Disclaimer : Comme vous le savez tous, je ne suis pas l'auteur d'Harry Potter, notre chère J.K.Rowling.
J'espère que cette deuxième partie vous plaira. Elle est beaucoup plus courte que la première tout simplement parce que je n'ai pas fait ce que je voulais faire au début. .J'espère que ce changement ne vous ennuiera pas et que vous aimerez ce chapitre ! N'hésitez pas à faire des commentaires ! J'espère poster le chapitre suivant d'ici 15 jours, soyez au rendez-vous !
Chapitre 7- Surprises, surprises !-Deuxième partie.
Presque tout le monde était réuni dans le jardin, un verre de punch à la main, attendant Ginny qui était à l'intérieur, pour porter le toast. Harry parcouru l'assemblée du regard. En face de lui se trouvait Mme Maxime et Hagrid entre Fleur et Bill du côté de Mme Maxime et Lupin du côté de Hagrid. Lupin avait l'air ridiculement petit et terriblement fatigué à côté de Hagrid. A la droite de Lupin se tenait Maugrey, ensuite, la grand-mère de Neville, qu'Harry trouva particulièrement rayonnante, Mrs Weasley, Ron, Hermione, à la gauche de Harry, Neville, Dean et Seamus et enfin les jumeaux. Harry remarqua que Lee était absent et se demanda où il pouvait être. Il eut à peine le temps de formuler sa pensée que Ginny, son épaule parfaitement soignée, sortait de la maison en compagnie de Lee.
- Ah, voilà les retardataires ! s'exclama Mrs Weasley, dépêchez-vous de prendre un verre !
Les deux jeunes gens se dépêchèrent d'en prendre un et de rejoindre les jumeaux. Mrs Weasley entama immédiatement son toast.
- Bien, est-ce que tout le monde à un verre ?
Tous approuvèrent de la tête.
- Parfait ! Je voudrais tout d'abord souhaiter un joyeux anniversaire à Harry !
Tous dans l'assistance approuvèrent d'un signe de tête.
- Je tiens aussi à te dire que Arthur et moi-même somme très heureux de t'avoir une fois de plus parmi nous, notre porte te sera bien sûr toujours ouverte. Quelque soit ton problème, n'hésite pas à venir nous en parler, tu fais partie de la famille maintenant ! Toi aussi Hermione, ajouta-t-elle avec un clin d'œil. Il est évident que par les temps qui courent nous devons tous nous serrez les coudes, reprit-elle d'un ton plus sérieux, il ne faut pas perdre de vue la gravité de la situation : V…Voldemort est de retour ! lâcha-t-elle après un effort.
Nombre des personnes présentes frémirent de peur et furent estomaquées de l'audace de Mme Weasley car très rares étaient les personnes qui osaient prononcer le nom de Voldemort. On avait pour habitude de l'appeler Vous-Savez-Qui ou encore Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Pronocer-Le-Nom. Harry, qui avait toujours appelé Voldemort Voldemort, fut tout aussi surpris que les autres car, aussi loin qu'il s'en souvienne, on lui avait toujours reproché ce qui était considéré comme de l'inconscience, excepté le professeur Dumbledore qui était la seule personne que Harry connaisse à oser prononcer le nom de Vous-Savez-Qui.
Mrs Weasley reprit la parole :
- Néanmoins, n'oubliez pas de profiter du moment présent, n'oubliez pas d'aimer ceux que vous aimez et de le leur montrer. Comme l'a dit le professeur Dumbledore dans son discours l'an dernier, le temps n'est pas à la division mais à la solidarité ! Sachez vous aimer et vous respecter malgré vos différences. Pour finir, en un mot comme en cent, Carpe Diem !
Tous l'applaudir vigoureusement, Madame Maxime et Mme Longdubat avaient les larmes aux yeux. Ils levèrent ensemble leurs verres et burent à la santé de Harry.
- Maintenant, si personne n'y voit d'inconvénients, je vous propose de passer à table !
Il est évident que tous l'approuvèrent et se dirigèrent vers la table, située à gauche de la porte du salon lorsqu'on en sortait.
Harry profita de cet instant pour aller ranger ces cadeaux dans le salon. Il plaça la gourde de Maugrey, les cd de Fleur et le cadeau de Bill, qu'il n'avait pas encore ouvert, à côté de ses autres cadeaux. Il alla ensuite dans le hall pour y récupérer sa robe. Il l'y avait laissée quand Tonks était arrivée. Il s'apprêtait à retourner dans le salon la ranger quand il entendit un tintement de clés derrière la porte d'entrée. Il se redressa et la porte s'ouvrit sur Mr Weasley, Charlie, son fils, et Kingsley Shackelbot. Ces derniers furent surpris de trouver Harry seul dans le hall mais n'en furent pas moins enchantés.
