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Chapitre 7- Surprises, surprises !-Première partie.
Le lendemain, vers quatre heures, quand ils eurent fini d'aider Mme Weasley à préparer le dîner et à dresser la table au jardin, Harry et Ron sortirent faire un peu de Quidditch alors que Hermione et Ginny montaient se préparer. Harry se doutait que Mme Weasley ne leur avait pas dit le nombre exact d'invités pour lui faire une surprise mais ne chercha pas à en savoir plus.
Harry et Ron étaient redescendus au salon après leur partie de Quidditch et après s'être changés. Ils discutaient tranquillement en attendant Hermione et Ginny. Le salon était grand et aurait dû être spacieux s'il n'avait pas été tant encombré de meubles. Aujourd'hui, pour la fête, tout avait été méticuleusement rangé ce qui donnait une sensation d'espace. Il faisait délicieusement bon. Les heures les plus chaudes de la journée étaient passées. La baie vitrée était ouverte et une légère brise rafraîchissait le salon, les murs jaunes de la pièce avaient pris une couleur chatoyante avec les rayons du soleil.
Harry quitta Ron un moment et vint s'appuyer contre la porte ouverte. Il resta ainsi admirant le jardin, profitant de la douceur de cette fin de journée. Il songea que Mme Weasley avait vraiment bien arrangé le jardin malgré les gnomes. Elle avait planté plusieurs arbres qui donnaient de magnifiques fleurs et la pelouse avait repris un aspect normal. Il était plongé dans sa contemplation, un sourire serein aux lèvres, simplement heureux d'être là quand il entendit les pas d'Hermione et de Ginny dans les escaliers. Il se retourna alors qu'elles entraient dans le salon.
Hermione portait une robe blanche à fines bretelles qui lui arrivait à mi-cuisse, ce qui faisait ressortir la longueur de ses jambes et son bronzage. Ginny, elle, portait un mini short moulant en jean et un top vert. Ron était bouche bée quand il les vit entrer dans la pièce, il se reprit grâce à un coup de pied de Harry et leur sourit. Harry aussi était étonné : Hermione était terrible habillée ainsi et le short de Ginny lui moulait les fesses d'une façon très sexy. Si l'une n'avait pas été sa meilleure amie et l'autre sa « sœur », il les aurait draguées illico presto. S'il avait ete un peu plus doue en la matiere du moins.
Ils ne furent pas les seuls à être déstabilisés, Hermione fondait devant Ron en marcel et Ginny fut surprise de voir combien un gel effet mouillé pouvait donné à Harry un air cool et séducteur. Décidément, ils feraient des surpris tous les quatre à la rentrée !
Sans arrêter de se regarder, ils discutèrent et attendirent les invités. Ceux-ci devaient arriver vers six heures et demi, le repas devaient être servi vers huit heures et ,au grand bonheur de Ron, Harry, Hermione et Ginny, l'heure de la fin de la soirée n'avait pas été fixée.
A six heures quarante (Harry venait de regarder sa montre), la sonnette retentit. Harry se leva suivit de Ron et alla ouvrir la porte, se demandant qui était derrière. Il l'ouvrit et fut face à Neville, en costume pour l'occasion, et sa grand-mère, vêtue d'une longue robe de sorcier bleu ciel et avec un chapeau immense sur la tête. Son costume donnait à Neville un air plus mur et, en même temps, Harry ne comprenait pas comment, décontracté.
- Joyeux anniversaire, Harry ! s'exclama Neville en lui tendant un gros paquet cadeau.
- Joyeux anniversaire, Harry, lui dit sa grand-mère d'une voix douce et grave.
- Merci Neville, merci Mme Longdubat ! Ca me fait plaisir de vous voir ! Entrez je vous en prie.
- Merci.
Ron les salua et les conduisit au salon. Ils allaient tous entrer dans le salon quand la sonnette retentit à nouveau. Harry se retourna et alla ouvrir. Il fut tellement surpris par les personnes qui se trouvaient devant lui qu'il mit un certain temps avant de réagir :
- Dean ! Seamus ! Lee !
- Joyeux anniversaire, Harry ! s'écrièrent-ils d'immenses sourires aux lèvres.
- Que...Comment est-ce que ? balbutia-t-il, lui aussi, un grand sourire aux lèvres. S'il s'attendait à les voir...ça faisait un mois qu'il les avait quittés !
- Mme Weasleys nous a invités !
- Bon sang, ce que ça me fait plaisir de vous voir !
- Et nous alors ! T'as vraiment l'art de disparaître en fin d'année, toi ! le taquina Lee, ce qui fit revenir à l'esprit de Harry les souvenirs de ses fins d'années, souvenirs qu'il aurait préféré oublier.
- Alors, Harry, comment ça va ? demanda Dean.
- Bien, merci ! dit-il en les laissant passer à l'intérieur de la maison.
