Auteur : Yami Flo
Genre : Général, Angst, Mystery, Dram pour futurs chapitres, quelques pointes d'Humour selon les personnages ; Journaux Intimes.
Disclaimer : Masashi Kishimoto possède Naruto ; les personnages de la seconde génération et quelques autres sont à moi.
Test
Extrait du Journal de Hyuga Himeko
26 Mai 1XXX
Je me suis levée très tôt ce matin, assez en tout cas pour que mon grand-père, pourtant matinal, ne me voie pas partir. Je crois que Mère savait exactement ce que je faisais. Elle a le sommeil très léger, et ma chambre n'est pas très éloignée de la sienne. Hiroki et Haruo dorment avec les autres membres masculins du clan, et je les vois rarement. Je ne m'en plains pas, d'ailleurs. Dans le fond, ils ne sont que mes rivaux pour le titre d'héritier du clan.
A ma grande surprise, Oncle Neji m'attendait devant l'entrée du domaine. Il ne m'a rien dit. Il s'est contenté de me regarder en hochant pensivement la tête, comme s'il tenait une conversation intérieure. Cela ne me surprendrait pas outre mesure. Ceci dit, je me demande pourquoi il n'était pas aux côtés de Tante Machi. Je trouve mon Oncle très bizarre en ce moment. Et je crois que la petite Hazuki ne comprend pas non plus son père…
Enfin. Ce ne sont pas exactement mes affaires. Pas encore. Mais si je deviens Chef du Clan, il faudra que je m'intéresse de près à la vie des membres de la Bunke.
Quand j'ai rejoins le point de rendez-vous, Mekura était déjà là. Elle n'a rien dit non plus, se contentant de saluer. Je sais qu'en toute logique, je devrais apprécier le silence, mais là…C'était franchement désagréable. Puis, Nara et Anko-sensei sont arrivés tout à tour.
Et là, le 'cauchemar' a commencé.
Nous avons passé un second test ce matin. Un test…déroutant. Je ne sais pas exactement quoi penser à l'heure actuelle, car ce que nous a dit Anko-sensei me fait…Non, pas peur. Mais je ressens comme un frémissement, une désagréable sensation au fond de l'estomac quand j'y pense.
La voir avec des yeux si froids, une expression si dure…
C'est peut-être stupide de ma part, mais j'ai déjà un profond respect pour Anko-sensei. Elle est Jounin depuis plus de X années. (La date exacte n'est précisée nulle part, et je ne tient pas tellement à la découvrir ; ce serait comme lui demander son âge, donc trop dangereux pour être mentionné). Elle est encore très jolie, même si on devine qu'elle vieillit. Je crois que nous serons ses derniers élèves. Et d'une certaine façon, cela me rend fière.
Anko-sensei est du genre intransigeant ; elle ne mâche pas ses mots, n'hésite pas à distribuer des claques, et demande la perfection de chacun d'entre nous. Je crois que c'est extrêmement dur pour Nara Satoru, si j'en juge par la façon dont il la regardait lorsqu'elle avait le dos tourné et les injures prononcées à voix basse que j'ai entendu. Pour moi, cela n'a rien de bien exceptionnel ; mon grand-père et ma mère m'en demande tout autant, parfois plus.
Et Mekura…
Oh, seigneur, je pensais que ce que disait Anko-sensei au sujet de la cruauté des ninjas ennemis, de la violence de la guerre, des tortures infligées aux civils étaient des blagues. Sincèrement.
En tout cas, jusqu'à ce que Mekura relève ses mèches et nous montre son visage.
Et là, je n'ai pas pu retenir mon cri…
Extrait du Journal de Sasaki Yukito
26 Mai 1XXX
Second Test de l'Examen des Genins : Succès.
Observations : Manque de travail d'équipe, mais rien qui ne puisse être résolu en quelques mois/années de missions de rang D, voir C. Note accordé au Test : 95 positif.
Points positifs : Moins d'une demi-heure pour trouver le véritable sens des instructions, puis commencé le jeu de piste ; Moins d'une heure pour commencer à avoir une unité correcte dans l'équipe ; Bonne utilisation des techniques héréditaires des Aburame et Akimichi ; remarques pertinentes, si timides, de Sarutobi.
