Tadaaa la suite ! Alors, que vont penser les autres de la mère de Roy ? Une mère qui au passage a l'allure d'une adolescente ... reviewez-vite pour je continue à poster. Pendant je commence la prochaine ... j'aime, non j'adore vous faire plaisir.

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Riza se gara devant chez Roy. Suite à sa prise d'otage, on lui avait accordé deux jours de repos. La jeune femme sonna.

" Ah c'est vous Riza. Entrez." fit Roy en ouvrant.

Riza écarquilla les yeux en découvrant les traits tirés de son supérieur et son teint pâle. Il faisait peur à voir. Elle entra, et Roy ferma derrière elle. Il était encore en pyjama. Visiblement, il s'était levé il n'y a pas longtemps. Riza remarqua l'ours en peluche sur le canapé.

" Asseyez-vous. Je vous offre à boire ?" demanda Roy en étouffant un bâillement.

" Non merci. Je ... venais voir comment vous alliez et aussi ... j'ai des nouvelles de votre ami Sean." annonça-t-elle.

" Oh. Commment va-t-il ? Il va s'en sortir ?"

Riza baissa les yeux, et secoua la tête. Roy se laissa tomber à côté d'elle, et se passa la main dans les cheveux. Un long moment de silence passa avant qu'il ne reprenne la parole.

" Riza, j'aimerais que vous me trouviez la trace d'une certaine Nadia Kokoro. Elle fait dans l'humanitaire." dit-il.

" Oui bien sûr."

Riza attrapa la peluche à côté d'elle, et la mit sur les genoux de Roy. Il serra son ours machinalement, sans rien dire. Riza sourit intérieurement. Il restait encore une part d'enfant en lui, et elle trouvait ça très attendrissant.

" Je ... j'ai un peu à faire. Merci beaucoup d'être venue, ça me touche vraiment." reprit-il en se levant.

" C'est tout naturel." répondit Riza.

Roy esquissa un sourire.

" Oui et non. Je vous verrais après-demain."

Roy la raccompagna à la porte, et l'embrassa sur la joue, ce qui ne manqua pas de faire rougir la jeune femme. Puis il s'adossa à sa porte. Il resta là adossé un bon moment avant de se décider à bouger. Deux jours plus tard, il revint au Q.G.

Roy avait toujours cet air sombre, bien qu'il tentait de le cacher.

" J'ai trouvé ce que vous m'avez demandé." annonça Riza en lui donnant un dossier.

" Merci lieutenant."

Roy alla feuilleter le dossier. Quelques instants plus tard, il sortit du bureau.

" Colonel où allez-vous ?" demanda Riza.

Pas de réponse. Elle se leva et le suivit jusqu'aux vestiaires. Elle le découvrit habillé en civil.

" Mais qu'est-ce que vous faites ?" interrogea-t-elle étonnée.

" Je n'allais pas partir en uniforme, je ne suis pas fou." répondit Roy en attrapant un manteau à capuche.

" Puis-je savoir où vous allez ?" continua Riza.

" A Ishbal."

" Quoi ?"

" Vous allez me réserver une place. Je vais préparer mes affaires."

Roy sortit, et elle fut contrainte d'obtempérer. Il partit dans l'après-midi.

" Il vous a dit pourquoi il voulait retourner là-bas ?" demanda Kain.

" Non, quoique je m'en doute un peu." réponsit Riza en reagrdant le train s'éloigner.

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Le colonel arriva dans la contrée d'Ishbal deux jours plus tard. Il faisait très chaud. Il rabattit sa capuche sur la tête et quitta la gare. Il laissa sa valise dans un hôtel miteux, et continua sa route. Enfin, il arriva aux abords de ... d'une montagne d'ordures. Roy écarquilla les yeux. Quelle horreur, comment pouvait-on vivre là-dedans ?

Il se remit en route. Il croisa des enfants squelettiques qui jouaient nus dans l'eau sale. Une mère décharnée allaitait un bébé par terre tandis que sa fille dormait appuyée contre elle. De temps à autre il apercevait un cadavre se faisant dévorer par les rats. Des Ishbals ramaissaient des restes de nourriture ou autre parmi les ordures qui recouvraient tout. Devant une telle misère, Roy ne put empêcher ses larmes de couler.

