Bon, j'ai deux nouvelles à vous annoncer. Une bonne et une mauvaise. Commençons par la mauvaise : eh oui, c'est le dernier chapitre de cette fic. Mais rassurez-vous, la suivante sera publiée très vite, j'en suis au 7ème chapitre. Donc, savourez bien celle-ci. Et merci pour les coms.

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Cela faisait deux mois que Soraya habitait chez Roy, pour le plus grand plaisir de ce dernier. La demi-homonculus était un vrai soleil pour le colonel. Cette dernière s'amusait des mimiques d'enfant que le jeune homme arborait parfois. C'est qu'il était terriblement attendrissant dans ces moments-là. Toutefois, Soraya savait rester ferme quand il le fallait.

" S'il te plaaaaiiiit maman !" sourit Roy.

" Non Roy. Tu sais bien que si tu mange trop de gâteau le soir tu fais des cauchemars." répondit Soraya sans se laisser attendrir.

" Mais c'était quand j'étais petit ça ! " protesta Roy.

" Ah ben oui ! Ca a duré jusqu'à tes seize ans quand même !" répliqua sa mère.

Roy afficha une mine de bébé boudeur qui fit sourire Soraya. Elle débarrassa la table, il l'aida. ( Ndla ! bah oui c'est pas un macho le Roy ! Nanméoh.) Quand ils revinrent au salon, le colonel fit part du résultat de son initiative pour aider les Ishbals. Apparemment, des gens tentaient de monter des associations pour les secourir, et nombreux étaient ceux qui versaient des dons.

" Là tu vois, j'accepterais qu'ils me nomment le héros d'Ishbal. Parce que là c'est pour la bonne cause." conclut-il.

" J'entends bien, mon bébé. Changeons de sujet pour quelque chose de beaucoup moins réjouissant. Elle." répondit Soraya.

" Oui. Si on savait où elle se terre, on pourrait la neutraliser." répondit Roy.

" Si comme tu dis. Avec tout ce qui nous est tombé dessus ces deux mois passés, nous n'avons pas vraiment eu le temps de mener une enquête sérieuse." ajouta Soraya.

" Dans ce cas, on va s'y mettre demain à la première heure. Je n'ai pas l'intention de la laisser encore m'em ... bêter sans que je réagisse."

" Bien. Je serais avec toi alors. A mille pour cent mon enfant."

" Vraiment ? Tu ne va pas te laisser attendrir ?" demanda Roy.

Soraya planta ses yeux dans ceux de son fils adoptifs.

" Non. Là elle a dépassé les bornes. Quiconque tente de blesser mes enfants, ou pire de les tuer s'expose à un danger mortel. Malheureusement pour elle, elle est passée de la première à la seconde catégorie." expliqua Soraya.

Roy hocha la tête. Ca, sa mère pouvait se mettre dans une rage inhumaine quand ses enfants étaient en danger.

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Le jour suivant, tous deux arrivèrent au Q.G en même temps. Ils croisèrent Riza en chemin. Celle-ci adressa un sourire lumineux à Roy, qui en fut le premier surpris.

" Eh bien ! C'est d'aller au bureau qui vous mets de si bonne humeur lieutenant ?" demanda-t-il amusé.

" On peut dire ça !" dit-elle tout sourire.

Soraya retint un peu son fils :

" Ce serait plutôt de te voir qui la mets de bonne humeur, mon fils."

" Hein ?"

" Mais oui. Elle tient beaucoup à toi, si tu savais." reprit-elle.

" Euh ..."

Roy rosit. Se pourrait-il que son lieutenant ait des sentiments pour lui ? Il afficha un large sourire à cette pensée. Tous trois entrèrent dans le grand bureau. En passant près de sa subordonnée, Roy lui effleura volontairement la main. Riza le regarda surprise, et il lui fit un clin d'oeil. Naturellement, elle changea de couleur de fond de teint.

Soraya alla comme d'habitude s'asseoir à côté de son fils. Discrètement pour ne pas gêner les autres, ils firent le point sur ce qu'ils savaient de leur ennemie.