- Harry, s'étonna Mr Weasley, qu'est-ce que tu fais là ?
- Je suis venu récupérer la robe que m'ont offerte les jumeaux, je l'avais laissée ici.
- Et bien mon garçon, je te souhaite un joyeux anniversaire !
- Merci, Mr Weasley et merci pour l'appareil photo !
- Ca m'a fait plaisir de te l'offrir.
- Tiens, intervint Charlie en tendant un paquet à Harry, voici mon cadeau !
- Je…merci ! balbutia Harry qui ne s'attendait pas à recevoir d'autres cadeaux.
Il déballa le paquet et se retrouva avec une superbe veste en cuir noir légèrement bleuté sur les bras.
- C'est de la peau de dragon ! s'exclama-t-il après avoir examiné la veste de plus près.
- En plein dans le mille ! répliqua Charlie en lui donnant une accolade dans l'épaule, pour ce qui est de l'entretien, je t'expliquerai demain !
- Bon sang ! s'écria Harry, j'étais en train d'oublier : Mme Weasley nous a demandé de passer à table.
- Dans, ce cas, allons dans le jardin, répondit Mr Weasley en souriant, Molly nous a sûrement préparé un festin !
Mr Weasley et Charlie se dirigèrent vers le salon, Harry allait leur emboîter le pas mais une main se posa sur son épaule.
- Harry ! lui dit Kingsley Shackelbot, attends une seconde, j'ai moi aussi, quelque chose pour toi !
- Quoi ? s'exclama Harry, mais… voyons, il ne fallait pas !
- Tututut ! Pas de ça entre nous ! C'est ton anniversaire après tout et je ne vois pas pourquoi je serai le seul à ne pas t'offrir quelque chose ! répondit-il en tendant à Harry une vieille sacoche en cuir brun de sa propre sacoche. Harry crut avoir devant les yeux la réincarnation de Mary Poppins. Tiens, prends-la ! C'est ma vieille sacoche d'Auror, elle a la capacité de réduire la taille de tous les objets qu'on y place. C'est très pratique quand on part en mission pour plusieurs jours ! Tu verras qu'il y a plusieurs compartiments : un pour les fioles de potions, un pour les objets fragiles, etc.
Harry prit la sacoche entre ses mains, elle était vieille mais toujours en bon état. Il était époustouflé par ce cadeau…une sacoche d'Auror…Quelle chance !Il devait être une des seules personnes à en posséder une sans être Auror. Il serra vigoureusement la main de Kingsley, un immense sourire aux lèvres, en signe de remerciement.
- Merci, Kingsley, vraiment ! J'en prendrai soin !
- J'espère bien, répondit ce dernier en souriant, c'est avec elle que j'ai débuté ma carrière, elle te portera chance, j'en suis sûr ! Maintenant, reprit-il, allons dîner ! J'ai faim moi !
Ils traversèrent le salon et rejoignirent les autre dans le jardin. Tous étaient installés à l'exception d'Hagrid, Mme Maxime et Tonks.
- Ah, Harry, te voilà enfin ! s'écria Hagrid, nous t'attendions pour te dire au revoir !
- Comment ? Vous partez déjà ?
- Héulas, oui, répondit Madame Maxime, du travail nous attend et nous neu pouvons nous éteurniser!
- Ah oui, dit Harry un peu peiné, je comprends…Mais et pour Gol, comment allez-vous faire ? Il s'est envolé avec Hedwige !
- Quoi ? s'étonna Hagrid, Bon… je vais m'en occuper, ne t'inquiètes pas !
- En tout cas, ça m'a fait plaisir de vous voir ! dit Harry.
- A nous aussi Harry, on se verra à la rentrée ! répliqua Hagrid en s'approchant et en donnant l'accolade à Harry.
- Au revoir, Harry, s'exclama Tonks en lui collant un baiser sonore sur les joues, et encore bon anniversaire !
- Salut Tonks ! répondit celui-ci en souriant. Repasse nous voir !
- Sans problème ! répondit-elle avec un clin d'œil.
- Au reuvoir Harry, dit Madame Maxime en se baissant pour l'embrasser.
- Au revoir Madame Maxime, répondit ce dernier en rougissant sous la surprise.
- Au revoir tout le monde ! cria Hagrid à la ronde ce qui fit sursauter tout le monde.
Harry les regarda partir et un éclair traversa soudainement son esprit.
« - Attendez ! cria-t-il en leur courant après.
Ils se retournèrent tous trois.
« - Attendez ! répéta Harry en les rattrapant, je voudrais faire une photo !
