Voilà la suite. Je vous préviens, celui là il est LONG. Du moins il en avait l'air sur mon ordi. Pour moi, c'est celui qui va amener la venue de l'autre personnage personnel. Merci pour vos reviews, et amusez-vous ! Je l'ai presque finie cette là, et l'autre est toute pensée, ou presque.
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Métro de Central. Les quais sont bondés comme d'habitude. Les gens patientent, l'air déjà fatigué. La plupart se rendent au travail, et à les regarder on devine leur enthousiasme. Parmi les passagers, on remarque un homme à la peau mate, avec des lunettes de soleil. Il n'a pas l'air différent du commun des gens, si ce n'est ses habits sales et déchirés, cachés sous un épais manteau.
La rame arrive enfin, et tandis que les uns débarquent d'un côté les autres montent de l'autre. Quelques minutes après le train redémarre. C'est le silence dans le wagon, pour ne pas dire l'indifférence. Tout à coup l'homme à la peau mate se met à monologuer dans une langue étrangère. Il ouvre son manteau, et personne ne remarque qu'il est truffé d'explosifs. La dernière chose qu'on entend avant le drame, c'est ce cri :
" Shi-al-bâh ! "
Puis c'est l'explosion. Le wagon saute, provoquant le déraillement du métro. Le train sort des rails et s'étale sur la voie voisine.
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Il détestait la pluie. Depuis toujours, depuis aussi loin qu'il s'en souvienne. Chaque goutte était perçue comme une agression, une attaque qui ne semblait dirigée que contre lui. Roy regardait la pluie ruisseler sur les carreaux de son bureau. Le tonnerre grondait de temps à autre. Riza le trouva là, les mains jointes derrière le dos. Pour une fois qu'il n'était pas affalé sur son bureau.
" Colonel ?" appela-t-elle.
" Mh ? "
" Je vous apporte de nouveaux dossiers. Et j'aimerais BEAUCOUP que vous les traitiez le plus rapidemement possible." dit-elle.
Roy laissa sa tête tomber contre la vitre avec un léger soupir. La paperasse venait en seconde position dans la liste des chose qu'il abhorrait.
" Colonel Mustang !" reprit Riza.
" Valà valà ! Je j'y mets. Grmblmgrmblmm." marmonna-t-il.
Il s'assit à son bureau, et attrapa un premier dossier non sans pousser un soupir à fendre les pierres. Il en remplit un, puis deux, et se perdit dans ses pensées au troisième.
" Oh non encore !" fit Riza.
" Kékigna ?" lança Roy qui jouait avec une page.
" Un nouvel attentat kamikaze dans le métro Centralien. Le bilan est de 78 morts." répondit son lieutenant.
" Bon sang mais ils cherchent quoi ces types ? Y'a jamais aucune revendication, c'est à croire qu'ils se font péter la gueule par plaisir !" s'exclama Roy.
" Oh non, ça m'étonnerait. C'est sûrement encore un de ces types à la peau mate... et ce cri qu'ils lanceraient avant chaque explosion ... ça me dit quelque chose." continua Riza en fronçant les sourcils.
" Comment ça ?" fit Roy.
" J'ai l'impression que la solution est toute bête ... mais impossible de savoir pour le moment."
Roy plissa ses beaux yeux noirs, avant de se laisser tomber sur son bureau. Discret comme il était, ça ne passa pas inaperçu de ses subordonnés.
" Dix cenz qu'elle lui tire dessus." fit Breda.
" Pfff ! La belle affaire que de proposer un truc gagné d'avance." répondit Kain.
" Ben comme ça au moins je suis sûr de ne pas perdre."
A peine eut-il finit sa phrase qu'un coup de feu retentit. Roy en tomba de sa chaise.
" Remettez-vous, non mettez-vous au travail colonel !" lança Riza en rengainant.
Roy appuya sa tête sur une main et tapota des doigts sur le sol. Il devrait exiger qu'elle ne porte pas ses armes au bureau. La jeune femme darda ses yeux caramel sur son supérieur toujours par terre.
" Vous faites la poussière ?" demanda-t-elle.
" Non, je médite sur les questions existentielles de la vie." répondit Roy.
" Dans ce cas, pourriez-vous le faire en traitant vos dossiers ?" reprit Riza.
" Entendu. Saleté de pourriture de saloperie de paperasse à la con ..."