" Je l'ai vue à Ishbal, et je suis sûr que c'est elle. Je l'ai vue d'assez près pour ça." commença Roy.

" En revanche, nous ne pouvons pas affirmer avec certitude que tout ce qui s'est passé dernièrement soit de sa faute. Pourtant on est en droit de la soupçonner." ajouta Soraya.

" Concrètement ça donne quoi ?"

" Personne d'autre que toi et elle ne savait ce que j'étais. Mais mes cousins ont quand même pris contact avec moi. Riza ne l'a sut qu'après. Ensuite, ce coup de feu qui a tué ton frère. Il ne venait pas d'une arme appartenant aux militaires. Il y a également l'enlèvement de Riza lors d'une de nos missions. Elle a été droguée pour te tuer. A mon avis ça fait trop de coïncidences pour croire au hasard." résuma Soraya.

" Ouais. La seule chose où elle blanche comme neige, c'est pour mes parents biologiques. Sachant cela, par où peut-on commencer ?" ajouta Roy.

" Aucune idée. En tout cas elle doit être bien informée sur ce qu'on fait. Je crois savoir par qui."

" Ah ouais ?" s'étonna Roy.

" Quand je t'ai demandé ce que tu savais sur ton supérieur suprême, ce n'était pas une question en l'air. Figure-toi que c'est un cousin." révéla sa mère.

" QUOI ?" s'écria Roy si fort que tous levèrent la tête vers lui.

Il s'excusa auprès de ses subordonnés, puis répéta sa question plus bas.

" Oui c'en est un. Je l'ai su quand je me suis rappelée cette drôle de sensation que j'ai ressentie à son contact. Je l'ai connue au contact de mes cousins, donc c'en est un. J'ai un confirmation par un certain Envy." expliqua sa mère.

" Mais ... c'est ... impensable ! Le généralissime enfin tu te rends compte ! Un homonculus !" reprit Roy.

" Je sais oui. Je m'occuperais de ça plus tard. Revenons à qui-tu-sais. Jusque-là grâce à mes bons soins et ceux de Riza, elle a connut échec sur échec. Ca a dû grandement l'agacer."

" Donc elle doit être aux abois. Enfin, je me comprends. Tu propose quoi ?"

" D'aller à elle. J'en fais mon affaire."

Roy préféra ne pas demander de précisions. Bien qu'il ait une idée sur la question.

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" Encore un échec ! Cette fois ça suffit. Puisque personne n'a été capable de séparer Mustang de sa mère, ni de le dessouder, je vais m'en occuper personnellement. En plus, on n'est jamais mieux servi que par soi-même."

Le déclic d'une arme qu'on chargeait résonna dans la pièce. Ensuite, la porte s'ouvrit, et l'occupant de cet appartement en sortit. Il trouverait bien le moment opportun pour lui régler définitivement son compte. Cet idiot passait difficilement inaperçu. Il suffisait donc d'attendre. Ce serait le plus, la patience n'était vraiment pas son fort. Il emprunta une voiture, et alla se planter devant le Q.G.

" J'y pense : ne devrais-je pas éloigner ses collègues de lui ? Surtout la blonde. D'après ce qu'elle m'a dit quand je l'ai capturée, c'est sa garde du corps. Bof, ce n'est pas la peine. Suffira juste de trouver un bon angle de tir. Ils ne s'attendent sûrement à ce que le danger soit si près." pensa-t-il.

En entrant dans son bureau, Bradley découvrit Soraya assise dans son fauteuil. Il jeta un regard à Sloth, qui paraissait terrorisée. Chose assez extraordinaire pour une personne habituellement hermétique aux émotions.

" Pride. Entrez je vous en prie." ironisa Soraya.

L'homonculus serra les dents. Maudite demi-humaine. Elle n'était qu'une moitié d'homonculus et d'être humain, mais elle était plus forte que les deux réunis. Pride s'avança et ferma la porte.