Ils se dirigèrent vers le salon en discutant de leurs vacances et retrouvèrent les autres. Mme Weasley, dans une robe à fleurs, avait rejoint Mme Longdubat tandis que Neville avait rejoint Hermione et Ginny. Quand Seamus, Dean et Lee virent Hermione et Ginny, leurs yeux devinrent ronds comme des soucoupes.
- Je vous déconseille de draguer Hermione si vous ne voulez pas vous attirer les foudres de Ron !
- Depuis quand elle a des jambes pareilles ? s'exclama Dean.
- Et Ginny alors ! s'exclama Seamus.
- C'est pas Ron qui me fera peur ! Même s'il est grand ! répliqua Lee.
- Il n'est plus seulement grand ! lui fit remarquer Seamus en montrant Ron. Celui-ci s'approchait d'eux, son débardeur laissant voir ses muscles.
- Salut tout le monde ! Ca fait plaisir de vous voir ! Comment ça va ?
- Mais depuis quand t'es aussi musclé, toi ? s'étonna Dean.
- Depuis que je fais du sport tous les matins ! Mais je ne suis pas le seul !
- Hein ? dit Seamus.
- Vous n'avez pas remarqué ? Harry aussi !
Les trois garçons firent volte-face et scrutèrent Harry...
- Mais...c'est vrai, toi aussi t'es musclé ! dit Lee.
- J'avais rien vu à cause de tes manches ! dit Dean
- Harry, je suis ton conseil ! déclara Lee.
- Moi aussi, affirma Seamus.
- Quel conseil ? demanda Ron.
- Je leur ai dit de ne pas approcher Hermione de trop près s'ils ne voulaient pas s'attirer tes foudres !
- Et t'as bien fait ! répliqua-t-il d'un air menaçant.
- Qu'est-ce qu'elles ont changé, n'empêche !
- Bon, si on allait leur dire bonjour au lieu de rester plantés là à les mater ? proposa Harry.
Ils rejoignirent alors les filles et commencèrent à discuter de tout et de rien…
- Au fait, Harry, t'as toujours pas ouvert tes cadeaux ! remarqua Ginny.
- Non, c'est vrai, je les avais presque oublié ! Ils sont où ?
- On les a mis sur la commode, répondit Hermione.
- Bon, ben allons-y !
Il regarda les paquets empilés sur le meuble et choisis le plus proche. C'était un paquet bleu en forme de cloche de verre. Harry l'ouvrit et découvrit une sorte d'arbre miniature. Il y avait des petits bourgeons sur les branches qui avaient une étrange couleur brune argentée.
- C'est de la part de ma grand-mère et moi, dit Neville, on s'était dit que ce serait bien pour égayer ta chambre !
- Mais...qu'est-ce que c'est ? demanda Harry qui n'avait jamais vu d'arbre comme celui-ci.
- C'est un bonzaï Contretemps !
- Un quoi ?
- Un bonzaï Contretemps ! C'est un arbre miniature qui se développe à contretemps des autres arbres : il « meurt » au printemps, revit en été, donne des fruits en automne et perd ses feuilles en hiver ! Ses fruits sont très particuliers : ce sont de petites boules dorées pas plus grosses que des mandarines absolument délicieuses ! Leurs graines sont souvent utilisées pour des potions à retardement.
- C'est génial ! s'exclama Ginny.
- Merci, Neville ! dit Harry avec un sourire sincère sur les lèvres, je te promets d'en prendre soin. Mais il faudra que tu m'aides parce que je n'y connaît rien en bonzaï !
- Ce n'est pas très compliqué, tu verras ! Comme je savais que tu n'avais jamais eu de plantes, on en a choisi une qui ne demandait pas trop d'entretien.
- Merci ! répondit Harry.
Il choisit un autre paquet sur la table. Il était petit, carré et entouré d'un papier doré.
- Ca, c'est de notre part, dirent Seamus, Dean et Lee.
Harry défit l'emballage cadeau. Il recouvrait une petite boîte en bois finement ouvragée fermée par un clapet doré. Harry l'ouvrit et vit un vif d'or. Il était stupéfait. Le vif sortit de la boîte et commença à voleter devant Harry. Quand il tenta de s'envoler plus loin, Harry le rattrapa d'un geste vif, par réflexe. Il releva ensuite la tête et se jeta sur ses trois amis.
- Bon sang ! C'est génial ! Merci ! s'écria-t-il plein de joie.
- On savait que ça te ferait plaisir ! dit Seamus.
- Il a un champ de vol d'un kilomètre de rayon ! compléta Lee, on s'est dit que ce serait le mieux pour t'entraîner en dehors de l'école !
- Ni trop ni trop peu ! ajouta Dean.
- Merci, vraiment ! C'est un cadeau magnifique ! s'exclama Harry.
- C'est le moins qu'on puisse dire ! renchérit Ron.
- Bon, et si tu ouvrais notre cadeau ? demanda Ginny, impatiente.