« - Excellente idée, Harry ! s'exclama Tonks.
« - Vous prévenez les autres pendant que je vais chercher mon appareil dans le salon ?
« - Avec plaisir, répondit Hagrid en rebroussant chemin. »
Harry revint rapidement, l'appareil photo entre les mains. Tous ceux qui s'étaient déjà installés à table s'étaient relevé et avaient rejoins les autres au milieu de la pelouse.
« - Mrs Weasley…vous voulez bien ?
« - Bien sûr Harry ! dit-elle en le rejoignant et en prenant l'appareil. Va vite rejoindre les autres ! Tout le monde est en place ? Bien, je mets le retardateur…Voilà ! »
Elle regagna le reste du groupe en trottant et s'installa à l'extrême gauche, à côté de son mari.
« - Maintenant, tout le monde sourit !
« - Cheese ! dirent-ils tous en cœur.
Et la photo fut prise. Hagrid, Madame Maxime et Tonks saluèrent une fois de plus l'assemblée et partirent.
Chacun retourna alors à table. Harry présidait, entouré de Ron et de Dean. A côté de Ron étaient assis Hermione, Neville, Fred, George, Bill, Fleur, Charlie et Mr Weasley. A la droite de Harry se trouvait Dean, Seamus, Ginny, Lee, le professeur Lupin. Ensuite, Kingsley, Maugrey, Mrs Longdubat et Mrs Weasley.
Mrs Weasley leva sa baguette, la rabaissa d'un geste vif tel un chef d'orchestre et la table ploya soudain sous des mets aussi variés qu'appétissants. Des salades de pâtes colorées côtoyaient des plats fumants de moutons à la menthe, des saladiers remplis de gaspacho et d'autres plats qu'Harry n'identifiait pas.
Des exclamations de joie et de contentement fusèrent d'un peu partout autour de la table. Après un « Bon appétit ! » lancé haut et fort par Mrs Weasley, chacun se précipita sur un plat, certains avec plus de retenue que d'autres, en s'exclamant : « Bon appétit ! »
Une brise légère chargée des effluves des plats rafraîchissait les convives, les conversations allaient bon train. Dans le jardin, Pattenrond poursuivaient les rares gnomes qui osaient encore s'y aventurer.
Les plats, presque tous vides, avaient été remplacé depuis une bonne demi-heure par un service à dessert en porcelaine fleurie. Chacun s'était quelque peu assoupi et attendait le dessert en discutant.
D'après ce qu'Harry comprit, Mrs Weasley avait hérité ce service de son arrière-grand-mère, une obscure aristocrate.
Le soleil déclinait en même temps que les voix des convives. Tous profitaient de cette sérénité incongrue en ces temps troublés quand le carillon de la sonnette retentit. Mrs Weasley se leva bientôt suivie par son mari pour accueillir le nouvel arrivant. Les convives la suivirent du regard, intrigués. Cette brusque interruption relança les conversations : alors que Maugrey répétait à qui veut l'entendre ses règles de base pour survire en temps de guerre, Ron spéculait sur l'identité de ce nouvel arrivé :
- C'est Dumbledore, j'en suis sûr et certain ! lança-t-il.
- Ne sois pas stupide ! Dumbledore est bien trop occupé pour venir ! Il enverra probablement une lettre…
- Mais…
- Ron, réfléchis cinq minute et ensuite tu parleras !
Ron prit un air renfrogné et croisa les bras. Harry, lui, pensait à ses cours d'occlumancie avec Dumbledore. Il avait eu beaucoup de mal à supporter la présence de Dumbledore, au début : il avait des accès de haine terrifiants et beaucoup de mal à se contrôler. La dispute qu'ils avaient eue au sujet de la mort de Sirius n'avait pas facilité les choses. Malgré cela, Dumbledore n'avait pas été tendre avec lui et ç'est ce qui lui avait permis de progresser rapidement. Il se souvenait d'une séance particulièrement éprouvante ou il avait vu, en boucle et pendant plus d'une heure, mourir dans d'atroces souffrances tous ses amis. La seule chose qui lui permettait de continuer ces séances était de savoir que Dumbledore serait toujours là à son réveil, pour lui donner une barre de chocolat et l'aider à se relever.
Harry méditait encore sur ses séances d'occlumancie quand il sentit quelque chose changer dans l'atmosphère. Il releva la tête et vit que tout le monde fixait la porte du salon. Il regarda à son tour et vit arriver Mr Weasley, l'air bouleversé, le visage en larmes. Harry, ne voyant pas Mrs Weasley et pensant que quelque chose de grave était arrivé se leva brusquement ce qui lui permit de voir Mrs Weasley derrière lui dans les bras de …PERCY ?
