Bonsoir à tous,

L'inspiration ne semble plus me lâcher, et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre !

Voici déjà le chapitre 5, où Draco exprime un désir à la fois violent et passionné … Ses sentiments lui apparaissent toujours aussi envahissants, mais il ne s'agit plus de haine cette fois … en tout cas plus tout à fait. Je comptais faire ce chapitre encore plus violent et emporté, mais il s'est fait comme ça, et ce n'est peut-être pas plus mal … Enfin, vous me direz ce que vous en pensez.

Le POV de Harry sur ce même « sujet » arrivera demain, je pense, alors un peu de patience.

J'en profite pour remercier très sincèrement Moonie : merci de tant m'apporter, tu es un ange. Ton soutien et ta présence sur l'écriture de cette fic sont un beau présent que tu me fais, et ça me touche beaucoup. De même, merci infiniment à Lucille : tu es là à chaque fois, c'est vraiment adorable ! Ta fidélité et ton enthousiasme sont de vrais trésors : )

Disclaimer : les personnages appartiennent à J.K. Rowling. La chanson (paroles en gras) «Et mourir de plaisir » est de Michel Sardou.

Note : POV de Draco.

Passez un bon moment !


De la haine à l'amour

Part V : Et mourir de plaisir

Harry, maintenant tu es mien

De la tête aux pieds en passant par les reins

Au nom de notre nouveau lien

Laisse-toi aller sous ma bouche et mes mains

Laisse-toi faire, tu vas aimer …

Laisse-moi jouer, je vais jouir …

Et mourir de plaisir

Que la nuit passe et qu'elle nous emporte

Je veux t'aimer à chaque minute bien plus fort

Et qu'à peine passé le pas de ta porte

On se tue, jusqu'à agoniser de notre petite mort

Laisse la nuit faire, elle est maîtresse …

Laisse moi faire, tu dois m'appartenir …


Et mourir de plaisir

Si tu savais quels fantasmes je nourris à ton égard

Tu voudrais sans doute que je parte

Tu tremblerais au moindre de mes pernicieux regards

Sans savoir si ce soir je compte t'aimer ou te battre

Fais-moi confiance, je te connais au fond si bien …

Fais-moi confiance, je sais comment te faire jouir …


Et mourir de plaisir

La nuit je deviens fauve à ta place, mon petit lion

Prépare-toi à feuler sous mes assauts d'ardeur et de passion !


Poser les mains sur un visage,
Vouloir et ne pas oser

Avant la haine emportait mes coups contre toi

Aujourd'hui je n'ose presque plus te toucher


Puis s'aventurer davantage
Au risque de tout briser,

Car je connais la violence qui se cache en moi

Elle pourrait te briser en voulant à peine t'effleurer


Souffrir à force de s'étreindre
Et se confondre dans la nuit,

J'étais un monstre, tu m'as rendu tendre

J'ose à peine t'approcher de peur de te blesser


Souffrir sans gémir ou se plaindre
Sans un cri

Mais je m'impatiente à trop devoir attendre

Ce soir, tu vas me laisser te toucher …

Et mourir de plaisir

Tu vas me laisser t'étreindre et te fouiller, jouir …


Et mourir de plaisir

Car cette nuit, rien ne pourra m'arrêter

Le moindre de tes gestes m'affole et me torture

Mes sens ne cessent de s'enflammer

Sais-tu au moins ce que j'endure ?


S'étendre à demi-mort de peur,

Harry, tu es mon amant, mon amour, ma vie


Se réchauffer par des mots,

Mais là, je brûle d'ardeur, de soif et de désir


Des mots qui retiennent les heures

Je tiens à toi, tu le sais, sincèrement


Et sans trouver le repos,

Mais je te jure qu'il est plus que temps


Souffrir à force de s'attendre

Laisse-moi enfin te posséder, te faire mien tout entier


Et tomber jusqu'à l'agonie,

Je veux te baiser, te faire brûler de mon brasier


Souffrir encore plus et se rendre

Mon corps n'attendra pas plus, tendu, prêt à exploser


Dans un cri

Viens, que je te fasse mien, de la tête aux pieds !

Et mourir de plaisir

La nuit nous appartiendra, soyons sans crainte

Allons au bout de nos tabous

Le vice nous enlacera, dans cette subite étreinte

Allons au bout de nous !

Et quand nous aurons tout découvert de nos corps

Quand nous nous serons aimés jusqu'à la mort

Nous pourrons enfin jouir …


Et mourir de plaisir

Et quand ma fièvre sera retombée

Que mon désir sera rassasié

Quand mes sens auront retrouvé leur raison

Nous nous enlacerons

Tu me diras que tu m'aimes

Ou bien que tu me hais

Qu'est-ce que j'en sais ?

Ce qui est sûr, c'est que tu pourras me le dire


Et dormir

Et si je ne trouve pas le sommeil, je resterais éveillé

Rêvant de ce qu'on vient de faire et rêvant de recommencer

Comme je suis fier, je n'aurais pas répondu à ta déclaration

J'aurais feint de l'ignorer, de ne pas y prêter attention

Mais dans le silence de cette nuit

Après t'avoir possédé et avoir joui

Je pourrais sans doute te le dire


Et dormir.