Tain de disquette à la con ! Pardon pour ce langage peu châtié, mais ma disquette a bugué et j'ai dû refaire ce chapitre. J'espère que ça ne se reproduira pas avec les autres, sinon à moi la peur. Bon sinon, dites-moi si ca vous plaît, paske qu'y en a d'autres encore.

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Prison de Central.

Il est l'heure du repas. Les gardiens distribuaient les repas aux prisonniers, directement dans leur cellule. L'un d'eux s'avançait vers le quartier de haute sécurité, là où sont parqués les criminels les plus dangereux. Le gardien pressa le pas, ne souhaitant pas s'attarder dans le coin. Il s'arrêta devant une cellule. Le prisonnier qui était dedans avait les mains entravées, et des cercles de transmutations tatoués sur les paumes des mains.

" Le repas !" lança le gardien.

Il ouvrit rapidement une fente, et fit glisser le plateau repas dedans. Le prisonnier mit alors ses mains contre la porte. Celle-ci trembla violemment, pour ensuite se fissurer et tomber en morceaux. Le gardien dehors sursauta. Le détenu fit ensuite sauter son entrave. Le gardien sortit sa matraque pour mater l'évadé. Mais le prisonnier l'arrêta d'une main, et la cassa net. De l'autre main il explosa la tête du malheureux.

Sur son chemin, il vit arriver six gardiens. L'homme posa une main sur sa gorge. Il ouvrit la bouche, et un cri perçant retentit dans le couloir. Les gardiens s'arrêtèrent net, et se bouchèrent les oreilles. Le détenu tendit son autre main, et la visibilité fut comme brouillée par des ondes. Les gardiens furent contraints de s'allonger, proches du malaises. Les ondes furent renforcées, finissant par les faire hurler avant de les tuer purement et simplement.

Le détenu poursuivit sa route. Les ondes qu'il produisait tenaient en respect ceux qui se mettait en travers de son chemin. Il fut bientôt devant les grilles du pénitencier. Le grillage se tordit sous l'impulsion du prisonnier, pour ensuite se casser. Le détenu sortit.

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Q.G de Central.

" On a une évasion sur les bras. Un alchimiste particulièrement dangereux est en cavale." annonça Roy.

" Ah ouais ? On connaît son nom ?" demanda Havoc.

" Oui c'est le ... le Sound Alchemist ?"

Soraya et Roy tiquèrent. Non quand même pas !

" La police nous a envoyé son dossier, colonel." fit Riza en déposant ledit dossier sur le bureau de son supérieur.

Elle nota avec étonnement son air incrédule. Roy prit le rapport et l'ouvrit. Soraya se pencha par-dessus son épaule. Tous ouvrirent de grands yeux, et blêmirent.

" Mon dieu ..." souffla Soraya.

" Pas lui non ..." fit Roy d'une voix que seule sa mère put entendre.

" Le Sound Alchemist vous avez dit ? Je le connais celui-là. Il nous a donné du fil à retordre à une époque." reprit Jean.

" Comment ça ?" demanda Roy.

" C'était avant que je sois affecté à votre équipe colonel. Ce type utilise une alchimie qui consiste essentiellement en la projection d'ondes sonores plutôt puissantes. On a eu un mal fou à le capturer." raconta le lieutenant.

Roy referma le dossier contrarié. Riza lui demanda s'il allait bien.

" Ca ira." soupira-t-il.

Il garda le silence un moment. Ses subordonnés se demandaient bien ce qu'il lui arrivait.

" Bon, Havoc et Falman, vous allez voir au dernier endroit qu'il a visité. C'est une bijouterie dont je vais vous donner l'adresse. Breda et Fuery, vous vous rendez au pénitencier savoir ce qui s'est passé exactement. Ri ... lieutenant Hawkeye, vous me rendrez compte de la situation quand tout le monde sera revenu." ordonna Roy.

Riza fut un peu surprise de voir qu'il l'éloignait de lui. Les militaires obtempérèrent, et chacun partit où il devait. Roy et Soraya sortirent également. Ils s'isolèrent dans un bureau vide.

" Je n'arrive pas à croire ce que je viens d'apprendre !" s'exclama Soraya.

" Et moi donc ! J'ignorais complètement qu'il était en prison." ajouta Roy.