Le brun arriva enfin en vue d'un fourgon. Des gens faisaient la queue à côté. Roy s'approcha, et découvrit une jeune femme qui distribuait des vivres.

" Excusez-moi, vous êtes Nadia Kokoro ?" demanda-t-il.

" C'est moi, pourquoi ?" fit-on derrière lui.

Roy se retourna pour découvrir une dame d'une quarantaine d'années à l'air las. Il ôta sa capuche.

" Si vous avez écouté ou lu les infos dernièrement, vous devez le savoir." dit-il.

Nadia eut l'air gênée, et il comprit qu'elle l'avait reconnu. Elle annonça à sa collègue qu'elle allait faire un peu de rangement dans la réserve. Roy la rattrapa :

" Attendez, je ne suis pas là pour me venger. Je suis désolé d'avoir à vous annoncer ça mais ... c'est à propos des Ishbals qui m'ont pris en otage. Deux seulement ont survécu."

Nadia s'arrêta. Puis elle lui demanda de le suivre. Ils entrèrent dans le fourgon, très spacieux à l'arrière. Roy lui raconta toute l'histoire. Nadia se laissa tomber sur une chaise.

" Depuis le temps que je les connaissais ceux-là ! Qu'est-ce qui leur a pris de faire ça !" sanglota-t-elle.

Roy s'approcha et lui mit une main sur l'épaule.

" Simplement les conditions affreuses dans lesquelles ils y vivent. J'en ai pris conscience grâce à eux, et je vous jure de tout faire pour que ça change." dit-il.

" Merci. Vous en avez déjà fait beaucoup, en refusant de porter plainte contre eux vous leur avez non seulement sauvé la vie, mais vous avez rendu espoir en la justice en beaucoup d'Ishbals." dit Nadia.

" Comment pouvez-encore me faire confiance ? J'ai été nul tout au long de cette histoire." s'étonna Roy.

" Colonel, vous ne le savez pas encore, mais vous êtes un rouage politique important. Cette prise d'otage a renforcé votre image, déjà importante. Vous avez sûrement plus de pouvoir que moi." répondit Nadia.

" Si vous le dites ... auriez-vous un appareil photo ?"

" Bien sûr, mais pourquoi faire ?" s'étonna Nadia.

" Pour que je puisse commencer mon travail."

Nadia lui donna ce qu'il voulait. Roy sortit, et s'éloigna. Il entreprit de prendre des photos de l'endroit où vivaient les Ishbals, et eux avec. Tout à coup, il fut violemment poussé en avant. Roy dévala une pente d'ordures en roulant. Il se redressa, quand il fut brutalement plaqué au sol.

" Toi !" dit-il en reconnaissant son agresseur.

" Oui moi ! Qu'est-ce tu viens foutre ici ? T'essaie encore de me piquer quelque chose ? Je te laisserais pas faire cette fois !"

Roy vit briller un éclat de verre. Il arrêta le poignet de l'individu quand il voulut lui enfoncer le morceau acéré dans la gorge. Roy repoussa son agresseur. Puis comme l'autre allait repartir à l'attaque, il claqua des doigts pour dresser un mur de feu entre eux. L'alchimiste en profita pour s'enfuir.

" Je te retrouverais Roy ! Toi et moi on a un compte à régler !" entendit-il.

Roy retourna à son hôtel, pluôt terrifié. Il décida de ne plus rester une minute de plus ici. Il fut donc rapidement de retour au Q.G. Riza le regarda attentivement, pour déceler son humeur. Pareille qu'avant son départ. Roy avait donné ses photos à développer. Il alla ensuite s'aseoir à son bureau et fouilla dans un tiroir. Il en sortit son carnet d'adresses. Riza fronça les sourcils. Ca y est, Don Casanova avait reprit du poil de la bête.

" Oui c'est moi. Tu va bien ?" dit-il.

" Mon chtit Roy ! Ca alors pour une surprise ! Comment va-tu depuis le temps ?" répondit une voix féminine.

" Pas terrible. Je dois absolument te voir." annonça Roy.

" Oh. Qu'est-ce qui t'arrive mon doudou ?"

