Maaaaaah ! Je suis contente de voir que cette histoire vous plaît. Pourvu que ce soit la même chose pour la prochaine. Je suis en train de faire le sixième chapitre au passage. Allez, amusez bieng et n'oubliez un certain bouton bleu.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

" Dites, vous nous avez dit que nous n'étions pas très fûté pour éloigner deux personnes, mais vous n'êtes pas meilleur sur ce coup-là." dit Pride à la personne qui se tenait devant lui.

" J'avais remarqué merci, grinça son interlocuteur. Cependant je ne manque pas d'idée. J'en ai justement une que je voudrais vous soumettre."

" Je vous écoute."

Pride sourit en entendant le plan. Effectivement, son visiteur était imaginatif. Ca pouvait marcher. Il s'assura qu'il s'occuperait de tout. Son vis-à-vis sourit à son tour, et prit congé.

Lorsque Roy entra dans le bureau, Riza leva la tête pour voir comment il allait. Toujours mal, et sa mère aussi. Leur tristesse lui fendit le coeur. Mais la perte de Max était encore toute récente, il était donc normal qu'ils ressentent encore de la peine. Le lieutenant se leva pour apporter son travail à son supérieur, qui l'accepta sans broncher. Signe évident qu'il n'allait pas bien.

" Vous tenez le coup colonel ?" demanda doucement Riza.

" Hm."

Soraya avait ouvert la fenêtre, et contemplait le ciel bleu sans vraiment le voir. Elle se rappela le jour où elle avait recueilli Max. Il avait alors six ans, et sa maison était en feu. Soraya revenait d'une soirée entre amis, quand elle avait vu le domicile brûler. Elle avait dit à son amie du moment d'appeler les pompiers, pendant qu'elle se précipitait parmi les flammes. Elle en était sorti cinq minutes plus tard, avec Max dans les bras. Il avait été le seul survivant. La jeune fille avait alors décidé de le garder, malgré l'avis contraire des gens présents.

Soraya se revoyait le soigner, puis plus tard le sourire de Max, elle avait l'impression de le tenir encore contre elle ... et elle entendit le coup de feu claquer. La jeune fille rouvrit les yeux. Ce n'était pas la première fois qu'elle voyait mourir quelqu'un. Depuis le temps qu'elle était sur terre, Soraya avait vu mourir ses amis et ses protégés. Mais c'était de mort naturelle, très rarement d'autre chose. Elle tourna la tête vers Roy. Il ne restait plus que lui désormais. Et il était hors de question qu'il finisse comme son grand frère. Lui il allait vivre, et longtemps.

La demi-homonculus ferma la fenêtre, et décida d'aller faire un tour. Elle alla dans divers magasins et acheta deux trois bricoles. Elle ne retourna à la caserne que vers midi. Roy vint la trouver.

" Tu es là ! Je me demandais où tu étais passée." dit-il.

" Je suis juste allée me promener." répondit Soraya en lui souriant gentiment.

Ils allèrent tous deux au réfectoire, et s'installèrent avec le reste de l'équipe. Soraya avait laissé ses sacs au vestiaire. Ils déjeunèrent dans le calme, ou plutôt dans le silence pour la mère et le fils. Roy sentit une main sur son avant-bras. Il baissa les yeux, pour découvrir qu'il s'agissait de celle de Riza. Il esquissa un sourire, et lui serra la main. La jeune femme lui caressait la main avec le pouce.

Roy la garda dans la sienne jusqu'à tant que tout le monde aie fini son café. Puis tout le monde retourna au bureau pour manger de la paperasse.

Un peu plus tard dans la journée, on frappa à la porte du bureau. Des soldats armés entrèrent, le généralissime à leur tête.

" Qu'est-ce que ..." fit Roy plus que surpris par ce débarquement.

" Nous venons arrêter cette jeune fille, Mustang." annonça Bradley en désignant Soraya.

" Pardon ?" fit-elle.

'" Puis-je savoir pour quel motif ?" demanda Roy.

