Tin tsouin ! L'avant -dernier chapitre ! La prochaine est bien avancée, j'ai presque fini le 6ème chapitre. Pourvu que ça vous plaise ... allez, lisez-bien et reviewez bien.

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En entrant au bureau ce matin-là, Riza trouva son supérieur les pieds sur le bureau. Elle s'apprêta à le sermonner, quand elle remarqua son air triste. Soraya arriva à ce moment-là.

" T'en fais une tête mon doudou ! Qu'est-ce qui t'arrive ?" demanda-t-elle.

" Tu sais quel jour on est aujourd'hui ?" répondit Roy.

" Le 15 avril. Pourq ... oh."

" Oui on est le 15 avril. Et c'est jamais une bonne journée."

Riza fronça les sourcils. Son supérieur avait toujours détesté le 15 avril, et elle n'avait jamais su pour quelle raison. C'aurait été le 13 encore. Mais non. Maintenant qu'elle y réfléchissait, elle se rappela qu'il avait toujours une tête de six pieds de longs les 15 avril. La jeune femme s'assit à son bureau. Soraya elle, savait de quoi il retournait avec cette date. Riza hésita à demander, craignant d'amplifier la peine du colonel.

Elle remarqua qu'il avait posé sa veste, et que les premiers boutons de sa chemise étaient ouverts. Hmmm ... attirant. Très attirant. En plus sa peine apparente lui donnait envire d'aller le prendre dans ses bras pour le consoler. Riza envia Soraya de pouvoir passer ses bras autour du cou de Roy. Elle lui dit quelque chose à l'oreille qui lui fit esquisser un sourire. Roy posa ses pieds par terre. Le reste de l'équipe arriva, la tirant de ses pensées.

Le lieutenant se leva, pour apporter les traditionnels dossiers. Roy en attrapa un avec sa motivation habituelle, et l'ouvrit. Une nouvelle mission, comme c'est original. Roy rassembla son équipe sans enthousiasme, et tous se rendirent sur les lieux où on leur demandait d'être. Une rivière. Qui sembla horriblement familière à Roy. Une voiture était tombée dedans, et une équipe était en train de la repêcher.

" Les plongeurs en ont trouvé une autre pas loin." annonça le capitaine de police qui coordonnait les opérations.

" On ne nous a pourtant signalé d'un seul accident." releva Roy.

" Je sais bien, mais on ne peut pas la laisser au fond de la rivière."

Le capitaine les conduisit un peu plus loin. Effectivement, des gens étaient en train de tirer une autre épave de l'eau. Lentement, elle regagna la rive. Roy fronça les sourcils. Cette voiture ... il l'avait déjà vue. La plaque d'immatriculation fut visible.

" Oh mon dieu !" souffla-t-il.

Roy avait brusquement blanchi. Un flot d'images douloureuses fit surface. Il entendit des cris, ses cris, il revoyait la descente, puis l'entrée dans l'eau. La voiture était entièrement sortie à présent. Dedans, on distinguait des formes humaines.

" Y'a des gens là-dedans ! " fit quelqu'un.

" Oh non ! OH NON !" fit Roy en reculant.

" Colonel qu'est-ce qui se passe ?" demanda Havoc.

Roy semblait terrifié. Personne ne comprenait ce qui lui arrivait. Roy avait les yeux fixés sur l'épave de la voiture. Quelqu'un ouvrit une portière, et un corps tomba. Roy sentit le monde tanguer autour de lui, puis il sombra dans l'inconscience. Quand il ouvrit les yeux quelques minutes plus tard, il se trouvait à l'arrière du camion qui avait transporté les militaires. Riza et Soraya étaient là.

" Mon colonel ! Vous allez bien ?" demanda Riza d'une voix inquiète.

Roy s'assit. Il revoyait le policier ouvrir la portière avant de la voiture, et ce corps tomber. Le colonel en frissonna. Sa vue se brouilla.

" Cette voiture ..." articula-t-il.

Il essuya une larme.

