Killis : ohlala ! Je suis si émuuuuue ! Notre prologue rien qu'à Moïra et à moi ! Ohlala (éclate en sanglots pitoyables) Bon ... No stress on continue nos autres projets, mais étant donné que Moïra et moi nous sommes vraiment très très proche et que des fois nous avons l'impression d'avoir la même âme nous avons fait ceci. Je vous laisse découvrir :D et avant que vous ne le demandiez : OUI HARRY SERA LA ! ET C'EST UN HP/LV !
Moïra: Moi aussi je suis heureuse de faire cette fic avec toi Kil'! Bon, je tiens à préciser que Harry sera un personnage SECONDAIRE, Les personnages principaux sont encore une fois deux filles reflétant notre lien à Killis et moi. Donc ne vous étonnez pas de ne pas le voir souvent. Néanmoins il ne sera pas délaissé. Et cette fic n'est pas un délire! Elle est sérieuse. Donc donnez lui sa chance s'il vous plait.
Disclamer : Déjà, je dirai que le nom de Eris ne nous appartient malheureusement pas étant un nom célèbre. Nyxia par contre est notre entière propriété de même pour nos personnages ! Ensuite le lien et le but de cette histoire nous appartient corps et âme (mauvais jeu de mot ;D).Pour finir je crois que vous dire Bonne Lecture est le plus approprié !
Pologue: Là où tout commence et tout fini.
Dans un gouffre sans fond, dans les ténèbres les plus pures, seules deux lumières grises, parfait équilibre entre Lumière et Ténèbre, subsistaient. Nées d'une même âme, séparées dans deux corps. Des années plus tard, fortes d'expériences différentes, elles se complètent à la perfection, semblables mais chacune unique à sa manière.
Aujourd'hui, dans un monde gagné par les ténèbres, leurs pouvoirs se réveillent afin de décider de l'avenir du monde. Elles sont le début et la fin. L'amour et la vengeance. Et l'heure de leur arrivée a sonnée !
Une frêle jeune fille, aux cheveux de couleur indéfinie, était allongée sur un lit coûteux. En fait elle n'était pas en état d'être décrite. Elle baignait dans du sang… son sang. Au bord de l'inconscience ses yeux ne laissaient pourtant passer aucune émotion. Seul le vide était présent. Aucune étincelle de chaleur. Pourtant Eris, car tel était le nom de cette jeune créature, Eris donc, espérait au plus profond de son cœur qu'une personne, que CETTE personne entende son appel silencieux.
A quelques kilomètres de là…
Ses parents se disputaient violemment, encore. Encore une fois, tous les voisins les entendraient hurler. Encore une fois, sa mère irait pleurer dans leur chambre conjugale. Encore une fois, comme une idiote, elle irait la consoler. Comme toujours sa mère la rendrait responsable de leurs disputes, qu'elle arriverait bientôt à ses fins, que, bientôt, ils divorceraient. Comme toujours, sa mère la rendrait responsable de l'échec qu'était leur couple, que si elle n'était pas venue s'immiscer entre eux, ils s'entendraient merveilleusement bien. Tout ça parce que sa propre mère la jalousait. Tout ça… parce qu'elle était là.
Depuis sa plus tendre enfance elle entendait ce discours. Elle l'avait tellement entendu qu'elle avait fini par y croire. Et le jour où elle avait décidé de disparaître, définitivement, Elle l'avait rencontré. Même regard vide et même aura de tristesse infinie. Elles s'étaient reconnues.
Maintenant c'était pour elle que Nyxia vivait, qu'elle s'accrochait. C'était pour elle que Nyxia luttait contre les paroles insidieuses de sa mère. Pour se donner la force de combattre, Nyxia n'avait qu'à penser à elle, et une douce chaleur l'enveloppait, lui donnant le courage et la volonté nécessaire.
Mais ce soir quelque chose n'allait pas. Ce soir elle ressentait de la douleur. Une douleur si poignante, si infini, qu'elle su que sa sœur de cœur, sa jumelle, n'allait pas bien. Elle se chaussa rapidement, prit son manteau, son casque et ses gants. Récupéra ses clefs, avant de sortir précipitamment de chez elle. Elle ne chercha pas à étouffer les bruits qu'elle faisait, les voix de ses parents le faisaient très bien.