" Je ... je l'ai vue."

" Qui ça ?"

" Elle."

Il y eut un silence. Ses subordonnés se demandaient bien à qui il téléphonait. Riza elle, pensait qu'il s'agissait bien évidemment d'une conquête qui avait la chance surprême d'être recontactée.

" Enfin mon bébé, tu sais bien que ça ne se peut pas." reprit sa correspondante.

" C'est ce que j'ai cru aussi, mais je te jure que c'était bien elle. Il faut qu'on se voie ça urge."

" J'arrive tout de suite."

" Mais attends tu ..."

Trop tard, elle avait raccroché. Roy regarda le combiné, puis le reposa en soupirant. Enfin, elle allait venir c'était déjà ça. Vers la fin de l'après-midi, on frappa à la porte.

" Entrez !" lança Roy.

La porte s'ouvrit, révélant une adolescente étrangement vêtue. Elle portait un long manteau, mais qui ne cachait que partiellement ses habits noirs. Les autres soldats la regardaient avec des yeux ronds. Certains notèrent qu'elle était pieds nus, avec des chevillères qui laissaient une partie du pied avant libre ainsi que le talon.

" Mais qu'est-ce que tu fais là ?" demanda Roy.

" Ben tu m'as bien appelée non ?" répondit-elle en se dirigeant vers lui.

" Oui mais t'aurais pu attendre dehors !"

" C'est ça ! Pour que tu me file entre les pattes. Je te connais mon petit, tu serais arrangé pour t'esbigner avant que j'arrive." rétorqua-t-elle.

" Non ... puisque je t'ai demandé de venir." reprit Roy.

" Ah ça. Mais j'imagine que ça dû être dur de le faire hein ? Parce toi, tu as toujours un pu ... d'orgueil pour demander de l'aide, j'ai jamais compris ça. Enfin passons. Dis-moi tout."

L'adolescente s'assit sur le divan. Roy tourna la tête en direction de ses subordonnés, et leur fit signe de quitter la pièce. Ces derniers obéirent. Une fois dehors, Havoc colla aussitôt son oreille à la porte, de même que Breda.

" Dites-donc vous deux !" fit Riza.

" Ben quoi ? Vous n'avez pas envie de savoir qui est cette fille ?" répondit Breda.

" Il les prends de plus en plus jeunes on dirait." ajouta Havoc.

La jeune fille ôta son manteau et le plia à côté d'elle. Roy quitta son bureau et se dirigea vers elle. Il la serra contre lui.

" Je suis content de revoir maman." dit-il.

" Moi aussi mon fils. Tu as poussé dis donc ! A seize ans tu faisais déjà une tête de plus que moi, maintenant c'est pratiquement deux têtes ! Pis t'es devenu beau comme un dieu en plus." répondit l'adolescente en lui tirant gentiment les joues.

Dehors, les soldats eurent une expression surprise en entendant Roy appeler la visiteuse maman.

" Maman ?" répétèrent Havoc et Breda.

" Il l'appelée maman ?" releva Kain.

Jean hocha la tête. Brusquement, la porte s'ouvrit, dévoilant la jeune fille.

" Ca ira ou vous voulez un compte-rendu dès qu'on aura fini ?" demanda-t-elle.

" Euh ... non non ..." fit Havoc embarrassé.

" Alors dans ce cas, fichez-moi le camp de là avant que je m'énerve."

Les soldats partirent. Elle referma la porte.

" C'est des curieux tes colllègues." dit-elle en revenant vers Roy.

" Ouais, mais ils sont chouettes. Au fait, comment as-tu su que j'étais là ?"

" Tu n'as peut-être pas pris la peine de prendre des nouvelles de ta mère, mais moi je n'ai jamais perdu ta trace. Je sais tout ce que tu as fait." répondit-elle.

" Brrm ! Moui bon." fit Roy penaud.

" Comme tu dis. Nous parlerons de tout ça plus tard. Raconte-moi tout."

Les subordonnés de Mustang s'étaient rassemblés dans la salle de repos, et échaffaudaient mille et une supposition sur l'identité de la jeune fille.

