Pom pom pom ! Je mets vous-savez-quoi. Pendant que vous lisez et que vous reviewez, je vais continuer le premier chapitre de ma nouvelle fic. Allez, have fun !
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" Ces idiots d'Ishbals ont échoué. Je vais devoir trouver autre chose.."
La personne qui pensait ainsi entra dans un café, et s'assit à une table. Une conversation lui parvint de derrière :
" ... idiot de Mustang a encore tout fait foiré ! Faudrait songer à s'en occuper !" fit une voix hargneuse.
" Moins fort Envy. Pour le moment on ne peut rien faire." dit une voix féminine.
" Vous voulez vous débarrasser de Mustang ? Je peux vous aider." les interrompit leur voisin de derrière.
Envy et Lust regardèrent l'individu qui leur souriait.
" Tiens, des homonculus. Vous êtes entiers vous au moins." reprit l'autre.
" Tu sais qui nous sommes ? Etonnant." fit Lust.
" Que veux-tu dire par nous on est entiers ?" dit Envy.
" Je connais quelqu'un dont ce n'est pas le cas. Et qui est très proche de Mustang. Si vous parvenez à l'en éloigner, vous lui porterez un coup terrible."
" Tu nous intéresse." sourit Envy.
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Roy se réveilla en maudissant l'inventeur du réveil. Il alla à la cuisine. Soraya était déjà levée, et servait le petit déjeuner.
" Jour m'man." dit-il.
" Bonjour mon doudou. Bien dormi ?" demanda-t-elle.
" Non. J'ai pas arrêté de faire des cauchemars."
Roy s'assit sur une chaise, pendant que sa mère lui passa une tasse de café et des croissants.
" Tu va me suivre au Q.G ?" demanda Roy.
" Oui. Puisqu'elle est revenue, je vais rester près de toi. Un garde du corps en quelque sorte."
" J'en ai déjà un tu sais. C'est Riza."
" Tu tiens à cette femme dis-moi ?" demanda Soraya.
" Oui, beaucoup. Je lui dois énormément, comme à toi."
" Dans ce cas, je te suggère de l'éloigner un peu."
" Mais pourquoi ?" s'étonna Roy.
" Parce qu'elle est sûrement le meilleur moyen de t'atteindre. Si elle s'aperçoit que tu y est attachée elle commencera par Riza." expliqua Soraya.
" Oh non, pas Riza. Tu as raison, il ne faut pas qu'on ait l'air proches." approuva Roy.
Soraya hocha la tête. Quelques minutes plus tard, tous deux arrivèrent à la caserne. Roy avait bien tenté de convaincre sa mère de s'habilller plus normalement, mais elle s'y refusait. Roy entra la premier dans le bureau, et salua tout le monde. Soraya fit de même. Riza apporta des dossiers à son supérieur, qui ne leva pas la tête vers elle. Roy décréta que son équipe avait une nouvelle mission en vue.
" On y va !" dit-il.
Tous se levèrent, y compris Soraya. L'affaire concernait une prise d'otage dans une banque.
" Colonel, puis-je savoir pourquoi Soraya nous suit ?" demanda Riza.
" Parce que je l'ai décidé ainsi lieutenant." répondit Roy d'un ton neutre.
La jeune fille vint se poster auprès de son fils adoptif.
" Des preneurs d'otage hm ? Tu as un plan ?" demanda-t-elle.
" Tout va dépendre de ce que tu pourras nous dire sur eux. Tu t'en sens capable ?" répondit Roy.
" Evidemment."
Soraya s'éloigna d'eux, et fit le tour de la banque. Elle posa les mains sur le mur, et ouvrit un tour par lequel elle entra. Soraya le referma, et progressa en silence dans la banque. Elle arriva bientôt près de la salle principale, où se tenaient les otages et les voleurs. Soraya nota que la vitre ne permettait aucune visibilité. Elle en changea un bout, et regarda prudemment dedans.
Roy la vit enfin revenir, et se détendit un peu. Savoir sa mère proche d'un danger le stressait toujours.
" Alors ?" demanda-t-il.
" Ils sont cinq : deux aux fonds, deux sur les côté, et un près de la porte. Les otages sont intacts." annonça Soraya.
" Comment pouvez-vous le savoir ?" demanda Havoc.
" Peut-être parce que je les ai vus." répondit-elle.
" Bon : avec ça on devrait pouvoir établir un plan." dit Roy.