" Pour espionnage. Nous avons retrouvé des plans top secrets dans ses affaires."

Tout le monde ouvrit des yeux ronds, et regarda la demi-homonculus. Cette dernière eut l'air de se dire que le chef désarmé .. euh des armées pardon, avait prit un pet au casque. Les soldats s'avancèrent vers elle. Roy se plaça devant sa mère l'air menaçant.

" Ne la touchez pas." dit-il entre ses dents, les doigts prêts à claquer.

" Dois-je comprendre que vous la couvrez colonel ? Seriez-vous son complice ?" fit Bradley.

" Soraya est innocente." répliqua Roy.

" Vraiment ? C'est pourtant dans un des sacs lui appartenant que nous avons retrouvé les plans."

Les soldats firent un pas de plus, Roy leva la main, prêt à en découdre. Il sentit une main qui tirait sur son bras, l'obligeant à le baisser. Sa mère l'avait rejoint, et lui intimait ainsi de ne rien faire. Roy la regarda sans comprendre. Soraya s'avança vers les soldats, qui la menottèrent. Son fils voulu la rejoindre, mais Riza le retint.

" Lâchez-moi lieutenant !" gronda-t-il.

" Ne te mêle pas de ça Roy !" intervint Soraya.

Son fils cessa de se débattre. Il la regarda partir la peur au ventre. Il connaissait le châtiment infligé aux espions : la peine capitale, ni plus ni moins. Roy ne comprenait qu'une chose : sa mère était en grand danger. Il essaya encore une fois de se libérer de l'emprise de Riza. Cette dernière avait du mal à résister. Havoc vint lui prêter main-forte.

" Calmez-vous colonel !" dit-il.

" Laissez-moi je vous dis ! Elle a besoin de moi !"

Riza finit par lâcher, et il fallut que Breda s'en mêle pour l'empêcher de se ruer au-dehors.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Soraya était conduite dans la prison de la caserne. L'endroit paraissait franchement insalubre, mais elle n'en avait cure. Les militaires la poussèrent sans ménagement dans une cellule crasseuse. Soraya se retrouva face à Pride.

" Vous aurez rapidement un procès, rassurez-vous." dit-il.

" Mais qui a dit que j'étais inquiète ?" répliqua-t-elle.

Pride la regarda sans rien dire. Soraya sentit instinctivement qu'il fallait se méfier de ce type. Il n'était pas net. Bradley tourna les talons et sortit. La demi-homonculus soupira, et alla s'asseoir sur la planche métallique qui lui servirait de lit. Vers la fin de la journée, elle reçut la visite de Roy.

" Maman !"

" Hé mon grand !"

Elle le serra contre lui à travers les barreaux. Riza était là elle aussi.

" Pourquoi les as-tu laissés t'emmener ? Tu aurais pu t'en débarrasser facilement" lui reprocha Roy.

" L'usage de la force était la dernière chose à faire mon fils. Une résistance de ma part leur aurait montré que j'étais coupable. Et il y aurait pu y avoir des blessés dans l'histoire." répondit Soraya.

" Mais tu sais quel sort on réserve aux espions ? La peine de mort !"

" Hm, je m'en doutais un peu."

" Maman ..."

Elle reporta ses yeux marrons sur lui. Il avait l'air vraiment inquiet.

" Est-ce que ... malgré que tu soit ce que tu es, est-ce qu'on peut te tuer ?" demanda-t-il.

" Mon côté homonculus m'empêche de vieillir. Mais ma part humaine elle, est sûrement mortelle. Donc je pense que si on essayait, on pourrait effectivement me tuer." répondit Soraya.

Le sang de Roy fit trois tours dans le mauvais sens. Non, tout mais pas sa mère à laquelle il tenait tant. Il avait déjà perdu son grand frère, il n'allait pas en plus la perdre aussi. Ca se pouvait pas, ça se faisait pas. Le colonel appuya sa tête contre les barreaux. Soraya posa la sienne tout à côté, et mit une main sur sa joue.