Quelques instants plus tard, le moteur d'un scooter lançait à plein tube couvrit, en partie et pour quelques secondes seulement, une des disputes mémorables du couple.
Le temps s'écoulait lentement, tout comme son sang qui s'échappait goutte à goutte de ses veines. Elle allait mourir là, dans ce lieu qu'elle exécrait. Finalement elle n'aurait pas réussi à la sauver, et Eris n'arrivait plus à se battre. Petit à petit elle ferma les yeux et se laissa entraîner dans les ténèbres. Alors qu'elle allait sombrer une douce chaleur l'enveloppa, une voix connue et aimée la ramena, l'obligea à se battre. 'Eris ! Eris ! Bats-toi ! Reviens vers moi Cara ! Soeurette ! Ne les laisse pas gagner ! Montres-leur que tu es plus forte qu'eux ! Ouvres les yeux ! Luttes !'. Telles étaient les paroles salvatrices qui lui redonnaient goût à la vie. Elle papillonna des yeux et murmura un faible 'Nyxia' avant de retomber dans l'inconscience, afin de laisser son corps se reposer et se régénérer. Nyxia était là, sa vie n'était plus en danger maintenant.
Nyxia serra Eris contre elle, fort heureusement elle la savait hors de danger maintenant. Elle se retint difficilement d'aller voir les parents d'Eris et de leur faire payer. Sa haine à leur égard était sans limite ! Mais elle savait que cette vengeance était impossible. Elle était malheureusement trop faible et puis, ça aggraverait la situation d'Eris, or elle ne ferait rien qui pourrait lui nuire. Mieux valait partir discrètement et emporter Eris avec elle. Elle ne la laisserait pas une seconde de plus entre leurs mains !
Nyxia sortit doucement en portant Eris avec autant de délicatesse possible et silencieusement elle se dirigea vers la sortie. Une fois qu'elle fut sur le seuil de la villa elle se dirigea rapidement vers un fourré où se trouvait son scooter.
« Eris ! Eris ! Réveilles-toi, Cara. J'ai besoin que tu restes éveillée, au moins le temps que tu t'installes derrière moi sur le scooter et que tu t'accroches à ma taille. Je t'emmène à notre refuge. Allez soeurette fais un effort. » La supplia Nyxia.
Eris se réveilla suffisamment pour faire ce que lui demandait Nyxia, puis une fois le scooter démarré elle retourna dans les limbes de l'inconscience. Nyxia roula jusqu'à une forêt. Elle pénétra dedans en passant par un petit chemin de terre pratiquement invisible. Elle faisait attention d'éviter les trop grosses caillasses et les crevasses. Elle ne tenait pas à perdre Eris en route. Le chemin était long et paraissait même interminable pour Nyxia qui commençait à fatiguer, l'adrénaline, causée par le stress d'avoir failli perdre sa sœur de cœur, étant retombée. Enfin elle arriva à une petite cabane inhabitée. Eris et elle l'avait découverte lors d'une excursion dans cette partie de la forêt. Elles l'avaient aménagée sachant que personne ne viendrait ici. Les gens pensaient que cette partie de la forêt était hantée et n'osaient s'en approcher, et ceux qui avaient essayé avaient, bizarrement, très vite rebroussé chemin.
Nyxia arrêta son scooter à l'abri de la toiture de la cabane. Elle posa sa béquille verticale puis elle mit les bras de Eris contre son cou. S'enleva doucement du scooter, emportant Eris dans son mouvement. Elle attrapa les jambes de Eris, et une fois certaine que le scooter était bien calé, rentra dans la cabane. En premier lieu, elle déposa délicatement Eris dans le lit. Elle savait qu'elle devait récupérer le sang qu'elle avait perdu. Et seule le repos le lui permettrait. Elle lui ôta ses chaussure puis la borda. Elle se dirigea ensuite vers l'âtre de la cheminée et y alluma un feu avec difficulté, Eris avait plus de facilitée qu'elle dans ce domaine. Finalement, épuisée, elle ôta aussi ses chaussures et se cala elle aussi dans le lit, entourant Eris de ses bras protecteurs. Avant de s'endormir elle souhaita qu'Eris et elle puisse s'enfuir loin de leurs parents, qui étaient des personnes riches et influentes. Qu'elles puissent refaire leur vie dans un lieu où on ne les connaîtrait pas et qu'elles trouvent un être à aimer, qui les aimerait en retour, pour ce qu'elles sont et non pour leurs noms et leurs fortunes.