" J'ai dit traiter pas insulter !"
" Ben c'est ce que je fais. Je traite mes dossiers de pourriture et autres gentillesses." rétorqua Roy sans se démonter.
Riza leva les yeux au ciel et les ferma avec un soupir. Roy s'était levé et rassit sur sa chaise. Sachant qu'elle n'hésiterait pas à resservir de son arme, il préféra se mettre au travail. Un dossier attira son attention. Celui des kamikazes. Un mission pour eux dirait-on. Il rassembla son équipe, et ils se rendirent sur les lieux du dernier attentat. Naturellement, ce n'était pas réjouissant à voir.
Des corps partout, le wagon éventré, du sang plus qu'on en voudrait ...
" Bon, qu'est-ce qu'on a comme indices ?" demanda Roy.
" Pas grand chose comme d'habitude. Il ne reste rien du kamikaze mon colonel." répondit Havoc.
" Et les explosifs utilisés ? Toujours les mêmes ?" reprit-il.
" Ouais. On devrait quand même arriver à trouver d'où ça vient." répondit Falman.
" Allez-y dans ce cas. Lieutenant, je peux vous parler trente secondes ?"
" Bien sûr." répondit Riza.
Elle le suivit un peu en retrait. Roy s'éclairçit la gorge, l'air soudain embarrassé. Il se gratta l'arrière de la tête.
" Euh ... comment vous dire ça sans me prendre une balle ?" dit-il en regardant le sol.
Riza haussa les sourcils. Qu'allait-il encore lui sortir ?
" Riza ..."
Oh ? Il l'appelait par son prénom, voilà qui était sérieux. Riza sentit son coeur battre plus fort en l'entendant l'appeler de la sorte.
" Je sais que ça tombe vraiment mal, avec cet attentat, mais il y a le vernissage des sculptures d'un de mes amis demain soir et ..."
La respiration de la jeune femme s'aéccéléra. Se pourrait-il que ... non non, ce n'était sûrement pas ce à quoi elle s'attendait. Comme d'habitude. Aussi durcit-elle son coeur en prévision d'une nouvelle déception.
" ... je n'ai personne pour m'y accompagner. Ca vous tente ?" continua Roy en la regardant.
Hein quoi ? Riza fut si surprise qu'elle ne put le cacher. Elle avait dû mal entendre. Comment Roy Mustang, l'homme le plus séduisant de Central avait-il pu se retrouver sans aucune femme pour l'accompagner à une réception ?
" Je ... vous ... quoi ?" parvint-elle à dire.
Roy sourit devant sa stupeur. C'est vrai que ce n'était pas banal comme situation. En vérité, il n'avait cherché personne en particulier. Il s'était simplement dit que Riza ferait parfaitement l'affaire.
" Alors ? M'en suis rappelé y'a cinq minutes. Je suis désolé, je sais que je m'y prends au dernier moment mais ..." reprit Roy.
" Non non, ce n'est pas grave. Je veux bien." le coupa-t-elle.
" Ah parfait. Dans ce cas, je passerais vous prendre à 20h00."
" Très bien."
Ils revinrent vers leurs collègues. Riza se retint de sauter de joie. Une soirée avec Roy ... elle devait rêver. Du coup, elle eut du mal à se concentrer sur leur affaire. Le lendemain, Riza était dans un état de grande nervosité. Au bout d'une demi-heure elle avait enfin trouver la tenue qu'elle allait porter : une longue robe noire à fine bretelles. Elle brossa ses cheveux qu'elle laissa flotter sur ses épaules. La sonnette retentit. Riza enfila à la hâte des chaussures à talons, et se précipita pour ouvrir. Et en resta bouche bée. Roy était vraiment superbe en smoking. Lui-même haussa les sourcils de surprise en découvrant sa compagne.
" Whoâh ! Vous êtes vraiment à croquer lieutenant !" sourit-il.
" Vous ... vous aussi."
Riza ferma la porte de chez elle, et suivit Roy jusqu'à la voiture avec chauffeur qu'il avait empruntée pour l'occasion. Une quinzaine de minutes plus tard, ils se retrouvaient dans une grande gallerie où étaient exposées des dizaines de sculptures dans différentes matières.
" Ah Roy ! Je suis content que tu aie pu venir." entendirent-ils.