- Avec plaisir, répondit-il en lui faisant un clin d'œil. Il prit le dernier paquet sur la table. Il était gros, carré et lourd.
- C'est de la part de Mr et Mme Weasley, Ron, Ginny et moi ! dit Hermione.
- C'est pas vrai ? s'écria Harry, en déballant le cadeau, un appareil photo ! C'en est bien un n'est-ce pas ?
- Absolument ! s'exclama Ginny, c'est un appareil photo magique ! Comme ça, tu pourras remplir ton album !
- Alors, content ? demanda Hermione.
- Aux anges, tu veux dire ! Vraiment, j'adore ! dit-il en les embrassant tous. Mettez vous tous ensemble, on va faire une photo !
- Mais Harry, tu ne sais même pas comment ça fonctionne ! fit remarquer Ron.
- Ah ! s'interrompit Harry, se rendant compte de sa bêtise, c'est vrai ! Qui sait comment on fait des photos avec ce genre d'appareil ?
- Moi, je sais dit Mme Weasley en s'approchant d'eux.
- C'est vrai ? Vous pouvez nous prendre en photo ?
- Bien sûr ! J'ai été photographe pour la Gazette des Sorciers avant de m'occuper de mes enfants !
- Vous êtes sérieuse ? s'exclama Harry aussi incrédule qu'Hermione.
- Tu ne nous avait rien dit Ron ! Toi, non plus, Ginny ! dit Hermione en donnant une tape à Ron.
- Bon et si vous vous mettiez en place ? interrompit Mme Weasley."
Ils se mirent tous en place, bras dessus bras dessous, et Mme Weasley les prit en photo. Dean était à l'extrême gauche, à côté de lui se trouvait Seamus, ensuite Lee, Ginny, Harry, Ron, Hermione et enfin Neville.
- Bon et maintenant, une photo de notre cher trio ! s'exclama Mme Weasley.
Dean, Seamus, Lee, Ginny et Neville s'écartèrent aussitôt. Harry se plaça entre Ron et Hermione et Mme Weasley les prit en photo.
C'est à ce moment qu'on entendit une succession de bruits de pétards.
- Ca, c'est Fred et George ! dit Ginny avec un grand sourire.
Elle alla ouvrir la porte suivie d'Hermione. Les autres n'eurent pas le temps de les rejoindre que Ginny retraversait le salon en courant et en rigolant poursuivie par Fred et George. Hermione arriva peu après :
- Qu'est-ce qui leur prend ? demanda Dean.
- Quand on a ouvert, expliqua Hermione en riant, Fred et George se sont jetés sur Ginny en disant que ça faisait trop longtemps qu'ils ne lavaient pas embêtée ! Elle a couru pour leur échapper et ils l'ont poursuivie !
Ils rirent tous et sortirent ensuite dans le jardin pour voir où en était la course- poursuite. Ils retrouvèrent Ginny au sol riant aux larmes, ses deux frères au-dessus d'elle, en train de la chatouiller.
- Arrêtez, je vous en prie...pff... je n'arrive...pff... plus à respirer ! protesta Ginny entre deux rires.
- Pas question ! répliqua George.
- Ca fait trop longtemps ! dit Fred.
- C'est quoi ces manières ! cria Lee, on ne dit même plus bonjour !
- Lee ! s'exclamèrent Fred et George en se retournant, qu'est-ce que tu fais là ? demandèrent-ils en cessant de chatouiller leur sœur.
- Vous aimeriez le savoir, hein ? répliqua Lee en s'approchant d'eux et en aidant Ginny à se relever. Mais j'ai été invité, bandes de nouilles !
- Espèce de... dit Fred en se jetant sur lui.
- Toi... articula George en se jetant aussi sur Lee.
Ils se bagarrèrent un moment et se relevèrent ensuite, sales mais heureux.
- Harry, commença George, on a un super cadeau pour toi !
- Bon anniversaire, mon vieux ! dit Fred.
- Tu vas adorer, continua George.
- C'est une pièce unique ! affirma Fred. Suis-nous, on l'a laissée dans le hall ! Harry et les autres les suivirent jusqu'au hall...
- Tiens, dit Fred en tenant à Harry en paquet vert clair tout mou.
- Qu'est-ce que c'est ? demanda Harry, un peu méfiant.
- Tu peux l'ouvrir sans risques, on ne l'a pas ensorcelée ! lui garantit Fred.
- Une si belle pièce ! Ca aurait été dommage et stupide ! dit George.
Harry ouvrit donc et découvrit une superbe robe de soirée noire : serrante au buste et évasée à partir de la ceinture. Il y avait des bandes de cuir noir au col, le long de la tirette qui partait du milieu de la poitrine jusqu'au cou, aux poignets et dans le bas de la robe. Harry remarqua aussi de petits éclairs d'argents sur le col et les poignets. Elle était vraiment splendide !