Elle s'endormit sur cette pensée, la lune veillant sur leur sommeil.
Dans une chambre miteuse un adolescent, pas bien grand et au teint pâle, observait le ciel avec ses yeux verts. Des larmes silencieuses coulaient sur ses joues. Harry Potter se désespérait. Il ne voulait plus être le survivant, mais le directeur ne lui permettrait pas de se défiler à cause de la prophétie. Cette foutue prophétie ! Il se détacha de la rambarde et s'allongea sur son lit.
Sirius était mort. Il n'avait plus personne pour le guider. Pourtant il ne demandait pas grand-chose, juste aimer et être aimé pour ce qu'il était et non parce qu'il était le survivant ! Mais il cherchait aussi une personne qui pourrait lui indiquer la marche à suivre. Il ne croyait plus en Dumbledore, mais il ne pouvait pas non plus se tourner vers Voldemort. Il ne savait plus que faire. Si seulement le destin pouvait lui faire un signe ! Quoique vu ce que le destin lui avait offert… Finalement il pouvait aller voir ailleurs si il y était !
Sur ces dernières pensées Harry Potter s'endormit.
Dans la forêt interdite…
Firenze leva sa noble tête vers les étoiles. Cela faisaient des siècles que les créatures magiques attendaient l'arrivées des Eryniés. Un centaure au don de voyance plus prononcé avait prédit qu'elles arriveraient lors d'une période troublée, innocentes de la folie des sorciers, sans préjugés, elles accepteraient toutes les créatures magiques sans restrictions et les défendraient. Une route des étoiles annoncerait leur arrivée.
Chaque soir les centaures scrutaient le ciel à la recherche de cette 'route des étoiles'. Chaque soir les créatures magiques espéraient que les centaures leurs annoncerais la bonne nouvelle. Mais chaque soir leur attente était déçue.
Omnisciente et éternelle, la Destinée veillait. Ce soir elle était penchée sur le cas de deux jeunes filles et un jeune garçon qu'elle avait négligé. Elle décida d'accorder une faveur à chacun d'entre eux. Et elle savait exactement comment !
Dans une cabane paumée au milieu de la forêt, une lumière entoura les deux jeunes filles endormies. Les propulsant à des kilomètres de là, devant un immense château. Les deux jeunes filles ne se réveillèrent pas, mais sentant le froid elles se resserrèrent l'une contre l'autre.
Au même moment les centaures virent un trait de lumière, provenant de l'étoile du nord, se diriger vers Poudlard.
Ce soir là, la clémence de la Destinée fit prendre un brusque tournant dans la vie de plusieurs personnes.
Ce soir là, pour la première fois depuis longtemps, les créatures magiques, toutes espèces confondues, virent la flamme de l'espoir s'élever. Leur temps était arrivé.
Killis : Voili Voulou ! L'idée venant de ma Moïra d'amour, c'est d'elle que vous devez ce superbe chapitre ! La seule chose que nous vous demandons pour avoir la suite déjà toute fraîche et prête c'est des reviews ! Gros bisous à vous !
Killis qui ne discrimine pas les gobelins !
Moïra, toute rouge devant la phrase de Killis: Moi aussi je t'aime Kil'! Oui ce prologue vient de moi. Comme quoi mon cerveau déjantée et capable de faire du sérieux XD. Enfin, comme l'a dit Choupi, on attend vos reviews avec impatience!
P.S.: Nous savons que ce prologue est court maisles prochains chapitresseront plus longs.