Points Négatifs ; Manque de communication flagrant entre les membres de l'équipe ; Limite de temps presque dépassée pour atteindre le but désigné par les indices ; Handicaps causés par la faible endurance de Akimichi Shigeru et la mini crise d'hystérie de Sarutobi Konatsu envers les insectes de Aburame Yuuta.
Notes complémentaires : S'assurer que Sarutobi Konatsu apprenne à ne pas montrer des réactions d'effroi envers ses équipiers ; faire progresser le niveau de chakra d'Akimichi Shigeru ; assurer une cohésion plus prononcée entre Aburame Yuuta et ses équipiers.
Programme d'entraînement : Encore non défini.
Missions prochaines : Rang D, jardinage. Rang D, baby-sitting…
Extrait du Journal de Rock Sugi
26 Mai 1XXX
Vidé.
Purement et simplement vidé.
Voilà dans quel état je suis, effondré sur le canapé, ayant à peine la force de lever mon stylo pour écrire. Hinata-sensei est une belle femme, d'accord. C'est aussi une très gentille personne en temps normal, personne ne peut le nier. Mais là, elle a vraiment été diabolique ! Sa course d'obstacles était…Je ne trouve pas l'adjectif adéquat pour décrire ce que je ressens.
Je soupçonne Nozomi d'avoir une collection particulièrement étendue d'adjectifs plus ou moins polis pour décrire la situation, mais je n'ai vraiment pas envie de les utiliser. Surtout si Ran décide de me piquer à nouveau mes carnets. Seigneur, le jour où il a demandé à Maman ce que signifiaient les mots plutôt colorés qu'il avait lu dans la marge, j'ai cru mourir de honte…et de peur.
Se mettre ma mère à dos est le plus sûr moyen de faire un aller simple au cimetière.
Et je crois que se mettre Hinata-sensei à dos aurait à peu près les mêmes résultats. J'avais le béguin pour elle autrefois, d'accord. Maintenant, je crois que je ne pourrais plus jamais y repenser sans questionner ma santé mentale.
En quoi, trois heures de temps ? Nous avons dû éviter des notes explosives soigneusement installées pour créer une réaction en chaîne à l'explosion de la première (merci, Nozomi, de l'avoir activé ; ma veste est définitivement foutue, cette fois ), des barrages de kunais acérés (là, c'était ma faute, je l'admets ; j'aurais dû être plus prudent avant de poser le pied par terre), quelques loups ici et là qui ont jugés judicieux de nous poursuivre sur deux kilomètres ( ils n'avaient pas de bandeau, mais je les soupçonne fortement d'être les invocations d'Hinata-sensei ; les animaux normaux sont loin d'être aussi intelligents ),…
Et elle, pas très loin, probablement sous un genjutsu, elle nous encourageait, riait de nos tentatives…Anko-san a dû lui donner des conseils, ce n'est pas possible autrement !
Bref, notre adresse, notre sens de la réflexion et notre talent pour la course et les acrobaties diverses ont été mis à rude épreuve, et nous avons tous les marques pour le prouver. Surtout Jun ; il a pris un kunai dans l'avant bras lorsque que j'ai involontairement actionné le troisième piège. Je lui ai fait un pansement de fortune avec une serviette que j'avais pris la précaution d'emporter et n'ai pas arrêté de lui faire des excuses durant tout le reste de l'après-midi. A ma grande surprise, il s'est contenté de sourire sans rien dire.
Mais nous avons tous plus ou moins finis dans le même état : à bout de souffle, complètement échevelés, les vêtements plus ou moins en lambeau, mais un grand sourire aux lèvres quand Hinata-sensei nous a dit que nous passions.
Nous sommes Genin, à présent. J'en suis fier. Mais, le plus dur reste à faire. Après tout, nous sommes encore des enfants…
Enfin, mes parents étaient encore des enfants lorsqu'ils ont croisé le fer avec des déserteurs, des psychopathes et des humains possédés. C'est étrangement réjouissant.