Il dispersa ses hommes autour du secteur. Chacun se mit en position. Soraya, qui ne quittait pas l'entrée des yeux, vit soudain sortir le canon d'un fusil. Elle se baissa et attrapa le poignet de Roy. Elle tira et le fit tomber. Puis elle posa une main au sol, et des éclairs jaillirent pour se diriger vers la banque.
Soraya renouvella l'opération, et se releva enfin. Les militaires se demandèrent bien ce qu'elle avait pu faire, ne voyant aucun changement. Elle se rendit alors tranquillement vers la banque. Roy la rattrapa par l'épaule :
" Mais où tu va ?" demanda-t-il.
" Délivrer les otages quelle question." répondit Soraya.
Elle ouvrit la porte. Roy la suivit, et découvrit les braqueurs prit dans la pierre. Il fit sortir les otages, pendant que sa mère s'occuppait des bandits. Dehors, l'équipe et les hommes de Mutsang les virent sortir en traînant les braqueurs.
" Vous êtes alchimiste ?" demanda Kain.
" Oui." fit simplement Soraya.
Elle regarda les militaires embarquer les voleurs et écouter les versions des témoins. Soraya sentit qu'on l'observait. Elle leva la tête, et aperçut Envy sur le toit d'une maison. Malgré la distance, elle nota qu'il portait le même genre de vêtements qu'elle. Soraya ne bougea pas.
" Un homonculus ... j'en avais pas vu depuis longtemps." pensa-t-elle.
" Mam ... euh, tu viens Soraya ?" entendit-elle.
Le lapsus Roy n'échappa pas à ses subordonnés. Néanmoins ils ne firent aucun commentaire. Un peu plus tard, alors qu'ils étaient au Q.G, Soraya aperçut de nouveau Envy par la fenêtre.
" Je reviens." dit-elle.
" Où va-tu ?" demanda Roy.
" Continue plutôt à travailler." répliqua sa mère.
Le colonel afficha un air contrarié, puis baissa le nez dans ses dossiers. De son côté, Soraya arriva en face d'Envy. Il était accompagné par une grande femme brune et un gros homme.
" Que veux-tu ?" demanda-t-elle à l'adolescent
" Savoir ce qu'une homonculus fout chez les militaires." répondit Envy.
" Je suis pas une homonculus."
" Ah non ? Tu y ressemble pourtant." fit Lust.
" Et t'es quoi dans ce cas ?" reprit Envy.
" Je suis une demi-homonculus."
Elle les vit ouvrir de grands yeux. Demi-homonculus ? La personne qui leur avait parlé avait donc dit vrai : ce n'était pas une homonculus enntière. Ils comprenaient mieux le sens de ses paroles.
" Ben ça alors ? Et comment c'est possible ?" demanda Lust.
" Ne me dit pas que tu ignore ce qu'on appelle communément les choses de la vie ? Une grande fille comme toi. Au fait, si vous me disiez quel péché vous incarnez ?" reprit Soraya en mettant une main sur sa hanche.
Ce fut Envy qui fit les présentations. Soraya darda ses yeux marrons sur Lust.
" Lust ... mon père était un Lust. La luxure, tu comprends maintenant d'où je viens ? Il a trouvé moyen d'engrosser une de ses conquêtes." dit-elle.
" J'ignorais complètement que c'était possible." avoua Lust.
" Et pourquoi pas ? Morphologiquement, humains et homonculus sont pareils."
" Je serais curieux de savoir ce qui te différencie de nous exactement." fit Envy pensif.
" Mon côté humain je suppose." répondit Soraya.
Envy s'approcha alors, et lui tendit des pierres rouges. Il voulait savoir si elle pouvait en manger. Soraya en prit, et les mangea sans problème. Elle n'avait pas ressentit cette sensation de force depuis bien longtemps. Les trois homonculus l'invitèrent au manoir de Dante.
" Voilà donc le résultat d'un croisement entre humain et homonculus." dit-elle.
" Hé ho ! Polie ! J'aime pas trop ce mot." fit Soraya.
" Ah oui je vois ! Ton cercle d'ourobouros est incomplet, il manque l'étoile. Et il ressemble davantage à une tache de naissance." continua-t-elle en découvrant la marque dans le creux des reins de la jeune fille.
Dante lui fit face à nouveau.
" Quel âge as-tu mon enfant ?" demanda-t-elle.
" Je suis pas votre enfant. Sinon, j'ai 500 ans."
" Elle est encore plus vieille que toi Envy." fit Lust.
