Disclaimer : les persos et l'univers de Harry Potter appartiennent à Joanne Katleen Rowling et à elle seule !
Je poste déjà le chapitre 3 (qui n'aurait du arriver que dans 2 semaines au moins) parce que vos reviews me démange, j'ai trop envie d'y répondre !!!!!!!!7 reviews?! Vraiment je n'en attendais pas autant, pas aussi vite et encore moins de gens que je ne connais pas (même si on est sur fan fic, je ne pensais qu'elle serait déjà lue par d'autres personnes que mes copains !)!
Lywen : Merci, t'es adorable ! Bien sûr qu'on va reprendre notre premier projet ! Continue tes fics, je les adore !
Harmonia : Quel esprit critique et débordent ! Tu sembles sure de toi ! Pour les tirets, c'est une erreur de manipulation quand je l'ai mise sur fan fic. Je n'y suis pas encore habituée! C'est qui Mary-Sue ? Pour ce qui est des opinions de Sianti vis-à-vis de Harry, c'est volontaire, vous comprendrez plus tard pourquoi (je ne vais pas tous vous dire non plus !-) Sinon, désolée de réduire en miettes tes hypothèses, mais Kephren (le sashtet mâle) n'est absolument pas destiné à Harry. Je l'ai expliqué, les sashtets sont liés par un lien mental à leurs danseuses et ils meurent quand leurs danseuses meurent ou plutôt parce que. Ils ne peuvent donc pas avoir d'autres propriétaires. Kephren appartient à Sianti et à elle seule. Sianti n'est pas musulmane, elle est une danseuse du désert ce qui est une religion en soi, je donnerai plus de détails en temps voulu. Comme tu l'as dit, ce serait dommage de dévoiler la trame dès le premier chapitre !
Alpo : Comme tu le vois, la suite arrive !
Mes copains : merci à tous pour vos reviews ! Vraiment, vous êtes trop fort, ça fait super plaisir !
Comme ce sont les fêtes, je vous poste le chapitre 3 pour Noël et le 4 pour le Nouvel An ! Si ce ne sont pas de beaux cadeaux ça ?!
Chapitre 3
Le lendemain matin, Sianti se réveilla à l'aube, fraîche et dispose. Elle ne sortit pas immédiatement de son lit, elle y resta allongée, les yeux grands ouverts. Elle se concentra pour percevoir au maximum ce qui l'entourait.
A ses pieds, elle sentait les poitrines d'Indra et Kephren se soulever régulièrement et le long de son corps, le poids du drap qui la recouvrait et l'air encore frais du matin. Elle entendait les oiseaux chanter dans le jardin, leurs ailes battre et les ronflements de son père au bout du couloir. Ensuite, elle se représenta mentalement la maison, ses habitants et enfin le jardin. Après cet exercice, elle se leva sans déranger Kephren et Indra, mit une robe légère et descendit danser au jardin. La nature était belle et elle voulait en profiter.
Elle dansa de longues minutes, profitant de la fraîcheur matinale. Sans s'en apercevoir, elle entama la danse de l'éclosion. Sans musique, l'effet n'était pas aussi grand mais quand elle s'arrêta de danser toutes les fleurs du jardin étaient écloses. Sianti sourit, c'était un spectacle magnifique.
- C'est vrai, c'est un spectacle magnifique !
- Mmmh, pensa Sianti en respirant une fleur, ça me rappelle l'Egypte.
- Ca te manque, n'est-ce pas ?
- Comment cela pourrait-il ne pas me manquer ? L'Egypte ne te manque pas Kephren ?
- Oh, si ! Sa quiétude, sa chaleur, sa douceur, notre jardin luxuriant, le parfum des fleurs, nos amis, nos habitudes,...Tout me manque ! répondit le sashtet en soupirant.
- Pardonne-moi de vous avoir obliger à partir !
- Tu ne pas à te faire pardonner, je suis un sashtet, je te suivrai partout où tu iras et te protégerai jusqu'à mon dernier souffle !
- Merci, Kephren, répondit Sianti en s'approchant du sashtet et en le caressant. J'ai tendance à oublier que vous n'êtes pas de simples chats, toi et Indra.
- Et puis, l'Angleterre est un pays très intéressant !reprit le chat en changeant de conversation. Ces habitants sont très accueillants !