" Moi je le savais. Cependant je pensais qu'il s'était calmé lors de ma dernière visite. Nous en avions longuement parlé." expliqua-t-elle.

" Faut croire que ce n'est pas le cas. Misère ! Il a fallut que ça tombe sur nous. En même temps ce n'est pas plus mal." soupira Roy.

" Qu'as-tu l'intention de faire ?" interrogea Soraya.

" L'arrêter, je n'ai pas d'autre choix. Le fait que cette affaire me soit revenue va me permettre d'éviter le pire. Du moins je l'espère."

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Haymans et Kain arrivèrent au pénitencier. Ils remarquèrent le trou dans le grillage, que des ouvriers étaient en train de réparer. Le sol était légèrement fissuré, mais surtout teinté de sang à divers endroits.

" Eh ben ! Il y est allé franco le type." fit Breda.

Le directeur les reçut dans son bureau avec soulagement, et les fit asseoir.

" Racontez-nous ce que vous savez de cette évasion." demanda Kain.

" C'était horrible. Le Sound Alchemist a tué sept de mes hommes, et ceux qui ont croisé sa route ensuite sont maintenant sourds à jamais. Comme les quelques alchimistes qui sont ici, on le surveillait de près. Mais le fait qu'il se conduise bien nous a sans doute incités à baisser notre garde. Et il en a profité." raconta le directeur.

" Recevait-il de la visite ?" demanda Haymans.

" Non pas vraiment. Une fois, y'a bien une fille, une adolescente un peu étrange qui est venue le voir. Ils avaient l'air plutôt proches."

" Vous pourriez nous la décrire ?" demanda Kain.

" Bien sûr. Assez grande, les cheveux très longs, noirs je crois. Elle portait un long manteau sombre, mais ce sont surtout ses habits qui m'ont frappé. D'habitude, je ne viens pas du côté des parloirs. Une fois n'est pas coutume ... Je m'en souviens très bien, je n'avais jamais vu personne habillé de la sorte. Elle avait une brassière qui couvrait juste la poitrine, tout le ventre était à l'air libre. Elle avait aussi une jupe noire, assez courte. Puis surtout elle était pieds nus avec des espèces de chevillères."

Kain et Haymans échangèrent un regard. Ca correspondait à Soraya. Se pourrait-il qu'elle connaisse ce criminel ? Les deux soldats remercièrent le directeur pour sa coopération, et prirent congé.

" Vous pensez que la ... euh Soraya connaisse le Sound Alchemist ?" demanda Kain.

" Il faut croire. Cette fille est pleine de mystère." répondit Breda.

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De leur côté, Jean et Vato recueillaient la déposition du bijoutier. Sa boutique était dans un sale état. Tout ce qui était en verre avait volé en éclats. Jean n'en fut pas surpris. Le Sound Alchemist avait un casier judiciaire long comme le bras : vols de bijoux, braquages, vols de voiture ... les deux soldats ressortirent de la boutique, perplexes. Tout à coup, plusieurs vitrines de magasins explosèrent. La carosserie des voitures se cabossa.

" Merde ! Il arrive !" s'exclama Jean.

" Qui ça ? Le Sound Alchemist ?" demanda Falman inquiet.

Un homme fut bientôt devant eux. Les cheveux courts roux, portant un débardeur blanc et une combinaison verte nouée à la taille, il projetait des ondes sonores un peu partout. Le Sound Alchemist remarqua les militaires.

" Je te connais toi ! T'es un de ceux qui m'ont foutu en taule !" lança-t-il à Havoc.

" Exact ! Les pattes en l'air Sound Alchemist." répondit Jean en le mettant en joue.

" Avec plaisir !" sourit le criminel.

Erreur. Sitôt qu'il eut les mains en l'air, il leur balança une attaque qui les fit voltiger. Soudain, un mur de feu apparut devant lui.

" Nii-san !" entendit-il.

L'évadé se tourna sur sa gauche, pour découvrir deux silhouettes familières.

" Roy, maman. Ca faisait longtemps." dit-il.

" Max, bon sang mais à quoi tu joue ? Je croyais pourtant que tu t'étais calmé !" s'exclama Soraya.

" Oh je t'en prie ! Recommence pas avec ta morale !" s'exclama Max.