" C'est celle de mes parents."

Roy se prit la tête entre ses mains. Riza mit une main devant sa bouche. Il venait de voir le corps d'un de ses parents tomber comme un pantin sur le sol. Quelle horreur. Des sanglots silencieux secouèrent Roy. Soraya se rappela que petit, il avait cauchemardé de cet accident pendant une semaine et demie. Là, il était bon pour un autre tour. Elle le serra contre lui. Riza entendit les autres arriver, et sortit pour détourner leur attention.

" Oui il va mieux, mais euh ... il a subi un gros choc et il a besoin d'être seul." dit-elle.

" Ca on avait remarqué pour le choc. Vous avez pu savoir de quoi il s'agissait ?" demanda Breda.

" Oui. Par respect pour lui je préfère ne rien dire. Il le fera quand il sera prêt."

Roy sortit du camion dix minutes plus tard, les yeux rougis par les pleurs. Il évita de regarder en direction de la voiture de ses parents. Soraya lui tendit un mouchoir humide qu'il passa sur ses yeux. Quelques insatns plus tard, ils étaient de retour au Q.G.

" Vous voulez sûrement savoir ce qui m'est arrivé là-bas." lança-t-il.

" Si vous vous sentez prêt à nous le dire colonel." répondit Kain.

" Oui, je vous assez confiance pour ça." soupira-t-il.

Roy ferma les yeux un court instant.

" Cette voiture, c'était celle de mes parents. Nous avons eu un accident quand j'avais cinq ans."

Ils haussèrent les sourcils de surprise.

" Nous allions passer des vacances au bord de la mer, chez mes grand-parents maternels quand c'est arrivé. Il pleuvait beaucoup ce jour-là, d'ailleurs c'était un 15 avril. Nous roulions près d'un ravin, celui qui est un peu avant, quand une voiture est arrivée à fond la caisse plein phares." raconta-t-il.

Roy revit la voiture faire une embardée, et dévaler le ravin. Son père qui hurlait que les freins ne marchaient pas.

" Je suis le seul à m'en être sorti. J'ai marché longtemps, et je suis arrivé dans une petite ville où une femme m'a recueilli. Le ... corps qui est tombé doit être celui de ma mère, si j'en juge par sa place dans l'épave."

Roy ferma les yeux à ce pénible souvenir, et sentit à nouveau les larmes lui piquer les paupières. Il n'avait jamais pleuré ce malheur, étant trop petit à l'époque pour en saisir toute la portée. Il s'était aussi efforcé de ne plus y penser, et Soraya l'avait beaucoup aidé dans ce sens, même inconsciemment. Malheureusement, le passé nous rattrape toujours.

" Voilà pourquoi il déteste la pluie et cette date. Parce que ça lui rappelle le jour où sa vie a basculé." pensa Riza.

Elle mourait d'envie d'aller le serrer contre elle, et de lui dire des mots rassurants. S'ils avaient été seuls, elle aurait sûrement osé. Un silence oppressant réganit dnas la pièce. Que pouvait-on dire ou faire après de telles révélations ? Pas étonnant qu'il se soit évanoui à la vue du corps de sa mère.

" Si c'est vraiment sa mère, pourquoi appelle-t-il Soraya maman ? Ce ne serait quand même pas elle qui l' a recueilli. Elle serait bien plus âgée sinon." pensa Jean en regardant l'adolescente, appuyée contre la fenêtre à côté de Roy.

Plus ça allait, moins il arrivait à savoir qui était réellement cette fille. La seule chose dont Jean était sûr, c'est que Roy y tenait comme à la prunelle de ses yeux.

" J'y pense, elle est peut-être de sa famille. Ca expliquerait son attachement pour elle : Soraya est tout ce qui lui reste." se dit-il.