" Dois-je vous rappeler que c'est mon bureau ici ? " lança-t-il brusquement.

" Bien sûr que je le sais. Je ne serais pas là sinon. Avancez, j'ai quelque questions à vous poser." dit-elle.

" JE N'AI PAS DE COMPTE A VOUS RENDRE, ESPECE DE CREATURE IMCOMPLETE !" explosa le généralissime.

Erreur. Grave erreur, si on en juge par la violence du coup alchimique qu'il se prit. Soraya bondit sur lui depuis le bureau. Déjà à moitié assommé par son attaque, il ne put rien faire pour l'éviter. Soraya atterrit sur lui à califourchon, et lui serra la gorge.

" Je suis bien plus complète que tu ne le seras jamais, tête de cul borgne ! " cracha-t-elle les yeux étincelants de fureur.

Soraya serra davantage sa prise, et envoya une seconde décharge.

" Maintenant tu va me répondre bien gentiment, autrement je te ferais souffrir jusqu'à ce que tu aime ça, compris ?" reprit-elle.

Pride ne dit rien.

" Qui t'a dit que j'étais une demi-homonculus ?"

" Une ... humaine." articula Pride.

" Où l'as-tu rencontrée ?"

" Par le biais de Lust et Envy. Ils l'ont rencontrée dans un café. C'est elle qui leur a proposé son aide pour tuer Mustang."

" Et toi, espèce de pâle copie d'humain, tu l'as tenue informée sur ses déplacements." devina Soraya.

" Exact. Nous avons tout tenté pour vous séparer de votre fils adoptif, mais il faut croire que les liens maternels sont très forts." répondit Pride.

" Vous n'avez pas idée. Maintenant, dites-moi si elle a reprit contact avec vous dernièrement."

" Non. Mais elle a décidé d'en finir seule."

" Evidemment. Il va de soi que vous ne lui direz rien. Sinon ..."

Soraya envoya une dernière décharge. Puis elle le libéra brutalement, et sortit du bureau. Il s'agissait à présent de la localiser avant qu'elle ne trouve Roy. Par conséquent, Soraya ne devait plus quitter son fils d'une semelle. Comme d'habitdue quoi.

" Où est Roy ?" demanda Soraya en entrant dans le bureau.

" Dans la cour arrière, il s'entraîne à l'alchimie." répondit Riza.

La jeune femme vit la demi-homonculsu pâlir tout à coup. Le lieutenant lui en demanda la raison.

" Il est en danger de mort, voilà ce qu'il y a !" répondit Soraya.

Le coeur de Riza rata quatre ou cinq battements. Elle se leva ensite d'un bond et alla rejoindre Soraya qui courait dans le couloir.

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Roy enflamma une deuxième cible. Il s'entraînait quotidiennement, et il avait son coin réservé pour ça. Vu les dégâts qu'il pouvait occasionner, c'était préférable.

Tout à coup, Roy reçut un coup brutal dans la nuque, et s'effondra.

Quelque temps plus tard, il reprit connaissance. Il se trouvait ligoté à une chaise. Bon dieu que sa nuque lui faisait mal ! Il regarda autour de lui pour reconnaître les lieux. Une vieille maison en bois. Roy aperçut tout à coup une forme humaine pas loin.

" Bien réveillé Roy ?" entendit-il.

Cette voix ... il l'aurait reconnue entre mille. Roy l'avait assez entendue dans son enfance et dans ses cauchemars pour ne pas se tromper.

" Terri." souffla-t-il.

Le visage de sa tortionnaire apparut à la lumière, un sourire mauvais aux lèvres.

" Eh ouais ! Tu me croyais morte, pas vrai ? Sais-tu à quel point j'ai galéré dans la rue, pendant que toi tu étais bien au chaud dans le giron de maman ?" dit-elle.

" Ce n'est pas ma faute si elle t'as mise à la porte. Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même : si tu voulais rester t'avais qu'à te calmer." rétorqua Roy.