- Elle est...magnifique ! dit Harry en cherchant ses mots.
- Retourne là ! dit Fred avec un sourire.
- Pourquoi ? demanda Harry en la retournant. Et il le vit : un énorme éclair argenté le long du dos, grand, beau, éclatant...
- Wouaw !
- Il est beau, hein ?
- Il est sublime, tu veux dire ! s'écria Harry.
- C'est une de nos clientes qui a créé cette robe ! Elle nous a entendu parler de ton anniversaire, on ne savait pas quoi t'offrir, et elle nous a demandé de la laisser créer une robe pour toi ! expliqua Fred.
- Elle nous a expliqué qu'elle était styliste et qu'on ne serait pas obligé d'accepter la robe si on ne l'aimait pas, enchaîna George.
- Comme c'est une bonne cliente...
- Qu'on s'entend bien avec elle...
- Qu'elle a notre âge...
- Qu'elle a ouvert son magasin juste à côté du nôtre...
- Et qu'on a à peu près le même parcours...
- On a accepté ! conclut George, et comme on trouve la robe magnifique, on a décidé de lui faire un peu de pub !
- Donc, les filles, allez chez elle ! Elle s'appelle Sally et son magasin, « Sweet Angels » !
- Et c'est une pièce unique ? demanda Hermione.
- Oui, elle l'a crée pour Harry et nous a promis qu'elle n'en ferait pas d'autres !
- Et bien, j'irai la complimenter, garantit Harry.
- Et moi, j'achète ma prochaine robe chez elle ! affirma Hermione.
Alors qu'ils admiraient la robe, Dean et Seamus bavaient littéralement d'envie, on sonna. Ce furent Bill et Fleur Delacour qui apparurent dans l'encadrement de la porte. Hermione et Ginny perdirent immédiatement leurs sourires en voyant celle qui, il y a deux ans, avait accaparé l'attention de tous les garçons de Poudlard durant le tournoi des Trois Sorciers. Elles remarquèrent ensuite que les doigts de Fleur étaient soigneusement entrelacés dans ceux de Bill et qu'elle n'utilisait pas son pouvoir de Vélane ce qui les rassura et fit réapparaître des sourires sur leurs visages.
- Bonjour, Harry, lança Fleur, bon anniversaire !
- Fleur ? Comment ? balbutia Harry, éberlué.
- C'est moi qui l'ai invitée, intervint Bill, elle voulait te saluer.
- Et te soutenir ! compléta Fleur. J'ai lu ce que disait la Gazette des Sorciers à ton sujet, c'était vraiment honteux ! Comment ont-ils pu dire des choses pareilles !
- Et si vous entriez, au lieu de rester sur le pas de la porte ? demanda Ginny.
- Tiens, Harry, dit Bill en lui tendant un petit paquet et en passant devant lui, joyeux anniversaire ! Mais ne l'ouvre pas maintenant, fais le plus tard !
- Ah, ok !
- Ca, c'est de ma part ! J'ai appris que tu vivais chez des moldus et j'ai pensé que tu ne connaissais pas les musiques sorcières, alors je t'ai fait des compilations des plus grands tubes et de mes morceaux préférés ! dit-elle en lui tendant un paquet argenté, j'y ai aussi ajouté ceux de Bill !
- Merci, Fleur, lui répondit Harry en souriant.
Fleur passait devant Harry quand ils entendirent un grand bruit sourd dans leurs dos. Ils se retournèrent précipitamment et virent Tonks étalée sur le sol, les pieds pris dans une barrière et le contenu de son sac éparpillé autour d'elle.
- Tonks ! Est-ce que ça va ? demanda Harry en se précipitant dehors, suivi par Hermione et Ginny.
- Oui, je crois...répondit Tonks.
- Mais...qu'est-ce que tu as fait ? interrogea Hermione en l'aidant à se relever.
- Je me suis pris les pieds dans cette fichue barrière ! Comme j'étais en retard, je me suis dépêchée, je n'ai pas fait attention et je me suis retrouvée à terre en moins de deux !
- Tiens, voilà ton sac ! dit Harry en le lui tendant.
- Merci, répondit Tonks, c'est gentil. Enchantée, je m'appelle Tonks, dit-elle en lui tendant la main.
- Mais, je sais qui tu es ! répondit Harry en se demandant si le coup qu'elle avait reçu n'avait pas été plus violent qu'il ne le croyait.
- Ah bon, on se connaît ?...Harry ! Excuse-moi, je ne t'avais pas reconnu ! Qu'est-ce que tu as changé ! souffla-t-elle après un temps de réflexion.
- Maladroite, on savait déjà que tu l'étais, mais tête-en-l'air ! Tu cumules, là ! s'exclama Ginny en riant.
- S'il n'avait pas autant changé aussi !
- Dans ce cas, tu vas avoir des surprises ! Je ne suis pas le seul à avoir changé ! fit remarquer Harry.
