Note de l'auteur: Voilà, dernier chapitre... ¤essuie une petite larme¤ la fin... Un chapitre que j'ai eu du mal à finir. Oui, je le remettait sans cesse à plus tard et puis le moment est venu de le finir. C'est fait et ça a donner cela. Je préviens tous les lecteurs que j'ai déjà quelques idées en tête pour ma prochaine fic... Je voudrais remercier ¤s'éclaircis la voix¤: Roze Potter, Bloody Merry, Poupoux, Angel of Dust, ladyalienor, Lily Smile, sekmeth, Sephorae, morganeaddict, LulluPotter pour leurs reviews ainsi que les revieweurs anonymes à qui je réponds maintenant.
slydawn: Non non, merci à toi pour ta review :) Tu verra qui elle "choissira"...
Lyonne: Voilà la suite ! Expressive, dis-tu :p
mira-15: Merci à toi d'aimer ce que j'écris :) et la suite est là.
le poisson rouge: C'est court mais tu as le don d'être concis :) Donc la suite !
alicia: Je vois que les revieweuses n'ont que ce mot à la bouche :p
CarO: Merci de l'aimer parce que, je dois l'avouer, je suis la pire critique qui soi pour mes écrits. Ça fait du bien de recevoir des compliments :D
Aurélie: Juste bien ? Non, je plaisante ! XD Merci pour le compliment :)
Julia: C'est vrai que je décris la saga des Harry Potter sous un angle différent et... "intéressant". N'est-ce pas qu'ils sont mignons ensembles :p Oui je continues et voilà le dernier chapitres.
Pour ce chapitre, je veux beaucoup de reviews , hein ?
:p
Bonne lecture !
.-'-.-'-. Should it hurt to love you ? .-'-.-'-.
Chapitre trois:
Quand on veut, on peut...
Je te veux, alors je peux ?
Des jours et des jours que je la fuis. Impossible.
Elle est derrière moi. Elle est au prochain tournant. Elle est assise devant moi en Potions.
Me suit-elle ? J'en doute, je dirais plutôt qu'Hermione me hante.
Ce n'est que mon esprit, mon cœur et mon corps qui la réclame à grands cris. Et elle le sait. Oh oui, elle le sait parce que nos besoins se ressemblent. Mais elle attend et je crains le pire. Elle attend le moment propice pour me capturer de nouveau, pour continuer sa sale besogne.
Même mes rêves ne me laissent plus en paix. Des rêves qui choqueraient la plupart de mes compagnons de dortoir. J'en ai presque honte.
Ce n'est plus qu'une question de temps avant que le jeu ne reprenne. Un jeu où le seul perdant sera toujours moi.
Mes pas résonnent dans le sombre couloir seulement éclairé par un Lumos de ma baguette. J'aime le silence et le calme qui en résultent car ainsi je suis certain d'être seul. Seul avec mes pensées obsédantes créées par mon esprit las. J'ai la sensation de sentir les heures, les minutes - oh non -, les secondes - par Merlin... - me séparant d'elle s'écouler trop rapidement pour ma tête et trop lentement pour mon cœur. Le temps s'échappe, me poussant inexorablement vers elle et produisant une tension autour de moi, au plus profond de mon être.
J'essaie de tout ignorer en me concentrant sur mon devoir - aller le préfet, fait ton boulot et ne pense à rien - mais c'est comme vouloir ignorer un ouragan, de sentir le vent prêt à vous soulever et rester insensible. Impossible.
Je suis de plus en plus conscient du sang coulant dans mes veines, poussé par mon cœur battant la mesure d'un tambour. De plus en plus vite. Un nœud se forme dans mon ventre et je passe une main nerveuse dans mes cheveux lisses.
Tic-tac.
Je n'entends plus mes pas qui sont remplacés par le tempo saccadé de mon cœur.
Rien qu'une question de temps... de secondes... Comment puis-je savoir cela ? Comment puis-je la sentir ?
Le cercle lumineux que ma baguette produit laisse soudainement voir une forme bien familière.
Oh...
Rien de plus rien de moins. Le moment est venu. Que la partie commence.
Hermione se tient devant moi, le regard liquide brûlant d'un feu particulier. Un feu si intense que la distance ne l'éteint pas, qu'au contraire elle alimente dans l'attente d'une nouvelle rencontre.
Je dégluti difficilement, toutes mes barrières abattues devant elle. Nous sommes de nouveau réunis, face à face et le silence se fait complet. Je n'entends plus mon coeur ni ma respiration, je n'ai plus conscience de se qui, quelques minutes plus tôt, envahissaient ma tête.
Je me sens étrangement bien, oui, bien et impatient. Le poids qui écrasait mes épaules depuis des jours s'est enfin volatilisé.
Seulement...:
- Que fais-tu là ? Ton statut de préfète ne te permet de te promener à ta guise dans ce château. Retourne à ton dortoir.
Les mots sont inutiles, une dernière défense venue du Drago fort et insoumis à cette fille ou à n'importe qui d'autre. Une défense qui ne trouve son utilité qu'a retarder l'inévitable.