" C'EST FAUX ! C'est de ta faute tout ça ! Tu m'a tout pris ! L'affection de maman, mon logis, ma vie TOUT !" hurla Terri.

" JE N'AI RIEN FAIT ! C'est ta putain de jalousie qui a tout gâché !" risposta Roy de la même manière.

" PARCE QUE MAMAN NE ME VOYAIT PLUS PAR TA FAUTE !"

" T'AS VRAIMENT RIEN COMPRIS ! ELLE NOUS AIMAIT TOUS LES TROIS DE LA MÊME MANIERE !" hurla Roy à son tour.

" NON ! Y'EN AVAIT QUE POUR TOI ! LE CHOUCHOU !"

Terri avait vraiment l'air d'une démente. Les yeux révulsés par la haine, les traits tirés par la rage, elle semblait prête à commettre une boucherie. C'était d'ailleurs bien son intention.

" Explique-moi une chose : c'est toi qui a tué Max ?" demanda Roy.

" Ouais ! Un joli tir pas vrai ? Aussi beau que ceux de ta chère subordonnée. J'ai toujours dit à Max avant mon accident qu'il gâchait son potentiel chez les militaires." répondit Terri.

" C'est toi qui l'a poussé vers le mal !" s'exclama Roy.

" Tout à fait. C'est aussi moi qui ait convaincu les Ishbals de te prendre en otage. Je savais que les chienchiens de l'armée ne leur cèderait pas. Moi aussi qui ai demandé aux homonculus de faire de maman une des leurs pour de bon, moi qui ai enlevé la blondasse et conditionnée pour qu'elle te descende. J'avais aussi dit aux homonculus de faire sauter le barrage sur lequel tu te trouvais, et de faire passer maman pour une espionne." révéla Terri.

Roy n'en revenait pas. Tout ça par jalousie. Fallait-il qu'elle soit folle pour manigancer tout ça. Et un innocent avait payé de sa vie le crime de cette furie, en se faisant fusiller à la place de Soraya.

" Mais vu que tu es le chouchou de notre chère mère, elle n'a pas hésité à revenir dans ton camp, et a tout fait pour te protéger. J'ai donc décidé de m'occuper de ton cas en personne." continua-t-elle.

Terri attrapa un pistolet qu'elle regarda pensivement. Roy voulut se servir de son alchimie, mais réalisa avec frayeur qu'il n'avait plus ses gants.

" La question que je me pose, c'est comment faire. Une balle en pleine tête serait trop doux pour toi. Tu mérite mieux. Alors, je crois que je vais t'en loger quelques unes par-ci par-là. Y'a aussi une hache dans cette bicoque, je trouverais bien comment m'en servir." annonça-t-elle.

Roy déglutit, et tenta de dénouer ses liens. Mais sa grande soeur adoptive l'avait mieux ficelé qu'un rôti. Terri pointa son arme sur lui, se délectant de son angoisse et de ce qui allait suivre. Au moment où elle allait tirer, la porte vola en éclat. Une bête fauve bondit sur Terri, la désarma d'un coup de pied et la frappa au visage.

" Maman !" s'exclama Roy.

Riza entra à son tour, délivra son supérieur et le poussa vers la sortie.

" Non attendez ! Je dois aller aider ma mère !" fit Roy.

" Ne vous inquitez pas pour elle, elle s'en sortira très bien." répliqua Riza.

" Vous ne connaissez pas Terri ! Elle est folle ! Je dois ..."

" Non ! S'il vous plaît je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose. Je ne le supporterais pas."

Roy baissa les yeux vers Riza. Elle avait posé les mains sur son buste, et semblait inquiète. Roy soupira, et regarda vers la cabane où sa mère affrontait sa file adoptive.

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Terri se releva, un peu sonnée par le coup reçu.

" Bonjour maman." dit-elle sans chaleur.

Soraya lui lança un regard noir.

" Tu es venue au secours de ton chouchou, encore une fois." reprit-elle.

