Allez, on continue. Roy va avoir besoin de tout le soutien de sa mère, et ses collègues aussi. Qui tient donc à ce point à mes séparer ? Et pourquoi ? Persos pas à moi, j'oublie à chaque fois mais tout le monde le sait et s'en fiche.
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Riza contemplait Roy endormi, Soraya à ses côtés. Ainsi, son supérieur avait été élevé par une demi-homonculus. C'était sa mère adoptive, il l'appelait maman le plus naturellement du monde. En tout cas, il semblait beaucoup y tenir. Cela paraissait réciproque. De leur côté, les militaires s'interrogeaient au sujet de la relation entre leur supérieur et Soraya.
" Vous l'avez entendu comme moi les gars : il a hurlé maman, et la seconde d'après un pont de pierre est apparu et une flèche brune se précipitait vers le colonel." fit Jean.
" Ouais. D'ailleurs j'ai jamais vu quelqu'un courir aussi vite. Je commence à penser qu'aucun humain ordinaire ne peut atteindre une telle vitesse." ajouta Breda.
" Et d'où sortait-elle ? Comment a-t-elle su où nous étions ?" continua Kain.
" Sans parler du fait qu'elle est arrivée à pied. Il nous a quand même fallu une demi-heure en voiture pour arriver au barrage." renchérit Falman.
Que d'interrogations. Qui était réellement Soraya ? Et qu'était-elle exactement ? Chacun retournait ces questions dans sa tête, sans trouver d'explications satisfaisantes.
Soraya quitta l'infirmerie et se rendit au toilettes. Là, elle entra dans un toilette, s'agenouilla devant la cuvette, et mit ensuite un doigt dans sa bouche. La seconde d'après, elle recrachait les pierres rouges. Soraya vomit ainsi durant un moment, jusqu'à ce qu'elle n'en peuve plus. Il restait des pierres rouges encore, elle le sentait. L'eau des toilettes était rouge. Elle tira la chasse et sortit.
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Riza entendit un gémissement du côté de Roy. Elle quitta son lit et se rapprocha.
" Ma ... maman ... ma-man." entendit-elle.
Le colonel s'agita dans son sommeil. Il devait être en train de faire un cauchemar. Riza décida de le réveiller. Elle posa une main sur son épaule et le secoua doucement. Roy se réveilla en sursaut avec un cri. Il lui fallut quelques instants pour se rappeler où il se trouvait. Soraya entra, et remarqua Riza devant un Roy tout pâle.
" Ce n'est rien, il a fait un cauchemar." dit Riza.
Soraya hocha la tête, et se dirigea vers le lit. Quand elle fut tout près, Roy remarqua ses yeux rouges.
" Qu'est-ce que tu as ? T'as les yeux tout rouges." dit-il.
" Ce n'est rien. Tu devrais te rallonger, tu as encore besoin de repos."
Elle le fit se rallonger, et s'assit à côté. Roy regarda un moment sa mère, tentant de deviner ce qu'elle avait. Mais ses yeux se refermèrent sans qu'il ait pu savoir de quoi il s'agissait.
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" Ces idiots d'homonculus ont échoué. L'instinct maternel a repris le dessus, ça ne me surprends pas. Heureusement, je ne manque pas d'idée pour me débarrasser de Mustang."
La personne qui pensait ainsi s'introduisit dans un bureau désert. Il farfouilla dans les papiers, et trouva ce qu'il voulait. L'individu attrapa un crayon et commença à signer les papiers. Puis il ressortit comme une ombre, sans que personne ne le remarque.
Le lendemain, Roy arriva au bureau en compagnie de Soraya. Havoc se planta devant lui, et lui mit un papier devant le nez.
" Ca veut dire quoi ça colonel ?" demanda-t-il.
Roy prit le papier, et le lit rapidement. Il s'agissait d'un transfert dans l'ouest, visiblement signé de sa main.
" Je vous retourne votre question, sous-lieutenant. Je n'ai jamais vu ce papier." répondit Roy.
" C'est pourtant bien votre signature là ?" continua Jean, mécontent.
" Oui, mais je ne comprends pas ..."
" Ben c'est pas bien difficile ! Vous me virez ! Aussi bêtement que ça ! "
Les autres arrivèrent, dans la même humeur qu'Havoc. Roy fut assailli de papiers démontrant tous que ses subordonnés étaient transférés aux quatre coins du pays. En bas de chaque feuille, sa signature. Roy n'y comprenait plus rien : il était sûr et certain de n'avoir jamais signé ces papiers.
" Colonel ..."
" Oui quoi encore ?"