Harry n'en croyait pas ses yeux ! Percy, que l'on n'avait pas vu depuis un an, qui avait renié sa famille de peur du qu'en-dira-t-on, qui avait traité Dumbledore de fou et qui avait dit d'Harry qu'il était instable mentalement, se trouvait là, dans l'encadrement de la porte du salon, rouge comme une tomate, en pleurs, dans les bras de Mrs Weasley, en pleurs elle aussi.
Harry n'était pas le seul à être médusé. A côté de lui, Ron était pétrifié, la bouche ouverte, tel un poisson hors de l'eau. Hermione, elle, fronçait les sourcils dans un signe de mécontentement. Ginny semblait perdue dans ses pensées tandis que les jumeaux paraissaient bouillonner de colère. Bill et Charlie étaient aussi tendus qu'eux. Les autres ne savaient pas très bien quelle attitude adopter… Un silence pesant s'installa.
Percy et Mrs Weasley eurent à peine le temps de faire un pas vers la table que les jumeaux se levèrent brusquement, renversant leurs chaises. Ils ne dirent pas un mot, jetèrent des regards meurtriers à Percy et quittèrent le jardin d'un pas vif en contournant la maison. Ginny réagit au quart de tour et se précipita à leur suite. Bill s'était levé, lui aussi, il semblait sur le point d'exploser. Fleur le retenait par le bras. A côté d'elle, Charlie était resté assis. Sa colère semblait l'avoir quitté mais son couteau plié en deux prouvait le contraire. Alors que des éclats de voix parvenaient de l'avant de la maison, Bill explosa :
- COMMENT OSES-TU TE PRESENTER DEVANT NOUS ? TU CROIS POUVOIR REVENIR COMME SI DE RIEN N'ETAIT ?APRES CE QUE TU AS FAIT ?
Percy était tétanisé, ses larmes n'étaient pas de joie comme celle de Mrs Weasley mais de honte, il n'osait même pas regarder Bill en face.
- Bill…calme-toi ! tenta Fleur.
- ME CALMER ? ME CALMER ? NON MAIS TU TE RENDS COMPTE DE CE QU'IL A FAIT ?
- Je…bafouilla Percy.
- TAIS TOI, hurla Bill, JE NE VEUX MEME PAS T'ECOUTER ! JE NE COMPRENDS MEME PAS COMMENT MAMAN ET PAPA ONT PU TE LAISSER ENTRER ! Il envoya sa chaise valdinguer et fonça vers le fond du jardin. Fleur se leva et le rejoignit rapidement, espérant le calmer.
- Charlie, je…tenta Percy.
- Ne t'avises pas de m'adresser la parole, coupa Charlie sur un ton glacial. Après quoi il but son verre d'eau comme si son frère n'existait pas. Un nouveau silence s'installa, tous auraient voulu disparaître sous terre et aucun ne savait quoi faire. On entendait de nouveau des éclats de voix provenant de l'avant de la maison, personne n'osait bouger. Percy pleurait, pitoyable.
Le silence fut percé par un cri strident. Hedwige était de retour et se posa sur l'épaule de Harry. Ce dernier la caressa et lui intima de retourner dans sa chambre, gêné d'avoir briser le silence.
La scène, qui semblaient figée un instant auparavant, se remit en mouvement, chacun se faisant le plus discret possible…comme pour minimiser l'ampleur de la dispute. Percy semblait se débattre avec sa mère, une discussion sourde mais passionnée s'engageait. Finalement, Percy partit, il expliqua qu'il était parfaitement conscient de ne pas être le bienvenu et comprenait le rejet de ses frères et sœur. Il repasserait d'ici quelques semaines, pour leur laisser le temps de réfléchir à son possible retour. Il s'excusa d'être arrivé pendant la fête d'anniversaire d'Harry, il n'était pas au courant. Mrs Weasley le raccompagna à la porte. Lorsqu'elle revint, on sentait chez elle une colère contrôlée, elle rappela chacun de ses enfants auprès d'elle, leur dit qu'ils auraient une sérieuse discussion le lendemain mais que, pour l'heure, ils fêtaient toujours les 17 ans de Harry. Elle leur ordonna donc d'apaiser leur colère et de participer à la soirée avec bonne humeur. L'annonce passa difficilement mais des pétards planqués dans le jardin par les jumeaux et programmés pour exploser à la fin de la soirée détendirent l'atmosphère et chaque Weasley retrouva sa bonne humeur, mettant temporairement ses ressentiments de côté.
Ce soir-là, Harry se coucha heureux et en paix, ce qui ne lui était pas arrivé depuis bien longtemps. L'effervescence lui était montée à la tête et il oublia, hélas, de fermer son esprit.