Et oui, c'est ironique. Je sens que nous allons souffrir…
Extrait du Journal de Akimichi Shigeru
26 Mai 1XXX
Je suis fatigué. Très fatigué. Et j'ai faim. Très, très faim. Heureusement, Maman a presque finit de préparer le dîner. Miam…
J'aime bien mes nouveaux coéquipiers. C'est sûr, j'aurais préféré être avec Satoru, mais bon, Konatsu n'est pas mal non plus. La preuve, il m'a offert des petits pains faits maison ! Par contre, je crois que mes habitudes alimentaires l'ont un peu dérangé. Je n'aurais peut-être pas dû en dévorer deux à la fois en moins d'une minute…
Yuuta…C'est dérangeant, les insectes qui viennent vous manger dans la main. Littéralement. Enfin, il a promis de les garder à bonne distance de mon bentô, donc je suppose que je peux lui faire confiance sur ce point. Sinon, ça va saigner ! Personne ne touche à MON repas, préparer avec amour par ma Maman adorée, le meilleur chef qu'ait jamais connu Konoha !
L'épreuve en soi était plutôt dure…Ou facile, ça dépend du point de vue, je crois. Les jeux de pistes, j'aime bien ; il y a toujours des trucs intéressants à gagner à la fin et c'est amusant de résoudre les énigmes pour avancer. Mais celles que Yukito-sensei a choisies étaient vraiment difficiles ; on a dû s'y mettre à trois pour trouver les réponses. Et il nous a fallut du temps pour coopérer, aussi. Mais bon, on a finit par le faire, ne serait-ce que pour retrouver notre chemin hors de la forêt. Les insectes de Yuuta ont d'ailleurs été très utiles pour ça. Ils avaient marqué la piste.
Les Aburame sont peut-être trop minces et définitivement effrayants avec leurs insectes qui leurs courent partout sur le corps, mais ils savent se débrouiller en pleine nature, en tout cas.
Konatsu a été très sympa en m'empêchant de tomber dans ce piège près du pont ; j'aurais vriament eu du mal à sortit de là tout seul, ou même avec de l'aide. Comment Yukito-sensei a-t-il pu creuser un trou aussi profond en une seule nuit ? J'ai entendu Yuuta parler de Doton, mais c'était prononcé d'un ton si bas que j'ai peut-être mal compris.
On a eut beaucoup de mal à atteindre le dernier point de rendez-vous dans els temps, mais on l'a fait. Et c'est bien grâce aux copains que nous avons réussis.
…
Je me demande si je ne devrais pas leur offrir des gâteaux pour les remercier ? Et peut-être aussi à Yukito-sensei, pendant que j'y suis. Il est beaucoup trop maigrichon, cet homme. Et puis, comment fait-il pour manger avec ce masque devant la bouche en permanence ?
Extrait du Journal de Uzumaki Nozomi.
26 Mai 1XXX
Pitié, achevez moi !
…
Kaito, repose ce kunai là où tu l'as trouvé, je plaisante ! Grr, ce môme ! Un jour, je finirais par l'étrangler, et flûte pour le reste du monde !
Honnêtement, je suis crevée. Okay, je savais que ce qui nous attendait n'allait pas être une ballade suivie d'un pique-nique en forêt, mais à ce point là, cela frise le ridicule. Ah, et en y pensant bien, ce n'était pas une ballade, mais nous avons vraiment eu droit à un pique-nique. D'une certaine façon. Si on prend le sens général de la phrase. Une boulette de riz et une demi-bouteille d'eau par personne, cela ne fait pas énorme, tout de même.
C'est dans des moments comme ça que j'envie la cuisine de Maman. Et que je maudis mon incapacité à préparer quoique ce soit qui ne ressemble pas à des bouts de charbons.
Bilan de la journée : nous sommes bels et biens reçus, Sugi, Jun et moi, comme Genin de Konoha. Au prix de pas mal de sueur, de cris perçants (je HAIS les INSECTES ! Euh, sans offense pour Yuuta, parce que comme ça, à vue de nez, il est plutôt beau gosse. C'est juste la partie réservoir à insecte qui me fait frémir, et pas de joie), d'un peu de sang (Sugi s'en ai plutôt bien tiré pour faire ce pansement à Jun), d'un peu de travail d'équipe et d'un poignet probablement foulé dans mon cas, nous avons réussi à franchir le parcours d'obstacles installé par Hinata-sensei.