" Elle ne peut pas être sa mère, c'est évident. Elle a l'air d'avoir dans les seize ans." dit Kain.

" Ca au moins c'est clair. N'empêche que j'aimerais fichtrement bien savoir pourquoi il l'a appelée maman. Et qui c'est surtout." fit Havoc.

" J'ai l'impression que je l'aie déjà vue ... mais où et quand ?" se demanda Riza tout haut.

" Vous la connaissez lieutenant ?" interrogea Falman.

" De vue seulement. Ah ! J'ai son prénom sur le bout de la langue ... So ... ça commence par So ..."

" Soraya. C'est mon prénom en entier." entendit-elle.

Tous tournèrent la tête. Roy et Soraya les avaient rejoints, et ses subordonnés découvirent l'étrange allure de la jeune fille. Une simple brassière, une jupe fendue avec un short, le tout en noir, deux morceaux de cuir qui entouraient les poignets ... vraiment bizarre.

" Vous, c'est Riza Hawkeye c'est ça ?" dit-elle.

" Vous me connaissez ?" releva Riza surprise.

" Bien sûr. La dernière fois que je vous ai vue vous deviez avoir tout juste quinze ans. C'était quand j'ai présenté Roy à votre père. Toutes mes condoléances au passage, même si elles arrivent très tard." expliqua Soraya.

Elle alla se servir un café. Riza se rappelait à présent. Mais elle avait du mal à y croire.

" Mais ... c'est impossible !" s'exclama-t-elle.

" Pour quelle raison ?"

Soraya connaissait parfaitement la réponse, mais ça l'amusait.

" Parce que vous n'avez pas vieilli depuis ce jour ! "

Soraya sourit. Roy lui, se sentait mal à l'aise. Il connaissait la vraie nature de sa mère, et pourquoi elle ne vieillissait pas. Et ni lui ni sa mère ne tenaient à ce que ça s'ébruite. Aussi décida-t-il de changer de sujet en proposant une partie de cartes. Naturellement, Riza désapprouva aussitôt, et personne ne l'écouta.

Le jeu débuta donc, et chacun des joueurs se concentra. Soraya s'approcha de Roy. Sans quitter son jeu des yeux, il passa un bras autour de sa taille et la fit asseoir entre ses genoux.

" Merci. Je vois que tu sais toujours déchiffrer mes pensées." dit-elle.

" Ca t'étonne ?" répondit Roy.

" Non, ça me rassure." sourit Soraya.

Les soldats échangèrent un regard rapide. De plus en plus bizarre. Visiblement ils se connaissaient depuis longtemps. Riza aussi s'interrogeait. Elle reconnaissait l'adolescente, et c'était bien elle qu'elle avait vue le jour où Roy était arrivé pour étudier l'alchimie.

" M'enfin ce n'est pas possible. Elle avait déjà seize ans à l'époque, elle ne peut pas avoir encore le même âge ! " pensait-elle.

Le soir venu, Roy et Soraya repartirent ensemble. En arrivant chez son fils adoptif, elle remarqua aussitôt l'ours en peluche qui trônait sur le canapé.

" Tu l'as encore ?" dit-elle en prenant le jouet.

" Je n'ai jamais pu me résoudre à m'en séparer." répondit Roy.

" Au fait, désolée pour Maes. Tu as reçu ma petite carte à ce sujet ?" demanda Soraya en lui donnant l'ours.

" C'était toi ?"

" Evidemment. Je te l'ai dit, depuis que tu as quitté le manoir, je ne t'ai pas perdu de vue." rappela Soraya.

" J'avais un doute, mais merci ça m'a fait plaisir."

Roy la serra encore contre lui.

" Il n'y a pas de quoi mon enfant."

Roy lui sourit. Il était très content de retrouver sa mère. Soraya remarqua d'ailleurs qu'il avait tendance à redevenir un peu gamin. Mais ça ne la dérangeait pas au contraire.

" Bonne nuit mon bébé, fait de beaux rêves." dit-elle en le bordant.

" Toi aussi maman."

Soraya installa l'ours en peluche près de Roy, comme quand il était petit. Elle l'embrassa ensuite sur le front et le laissa s'endormir. Soraya alla dormir dans la chambre d'amis.