Cette fois c'était Riza qui lui tendait une feuille de transfert. L'expression de peine et d'étonnement de la jeune femme lui fit mal au coeur.
" Ce n'est pas possible. C'est un coup monté, vous me connaissez : jamais je ne vous ferais une crasse pareille !" s'exclama-t-il.
Son équipe eut du mal à le croire. Les papiers étaient officiels, la signature semblait authentique. Le colonel réalisa qu'il perdait tout son soutien. Ses subordonnés partirent les uns après les autres dans les trois jours qui suivirent. La dernière à s'en aller fut Riza. Elle ressentait une douleur sans nom à la pensée de quitter l'homme qu'elle aimait plus que tout. Soraya vint la trouver.
" Riza, il faut que je vous dise. Je suis convaincue que Roy n'y est pour rien dans cette histoire de transferts. Quelqu'un doit avoir imité sa signature." dit-elle.
" Pourtant, pesonne de l'extérieur ne peut avoir accès au secteur où sont traités ces papiers." répondit la jeune femme.
" Vous en êtes sûre ? Aucun système n'est infaillible vous savez. En tout cas gardez espoir, je m'occupe du cas. Vous serez bien vite de retour." promit Soraya.
" Je l'espère vivement."
" Mon fils a besoin de vous, de toute son équipe. Je le sens perdu. Quelqu'un a voulu le couper de tous ses soutiens. Auriez-vous une idée ?"
" Non malheureusement." avoua Riza.
" Bon. Partez tranquille. Je prendrais soin de Roy."
Riza lui adressa un pauvre sourire, et acheva d'emballer ses affaires. Roy arriva au moment où elle sortait. Ils se regardèrent un instant.
" Voulez-vous que je vous aide à porter votre carton ?" demanda Roy.
" Euh ... c'est bon, je peux le porter seule." répondit Riza.
" Ok. Bonne chance pour ... "
Il ne parvint à dire votre nouvelle affectation. Le fait que Riza le quitte lui paraissait anormal, contre-nature. Riza hocha la tête, et sortit. Roy balaya du regard son bureau vide. Il soupira, et alla s'assoir. Soraya vint vers lui, et le prit dans ses bras. Roy passa un bras autour de sa taille.
" Ca va s'arranger, ne t'en fais pas. Je suis toujours là moi, et celui qui nous empêchera de nous voir n'est pas encore né." dit-elle.
Roy sourit, et posa sa tête contre sa poitrine. Sa mère adoptive était une des rares choses capable de le rassurer complètement. Avant il avait Riza pour ça. Tant qu'il la savait derrière lui, il était tranquille. Maintenant, il était seul.
" Non pas seul. Tant que maman est là, je suis en sécurité." corrigea-t-il.
Effectivement, Soraya se chargea de la sécurité de son fils durant les jours qui suivirent. Et elle le faisait très efficacement. Comme elle pouvait utiliser sans l'alchimie sans cercle, et surtout sans être obligée de faire de mouvement, elle pouvait faire le travail d'une équipe à elle seule. Donc, tant que l'adolescente plusieurs fois centenaire était à ses côtés, Roy parvint à garder la tête haute.
Hélas, ça ne dura pas.
" Comment ça je ne peux pas entrer ?" demanda Soraya au garde.
" C'est le règlement, mademoiselle." répondit le soldat.
" Vous vous fichez de moi ? Jusqu'ici je rentrais sans problème, et du jour au lendemain ce n'est plus possible. Vous avez une raison valable au moins ?" continua-t-elle.
" Mes ordres me viennent d'en haut, et je n'ai pas à vous les expliquer."
Soraya jugea bon de ne pas faire usage de la force. Quand Roy apprit la nouvelle, il entra dans une grande colère. Il tenta bien de lever l'interdiction, hélas, il apprit que ça venait carrément du sommet. Et là, il ne pouvait rien faire. Roy vint trouver sa mère au-dehors, l'air ennuyé.
" Je n'ai rien pu faire." soupira-t-il.
" En tout cas, ça confirme la théorie du coup monté. On cherche à te déstabiliser." répondit Soraya.
" Et jusque-là ça fonctionne."
" Oui. Mais rassure-toi : quand je ne peux pas entrer par une porte, je passe par la fenêtre. Retourne au travail mon fils, je vais tirer tout ça au clair. Ramène-moi juste un papier comportant ta signature." reprit Soraya.
" Dis, tu crois que c'est elle ?" demanda Roy.
" Ca ne m'étonnerais pas. Procure-toi ce que je t'ai demandé."