" Bonsoir Sean. Riza voici Sean Roxwell, le sculpteur des merveilles que vous voyez là. Sean, voici Riza Hawkeye." répondit Roy.
Sean et Riza se saluèrent. Pendant qu'ils bavardaient, le colonel promena son regard dans la salle. Son regard accrocha soudain une silhouette qui lui était familière. Roy ouvrit de grand yeux, et laissa tomber son verre qui se brisa au sol.
" Col ... Roy ? Que se passe-t-il ?" demanda Riza en se tournant vers lui.
" Qu'est-ce que t'as ? T'es tout pâle." ajouta Sean.
" Ce n'est pas possible ... ça ne peut pas être ... Elle ? " se dit-il.
Roy gardait les yeux braqués droit devant lui. Il n'entendait pas les paroles de ses deux amis. Il fallut que Riza pose sa main sur son bras pour qu'il revienne sur terre.
" Pardon ! Je ... j'ai cru voir ... mais ce n'est rien." dit-il.
Un homme demanda soudain l'attention des convives. Tous se tounèrent vers lui, et il commença à faire un petit discours sur l'exposition.
" Je vous laisse. Profitez-bien de la réception." chuchota Sean.
" D'accord, au revoir." sourit Riza.
Elle jeta un oeil à Roy, qui se concentrait sur le discours. Mais son oeil attentif perçut la tension soudaine de son supérieur. Roy décida de s'approcher pour éviter les questions de la jeune femme.
" Je laisse maintenant la parole à l'auteur de ces chefs-d'oeuvre, Sean Roxwell." fit celui qui discourait.
Sean s'avança, quand soudain un homme le devança et monta sur l'estrade. Il était basané, et ainsi qu'on le remarqua quand il se tourna vers l'assemblée il avait les yeux rouges.
" Un Ishbal." souffla Riza.
" C'est leur ambassadeur. Mais qu'est-ce qu'il fabrique ?" ajouta Roy.
Sean était resté en bas de l'estrade, un peu déconcerté.
" Navré d'interrompre votre soirée, mais j'ai un message à vous faire passer." dit l'Ishbal.
Il dfit alors son manteau, révélant une grosse quantité de matière inflammable accroché autour de lui. Des gens paniquèrent et se sauvèrent.
" Je suis l'ambassadeur du peuple Ishbal, au niveau 37 dans le parlement de ce pays. Là comme partout, nous sommes relégués aux rôles sans valeur. Des gens ici me connaissent et savent que je suis responsable. Ce sont des gens de mon peuple qui commettent les attentats qui défraient actuellement la chronique. Et ils ont une bonne raison de le faire : la misère dans laquelle nous sommes depuis la guerre. Comme je l'ai dit tout à l'heure, je suis un être responsable, donc forcément en désaccord avec ces attentats-suicides. Mais à cause de cela, je me dois d'attirer votre attention sur nos conditions de survie épouvantables, et qui se dégradent toujours plus. Nous vivons dans les ordures que vous autres produisez, et dans la maladie. Beaucoup d'enfants n'atteignent pas l'âge adulte. Et bien sûr, l'espérance de vie chez nous est faible."
Il marqua une pause, pour laisser aux gens présents le temps d'assimiler ses paroles.
" Par conséquent, j'ai décidé de marquer l'intelligentsia que vous représentez. Je veux juste que vous preniez conscience que la survie de milliers de mes semblables n'est pas un sujet de plus à oublier à la fin des journaux de la radio ou sur papier. Donc ..."
Il prononça le fameux mot Shi-al-bâh, et tira sur une poignée.
" NON ! Ne faites pas ça !" s'exclama Sean en se précipitant.
L'Ishbal s'enflamma comme une torche. Hélas les flammes se répandirent et atteignirent Sean.
" SEAN !" hurla Roy.
Il se précipita, déchira une tenture et se jeta sur son ami avec pour éteindre les flammes. Les ambulanciers arrivèrent à leur tour avec une civière. Riza rejoignit Roy.
" Qu'est-ce que je dois faire ? Dites-moi comment l'aider !" dit Roy.
" Laissez-nous faire monsieur." répondit un des ambulanciers.
" Mais c'est mon ami et ..."
" Colonel, restez en arrière. Il n'y a rien que vous puissiez faire." le retint Riza.
Les ambulanciers placèrent le brûlé sur la civière et l'évacuèrent.