" Ne t'en fais pas, ils ne m'auront pas si facilement. Maintenant, je voudrais te poser une question : que sais-tu au juste de ton supérieur ?" dit-elle à mi-voix.

" Bradley ? Ben ... pas grand-chose, pourquoi ?" répondit Roy.

" Je le sens pas ce type. Je crois qu'il cache quelque chose. J'ai toujours eu un sixième sens pour deviner ça."

" Mais pourquoi te ferait-il arrêter ? Tu ne représente aucune menace pour lui, il ne te connaissait même pas jusqu'à tout à l'heure !"

" Oui mais j'ai un doute."

Roy la regarda un moment sans rien dire. Puis il parcourut des yeux l'endroit où l'on retenait sa mère. Lugubre, sale, malodorant. Roy en eut la nausée. Il ne pouvait décemment pas la laisser croupir là-dedans.

" Je sais à quoi tu pense. Et il n'en est pas question." dit-elle.

" Mais enfin tu ne peux pas rester ici !" protesta-t-il.

" On m'offre gentiment le gîte, ce serait d'une grande impolitesse de me plaindre."

Son fils la regarda les yeux en billes. Son calme et sa désinvolture le surprenait. Il passa un bras à travers la grille, et serra un peu plus sa mère qui lui rendit son étreinte.

" Allez file, c'est résevé aux VIP ici." dit-elle en le relâchant.

" Je ne bouge pas d'ici." répondit Roy d'un ton ferme.

" Ah oui et tu va dormir où ? Par terre ?"

" La cellule d'à côté est ouverte, et y'a un lit."

Ce fut au tour de Soraya de le regarder avec les yeux en bille. Il plaisantait, mais elle était sûre qu'il était capable de dormir là ce soir.

" Allons, ne fait pas attendre ta subordonnée. Elle, elle n'a sûrement pas envie de passer la nuit ici." dit-elle.

Roy se sépara de sa mère à contre-coeur, et repartit avec Riza. Laissée seule, Soraya repensa à l'étrange sensation qu'elle avait ressentie à proximité de Bradley. Où avait-elle déjà connu ça ?

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Roy rentra chez lui le coeur et le moral dans les talons. Qui avait bien pu oser faire accuser sa mère d'espionnage ? Qui que ce soit, il allait comprendre sa douleur quand Roy le trouverait. Le colonel passa une nuit affreuse. Il rêva qu'on exécutait sa mère devant lui, et qu'il ne pouvait rien faire pour la sauver.

Le lendemain, ses yeux cernés accusèrent son manque de sommeil. La première chose qu'il fit en arrivant à la caserne, fut d'aller voir sa mère. Il y resta un long moment. Ne le voyant pas arriver, Riza décida de partir à sa recherche. Elle avait une idée de l'endroit où pouvait se trouver. Effectivement, la jeune femme le découvrit assis devant la cellule de Soraya.

" Je me doutais bien que vous seriez là colonel." dit-elle.

Roy la regarda, mais ne bougea pas. Riza s'avança, et salua Soraya au passage et lui demanda comment elle allait.

" Bof, je suis pas trop mal." répondit l'adolescente, qui se trouvait à côté de Roy.

" Nous allons bientôt vous sortir de là. Notre équipe mène une enquête pour savoir qui a mis ces plans dans vos affaires." annonça Riza en s'agenouillant.

" Merci. Maintenant, pourriez-vous dire à cette tête de mule qui me sert de fils d'aller bosser ? "

Riza sourit et regarda son supérieur qui faisait la moue.

" Allez venez colonel. Nous avons du pain sur la planche."

Roy soupira, et se leva pour suivre sa subordonnée. Elle avait raison, ils devaient retrouver qui était le responsable de l'enfermement de sa mère Et nan di diou il ne l'emporterait pas au paradis. Mais Roy craignait de ne pas avoir assez de temps. La justice était plutôt rapide en matière d'espionnage. Notre équipe de bleus commença donc par interroger tout ceux qui se seraient trouvé à proximité des vestiaires, lieu où on avait retrouvé les fameux plans.

