermione après, mais ce soir il n'ira pas…fait ce que tu veux. Je repasserais te voir bientôt Dray.
Harry franchit la porte et la referma en silence. Draco restait bouche bé dans son bureau, il ne savait pas pourquoi il ne s'était pas rendu compte avant qu'Hermione était peut être aussi amoureuse de lui. Mais après tout, peut être qu'Harry se trompait, que la seule raison qui poussait Hermione à pleurer ainsi était juste le fait qu'il n'irait pas voir ses filleuls. Mais il faut reconnaître qu'il était très troublé par ce que venait de lui dire Harry. Et s'il avait raison ?