Elle ne répond pas et au lieu de s'éloigner de moi, elle s'avance dans le cercle lumineux. Je remarque ainsi que son seul vêtement est une chemise de nuit très longue d'un bleu pâle, lui arrivant aux genoux. Ses pieds d'un blanc pur semblent briller d'une lumière surnaturelle sur le sol sombre. Me torturera-t-elle encore longtemps ?
Ma baguette magique tombe de ma main et produit un ploc ! sonore lorsque qu'elle rencontre le sol de pierres. Sa lumière continue d'éclairer la scène doucement, créant un jeu d'ombres sur les traits harmonieux d'Hermione.
Je ferme les yeux et enfoui mon visage dans mes grandes mains, comme un enfant jouant à cache-cache. Je ne veux pas la voir. Peut-être que si je compte jusqu'à 100, elle disparaîtra de ma vue...
Finalement, je ne sais pas si je dois me sentir très mal ou très bien. Je veux qu'elle s'en aille mais j'ai besoin qu'elle reste. Le cœur contre la raison, qui sera le gagnant ?
- Je veux que tu partes et que tu me laisse tranquille, je souffle dans un murmure, les mots passants difficilement le mur de mes paumes.
J'ai l'espoir fou de pouvoir échapper à ces sentiments idiots qui me contrôle. Je suis sûr de réussir si elle s'éloigne de moi et me libère.
Mes souhaits se dissipent en fumé lorsque deux menottes chaudes écartent délicatement ma résistance et murmure à mon oreille un mot qui retentit inlassablement dans mon esprit.
- Jamais.
Sa voix est déterminée et ne laisse aucune place aux doutes.
Jamais...
Cette déclaration sonne à mes oreilles plus comme une menace qu'une promesse.
Mes yeux à présent ouverts la fixent intensément, l'expression presque douloureuse. Un étrange sourire étire ses lèvres et alors je la vois approcher son visage, sur la pointe des pieds, sa petite taille l'y forçant. Je ne combats plus, je suis vaincu. Depuis la toute première fois je suis condamné.
Elle m'embrasse tendrement et on dirait presque qu'elle m'aime. Presque... Essaie t'elle de me le faire croire ?
C'est peine perdu chérie, on ne me la fait pas à moi. Cependant, ne t'arrête surtout pas...
Je la repousse après quelques instants, voulant lui poser une question qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Il faut que je sache pourtant, et c'est ce qui me pousse à lui demander:
- Et Weasley ?
Rien de mieux que Weasley pour calmer les passions.
Sans se départir de son sourire devenu avide, ses bras graciles enroulés autour de mon cou et la voix aussi légère qu'une plume, Hermione répond simplement:
- C'est toi que je veux. Maintenant chuuutt...
Elle pose de nouveau ses lèvres sur les miennes mais cette fois la tendresse est remplacée par quelque chose de plus intense. Voilà la fille que je connais, celle qui veut plus, toujours plus.
Elle presse son frêle corps contre le mien, comme si elle voulait que nos corps ne fassent déjà plus qu'un. Mes mains se perdent dans son abondante chevelure ébouriffée, appréciant tout de même sa texture.
C'est moi qu'elle veut à cet instant mais demain ne la verrais-je pas de nouveau agrippée au bras de Weasley ? Suis-je assez fou pour continuer ainsi ?
Rapidement, entre deux baisers enfiévrés, je lâche d'une traite, le cœur battant follement:
- Je t'aime…
- Moi aussi.
Mensonge.
Comment ose-t-elle ? Et surtout, lancé aussi négligemment ? Je ne suis pas aussi stupide qu'elle semble le croire. Ce n'était qu'un simple test qu'Hermione a lamentablement échoué. Voilà le seul examen qu'elle ne passera jamais.
Elle m'aimer ? Pur fabulation. Moi aussi, c'est en quoi ce résume son amour. Jamais un je t'aime seulement des moi aussi. Ça ne veut absolument rien dire.
Moi aussi, on dit cela lorsque quelqu'un affirme aimer le chocolat. Ou encore quand une personne disait préféré le bleu au rouge. Futile. Sans intérêt. Rien à voir avec Je t'aime. Trois mots qu'elle ne m'a jamais dits.
Pendant que toutes ces pensées traversaient mon esprit, rien ne s'était arrêté. Les baisers, les caresses, les soupirs, rien. Il est trop tard à présent et ce test ne m'a permit qu'a une chose: Me détacher de mes sentiments. Ignorer le cœur, le durcir, et ne penser qu'au plaisir. Elle ne veut pas de ces choses entre nous et je ne les désire pas non plus en moi. Malheureusement, je ne peux que les repousser sans cesse.
Uniquement attendre et espérer stupidement un jeu où je serai le vainqueur.
Fin...
Vous en pensez quoi ? Bien, mauvais ? Donnez votre avis et à bientôt peut-être pour ma prochaine fic :D
N'oubliez pas, je vous adore !