Hélas il n'y avait pratiquement personne à ce moment-là. Cette phrase avait le don d'exaspérer le colonel. Il y avait forcément EU quelqu'un ! Il frappa du poing sur son bureau, et ordonna à ses subordonnés de poursuivre l'enquête. Une fois qu'ils furent sortis, Riza s'approcha de son supérieur qui se passait les mains sur le visage.

" Ne vous en faites pas colonel, nous allons trouver qui c'est." dit-elle.

Roy soupira, les mains autour du nez. Riza le connaissait suffisamment pour deviner qu'il était mort d'inquiétude. Elle hésita, et posa une main sur son épaule.

Roy se leva, et se rendit dans la prison du Q.G. Il avait besoin de la voir. Riza le suivit à distance, et le regarda s'agenouiller devant la cellule de sa mère, et celle-ci venir le serrer dans ses bras. Riza aperçut quelque chose briller sur la joue de son supérieur. Elle se mordit la lèvre inférieure. Une larme. Riza appuya sa tête sur la paroi de pierres. Soraya passa une main dans les cheveux noirs de jais. Ca faisait déjà trois jours qu'elle était là. Le procès n'allait pas tarder à avoir lieu. Elle connaissait déjà le verdict. Si seulement elle pouvait se rappeler d'où lui venait cette sale impression quand elle voyait Bradley. Soraya était sûre que ce serait la clé.

Tiens, elle mangerait bien une pierre rouge. Ici la nourriture n'était pas très équilibrée. Décidément, son côté homonculus avait la part belle depuis qu'elle avait rencontré ses cousins. Soraya arrêta de caresser la tête de Roy. Ce dernier la regarda pour en savoir la cause. Sa mère avait la bouche entrouverte, et les yeux écarquillés.

" Maman ?" appela-t-il.

" Putain de bordel de merde de chiotte à la con."

Cette réponse intrigua son fils. Soraya n'avait vraiment pas l'habitude de jurer. Roy ne se rappelait pas l'avoir entendu prononcer un juron une fois. Il fronça les sourcils.

" Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt !" reprit-elle.

" Quoi quoi ?" demanda Roy.

Il vit sa mère plisser les yeux, une flamme dangereuse dans les prunelles.

" Retourne au travail mon fils. Et ne reviens pas ce soir." dit-elle d'un ton glacial.

" Mais ..."

" Fais ce que je te dis."

Le ton était sans appel. Roy se leva, et s'en alla. Riza faisait mine de l'attendre à l'entrée de la prison. Roy était plongé dans ses réflexions. Qu'avait donc bien pu trouver sa mère ? Soraya était restée assise dans sa cellule. Une heure passa sans qu'elle ne fasse un seul mouvement. Puis des éclairs grimpèrent sur les barreaux de la fenêtre, qui se tordirent et s'écartèrent. Soraya se leva et passa entre. Les barreaux reprirent un aspect normal. La demi-homonculus atterrit souplement sur ses pieds. Elle avait fait une belle chute quand même. Mais ça ne l'avait pas affectée.

Soraya se mit ensuite à courir à une vitesse inconcevable pour un humain ordinaire, et franchit d'un bond la haute grille. Puis toujours aussi vite elle arriva au domicile de Roy. Elle transmuta une ouverture. Dedans elle trouva sa bourse pierres rouges. Soraya en retira une bonne poignée qu'elle avala d'un coup.

Elle sentit son corps se muscler davantage, et ses yeux prirent une teinte violette. Une grande colère l'envahit. Soraya avala encore quelques pierres. Elle referma son trou, et se mit à courir à vitesse grand V dans Central. Elle savait où aller. Le manoir de Dante. Soraya s'arrêta et se cacha dans un fourré. La porte s'ouvrit, et Envy sortit. Telle une ombre, la demi-homonculus le suivit. Quand il fut suffisamment loin, elle passa à l'action.