" Ma pauvre Terri, tu es pire que pathétique. Tu ne m'inspire même pas une once de pitié." rétorqua Soraya.

Une vague de colère envahit Terri. Elle ramassa son pistolet et fit feu sur sa mère. Soraya fit pousser un mur de pierre sans bouger d'un cil. Quand le moment fut venu, elle se jeta sur elle à une vitesse inouïe. Sa fille la reçut de plein fouet, et eut le souffle coupé sous le choc. La demi-homonculus enchaîna par plusieurs coups de pieds et de poings. Terri ne savait pas aussi bien se battre, et ses mouvements dictés uniquement par la colère était plus désordonnés, et manquaient de précision. Elle fut une nouvelle fois envoyée au tapis, le sang coulant de sa bouche.

" T'as l'intention de me tuer maman ? Tu oserais tuer ta propre fille ?" fit Terri sarcastique.

" Tu n'es plus ma fille. Tu as tué un de mes fils et t'a failli tuer l'autre. Alors oui, pour ça je vais te tuer." répondit calmement Soraya.

Terri avait misé sur le fait que sa mère serait incapable de violence envers ses enfants, pensant que son côté humain et surtout maternel prendrait le dessus. L'assurance avec laquelle elle lui avait dit qu'elle la tuerait l'angoissa. Terri sut que sa mère n'hésiterait pas. Et quelle chance avait-elle contre une demi-homonculus doublée d'une puissante alchimiste ?

Mais Terri résolut de lutter avec toute l'énergie dont elle était capable. Autrement dit celle de la haine. Ce fut avec un cri bestial qu'elle se rua vers sa mère. Soraya esquiva calmement, visiblement peu émue par l'air terrifiant de sa fille. Cette dernière attrapa une faucille qui traînait là, et tenta de décapiter sa mère. L'adolescente se baissa pour esquiver, puis d'une prise lui ôta l'arme des mains.

Terri ne s'avoua pas vaincue pour autant. Elle saisit cette fois la hache, dont elle lança plusieurs coups. Soraya bloquait avec la faucille. La lame de la hache se trouva soudain fichée dans un mur, et Terri eut du mal à l'enlever. Profitant de l'occasion, Soraya se retourna ... et coupa sa fille en deux sur toute la hauteur.

Les deux moitiés tombèrent avec un bruit mat. La demi-homonculus regarda le cadavre avec indifférence. Elle jeta la faucille et sortit de la cabane. Roy se précipita vers elle.

" Maman ! Tu n'as rien ?" demanda-t-il en la serrant contre lui.

" Si ! Un lumbago si tu continue à m'étreindre aussi fort !"

Roy s'écarta légèrement, et la regarda avec tendresse. Soraya lui demanda de brûler la maison. Le colonel obtempéra. Ceci fait, ils rentrèrent au Q.G. Roy tenait la main de Riza, et Soraya lui tenait le bras. Comme elle l'avait annoncé, Soraya s'occupa de Pride et Sloth.

" Voilà ! Tu va enfin réaliser ton rêve, mon fils." dit-elle.

" Enfin." fit Roy.

Puis sa mère ajouta en aparté :

" Maintenant, ton deuxième objectif c'est de fonder une famille." sourit-elle.

" J'y songe très sérieusement, tu sais." répondit Roy en regardant Riza.

Cette dernière leva la tête, s'interrogeant sur leur air espiègle.

" Tu ... vas rentrer je suppose." reprit-il à l'adresse de sa mère.

" Eh oui ! Ta vieille mère va enfin te lâcher les basques !"

" Hin hin ! Reviens quand tu veux surtout. Et merci pour tout ce que tu as fait." dit-il.

" De rien mon enfant. Je serais toujours là si tu as besoin d'aide." répondit Soraya.

Elle passa une main dans les cheveux noirs ébènes. Riza trouva cette scène très attendrissante. C'était touchant le lien qu'ils avaient tous les deux. Unique même.

Elle espéra pouvoir connaître ça un jour. Riza soupira légèrement, et se remit au travail.