" Venez, on rentre." reprit Riza.
Elle le fit sortir et ils montèrent dans la voiture. Roy se mura dans le silence.
" Vous ... voulez que je reste ?" demanda-t-elle quand ils s'arrêtèrent devant chez lui.
" Non. Rentrez chez vous j'ai besoin d'être seul. Désolé pour ce fiasco." répondit Roy.
" Vous n'y êtes pour rien. Bone nuit colonel."
" C'est ça, vous aussi Riza."
Il sortit de la voiture, qui partit aussitôt. Roy alla se coucher, en ayant l'impression d'être dans un cauchemar. Le jour suivant, il décida de savoir si effectivement les Ishbals étaient si mal lotis que ça. Il sut ainsi quelles étaient vraiment leurs conditions de vie : c'était tout bonnement inhumain. Seul petite lueur d'espoir, une association caritative, fondée par une certaine Nadia Kokoro, leur apportait des vivres. A midi, Roy rentra chez lui, le moral dans les talons. Il ne remarqua pas que sa porte d'entrée avait été fracturée.
" Entrez les mains en l'air." fit un homme devant lui.
Des Ishbals. Quatre en fait, deux femmes et deux hommes, tous maigres et vêtues avec des habits tout troués. Roy leva les mains.
" Vous n'êtes pas obligés de faire ça. Je ... j'ai vu l'immolation de votre ambassadeur, et ... ça m'a fait prendre conscience de votre problème. Alors posez vos armes, je vais vous aider, je vous le promets." dit-il.
" DES PROMESSES ! Mais mon pauvre type, c'ets justement ça qui nous exaspère ! C'est facile à faire et ça ne coûte rien, mais pour les actes pardon !" s'exclama une des femmes en lui collant le canon de son arme dans la bouche.
" Et regarde dans quoi tu vis ! Pourquoi tu nous aiderais ?" ajouta un des hommes.
" Parce que ... parce que je suis humain." répondit Roy.
" Pfft tu parles ! Assis-toi là et surtout boucle-là !" reprit l'Ihsbale en le jetant sur une fauteuil.
Sa camarade lui lia les mains et le bâillonna. Elle n'oublia pas de lui enlever ses gants. Pendant ce temps, les hommes installaient divers appareils, dont une caméra. Un peu loin au Q.G, se tenait l'assemblée mensuelle des ministres, présidée par Bradley. Quelques minutes après son commencement, le grand écran derrière eux s'alluma, pour faire apparaître un Ishbal aux cheveux longs.
" Bonjour généralissime." dit-il.
" Qui êtes-vous ? Comment avez-vous eu accès à ma ligne ?" demanda Bradley.
" Mon nom ne vous dirait rien. Je vous contacte aujourd'hui parce que je constate que vous mettez peu de volonté à secourir mon peuple. Alors j'ai décidé de vous aider à le faire. Voyez : je détiens l'un de vos meilleurs éléments, le colonel Roy Mustang."
Tous virent alors l'alchimiste de flamme baîlloné et ligoté derrière lui.
" Quelles sont vos revendications ?" interrogea le généralissime.
" En fait, nous en avons tellement que nous avons dû faire le tri pour être raisonnable. Ainsi, nous exigeons une très grande quantité de Sallurine, afin de soigner la Salluride qui nous décime en ce moment." expliqua l'Ishbal.
" Ne soyez pas ridicule ! Vous savez très bien que ce médicament est rare et cher à fabriquer !" s'exclama un ministre.
" Je sais aussi bien que vous que ce n'est qu'une façade ! Ca passe peut-être devant les médias, mais ça ne vaut rien dans notre situation ! Chez nous on ne compte plus les morts tant ils sont nombreux ! Vous avez 2h, pas une seconde de plus ! Sinon, adieu le colonel !"
La communication fut coupée. Les ministres s'agitèrent grandement. Bradley dut crier pour les calmer. Mustang était un militaire précieux qu'ils ne pouvaient pas se permettre de perdre. Il envoya donc Hakuro organiser les secours, pendant qu'ils essayaient de trouver une solution à l'amiable.
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Pendant ce temps chez Roy, les Ishbals discutaient dans leur langue. Roy les entendit mentionner le nom de leur bienfaitrice. Tout à coup, une des filles tomba par terre. Les autres se précipitèrent pour l'aider. Elle était devenue étrangement pâle et transpirait à grosses gouttes. Ils l'allongèrent sur le canapé. L'autre fille cracha quelque chose en Ishbalite, son arme pointée sur Roy. Ce dernier se raidit et ferma presque les yeux en attendant le coup de feu.