Envy fut violemment percuté, et roula sur quelques bons mètres. Soraya se jeta sur lui et le serra à la gorge.

" Tiens ! Quelle surprise ! Le croisement." dit Envy.

Il remarqua ses yeux en fente. Mine de rien, Soraya était effrayante quand elle était en colère. Envy fut soudain parcourut par une violente décharge.

" C'est toi qui a glissé les plans dans mes affaires hein !" cracha-t-elle.

Et elle avait les dents acérées aussi. Envy sourit.

" Ben t'es plus intelligente que t'en a l'air."

Il la frappa et l'envoya loin de lui. Soraya attrapa un réverbère, opéra un tour et retomba sur ses pieds. Envy rappliquait pour contre-attaquer. Mais son adversaire avait avalé pas mal de pierres rouges, et pratiquait en plus l'alchimie. Ce qui fit une GROSSE différence. Soraya mordit sauvagement Envy, et lui arracha un bon morceau de peau. Elle le frappa tant qu'il eut le visage en sang.

" Comment ... t'as su au juste ?" articula-t-il.

" A cause de cette drôle d'impression que j'ai eu en vous voyant toi et les autres. Je l'ai ressentie au contact de Bradley. Il est des vôtres pas vrai ?" répondit Soraya.

" T'as fait connaissance avec Pride alors." répondit Envy.

" C'est toi le vrai coupable. Je te jure que tu va me le payer."

Envy hurla sous la torture alchimique. Soraya lui brisa les bras et les jambes. Elle fit ainsi en sorte qu'il n'aie plus aucune pierre rouge dans le corps. La demi-homonculus le regarda fondre avec indifférence. Il lui restait encore un compte à régler. Elle repartit en vitesse.

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Bradley sortit du Q.G tranquillement. Tout à coup, sa tête cogna violemment le mur.

" Bien le bonsoir généralissime. Ou plutôt devrais-je dire Pride." dit Soraya.

" La demi-homonculus ..." dit-il.

Une puissante décharge le parcourut.

" Qui t'as demandé de me faire accuser d'espionnage ? QUI ?" rugit Soraya.

Elle lui serrait la gorge à l'en étrangler. La jeune fille le fit sortir un sabre. Elle sauta et pirouetta pour éviter les coups de lame rapides. Soraya se servit de sa vitesse pour avoir le dessus, en plus de l'alchimie. Bradley fut bientôt dans le même état qu'Envy quelques minutes auparavant.

" Ecoute-moi bien le borgne : tu te débrouille comme tu veux, mais tu m'enlève cette accusation c'est compris ?" dit-elle en l'immobilisant au sol.

" Et si je refuse ?"

" Je te fais la peau comme à ton petit copain la tronche de palmier. Et gare à toi si porte la main sur mes proches. Parce que là, tu va vraiment souffrir."

Soraya le releva, lui attacha les mains et le mit sur son épaule. Ensuite, elle grimpa jusqu'au bureau du généralissime, et le força à écrire sa relaxe. Ceci fait, elle le laissa repartir. Les blessures de l'homonculus avaient cicatrisées. Tout deux se jetèrent un regard noir. Pride fut le premier à détourner la tête. Soraya quitta le bureau et regagna sa cellule. Là, elle vomit les pierres qu'elle avait ingurgitées. Le jour suivant, elle fut relâchée, au grand soulagement de son fils.

" On a trouvé le coupable. Il paie son crime en ce moment-même." annonça-t-il en la serrant contre lui.

Soraya entendit les coups de fusil. Une larme s'échappa de ses yeux.

" Pardon." murmura-t-elle.

Roy la regarda interdit. Pourquoi pleurait-elle et de quoi s'excusait-elle ?

" Tu es sûre que ça va ?" demanda-t-il.

" Si on veut."

Elle commença à sortir de la prison. Roy et Riza échangèrent un regard d'incompréhension, puis la suivirent.