- Ah, c'est vrai, j'avais oublié que la voisine avait une très jolie chatte ! répliqua Sianti. Alors, Casanova des gouttières, comment se déroulent vos conquêtes ?
- On ne peut mieux !
- C'est pour ça que je ne t'ai pas vu hier ?
- Hé, oui ! Faire la cour à une demoiselle demande du temps et de la patience !
- Ah, bon ? demanda Sianti avec un sourire amusé
- Evidemment, il faut faire les choses en douceur, avec délicatesse, pour ne pas effaroucher une demoiselle ! Et, tu me connais, jamais je ne ferai preuve d'impolitesse ou d'indélicatesse envers l'une d'elle.
- Tu es bien trop gentleman pour ça ! répliqua-t-elle pour le taquiner
- Tout à fait !
- Tu étais fait pour l'Angleterre, surenchérit-elle en rigolant. Et bien Kephren, je suis désolée de couper court à cette conversation des plus intéressante et des plus instructive mais je vais me doucher.
- Va donc ma petite, va donc, répliqua-t-il amusé.
- A tantôt !
Sianti huma une dernière fois le parfum des fleurs, rentra dans la maison et monta prendre une douche.
Quand elle descendit prendre son petit-déjeuner, son père était déjà table, un journal à la main.
- Bonjour, papa ! dit-elle en l'embrassant. Bien dormi ?
- Mmh et toi ?
- Très bien ! Je me suis réveillée avec la lumière du jour et j'ai été dans le jardin, répondit-elle en s'asseyant.
- Je sais, je t'y ai vue. Tu danses de mieux en mieux, tu as fait des progrès impressionnants. Le jardin est splendide!
- Merci ! Quelles sont les nouvelles ? demanda-t-elle avec un signe de tête vers le journal.
- Rien du côté moldu, c'est incroyable que le ministère arrive encore à garder les attaques des Mangemorts secrètes.
- Et du côté sorcier ?
- Les nouvelles ne s'améliorent pas : on n'a toujours rien trouvé sur l'emplacement du repaire de Lord Voldemort, toujours pas de nouvelles sur l'endroit où sont partis les Détraqueurs et les Mangemorts ont encore attaqué des moldus.
- Quelle bande de lâches !! s'exclama Sianti, si au moins ils s'en prenaient à des sorciers !
- Qu'ils s'en prennent à des sorciers ou pas ne change rien, Sianti, ils tuent des innocents.
- C'est vrai, mais quand même, les moldus sont sans défenses devant eux !
- Mais très peu de personnes sont capables de faire face à un Mangemort. Que tu sois sorcier ou moldu, face un Avada Kevadra, tes chances de survivre sont infimes.
- Je sais mais...
- Sianti, essaie de comprendre que ce sont des Mangemorts ! Que tu sois innocent, sorcier, moldu, jeune ou vieux, ils te tueront. Tu n'as pas l'air de t'en rendre compte mais nous sommes en guerre. Est-ce que tu comprends ? Ce ne sont plus quelques attentats écartés, maintenant que leur Seigneur est de retour, ils ont le champ libre... Ils n'ont peut-être pas encore fait beaucoup de dégâts mais crois-moi, ça ne va pas tarder.
- Oui, papa, répondit Sianti en baissant les yeux.
- Je serai soulagé quand tu seras à Poudlard, dit-il en poussant un soupir.
- Pardon ? s'exclama Sianti les yeux écarquillés.
- Sianti, expliqua son père en soupirant une fois de plus, ne t'énerve pas. Je suis un diplomate venu d'Egypte pour former une alliance contre Voldemort, nous sommes des cibles de choix pour les Mangemorts.
- Je le savais, répliqua-t-elle blessée, mais je ne pensais pas que tu préfèrerais m'avoir loin de toi !
- Ma chérie, bien sûr, je voudrais te garder près de moi, passer plus de temps avec toi, mais c'est impossible. De plus, je suis certain que tu seras plus en sécurité là-bas.
- Plus en sécurité là où tu ne me verras même pas ?!
- Sianti, je ne permettrais pas que tu sois blessée par ma faute, je ne me le pardonnerais pas ! Et ta mère non plus ! De plus, j'ai une confiance totale en Dumbledore et Poudlard est une vraie forteresse. Fais-moi confiance, tu seras pleinement en sécurité sous sa direction.
- Mais...