Pendant qu'ils parlaient, Ron, Dean, Seamus et Neville les avaient rejoints.
- Tonks, commença Harry, je te présente Dean Thomas, Seamus Finnigan et Neville Longdubat !
- Enchantée de faire votre connaissance, dit-elle en leur serrant la main, je m'appelle Nymphadora Tonks ! Mais appelez-moi Tonks ! Tu es Bill, je suppose, dit-elle en se tournant vers Ron.
Ce qui déclancha des éclats de rire énormes auprès de Ginny, Hermione, Harry, Dean, Seamus et Neville. Ron, lui, restait planté devant Tonks, incrédule.
- Qu'est-ce que j'ai dit ? interrogea Tonks.
- C'est Ron ! expliqua Ginny entre deux rires.
- Quoi ? s'écria Tonks en regardant Ron avec un air ahuri.
- Je t'avais prévenue pourtant ! lâcha Harry, plié en deux. Voila ce que c est que de partir trop longtemps en mission!
En effet, Tonks etait revenue il y a quelques jours a peine d' une mission qui avait dure environ un mois. Elle regarda Harry, ensuite Ron et se laissa finalement emporté par le fou rire général.
- Avant que je n'oublie, dit Tonks, voilà ton cadeau!
- Merci,Tonks, répondit Harry en lui souriant et en prenant l'objet. Je le déballerai une fois qu'on sera à l'intérieur ok?
-BON SANG ! COMBIEN DE FOIS DEVRAI-JE VOUS LE REPETER ? VIGILANCE CONSTANTE !
Tout le monde sursauta de peur en entendant Maugrey Fol-Œil hurler ainsi. Tous, évidemment, avaient reconnu sa voix.
- Rentrez immédiatement à la maison ! ordonna-t-il une fois proche d'eux.
- Mais pourquoi ? demanda Dean.
- Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi monsieur Thomas ? Parce qu'ici vous êtes bien trop exposé, bougre d'andouille !
Personne n'osa protester et tous se carapatèrent jusqu'à la maison.
Harry s'apprêtait à suivre les autres dans le salon et pensait avoir échappé à Maugrey quand il sentit une main se poser sur son épaule. Harry n'en doutait pas, avec le bol qu'il avait, ça ne pouvait être que Maugrey. Et son absence de doutes fut approuvée quand, en se retournant, il se retrouva face à Maugrey. Celui-ci avait planté son regard dans les yeux d'Harry et ne parlait pas. Après un moment de grand malaise pour Harry parce que, il faut bien le dire, Alastor Maugrey n'est pas plaisant à regarder et il est loin, on pourrait même dire à des années lumières, d'être rassurant ; Maugrey prit la parole :
- Bon anniversaire, petit !
Maugrey fit encore une pause.
Quoi... C'est tout ? pensa Harry. Il avait besoin d'autant de temps pour dire ça ? Il avait oublié la formule ou quoi ?
Pendant qu'Harry regardait Maugrey avec perplexité, celui-ci sortit quelque chose de sa sacoche et le tendit à Harry. Harry prit l'objet et le regarda encore plus perplexe. Mais qu'est-ce que c'est que ça ? se demanda-t-il.
- Ouvre-le ! maugréa Maugrey.
L'ouvrir ? C'est là qu'Harry comprit, c'était un cadeau, un simple cadeau. Lui qui s'était imaginer on ne sait quelle bizarrerie.
Il entreprit donc d'ouvrir son « cadeau ». Ce qui n'était pas une mince affaire étant donné qu'il ne comprenait absolument comment Maugrey avait bien pu l'emballé et encore moins par où ça s'ouvrait. Il opta finalement pour un déchirement net et précis. Il découvrit alors une flasque noire d'environ vingt centimètres.
- Ne bois que dans cette flasque, ne laisse personne d'autre que toi la remplir et ne la laisse jamais traîner à portée de mains ennemies ! lui ordonna Maugrey. Compris ?
- Oui mais pourquoi ? demanda Harry en mettant la fiole dans une de ses poches.
- Mais parce qu'on est en temps de guerre triple andouille ! Maintenant, que je ne te vois pas boire dans quoi que ce soit d'autre !
- Oui ! répondit Harry en réprimant une très forte envie de se mettre au garde à vous.
- Et demain, c'est moi qui vous entraîne. Je vous veux prêts Hermione, Ron et toi à neuf heures dans la salle.
- Hein ? Harry s'abstint de protester, c'était inutile.
- Allons rejoindre les autres maintenant !
Harry le suivit en silence, abattu : la dernière fois que Maugrey les avait entraînés, il avait eu des courbatures pendant deux semaines. Quand ils entrèrent dans le salon, Maugrey rejoignit Mme Weasley et Mme Longdubat. Harry, lui, rejoignit ses amis dans le jardin.
Ils s'esclaffaient devant les changements de visages de Tonks, elle était en effet une métamorphage, quand une voix puissante l'appela de l'intérieur de la maison.