Mais celui qui avait parlé à Bradley la calma. Elle ôta son bâillon à Roy.
" T'as sûrement des couvertures ici non ?" dit-elle.
" Oui dans la chambre, dans l'armoire en haut." dit Roy.
Elle le laissa là et se rendit dans sa chambre.
" Vous savez, je ne crois pas qu'ils vont céder. Entre moi et la Sallurine, le choix sera vite fait." reprit Roy.
Le chef du groupe le regarda un instant. La fille revint avec une couverture et en couvrit son amie. Ils entreprirent ensuite de faire boire l'Ishbale, mais elle toussa et recracha l'eau.
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Les subordonnés de Roy avaient appris ce qui se passait, et s'étaient joints à l'équipe de secours. Le chef des Ishbals recontacta Bradley pour avoir des résultats. Hélas, rien ne semblait avoir avancé. Tout à coup, la femme malade se mit à hurler de douleur. Roy profita de leur inattention pour s'échapper. Un des Ishbals le vit foncer vers la porte d'entrée. Ils firent feu.
" Bor ..." commença Roy en se jetant sur la porte.
La porte céda, et Roy boula au-dehors. Il fit passer ses mains sous ses jambes, se releva et se mit à courir.
" Général Hakuro ! Mustang vient de s'échapper, c'est le moment !" lança Bradley, en liaison avec les secours.
" Oui je le vois, il file se planquer dans l'entrepôt pas loin de chez lui. Deux Ishbals sont à ses trousses. Heureusement qu'ils tirent comme des manchots." dit'-il en regardant avec jumelles.
" Vous avez un plan ?"
" Bien sûr."
Il se tourna vers les soldats, et leur donna l'autorisation de passer à l'action. Roy de son côté, parvint à gagner l'entrepôt pour le moment désert. Il grimpa un escalier et se planqua derrière un mur. Les Ishbals commencèrent à fouiller, mais ne trouvèrent rien.
" Les mains en l'air." fit Riza devant la femme Ishbale.
Son compagnon surgit aussitôt e tla mit en joue.
" Merde." pensa Roy.
Il avisa une chaîne, et tira dessus pour vérifier sa solidité. Puis il s'y suspendit par les genoux et s'élança dans le vide. Il assoma ainsi l'Ishbale. Riza réagit aussitôt et fit feu sur l'homme. En pleine tête. Roy de son côté atterit aux pieds de son lieutenant après un salto.
" Mon colonel ! Vous n'êtes pas blessé ? Vous allez bien ?" demanda Riza en posant les mains sur sa poitrine.
" Oui oui ça va. Mais pourriez-vous me détacher ?"
" Tout de suite."
Entre-temps, le reste des secours encerclait la maison du colonel. L'ishbal resté dedans tira. Aussitôt ce fut un déluge de balles. L'une d'elle le toucha et le tua net. Mais l'intérieur de la maison était criblé de balles. Roy laissa échapper un cri en voyant le désastre. Puis il vit avec tristesse le corps du chef des preneurs d'otages.
" Content de voir que vous allez bien colonel." fit Havoc en s'approchant.
" Merci." fit Roy d'une voix morne.
Il avisa soudain un militaire qui mettait un ours en peluche dans un sac en plastique. Roy le lui prit brusquement, en sortit la peluche et balança le sac. Il alla remettre l'ours sur son lit dans sa chambre.
" Il est à lui cet ours ? Savais pas qu'il en avait encore un." dit Breda.
" Et le premier qui en parle je le désintègre compris ?" fit Roy en revenant.
Ils hochèrent la tête. Roy dut aller loger à la caserne le temps que l'on répare sa maison. Tous remarquèrent qui'l avait l'air plus sombre qu'avant. Le choc de la prise d'otage sûrement. Le colonel réintégra son domicile une semaine plus tard.
Roy poussa un soupir en entrant dans le salon. Il alla ensuite droit à la chambre, attrapa son ours en peluche et alla s'affaler sur son lit. Il ramena les genoux contre son torse, et serra sa peluche en fermant les yeux. Une larme vint ensuite mouiller le poil doré de l'ours.