Havoc pensa avoir trouvé là le fin mot de l'histoire, malgré qu'il y ait encore quelques zones d'ombre. La plus évidente concernant la tenue de Soraya. Elle n'était pas franchement couverte, et ne semblait pas ressentir les changements de température. E si elle était de la famille du colonel, qu'était-elle exactement ? Sa petite soeur ? Une cousine ? Le second-lieutenant pencha pour la première réponse, plus probable. Bon, ils ne ressemblaient pas du tout mais ça ne voulait rien dire.

Quelque temps plus tard, on apporta le rapport de l'examen des voitures. Roy commença par celle de ses parents. Il s'était rappelé que son père n'avait pas pu actionner les freins, pour quelle raison ? Le colonel parcourut donc des yeux les feuilles jaunes. Il jura entre ses dents.

" Qu'est-ce t'as trouvé ?" demanda Soraya.

" Une partie de la vérité. Il est dit ici que le câble des freins a été sectionné. Autrement dit on a saboté la voiture de mes parents pour qu'on aie cet accident."

" Quoi ?" fit Riza.

" C'est écrit noir sur blanc lieutenant. Enfin noir sur jaune. La question maintenant est de savoir qui et pourquoi. Voilà ce qu'on va faire : Falman, Havoc, Breda et Fuery vous chargez de l'enquête officielle, c'est-à-dire l'autre véhicule. Hawkeye, Soraya et moi on s'occupe de celle-là." répondit Roy.

Les militaires acquiescèrent. Le brun reporta ses yeux couleur nuit sur le rapport. Il y était fait mention de diverses affaires retrouvées dans le coffre. Il décida d'aller les voir. Le trio se rendit donc au garage où la voiture avait été examinée.

" Ah colonel Mustang ! Vous tombez bien, je voulais vous dire : la morgue est passée récupérer les corps, mais qu'est-ce qu'on fait des affaires qui étaient dans le coffre ?" demanda le garagiste.

" Je vais les récupérer, merci."

" Très bien. C'est par là."

Il désigna un coin où tous les objets étaient entassés. Roy sentit un pincement en coeur à la vue des valises et autres sacs. Il s'en approcha, posa une genou à terre et attrapa une petite valise moisie. Il l'ouvrit, et en extraya un t-shirt d'enfant.

" C'était à moi ça." dit-il le regard nostalgique.

" Ah oui ? Je suis sûre que vous deviez être un très mignon petit garçon." fit Riza en s'accroupissant à côté de lui.

" Oh vous croyez pas si bien dire ! Il savait déjà très bien se servir de son charme." ajouta Soraya.

Roy sourit, et posa le t-shirt à côté. Il regarda chacun des habits, se rappelant plus ou moins à quelle occasion il les avait portés. Quand il eut fini son examen, il referma la valise, et attrapa un sac de plage. Les serviettes, les maillots, tout était encore dedans. Même des magazines, aux pages bien évidemment blanchies par l'eau.

" Tiens mon râteau pour jouer dans le sable !" fit Roy en attrapant un manche en bois pourvu d'une rangée de dents.

" La première fois que je l'ai eu, j'ai posé le pied dessus et j'ai reçu le manche où il fallait pas." reprit-il en secouant le petit outil.

Riza et Soraya échangèrent un sourire. Roy avait à présent un seau entre les mains, et en sortait ... un poisson.

" C'était pour faire style de ne pas revenir bredouille de la pêche ?" demanda Soraya.

" Hin hin ! " ironisa Roy.

Il frappa la jambe de sa mère avec le poisson, puis le remit dans le seau.

" Dites-moi : que faisait vos parents ?" interrogea Riza.

" Ma mère était commerçante, elle travaillait dans une boutique de vêtements. Mon père lui était militaire. Il s'appelait Ronan Mustang."

" Ronan Mustang ... ça me dit quelque chose." réfléchit Riza.

" Il était général pour autant que je me souvienne." ajouta Roy.

" C'est pour ça que tu as voulu t'engager dans l'armée ?" questionna Soraya.

" Ouaich ouaich !"