- HARRY !
Ce dernier se retourna et vit Hagrid, son vieil ami gardien des clés de Poudlard, sortir de la maison et avancer vers lui. Harry se précipita vers lui et sauta à son cou. Enfin, il essaya car la taille du gardien des clés avoisinait les trois mètres et atteindre son cou en un seul bon n'était pas une mince affaire. Comme c'était bon de le revoir. Il sentit une boule se former dans sa gorge.
- Bonjour, Harry, dirent deux autres voix.
C'était Lupin et madame Maxime. Quand Harry vit Lupin, nombre de souvenirs douloureux lui revinrent à l'esprit : Sirius, son parrain, dernier membre de sa famille, mort, ses parents, morts eux aussi, l'amitié incroyable qui les liait tous les quatre et l'ignoble Peter Pettigrow à cause de qui les parents de Harry étaient morts et Sirius envoyé à Azkaban, la prison des sorciers. Des sentiments contradictoires s'emparèrent de lui : la joie, la colère, la tristesse, l'impuissance, la haine, l'amitié et bien d'autres encore qu'il n'arrivait pas à distinguer.
Hagrid devant son émoi, l'entoura de ses bras et partit dans un rire tonitruant comme lors de chaleureuses retrouvailles pour lui permettre de reprendre contenance. Lupin cependant compris que Harry n'allait pas si bien qu'il voulait le faire croire. Hagrid desserra son étreinte, regarda Harry et, quand celui-ci sourit, le lâcha complètement.
- Harry, joyeux anniversaire, dit-il.
- Merci Hagrid.
- Joyeux anniveursaireu, lança madame Maxime.
- Merci beaucoup ! Je...je suis heureux de vous voir, je ne m'attendais pas a...
- J'ai teunu à être preusente pour vous souteunir...
- Comme Fleur !
- Fleur ? Fleur Delacour ?
- Oui, elle est ici. Elle est venue avec Bill, un des fils Weasley.
- Vraiment ? J'aimeurais la voireu, peux-tu meu dire où eulle est ?
- Je crois qu'elle est à la cuisine...
- Meurci Harry et encore joyeux anniveursaireu.
- Harry, interrompit Hagrid, il faut absolument que tu voies ce que nous t'avons offert Madame Maxime et moi !
- Pardon ?
- Allez, suis-moi, il est à l'avant.
"Il "? Harry fut un peu effrayé. Qu'avait bien pu lui acheter Hagrid ? Il espérait que ce n'était ni trop dangereux ni illégal. Il suivit donc Hagrid sans avoir pu parler à Remus.
Ils arrivèrent devant l'entrée du Terrier et Harry découvrit, attaché à un piquet de l'enclos aux poules, un hippogriffe.
- Hagrid, qu'est-ce que ?
- N'est-il pas magnifique ? répondit ce dernier, le visage illuminé de joie. J'étais sûr qu'il te plairait ! Nous l'avons capturé récemment Madame Maxime et moi, nous pensions que c'était l'animal qui te convenait le mieux ! Fort, noble et loyal à la fois !
- Harry était livide. Un hippogriffe...qu'allait-il en faire ?
- Mais Hagrid, balbutia-t-il, où vais-je le mettre ?
- A Poudlard bien sûr ! répondit Hagrid en donnant une tape à Harry dont les genoux plièrent sous le choc. J'ai demandé la permission à Dumbledore, il vivra dans la forêt interdite avec Buck !
- Hein ? s'exclama Harry.
- Tout se passera bien, tu verras ! Allez, va le saluer.
Harry déglutit difficilement, un hippogriffe ! Hagrid lui avait offert un hippogriffe...mais à quoi avait-il pensé ? Madame Maxime aurait pu l'en dissuader tout de même, venant d'Hagrid, il pouvait encore comprendre mais de Madame Maxime !
- Allez Harry, n'aies pas peur, tu as déjà fait ça !
Ne pas avoir peur ? L'hippogriffe qui se tenait à quelques mètres de Harry semblait très énervé. Ce qui ne rassurait pas vraiment Harry. Il donnait des coups de pattes sur sa chaîne pour s'en défaire, grognait et ses yeux semblaient lancer des éclairs. Harry le détailla un peu mieux, une fois la surprise passée. L'hippogriffe était plus grand et plus gros que Buck, sans doute plus fort aussi, son plumage était brun très foncé à l'exception du haut de la tête, des pattes, des bouts des ailes et de la queue qui avait une couleur dorée. Ses ailes gigantesques et sa queue fouettaient l'air continuellement.