- Sianti, s'il te plaît.
- D'accord...
- Bien, je reviendrai te prendre vers trois heures.
- D'accord.
- Sois à l'heure ! dit-il en souriant.
- Oui, papa.
- Bon, j'y vais maintenant, dit-il en se levant.
- Déjà ?
- Hélas, oui, ma chérie, j'ai beaucoup de gens à voir aujourd'hui, répondit-il en embrassant sa fille.
-Bon, à tantôt !
- A tantôt, passe une bonne matinée.
- Toi aussi, papa !
Et Sianti resta là, seule devant son assiette qui ne lui donnait vraiment plus envie. En un plop, elle transplana dans le jardin.
- Indra, Kephren, venez près de moi ! demanda Sianti en s'asseyant dans l'herbe.
- Tu n'as pas l'air en forme, intervint Indra en sortant de la maison. Car elle n'était pas dans le jardin comme Kephren mais dans la cage d'escalier.
- Non, pensa Sianti en caressant Indra.
- Tu digères mal ta conversation avec ton père, je suppose ? demanda Kephren.
- Oui, un peu.
- Tu ne devrais pas, répliqua Indra
- Mais...
- Il a simplement voulu te faire comprendre que la guerre, même si elle ne te touchait pas encore, était bien présente et te touchera tôt ou tard. Sûrement plus vite que tu ne le penses, continua-t-elle.
- Mais...
- Et que tu n'étais pas en sécurité avec lui.
- Je sais tout ça, seulement je préférais ne pas y penser.
- C'est sûrement pour ça qu'il t'en a parlé un peu brusquement, pour te faire descendre de ton nuage ! Enfin, Sianti, redescends sur terre ! Tu n'es plus une enfant !
- Allons Indra, calme-toi...intervint Kephren.
- Kephren, la protection passe aussi par l'information !
- Je le sais très bien ! Je voulais juste éviter une dispute !
- C'est bon Kephren, elle a raison, je dois garder les pieds sur terre ! Bon, s'y on s'occupait un peu de l'entretien de ce jardin pour ce changer les idées ?
- Effectivement, il en a bien besoin !
En effet, même si la danse de Sianti l'avait rendu splendide, il était dans un piteux état. Les précédents propriétaires ne s'en étaient apparemment pas du tout occupés : des lierres avaient grimpé le long des murs et ceux-ci semblaient tenir debout uniquement grâce à eux. Le jardin était complètement envahi par le mauvaises herbes. Par on ne sait quel miracle, quelques plantes avaient résister à l'envahisseur et offraient à la vue de magnifiques fleurs.
Sianti passa donc le reste de la matinée à s'occuper du jardin, Kephren et Indra regardant plus qu'aidant.
A trois heures, elle retrouva son père dans le hall et ils rejoignirent le Chemin de Traverse grâce à un portoloin.
- On va où ? demanda Sianti.
- Et bien, j'ai rendez-vous avec le professeur Dumbledore dans un tea-room moldu.
- Un tea-room moldu ? répéta Sianti. Un tea-room, je peux comprendre, c'est un anglais ! Mais pourquoi ne pas être rester dans la partie sorcière de Londres ? Pour des raisons de sécurité ?
- Je remarque que notre conversation de ce matin ne t'a pas laissée indifférente, répondit-il avec un sourire. Tu as raison, c'est une question de sécurité.
- Pourtant les Mangemorts attaquent des lieux moldus.
- C'est vrai, mais il y a beaucoup plus de tea-rooms moldus que de tea-rooms sorciers. La probabilité qu'ils attaquent le nôtre est donc plus faible si nous allons dans un tea-room moldu. A moins qu'ils ne veuillent s'en pendre à nous et qu'ils aient découverts le lieu de notre rendez-vous, il y a peu de chance qu'ils attaquent le tea-room dans lequel nous nous trouverons.
- Vu sous cet angle...
- Il faut toujours envisager les choses sous tous les angles possibles, tu dois être prête à faire face à toute éventualité !
Ils avaient continuer de marcher tout en parlant et, après être sortis du Chaudron Baveur, avait atteint un carrefour. Le père de Sianti s'arrêta.
- Qu'est-ce qu'il y a ? interrogea-t-elle.
- Nous allons prendre le bus !
