-C'est con d'avoir explosé la porte, maintenant je pourrais rentrer comme je veux.
Kimblee grogna avant de partir en direction de la salle à manger. Greed rit sous cape en le suivant.
Dolchatte et Martel étaient déjà là, échangeant un bisou matinal, lorsque Kimblee arriva et fit exploser une chaise. Les deux chimères sursautèrent.
-Kimblee ! s'exclama Martel pas du tout contente de le voir. Ca va pas non !
-Et vous, à vous embrasser devant tout le monde, répliqua Kimblee méchamment.
-On fait ce qu'on veut connard !
-Martel, s'il te plait, calme toi, tenta Dolchatte en la prenant dans ses bras.
La jeune femme se laissa aller, toute colère l'ayant quittée. A la vue de ce spectacle, Kimblee explosa son bol. Greed vint s'asseoir à ses côtés et l'empêcha d'exploser la table.
-Arrête toi là, je tiens à mon bar.
Kimblee tourna la tête vers lui, sourcils froncés, avec le regard de « Ne me touche pas sinon je t'explose un millier de fois histoire de repeindre intégralement ton foutu bar ». Greed poussa un long soupir.
-Traumatisé pour un baiser de rien du tout… Tu sais, t'as passé l'âge de rougir lorsqu'on prononce le mot mphm !
Kimblee lui plaqua la main sur la bouche avant qu'il n'eut le temps de finir sa phrase. (Et là l'auteur remercie Kimblee). Il ne le relâcha que lorsqu'il sentit la langue de l'homonculus parcourir sa peau avec une exclamation de dégoût. Greed sourit innocemment.
-Ca non plus j'ai pas le droit ?
-TU M'EMMERDES !
Et après ce hurlement de rage qui fit encore s'interrompre le baiser matinal des deux chimères et qui rendit Martel folle furieuse, Kimblee se leva et se dirigea vers sa chambre sans porte, sans oublier d'exploser celle de la salle à manger au passage.
Personne n'avait vu l'Alchimiste Ecarlate de la journée. Par contre, tout le monde l'avait entendu. C'était à se demander comment il pouvait rester des objets encore intact au Devil's nest vu qu'il se défoulait sur tout ce qui passait à portée de main. Qu'est ce qui avait bien pu se passer pour que ce fou devienne encore plus dingue, songèrent les chimères désespérées. Et pourquoi toute cette agitation avait l'air d'amuser leur patron ?
Arrivé à minuit, le boucan cessa tout à coup. Tout le monde en conçut un vif soulagement. Peu de temps après, tous avaient regagné leur chambre et retombaient dans les bras de Morphée.
Comme la nuit précédente, Greed ne dormait pas. Comme la nuit précédente, il réfléchissait (Note de l'auteur : Va falloir faire gaffe, je crois qu'il est atteint), mais cette fois ci sur les réactions de Kimblee vis-à-vis de l'attitude de l'homonculus. Visiblement, le baiser l'avait gêné, pourtant Greed n'embrassait pas si mal que ça (Note de l'auteur : ce sont les pensées de Greed, j'ai pas été vérifiée). Peut être se sentait il frustré ? Greed sourit. Bonne question, pourquoi ne pas aller lui poser ?
Mais avant qu'il ne se lève, sa porte s'ouvrit et Kimblee entra, sous le regard étonné de l'être aux yeux violets.
-Bé qu'est ce que tu fous ici ?
-Tu te gênes pas pour rentrer dans ma chambre, répliqua Kimblee. Je vois pas pourquoi je ne ferais pas de même.
Greed haussa un sourcil.
-T'as une question à me poser ?
-Tout juste tête d'hérisson.
-Oh, critique pas ma coiffure !
Kimblee prit une chaise et s'assit à côté du lit. Greed se plaça face à lui, à genoux sur le matelas.
-Bon, qu'est ce qu'il y a ? C'est encore ce petit baiser de rien du tout qui te perturbe ?
-Je n'aime pas être dominé, répondit Kimblee avec lenteur en dévisageant l'homonculus. Ma philosophie, c'est simple : j'explose tout ce qui me gêne, même ce qui me gêne pas, je m'en fous en fait. Mais je reste le maître. Pigé ?
Greed fit la moue.
-Je dois le prendre comment ?
-Comme tu le sens.
Kimblee commençait déjà à se relever, lorsque Greed le saisit par le poignet et le força à se rasseoir malgré ses protestations.
-A mon tour de t'expliquer ma philosophie de la vie : dans ce bas monde et même ailleurs, tout est à moi. Tu ne fais pas exception, mon petit Kimblee. Et si je dis que je te veux, que ça te plaise ou non, tu seras à moi.
Un sourire peu engageant se dessina sur les lèvres de l'alchimiste.
-Alors je crains que nous ne soyons dans une impasse.
-Pas du tout, mon petit Kimblee, répliqua Greed les yeux brillants. Je te propose un compromis : ni dominant ni dominé pour l'instant, mais…
-Mais ?
-Je veux quelque chose en échange de cet acte de bonne volonté.
Et avant que Kimblee n'ait le temps de réagir, l'homonculus s'empara de ses lèvres avec avidité.
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Kimblee s'éveilla le lendemain matin dans les bras de Greed, étrangement endormi. L'alchimiste caressa le torse musclé de son compagnon avec un sourire. Il se souvenait encore de la conversation qu'ils avaient eu deux jours avant, lorsque Greed lui avait demandé s'il ne s'intéressait pas à l'amour. Qu'est ce qu'il lui avait répondu déjà ? Ah oui, que ça n'explosait pas… Kimblee posa sa main à plat. En fait, Greed avait raison. L'amour, ça peut exploser parfois.
BAM !
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Ichihara : - …
Roro : - c'est très touchant la preuve d'amour de Kimblee !
Ichihara : - Oui si on veut XD. Bon allez, c'est parti pour la fic suivante.
Kimblee : - Fais gaffe à ce que t'écris cette fois ci…
Ichihara : - Même pas peur !