Les cinq autres homonculus la regardaient avec curiosité. Une demi-homonculus. Moitié humaine, moitié être artificiel. Puis Dante donna encore des pierres rouges à Soraya. Cette dernière restait méfiante. Pendant qu'elle mangeait, la vieille dame lui présenta Sloth, et Wrath qui lui tenait la main.
" Toi aussi tu fais de l'alchimie ?" releva Soraya quand elle sut ses possiblités.
" Ouais ! Grâce à se brasa et à cette jambe." fit Wrath en montrant son bras gauche.
Soraya remarqua qu'ils ne devaient pas être à lui. Sloth lui demanda si elle aussi pouvait faire utiliser l'alchimie.
" Aussi. Une possibilité qui me vient de ma mère. Bon, j'ai été ravie de vous connaître, mais je dois y aller."
" Pourquoi ne pas rester ici ?" proposa Dante.
" J'ai autre chose à faire."
" Reviens quand tu veux."
Soraya sortit du manoir, la tête pleine de réflexions. Elle avait rarement eu l'occasion d'approcher ses cousins. En tout cas, les pierres rouges lui avaient fait un bien fou. Les jours suivants, elle revint voir régulièrement les homonculus, qui lui offraient bien volontiers des pierres. Bientôt, Roy nota un changement dans l'attitude de sa mère adoptive. Soraya devenait agressive. Pas spécialement envers lui, mais envers les autres militaires.
" Qu'est-ce qui t'arrive enfin ? T'es devenue bizarre depuis quelque temps." lui dit Roy.
" Comment ça ? Je vois pas de quoi tu parle." répondit Soraya.
" Tu es agressive maman. Envers tout le monde. Je te ne reconnais plus. Tu as un problème ? Tu sais que tu peux m'en parler." expliqua-t-il.
Soraya ne dit rien. Elle n'avait rien remarqué de nouveau chez elle. Mais si son fils lui en faisait la remarque, c'est bien qu'il devait se passer quelque chose. Mais quoi ? Sur le moment, elle ne trouva rien. En rentrant, elle alla prendre une douche. En se regardant après dans la glace, Soraya découvrit effectivement un changement. Ses yeux. La pupille était verticale.
" Qu'est-ce que c'est que ce bazar ?" dit-elle en se penchant en avant.
Elle examina attentivement ses yeux marrons. Ils ressemblaient davantages à ceux d'un chat qu'à ceux des humains. Soraya se rhabilla, et alla trouver Roy.
" Tu avais raison je crois." dit-elle.
" A propos de quoi ?" fit Roy.
" Je suis en train de changer. Regarde mes yeux."
Roy découvrit alors les pupilles en fente de sa mère. Il lui demanda si elle en savait la cause, mais elle dit que non. Ils laissèrent cette découverte de côté pour aller dîner. Entre deux missions, Soraya continuait à fréquenter ses cousins comme elle disait.
" Ca marche on dirait." fit Lust une fois qu'elle fut partie.
" Ouais. Bientôt elle sera entièrement de notre côté." sourit Envy.
Effectivement, Soraya se comportait de plus en plus comme une homonculus. Elle ne mangeait pratiquement plus que des pierres rouges. Quant aux humains qu'elle croisait, ils servaient bien souvent d'anti-stress. Roy et Soraya se disputaient à présent, ce qui n'était jamais arrivé. Et l'humeur du colonel se ressentait sur son travail, et sur ses collègues accessoirement. Un jour, ils partirent en mission sans Soraya. Pour les homonculus, c'était l'occasion ou jamais.
" Il va pleuvoir." fit Riza.
" Ah non ! C'est vraiment pas le moment !" s'exclama Roy.
Les militaires roulaient depuis une demi-heure déjà. Enfin ils arrivèrent à leur destination. Ils devaient soi-disant inspecter un barrage. La pluie commença à tomber, n'arrageant pas l'humeur de leur supérieur. Riza ouvrit un parapluie pour le protéger de cet élément haït. Roy demanda à ses subordonnés de vérifier le bas du barrage, pendant que lui et Riza s'occupaient du haut. Les autres commencèrent à descendre. Tout à coup, un effroyable bruit déchira le silence du coin.
" Le barrage ! Il cède !" s'exclama Riza affolée.
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Soraya de son côté, était restée chez Roy. Elle avait un sac de pierres rouges attaché à la taille, et picorait dedans. Tout à coup, elle passa devant une glace. Elle refit marche arrière. Ce qu'elle vit lui fit ouvrir la bouche de stupeur.