Sa mère leva les yeux au ciel en entendant cette réponse incongrue. ( Ndla : j'imagine bien Roy en train de dire ouaich ouaich ! XDDD ! ) Après cet examen, le colonel décida de passer à la morgue, pour donner l'identité des corps trouvés.

En revanche, il préféra éviter de les voir. Il ne le supporterait pas. Au moins maintenant ils auraient une sépulture.

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De retour dans la caserne, Riza alla farfouiller dans les archives. Enfin, elle demanda plutôt à Sciezka si le nom de Ronan Mustang lui disait quelque chose.

" Oui, il était général ici si je ne me trompe pas." répondit la jeune fille.

" En effet. Quoi d'autre ?" fit Riza.

" Il a brusquement diparu sans laisser de traces, avec toute sa famille. Mais ... il a le même nom que le colonel !" réalisa Sciezka.

" C'est son père." révéla le lieutenant.

" Oh ! En tout cas j'ai lu qu'il enquêtait sur une affaire interne avant ça. Je crois qu'il s'agissait d'un traître. Malheureusement avec la bibliothèque qui a brûlé, il n'en reste plus rien."

" Et heureusement avec votre fabuleuse mémoire, vous allez pouvoir me reconstituer son enquête." sourit Riza.

" Oui, si vous voulez."

" Excellent ! Il me faut ça le plus tôt possible."

" A vos ordres lieutenant !" répondit Sciezka en se mettant au garde-à-vous.

Puis quand la jeune femme fut partie, elle ajouta :

" Je ferais n'importe quoi pour le beau Mustang ! Kyaaaaa !"

Des petits coeurs volaient littéralement autour d'elle tandis qu'elle affichait un air béat. Sciezka se mit en devoir de donner satisfaction au lieutenant. Cette dernière alla informer le fameux supérieur de sa décoverte. Roy sourit, puis se pencha légèrement et l'embrassa sur la joue.

" Merci de votre aide Riza." dit-il à mi-voix.

" Pas ... pas de quoi ... mon colonel." répondit Riza en rougissant.

Deux heures plus tard, Sciezka apporta fièrement son travail au colonel.

" Voilà ! Tout ce que votre père avait noté est là-dedans !" clama-t-elle en lui tendant un dossier.

" Ah merci Sciezka ! Vous pouvez disposer."

Roy assorti son remerciement d'un sourire royesque, qui fit flotter la jeune fille sur un nuage. Riza remarqua son air idiot, et plissa les yeux. Allons bon ! Elle aussi en pinçait pour Mustang ! Manquait plus que ça. Mais comment résister à ce visage d'ange, à ce charisme, et cette gentillesse ! Comment ne pas se laisser hyptoniser par ce regard de braise, ce sourire envoûtant ! Impossible ne pas avoir envie de se retrouver dans ses bras apparemment rassurants et confortables, de vouloir passer la main dans sa crinière brune, de l'embrasser à en perdre le souffle.

" Houlà Riza ! Arrête ton délire et remets-toi au boulot ! " se dit le lieutenant.

( Mwa aussi faut que j'arrête. Quelqu'un connaîtrait-il ou plutôt elle l'adresse d'un centre de désintoxicaRoy par hasard ? )

Riza plongea du pif sur ses dossiers avec un soupir. De son côté, Roy était absolument inconscient d'être le fantasme de son lieutenant. Il était bien trop occupé à détailler l'enquête de son père. L'affaire avait été menée de main de maître. Cependant, son père n'avait pas pu découvrir l'identité du traître.

" Papa, toi tu ne l'a peut-être pas vu parce que tu n'osais pas y croire, mais moi je vois très bien de qui il s'agit. Qui d'autre que Jim Callaghan pouvait avoir accès à ces informations ? Il bossait aux communications et les voyait passer tous les jours. Et tu ne voulais pas y croire parce que c'était ton meilleur ami." pensa Roy à la fin de sa lecture.