Harry s'approcha de quelque pas et courba l'échine sans pour autant baisser le regard, comme on devait le faire face à un hippogriffe. Il attendit mais l'hippogriffe, qui s'était raidit en le sentant s'approcher, ne semblait pas vouloir le saluer. Harry resta ainsi courbé pendant un bon quart d'heure, il commençait à avoir mal au dos et il avait du mal à garder son équilibre à cause des bourrasques de vents engendrées pas les battements d'ailes de l'hippogriffe. Il fixait toujours l'hippogriffe mais celui-ci ne régissait pas, il le regardait, hautain. Harry avait l'impression de se faire examiner sous toutes les coutures. Il avait beaucoup de mal à soutenir le regard de l'animal. Il le salua enfin. Harry s'approcha avec appréhension et lui caressa le bec.
- Comment s'appelle-t-il ? demanda-t-il d'une voix basse pour ne pas effrayer l'hippogriffe à Hagrid.
- Nous ne lui avons pas donner de nom, c'est à toi de le faire, répondit Hagrid d'une voix toute aussi calme et basse. Ce qui ne manqua pas d'étonner Harry : Hagrid était plutôt du genre à claironner d'une voix forte.
Harry réfléchit un moment et approcha ses lèvres d'une des oreilles de l'animal.
- Bienvenue dans ma famille, Gol.
Pour toute réponse, Gol grogna, ni hostile ni amical. Harry ne savait pas très bien comment réagir face à l'imposante créature.
- Où l'avez-vous trouvé ? demanda-t-il.
- Dans les Alpes. Mais nous ne pensons pas qu'il soit né là-bas...il semble être assez solitaire et, quand nous l'avons capturé, il était blessé...il n'a pas vraiment opposé de résistance.
- Harry ?
Harry tourna la tête et vit que Remus les avait rejoint.
- Est-ce que je peux te parler ?
- Oui, bien sûr.
- Hum, bon...et bien, je vais...rejoindre les autres ! lança Hagrid en dansant d'un pied sur l'autre."
Remus et Harry le regardèrent partir sans dire un mot. Remus fixait Harry sans bouger tandis qu'Harry s'appliquait à caresser Gol afin d'éviter son regard. Remus s'approcha de quelques pas.
- Et bien...bon anniversaire.
L'image de Sirius s'imposa à Harry et s'imprima dans son esprit comme le flash d'un appareil photo sur la rétine. Il sentit une boule lui serrer la gorge. Il se rendait compte à quel point c'était difficile de faire face à Remus, le dernier meilleur ami de ses parents et de Sirius...Harry n'avait même pas le courage de relever la tête.
- Harry, prends ceci, dit Remus en sortant un objet à Harry et en le fourrant dans sa main. C'est un anneau de liaison que j'ai créé pour toi...tu dois le porter en permanence, ne le quitte jamais, sous aucun prétexte ! J'en ai un deuxième identique que je portes au majeur...nous devons les porter au même doigt, c'est très important... à chaque fois que tu seras en danger, l'anneau me préviendra quelque soit le danger et où que tu sois. Il me permettra aussi de te localiser. Mets-le, Harry, je t'en prie."
Remus parlait très lentement et très bas, il semblait épuisé mais Harry n'osait pas relever la tête pour s'en assurer. Il passa l'anneau à son majeur. C'était un simple anneau d'argent. Il déglutit avec difficulté, les larmes lui montaient aux yeux. Si seulement il avait eu ce genre d'objet avant, Sirius ne serait peut-être pas mort !
- Harry...commença Remus.
- Pardon ! le coupa Harry après un sanglot. Pardon !
Les larmes coulèrent sur ses joues, sans un mot, Remus le prit dans ses bras et le laissa pleurer. Harry s'agrippa à la robe de Remus, des torrents de larmes coulaient de ses yeux. Il croyait avoir surmonté la mort de Sirius mais il n'en était rien et revoir Remus après tant de jours faisait remonté en lui toute la douleur de la perte de Sirius ainsi que le culpabilité qu'il ressentait encore. La douleur l'écrasait, le faisait suffoqué. Il avait besoin de pleurer, c'était la seule façon pour lui d'évacuer. Ce poids sur ses épaules était si lourd...plus encore que celui de la Prophétie. Cette fichue prophétie qui était la cause de tout : la mort de ses parents et de celle de Sirius aussi, le fait qu'il soit devenu le Survivant, le fait qu'un jour il serait obliger de tuer Voldemort s'il voulait continuer à vivre et tant de chose encore. Pendant une seconde, il souhaita que Neville fût à sa place, il chassa immédiatement cette pensée. Il ne souhaitait à personne ce qu'il vivait. Et puis...Neville n'avait pas beaucoup plus de chance que lui. Ses parents étaient devenus fous suite à des tortures que leur avaient infligées des Mangemorts. On les avait internés à l'hôpital Sainte Mangouste. De plus, Neville n'avait pas beaucoup d'amis, il n'était pas soutenu comme l'était Harry.