Roy acquiesça, et alla à son bureau. Soraya pour sa part, fit le tour, et vint le rejoindre à sa fenêtre. Il lui donna un papier, et elle disparut. La demi-homonculus retourna chez eux. En entrant, elle alla d'abord recracher ces foutues pierres rouges. A cause d'elle, Soraya aurait pu perdre son fils adoptif. Quand elle en eut expulsé suffisamment, elle vint s'asseoir au salon. Soraya avait fait une copie du papier de transfert d'Havoc, et commença à comparer les signatures. A première vue, elles étaient identiques.
" Si c'est bien elle, elle aura forcément oublié un détail. Elle n'était pas très soignée." pensa-t-elle.
Le téléphone interrompit ses réflexions.
" Oui ?"
" Maman c'est moi." répondit Roy.
" Qu'est-ce qui t'arrive ? "
" On vient de me rétrograder."
" Quoi ? Et pour quelle raison ?" s'étonna Soraya.
" Une faute que je suis sûr de ne pas avoir commise. Je pars aussi en mission, tu pourras me rejoindre ?" demanda-t-il.
" Hmm, je serais là."
Soraya raccrocha. Si ça continuait elle allait s'énerver pour de bon. Et la dernière fois que c'était arrivé, la moitié d'une ville avait disparu. Soraya se dit que finalement, elle aurait peut-être besoin d'une ou deux pierres rouges. En y réfléchissant, ça ne pouvait pas lui faire de mal tant qu'elle n'en consommait pas trop. Depuis le temps, Soraya savait qu'elle pouvait accepter une certaine dose de ces pierres. Elle avait presque regagné le niveau acceptable, mais pour cette mission il en faudrait d'autres. La jeune fille attrapa donc deux grosses pierres qu'elle avala avec un certain dégoût. Elle sentit rapidement l'énergie incroyable se répandre dans tout son corps. Ceci fait, elle quitta la maison.
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Roy se demandait où était sa mère. Soraya lui avait dit qu'elle viendrait, et elle venait toujours d'habitude. Le fourgon transportant les militaires s'arrêta. Roy perçut des bruits de fusillade. Le coin était en conflit depuis deux mois déjà.
Il attrapa un fusil, et attendit les instructions de son supérieur. Ensuite, chacun se dispersa pour accomplir son oeuvre de mort. Les balles sifflèrent plus d'une fois aux oreilles de Roy. Un de ses camarades fut touché.
Roy se baissa, le temps que la semonce se calme un peu. Puis il se redressa et riposta.
" AH !" cria-t-il en se tenant l'épaule.
Touché. On l'avait touché. Soraya regarda le liquide vital couler sur l'uniforme de son fils. Ce fut assez pour qu'elle ne voit plus que cette couleur, et qu'une rage sans nom l'envahisse. Son fils était blessé, et ça allait coûter très cher au responsable. Le sol se mit à trembler. Cela eut pour effet de calmer tout le monde, des deux côtés. Soraya fit sortir une multitude de gros rochers du sol, devant les militaires de Central.
Leurs ennemis reçut ainsi une pluie de pavés qui en écrasèrent bon nombre. Des éclairs serpentèrent sur la terre, faisant apparaître des mitrailleuses à plusieurs canons. Les armes à feu crachèrent un déluge de balles. Roy sourit : sa mère était venue. Il la chercha du regard, mais ne la trouva pas. Tout à coup, il entendit un cri sur sa gauche. Il vit un homme bondir vers lui, un poignard à la main. Presque aussitôt, il fut fauché par une véritable bête fauve.
" Maman !" s'exclama Roy.
Soraya se releva d'un bond. Elle évita souplement les attaques de son adversaire, bloquant ses coups sans effort. Enfin, elle sauta sur lui, et d'un coup de pied lui brisa la nuque. Roy frissonna en entendant le craquement sinistre.
Roy aperçut des renforts arriver. Mais des renforts ennemis. Il se servit de son bras valide pour les empêcher d'atteindre sa mère. Soraya transmuta son bras droit en arme à feu, pour s'occuper du reste. Tous deux combattaient en parfaite symbiose, se protégeant mutuellement.
" Viens, on va derrière les lignes ennemies." dit Soraya quand il n'y eut plus personne autour d'eux.
" Quoi ?" s'étonna Roy.
" Fais-moi confiance. Après ça, ils seront bien obligés de rendre ton rang de colonel."
Soraya soigna l'épaule de son fils, qui fut comme neuve. Ensuite, tous deux marchèrent vers le camps d'en face. Les mitrailleuses de la jeune fille étaient à cours de balles. Roy claqua des doigts sur les côtés, tandis que Soraya qui le précédait balançait des éclairs devant.