Riza arriva à ce moment-là, suivie de Fuery et Breda. Tous trois dégainèrent dans un même mouvement. Max leur fit faire une pirouette avant de se sauver. Roy s'élança illico, pendant que sa mère aidait les soldats. Max avait une bonne avance, mais le colonel finit par lui couper la route. Les deux hommes se défièrent un moment du regard. Puis Max attaqua le premier. Roy n'était pas à son aise dans le corps à corps, et il ne voulait pas utiliser son alchimie contre son grand frère. Si bien que ce dernier n'eut pas de mal à l'envoyer au tapis. Il allait encore le frapper, quand il eut soudain la vision de Roy petit, son ours en peluche dans les bras.

" 'tain Roy, t'es vraiment chiant." dit-il.

Il le lâcha et se sauva en courant. Roy roula pour se mettre à quatre pattes, et le regarda partir. Soraya arriva, suivie d'une Riza inquiète.

" Mon colonel ! Vous allez bien ?"

" Pas vraiment non." répondit Roy en se relevant, aidé par les deux femmes.

L'équipe se reconstitua, et rentra au Q.G. Roy ne cessait de penser à la réaction de son frère adoptif. Il n'avait pas pu le frapper à un moment donné. Pourquoi ? S'était-il souvenu qu'autrefois ils s'entendaient bien ? Le colonel tourna cette hypothèse dans tous les sens, pour finir par avoir un début de migraine. Le soir venu, il alla flâner dans le parc de Central. Au détour d'un sentier, il fallit percuter son frère.

" Nii-san." dit-il.

" M'appelle pas comme ça. Je ne suis pas ce qu'on peut appeler un grand frère modèle." fit Max en détournant les yeux.

" Ah bon ? Je t'apprécie beaucoup pourtant." répliqua Roy.

Max le regarda surpris. Roy lui sourit, et son frère finit par sourire à son tour. Tous deux se mirent alors à marcher, échangeant des souvenirs et se racontant leurs vies.

" Alors comme ça, t'es devenu colonel. J'ai entendu parler de toi : le fameux Flame Alchemist. C'est maman qui doit contente de ta réussite, t'as mieux tourné que moi et ta soeur." fit Max.

" Pourtant tu étais alchimiste d'état toi aussin et un bon. Qu'est-ce qui a cloché pour que tu bascule du mauvais côté ?" demanda Roy.

" Que veux-tu, j'en ai eu ma claque de leurs sales méthodes. Puis j'avais l'impression de gâcher mon potentiel, de ne pas avancer. Alors, j'ai voulu agir librement." répondit Max d'un ton neutre.

" Tu avais d'autres moyens que le crime pour ça."

" Bon commençons pas ! Au fait, tu vis toujours chez maman ?" demanda Max.

" Non. Mais je lui ai demandé de venir suite à gros souci."

" Du genre ?"

" Je l'ai vue. Elle."

" Tu rigole ? Tu sais bien que ça se peut pas !" s'exclama son grand frère.

" Et pourtant, je l'ai vue d'assez près pour ne pas me tromper."

" Ben, tu m'étonne que t'ai voulu que maman soit là ! J'aurais sûrement réagi pareil à ta place."

Roy acquiesça en silence. Au bout d'un long moment, ils se séparèrent tout à fait normalement, comme de vieux amis. Quand Roy rentra, sa mère était déjà couchée, lui tournant le dos. Elle ne dormait pas cependant. Son fils entra dans la chambre, remonta la couverture et sortit. Soraya soupira, et ferma les yeux.

Roy continua à voir son frère tous les soirs, dans le parc. Ils se donnaient rendez-vous là, d'un accord tacite.

" Tu me croiras si je te dis que j'ai toujours mon ours en peluche ?" fit Roy.

" Nan, c'est pas vrai ?" sourit Max, un verre de coca à la main.

" Si si. Je ne suis jamais arrivé à m'en débarrasser. C'est pas faute d'avoir essayé. Une fois, j'avais réussi à le mettre à la poubelle. Mais quand le camion l'a embarquée, j'ai paniqué et je suis allé le chercher à la déchetterie." raconta Roy.

Max éclata de rire :

" Eh ben dis donc ! Sit tu veux, je peux t'en débarrasser moi. Ce sera vite fait, un coup de ciseau par-ci par là ..."