Je ne l'apellerais plus jamais Hinata-chan. La femme gentille et gaie que j'ai connu enfant est devenue une véritable sorcière décidée à me sucer le sang !
…
Bon, bon, d'accord, j'exagère, mais certains des pièges qu'elle nous a mis au défi de franchir durant le parcours étaient éreintants et incroyablement dangereux, même de mon point de vue. Je veux dire, même moi, je n'aurais jamais mis autant de notes explosives dans un seul piège ; la taille de cette explosion…Je crois que je devrais repayer une nouvelle veste à Sugi. La sienne est grillée au-delà de tout espoir de réparation, et je ne suis pas sûre de supporter l'image de ses beaux cheveux roses au-dessus d'une des affreuses combinaisons vertes que porte son père et Papy Gai. Brr, quel mauvais goût…Je frissonne à la simple pensée qu'il pourrait avoir une coupe au bol…
Et puis, il mourrait de honte ou d'horreur si jamais il devait faire ça, et je tiens à le conserver intact et vivant de préférence, merci. Quoique, d'un autre côté, peut-être que ses fans girls le lâcheraient s'il le faisait. Mais je crois que même lui n'est pas encore désespéré à ce point là.
Dommage. Parce que, sous le choc et l'effroyable vision qui s'imposerait alors à mes yeux se trouve la pensée étrangement réjouissante de voir ses petites pestes hurler d'horreur et/ou faire quelques attaques cardiaques.
…
Faut que j'arrête de rire comme une dingue. Genki est entré dans ma chambre et m'a posé une main sur le front en me demandant si j'avais de la fièvre. Et quand j'ai répondu et qu'il s'est aperçu que non, il a couru voir Maman en hurlant que j'étais possédée.
Résultat : deux semaines d'argent de poche qui saute pour avoir fait peur à mon petit frère et au reste de la famille. La confiance règne, c'est fou.
…
Et comment je fais pour payer mes mangas sans mon argent de poche, moi ! Hinata-sensei nous a prévenu que nous n'aurions pas de mission avant la semaine prochaine au minimum !
Il y a des moments où je hais franchement ma vie…
Extrait du Journal de Nara Satoru
26 Mai 1XXX
Les yeux crevés. Mekura Michiyo a les yeux crevés, ou tout du moins, sacrément endommagés, si j'en juge par les cicatrices qu'elle a sur les paupières et le front. Et un peu sur la joue, aussi.
L'effet est…étrangement repoussant et en même temps, des plus fascinants. C'est comme si quelqu'un avait essayé de graver un mot ou un dessin sur sa peau à l'aide de coups de couteaux. Et, je crois que ce n'est pas totalement faux.
Galère.
Hyuga a hurlé en voyant ça, et moi-même, je n'étais pas loin de rendre mon déjeuner. Le pire, c'est qu'elle s'en est aperçue, cette chère Mekura. Parce qu'à la façon dont elle m'a sourit, un sourire amer et moqueur, elle devait savoir exactement ce que nous pensions tous les deux.
A vrai dire, malgré son handicap, elle doit comprendre et ressentir beaucoup de choses. Sinon, comment expliquer qu'elle soit passée Genin ? D'après elle, elle 'ressent' les flux de chakra dans les êtres vivants et les objets, donc elle n'a pas besoin de ses yeux.
Mouais.
C'est fou comme j'y crois.
Cependant, je me demande…Qui a bien pu lui faire un truc pareil ?
Extrait du Journal d'Uchiha Jun
26 Mai 1XXX
Mon bras me fait vraiment mal. Hinata-sensei m'a appliqué un onguent pour aider la cicatrisation dès qu'elle a vu que j'étais blessé et qu'elle a évalué la gravité de la blessure. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire un mot, d'esquisser un geste ; dès qu'elle a aperçu le sang sur mon pull et le bandage que m'avait fait Sugi, elle était déjà à côté de moi, cette expression de profonde inquiétude sur le visage…
J'aurais aimé que ma mère me regarde comme cela. J'aurais voulu que mon père me sourie de la même façon.