Son "oncle Jim" comme on l'appelait dans la famille. Quelqu'un que ses parents avaient reçut avec plaisir, avec chaleur. Il avait passé les réveillons avec eux, était présent aux anniversaires des garçons. C'était lui le traître. Roy demanda à son lieutenant de lui trouver l'adresse de cette infâme ordure, sans en préciser la raison. Riza s'exécuta, et revint une heure plus tard. Callaghan était à la retraite dans Central même. Roy bouillonait. Il prit l'adresse et sortit d'un pas martial.

Soraya fit signe à Riza de la suivre.

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Roy arriva à l'adresse indiquée, et défonça la porte à coup de pied. Callaghan arriva en s'appuyant sur une canne.

" Mais qu'est-ce ... bon dieu !" fit-il en voyant l'imposante silhouette de Roy.

" Bonjour, tonton Jim. Tu te souviens de moi ? Roy Mustang, le fils cadet de ton meilleur ami." dit-il d'un ton glacial.

" Roy ... c'est fou ce que tu ressemble à ton père. Qu'est-ce qui t'amène mon garçon ? " demanda Jim.

" CA !" explosa Roy en montrant l'enquête de son père.

Jim baissa les yeux vers les notes. A peine en eut-il lu quelques lignes qu'il sut de quoi il s'agissait.

" Alors comme ça tu t'en est sorti. Tant mieux pour toi mon petit." dit-il d'un ton neutre.

" Comment as-tu pu faire ça ? On te considérait comme un membre de notre famille, j'ai joué avec toi, je ... je t'adorais et toi tu n'a rien trouvé de mieux que de trahir mon père. C'est aussi toi qui as provoqué l'accident pas vrai ?" demanda Roy.

" Oui c'est moi. Ca fait si longtemps maintenant ... si tu pouvais l'oublier ..."

" L'OUBLIER ! JE N'AVAIS QUE CINQ ANS, TU AS BRISE MA VIE ET TUE MA FAMILLE, ET TU VOUDRAIS QUE J'OUBLIE ! " hurla Roy.

Jim ferma les yeux en soupirant.

" Non bien sûr. Tu ne peux pas vraiment oublier ça, même si tu le voulais."

" Dis-moi au moins pourquoi. Pourquoi as-tu trahi tout le monde ?" continua Roy sans décolérer.

" L'argent et l'envie mon petit. J'enviais ton père, il avait tout : une belle carrière, une belle famille, il avait tout ce qu'un homme peut désirer. Je me suis fait horreur pendant des années après ce jour. Au fil du temps, je me suis dit que tout le monde avait oublié cette histoire. Je m'étais occupé de l'enquête après ton père, j'ai fait porter le chapeau à quelqu'un d'autre, et voilà. Mais le passé nous rattrape toujours." expliqua Jim.

Roy serra les dents et les poings, résistant tant bien que mal à l'envie de frapper ce vieillard. Oui le passé l'avait rattrapé, en la personne du fils de son meilleur ami qu'il avait assassiné.

" Si je m'écoutais, je te cognerais dessus jusqu'à que tu ne soit plus qu'une mare de sang. Mais je ne me salirais pas les mains avec ta sale carcasse, espèce de salopard. Tu me dégoûte." dit Roy.

Il tourna les talons, et sortit de la maison. Jim était trop vieux pour qu'on l'arrête. Roy trouva Riza et sa mère dehors. Il était content qu'elles soient là toutes les deux, même s'il ne le montrait pas. Le lendemain, Roy se rendit sur les tombes de ses parents et de son grand frère Sacha, sur lesquelles il déposa des fleurs.

" Vous me manquez tous les trois. On avait encore tellement de choses à partager tous ensemble. Et c'est l'argent et l'envie qui nous en ont empêché. Malgré ça, je voulais que vous sachiez que j'ai été heureux. J'ai eu la chance de trouver une mère formidable. Voilà. A plus tard tous." dit-il à mi-voix.

Roy alla ensuite déposer un autre bouquet qu'il prit dans le panier que portait Riza, et les déposa sur la tombe de Maes Hughes. Puis il quitta le cimetière, accompagné de son lieutenant et de sa mère.