" JAMAIS DE LA VIE ! Touche pas à mon ours !" s'exclama Roy.

Max rigola encore plus fort, et faillit s'étrangler avec sa boisson :

" J'ai vraiment l'impression de retrouver le Roy de mon enfance. Tu devenais enragé dès qu'on touchait à ta peluche. Seule maman pouvait le faire sans danger."

" Hmph !"

Max ricana encore un moment. Puis tous deux s'assirent, ou plutôt se laissèrent tomber sur un banc. Max renversa sa tête en arrière.

" Ah ! Souvenirs souvenirs ! N'empêche, c'était la belle époque." soupira-t-il.

" Moui, c'est vrai."

" Tiens, tu te rappelle quand on regardait les étoiles avec maman ? " demanda Max..

" Ouais. Voyons si tu t'y connais encore. C'est quoi ça ?" demanda Roy en montrant le ciel.

" Bé une étoile !"

" Oui mais laquelle ?"

" Chais pas moi, on est pas intimes ! Nan je rigole, c'est la Grande Ourse, ça c'est facile. A ton tour, là-bas c'est quoi-t'est-ce ?" répondit Max.

" Euh ... le Lion il me semble. Et là-bas ?"

" Vénus."

Ils nommèrent ainsi les étoiles pendant un long moment, jusqu'à que le sommeil menace de les faire dormir là. Soraya se demandait bien où allait son fils tous les soirs. Un matin, elle lui posa la question fatidique :

" Tu compte faire quoi pour ton frère ?"

Roy se sentit pâlir. Il n'avait aucune envie de l'arrêter. Pourtant, il savait bien que c'était la seule chose à faire. Roy soupira. Puisqu'il le fallait ... il espéra que Max comprendrait qu'il n'avait pas le choix. Et que tout se passerait bien. Il n'osait pas imaginer ce qui se passerait si son grand frère résistait. Le colonel lança donc une nouvelle fois son équipe sur les traces du Sound Alchemist. Il fut signalé dans un motel pas loin. Roy s'y rendit, l'angoisse lui compressant la poitrine. S'il s'écoutait il hurlerait à son grand frère de se sauver. Max les vit arriver, et devança son petit frère.

" Vite il s'enfuit !" cira Riza en dégainant.

Sans réfléchir, Roy posa sa main sur son arme et la baissa, faisant ainsi dévier le tir. Riza le regarda les sourcils froncés. Les coups de feu de ses surbordonnés claquèrent. Max riposta par une onde sonore qui fit exploser les armes. Puis il se décida à courir après le fugitif. Il le trouva dans une rue, et l'appela.

Soudain, un coup de feu partit ... et Max s'écroula.

" NON !" hurla Roy.

Soraya arriva pour découvrir son autre fils allongé par terre, Roy à ses côtés.

" Max ! Oh c'est pas vrai ! Accroche-toi je vais te soigner !" dit-elle en s'agenouillant.

" Pas ... cette fois ... maman." articula Max.

C'est là qu'ils découvrirent que la blessure était mortelle.

" Nii-san, me fais pas ça je t'en supplie, pas après qu'on se soit enfin retrouvés !" implora Roy.

" Pardon ... maman ... j'aurais voulu ... que tu sois ... fière de moi ..." reprit Max.

" Mais je l'ai été. Quand tu es devenu alchimiste d'état, j'étais très contente." fit Soraya doucement.

Max sourit, et ferma les yeux. Roy le secoua, mais il ne rouvrit pas les paupières.

" Nii-san ! NII-SAN ! NIII-SAAAAN !" hurla-t-il.

Soraya mit une main devant sa bouche et éclata en sanglots. Au cours de ses cinq siècles d'existence elle avait vu pas mal de ses proches décéder, mais pratiquement jamais comme ça. Roy finit par pleurer lui aussi. Il avait bien tenté de refouler ses larmes, mais elles furent les plus fortes et jaillirent en cascade.

" Nii-san ? C'était son grand frère ?" murmura Riza pas loin.

Alors le Sound Alchemist avait été un des enfants de Soraya. Elle s'approcha, et posa les mains autour des épaules de son supérieur. Roy relâcha son grand frère doucement,et s'essuya les yeux. Il se leva ensuite, et emmena sa mère un peu plus loin, pendant que l'on évacuait le corps de Max.