En attendant, je suis officiellement un Genin, maintenant que nous avons passé le test. Nozomi était…aux anges, je ne vois pas comment décrire la situation autrement. Bien sûr, le petit air coupable qu'elle a pris en regardant les vêtements de Sugi a ajouté une petite note comique ou dramatique, cela dépend de la manière de considérer la situation, à la chose. Sugi, de son côté avait l'air content de lui, un peu soulagé. Mais je crois que ce soulagement était essentiellement dû à l'idée que son erreur n'avait pas eu de conséquences facheuses.
J'ai du mal à bien le comprendre, des fois. Mes premiers souvenirs de lui, lorsque je suis arrivé à Konoha, sont ceux d'un garçon à l'air inaccessible, un peu froid. Presque arrogant, sans vraiment l'être. Nozomi le taquinait beaucoup, et il rougissait ou lui criait dessus. Et puis, un jour, il est venu en cours pâle, hagard, les mains qui tremblaient, et murmurant sans cesse « : pas question que je ressemble à ça…j'veux pas…ils ont eu Ran, mais ils m'auront pas… »
En tout cas, ça y ressemblait. Je crois qu'il a brusquement prit conscience d'une réalité qui ne lui a pas fait plaisir et qui l'a plongé en état de choc. En tout cas, il a commencé à changer. Il est devenu plus poli, s'est mis à taquiner Nozomi en retour, souriait plus facilement…
J'aimais les regarder de loin. Les voir heureux me rendait heureux moi-même, même si je demeurais dans les ombres, sans m'approcher, sans rien dire. Mais maintenant, nous sommes dans une même équipe. Je vais devenir…
Non, je suis déjà une part intégrante de leur vie. Comme je fais maintenant parti de la vie d'Hinata-sensei. C'est une sensation agréable.
Et curieusement terrifiante.
Parce que si nous sommes ensemble à présent, c'est pour devenir des tueurs appliqués, des mercenaires acharnés. Des assassins qui se battent pour de l'argent, jour après jour, tout en tentant de garder un visage souriant pour le reste du monde.
Je ne voulais pas de cette vie. Je ne veux pas de cette vie.
Je ne voulais pas tuer.
Je ne veux plus jamais tuer !
Alors pourquoi…pourquoi je n'arrive pas à leur dire non ? Pourquoi je n'arrive pas à suivre mon propre chemin, à me détacher d'eux ?
…
Pourquoi je n'arrive plus à demeurer seul ?
Extrait du Journal d'Inuzuka Kiba
26 Mai 1XXX
Hinata est rentrée à la maison en souriant gaiement. Dans ces moments là, elle à l'air dix ans plus jeune, on dirait presque une enfant. Une enfant capable de vous expédier ad patres sans même essayer, cela dit.
Elle leur a fait passer le même test que nous, lorsque nous avons commencé notre apprentissage sous l'égide de Kurenai-sensei. Pour peu, je plaindrais vraiment ces mômes. Pour nous qui avions des techniques héréditaires, ce n'était déjà pas drôle, mais alors pour des gamins sans capacités particulière, cela devait être un enfer. La preuve, ils se sont tous effondrés en tas dès l'instant où elle leur a annoncé leur succès.
Je crois qu'elle se sent vaguement coupable de les avoir épuisé. Enfin, ils en verront d'autres. Pour l'instant, j'aimerais ne pas me soucier d'eux et passer une soirée romantique, mais c'est bel et bien fichu, maintenant. Tenten a débarqué il y a cinq minutes, en larmes, son fils sous le bras. Hinata tente vainement de la calmer, et je crains fort qu'elle ne lui fasse passer la nuit ici.
Non, je ne déteste pas Tenten. J'aurais juste préféré qu'elle pique une crise de nerfs ailleurs que chez nous, ou en compagnie de quelqu'un d'autre.
…
Bon, je vais devoir sauver Akamaru et les chiots. Apparemment, Tsuki a décidé qu'il était très amusant de leur tirer les poils.
Sale gosse, va !
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Eh bien, ce chapitre s'est fait attendre, mais il est finalement là. J'espère qu'il vous aura plus.
Merci à toutes les personnes qui ont laissé une review jusqu'à présent. N'hésitez pas à me faire part de vos impressions en cliquant sur le bouton en bas à gauche…