" Nom de ..."
Ses yeux étaient à présent violets. Du coup, elle comprit tout : violet commes les homonculus, qui au passage avaient aussi les pupilles verticales. Tout commençait depuis leur rencontre. Et ces pierres rouges ... elles devaient occulter son côté humain, au profit du côté homonculus.
" Voilà pourquoi je deviens agressive, ce qui fait que Roy et moi on se dispute. Mes gentils cousins ont réveillé mon côté homonculus avec les pierres, et jesuis en train de devenir comme eux." dit-elle.
Soraya allait jeter les pierres quand une pensée lui traversa l'esprit : et si tout ça n'avait fait été fait que dans le but de l'éloigner de son fils ? Il fallait qu'elle le retrouve et vite. Pour ça, les pierres allaient l'aider.
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Roy et Riza n'avaient pas pu regagner la rive à temps. Ils se débattaient dans l'eau tourbillonnante. Tous deux s'aggripèrent aux morceaux du barrage pour rester à la surface. Cela rappela un très mauvais souvenir à Roy : le jour où il avait perdu ses parents et son grand frère. Les cris de sa famille résonnèrent soudain à ses oreilles.
" Oh maman ! Où est-tu ? J'ai besoin de toi maman !" dit-il.
Riza. Où était-elle ? Il regarda vers la rive, et vit les silhouettes de ses subordonnés. Roy les compta. Cinq. Donc Riza était parmi eux. Un remous lui fit boire la tasse. Il crut qu'il allait se noyer. Le colonel parvint à remonter, et saisit un autre morceau de barrage. Il n'allait quand même pas mourir comme ça ! Mais il savait que seul il n'y arriverait pas. Roy sentit qu'il s'épuisait. Il n'allait pas pouvoir tenir encore longtemps. Une phrase lui revint en mémoire :
" Je serais toujours là si tu as besoin de moi. Il te suffit d'appeler et je viens."
Il savait qui lui avait dit ça. Roy rassembla alors son énergie, inspira puis se mit à hurler de toutes ses forces :
" MAAAAAAAMAAAAAAAN !"
Roy coula à nouveau. Soudain, il distingua une lueur, et se sentit brusquement tiré. Il toussa, et vit alors le visage de Soraya qui le regardait avec inquiétude, et qui écartait des mèches de ses yeux.
" Roy ? Est-ce que tu m'entends ?" demanda-t-elle.
" T'es venue ... je savais que tu viendrais." articula-t-il.
" Tu m'as appelée il me semble." sourit sa mère.
Roy lui rendit son sourire, puis se redressa et la serra contre lui. Il entendit ensuite des bruits de pas, et perçut la voix paniquée de son lieutenant. Elle allait bien au moins. Soraya aida Roy à se relever. Il se rendit compte qu'elle avait transmuté une longue jetée en pierre. Soraya s'occupa ensuite du barrage, qu'elle répara.
Tout le petit monde rentra ensuite au Q.G. Roy et Riza allèrent à l'infirmerie. Roy enfila un pyjama, se coucha et s'endormit presqu'aussitôt. Le lieutenant et Soraya le regardèrent dormir un instant.
" J'aimerais comprendre une chose." dit Riza.
" Allez-y."
" Pourquoi le colonel vous appelle-t-il maman ?"
Soraya dévisagea longuement Riza avant de lui répondre.
" Vous savez garder un secret je suppose ?"
" Bien sûr."
" Alors accrochez-vous, parce que c'est vraiment pas banal. Roy m'appelle maman parce que je suis sa mère adoptive. Je l'ai recueilli quand il avait cinq ans. Le petit bout venait de perdre ses parents dans un accident de voiture." raconta Soraya.
Riza fronça les sourcils d'incompréhension. Cette histoire n'avait ni queue ni tête. Soraya enchaîna en lui expliquant ce qu'était un homonculus, et comment étaient-ils créés.
" Moi je suis une demi-homonculus. Née d'un père homonculus nommé Lust, et une mère humaine. J'ai en réalité 500 ans." acheva-t-elle.
Riza était muette de stupeur. Devait-elle la croire ou non ? Soraya semblait sincère pourtant. Elle la vit se levet et dégager sa natte, lui montrant ainsi une tache de naissance. Soraya lu expliqua que c'était la marque des homonculus incomplète. Ceci fait, elle se rassit à côté de Roy, la laissant réfléchir à son histoire.