- Le bus ? Tu es sérieux ? demanda Sianti pas le moins du monde déstabilisée par le mot bus étant donné qu'étant petite, elle était allée dans une école moldue et qu'elle avait donc déjà employé ce genre de transport.
- Pourquoi pas ? Nous irons plus vite !
- Comme tu veux...
Ils attendirent donc et prirent le bus. Celui-ci les emmena et les déposa près du vieux Londres.
- C'est dans le vieux Londres qu'on va ?
- Exactement ! Le professeur Dumbledore m'a dit qu'il avait découvert un tea-room qui servait des gâteaux absolument délicieux !
Après quelques minutes, ils se retrouvèrent devant la façade très coquette d'un petit salon de thé, le « Apple's Heart » et y entrèrent. La salle était de taille normale, les murs étaient en bois lambrissé et les lampes diffusaient une lumière tamisée ce qui rendait l'atmosphère ouatée et chaleureuse. Il y avait environ sept tables en bois sur lesquelles étaient déposés des bouquets de Fleurs Lumineuses qui dégageaient une lumière colorée selon la couleur de leurs pétales. Sianti connaissait ces fleurs mais ne les avait jamais vues et s'étonnait d'en voir là car elle se rappelait que ces plantes ne poussaient qu'en Hollande. C'était probablement une exclusivité de la maison. Sianti resta un instant à examiner les lieux alors que son père parlait avec ce que Sianti supposait être la propriétaire. C'était une jeune femme petite, ronde et très souriante. Sianti vit son père lui faire un signe de la main et le rejoignit.
- Bonjour mademoiselle, lui dit la femme, je disais à votre père que le professeur Dumbledore vous attendait dans le jardin. Suivez-moi, je vous en prie.
Sianti et son père suivirent donc la jeune femme et parvinrent à un petit jardin très fleuri. Elle contempla toutes les fleurs un moment. Il y avait des daturas blancs et d'autres jaunes, des digitales pourpres, des astilbes rouge clair, des dahlias roses, des arômes et bien d'autres encore qu'elle ne reconnut pas ou sur lesquelles elle ne parvenait pas à remettre un nom. Il y avait aussi une glycine mauve qui grimpait sur l'un des murs et sur celui d'en face, une clématite. Dans le fond du jardin se trouvait un grand Lila blanc en fleur. Ce jardin était plein de vie et de couleurs.
Elle remarqua alors Dumbledore, il était assis à une table de faire forgé et sirotait un thé. Il portait une robe bleu ciel et ses cheveux étaient tressés. Il dégageait une sensation de tranquillité et de puissance.
- Professeur, lança la jeune femme, vos invités sont arrivés.
- Merci Rose, répondit Dumbledore. Ravi de vous voir monsieur Manala, dit-il en serrant la main du père de Sianti. Je suppose que cette demoiselle est votre fille, Sianti, poursuivit-il en lui serrant la main à elle aussi et en lui souriant.
- Bonjour professeur, répondirent le père et la fille.
- Je suis très heureux de te recevoir à Poudlard cette année, dit Dumbledore que Sianti prenait de plus en plus pour un vieux gâteux. C'est alors qu'il se pencha vers elle et qu'elle croisa son regard, plein de malice et d'intelligence, ce qui fit changer radicalement Sianti d'opinion.
- J'espère que tu t'y plairas.
- Moi aussi, assura-t-elle.
- J'ai cru comprendre que tu aimais danser...
- C'est exact, répondit-elle en lançant un regard interrogateur à son père.
- Je pense que tu vas pouvoir mettre tes talents en avant cette année.
- J'aimerais vous poser une question...
- Je t'écoute.
- Qui est le professeur de potion ?
- Severus Rogue, répondit le professeur pas déstabilisé le moins du monde.
- D'un point de vue professionnel... Sianti posa alors mille et une questions sur Poudlard, son organisation et ses professeurs quand elle en eut obtenu les réponses, elle remercia le professeur et sur un signe de son père, prit congé.
Sur le pas de la porte qui reliait le jardin et le salon de thé, elle se retourna une dernière fois pour profiter du jardin et examiner Dumbledore. Elle remarqua qu'il n'était plus du tout paisible comme quand elle était arrivée et qu'un masque de sérieux et de gravité était tombé sur son visage. Elle comprit alors un peu mieux la puissance démesurée qu'il pouvait dégager et la crainte insoutenable qu'il pouvait provoquer.