Harry poussa un long soupir. Les larmes se faisaient plus rares sur ses joues. Il releva la tête, enfin. Remus ne semblait épuisé mais exténué. Il avait le teint gris, de profonds cernes sous ses yeux déformaient son visage, ses cheveux étaient en bataille, les fines rides qui parcouraient son visage auparavant, le creusaient maintenant et pourtant, malgré la fatigue énorme qui semblait l'accabler, il souriait à Harry. Pas un sourire pour rassurer, pas un sourire sans sincérité, mais un sourire plein d'amour, de chaleur...
- Harry, tu n'as pas à me demander pardon...ce n'était pas ta faute. Je t'interdis de le penser, déclara-t-il d'un ton plus sévère.
- Mais...
- Il n'y a pas de mais qui tienne ! Sirius savait parfaitement ce qu'il faisait et il le faisait parce qu'il le voulait, Remus marqua une petite pause, rentrons maintenant.
Harry acquiesça.
- Harry ! appela une voix que ce dernier reconnu pour celle de Ron. Harry releva précipitamment la tête, s'essuya le visage et essaya de sourire.
Ron apparut à l'angle de la maison au même moment, une lettre à la main, et remarqua le geste d'Harry. Il était suivi d'Hermione, Dean, Seamus, Neville et Ginny qui, au grand étonnement d'Harry, portait Hedwige sur son épaule droite. Ils rejoignirent rapidement Remus et Harry. C'est ainsi qu'Harry comprit avec effroi pourquoi Ginny grimaçait : Hedwige lui serrait si fort l'épaule que des gouttes de sang en perlaient.
- HEDWIGE ! Arrête ça immédiatement ! ordonna Harry en colère.
La chouette desserra son étreinte et s'envola pour rejoindre l'épaule d'Harry ce qui arracha un grognement à Ginny lorsque l'oiseau décolla et un soupir de soulagement une fois qu'elle fut partie. Quand Hedwige se posa sur l'épaule d'Harry, il lui donna une petite tape, toujours en colère. Celle-ci hulula ce qui entraîna un grognement dans le dos de Harry. Ce dernier se retourna pour voir Gol s'incliné si bas que son bec toucha le sol. Harry était abasourdi alors qu'Hedwige gonflait ses plumes d'orgueil. Un silence de plomb s'était installé, Gol était toujours incliné le bec dans la poussière, Remus et Harry étaient muets de stupéfaction tout comme Ron, Hermione, Neville, Dean, Seamus et Ginny qui ne comprenaient pas d'où venait cet hippogriffe.
Soudain, Hedwige s'envola avec un hululement grave, immédiatement suivie par Gol qui décolla promptement comme si le piquet auquel il était attaché n'existait pas. Une grande partie de la clôture de l'enclos des poules partit avec lui. Par chance, les poules étaient déjà dans le poulailler ce qui épargna à Harry et aux autres de leurs courir après car il était évident que si elles avaient été là, ça aurait été la débandade.
Tous étaient cloués sur place face à ce spectacle étonnant. Hedwige et Gol firent trois cercles au-dessus de la maison après quoi ils partirent en direction du sud.
- Ha...Harry, balbutia Hermione, que faisait cet hippogriffe ici ?
- Euh...Hagrid me l'a offert répondit-il, les yeux toujours fixés sur Hedwige et Gol.
Il n'avait absolument rien compris à ce qui venait de se passer : comment était-il possible que Gol se soit si vite incliné face à Hedwige ?
- Hagrid te l'a offert ? s'écria Hermione, mais...mais...
Ron avait les yeux fixés sur la clôture arrachée, l'air désespéré.
- ...Ma clôture ! gémit-il, je l'avais refaite au début du mois !
Harry baissa les yeux sur la clôture en piteux état.
- Je t'aiderai à la réparer, promit-il.
- Ma clôture ! gémit encore Ron.
Harry regarda alors ceux qui l'entouraient, tous avaient les yeux tournés vers le ciel sauf Hermione : son regard passait du ciel à la clôture, puis de la clôture au ciel et ainsi de suite. Elle ouvrait régulièrement la bouche, comme un poisson hors de l'eau. Harry préféra devancer l'avalanche de question qui allait lui tomber dessus.
- Ne fais pas cette tête Hermione, Hagrid emmènera Gol à Poudlard quand il partira. Gol vivra là-bas, à la lisière de la Forêt Interdite.
- Ah bon ? s'exclama-t-elle, mais...
- LES ENFANTS , cria une voix, LES ENF...
Mme Weasley apparut à l'angle de la maison.
- Ah, dit-elle avec un grand sourire, venez ! Nous allons porter un toast !
- Maman, interpella Ginny, attends un peu, il faut que je soigne mon épaule !
- Bon, fait vite alors ! Les autres, suivez-moi !
Tous la suivirent sans discuter, à l'exception de Ginny qui monta soigner sa blessure, et rejoignirent le reste des invités dans le jardin. Sur le chemin, Ron glissa la lettre qu'Hedwige avait apportée à Harry dans la poche de ce dernier.
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