" Mais ... c'est le colonel !" fit Havoc.
" Où ?" demanda Riza.
Tous deux avaient été également envoyé dans ce trou paumé pour calmer le conflit. Ils aperçurent Roy et Soraya se mettre dos à dos tandis que des ennemis les encerclaient. Roy frappa dans ses mains, et créa un cercle de feu autour de lui et sa mère. Il l'envoya sur l'ennemi qui se consumma. La demi-homonculus elle, fit apparaître une énorme sphère de feu qu'elle envoya vers le campement ennemi.
" Hé ben ! Ils sont remonté tous les ..." fit Jean.
" HAVOC ATTENTION !" hurla Riza.
Jean vit arriver un ennemi sabre au clair, et n'eut que le temps de se jeter sur le côté. Puis quand il se retourna, il vit son adversaire flamber comme du carton-pâte.
" Colonel." dit-il en découvrant son ancien supérieur.
" Plus maintenant. J'ai été rétrogradé." répondit Roy.
" Comment ça ?" releva Riza.
" Je dois vous laisser. Faites attention à vous."
" Et vous ne m'avez pas vue." ajouta Soraya.
Jean et Riza les regardèrent s'éloigner. Ils se dirigeaient droit vers le Q.G ennemi. Roy attaqua le premier, et fit sauter tout l'armement. Soraya transmuta une immense boule de pierre, qu'elle envoya écraser tout le monde. Elle transmuta égalemet une tornade qui acheva de tout balayer.
" Je déteste faire ça." dit Roy en contemplant les dégâts.
" Je sais.Retourne à ton campement."
" Et toi ?" interrogea Roy.
" Je rentre à la maison. Je dois encore m'occuper de cette histoire de transfert."
Roy acquiesça. Les autres militaires le regardèrent comme s'il venait d'une autre planète. Hormis Jean et Riza, personne n'avait vu Soraya. Les supérieurs de Roy s'avouèrent très impressionnés. Comme sa mère l'avait prévu, il retrouva son rang de colonel. Un problème de réglé.
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De son côté, Soraya examinait encore les signatures.
" Ah ? Mais oui, c'est bien une différence. Chez Roy il fait son trait en partant du G, là ce n'est pas le cas. Pour en être sûre je dois avoir d'autres échantillons de sa signature."
La demi-homonculus sortit, et retourna au Q.G. Roy n'était pas encore rentré, mais il avait laissé sa fenêtre ouverte exprès. Soraya se glissa donc dans le bureau. Des dossiers traînaient encore ça et là. Elle en ouvrit un, et observa la signature.
" Bingo. C'est donc bien quelqu'un qui a imité la signature de mon fils."
Maintenant qu'elle en avait la preuve, elle devait attendre le retour de Roy pour lui en faire part. Ce dernier arriva deux jours plus tard. Soraya lui demanda de signer un bout de papier.
" Regarde: toi tu souligne en partant du G de Mustang. Là, non. J'ai regardé tes autres signatures : tu procède toujours de la même manière, ce n'est donc pas un oubli." dit-elle.
" Ah ouais. Ca se voit pas au premier coup d'oeil, c'est pour ça que les ordres sont passés. Je vais immédiatement voir le führer. Je veux que mes subordonnés reviennent."
Roy prit la feuille et se rendit au Q.G. Par chance, Bradley était encore là. Il entra dans son bureau, le salua, et expliqua la raison de sa visite.
" Bon, très bien : effectivement ce n'est pas votre signature. Je vais faire revenir votre équipe." fit le généralissime à la fin de son exposé.
" Merci monsieur."
Quelques jours plus tard, la team Mustang était de nouveau réunie. Tou n'étaient pas mécontent de retrouver leurs postes. Ils s'excusèrent également d'avoir douté de leur supérieur.
" Ce n'est rien. En tout cas, ça fait plaisir de vous revoir tous." sourit Roy.
" Ca c'est clair !" dirent-ils en même temps.
Soraya pouvait à nouveau entrer au Q.G, et était perchée sur le bureau de son fils. Riza dévorait Roy du regard. Ils n'avaient pas été séparés bien longtemps, mais il lui avait manqué. Elle s'était fait du souci pour lui, mais apparemment sa mère avait bien géré la situation.
" Merci." mima-t-elle à Soraya.
Elle lui répondit par un clin d'oeil assorti d'un sourire. Tout était rentré dans l'ordre, exactement comme elle l'avait annoncé.
