8.

La maison est en ébullition.

Et Noël est tout prêt, envahissant de son odeur et de son excitation toutes les pièces de la demeure terne et obscure de la vénérable maison Black.

Molly est dans la cuisine avec Tonks et Arthur, il y a des rires et des exclamations régulières, à chaque fois que les jumeaux apparaissent pour demander quelque chose ou juste pour faire sursauter leur mère.

Fol-Oeil est dans le grand salon, avec Kingsley, Sirius et Hermione, cette dernière essayant de les rallier à la S.A.L.E, sans grand succès au vu des sourires discrets et en coin qui ornent les lèvres de ses auditeurs.

Ron et Ginny sont dans les étages, emballant leurs derniers cadeaux et essayant de trouver la cachette de Molly pour leurs paquets, dans l'espoir de deviner ce qu'ils vont recevoir.

Au son des grognements du plus jeune des fils Weasley, la recherche semble vaine.

Harry quand à lui s'est réfugié dans le petit salon, celui où s'entassent de nombreux livres -la plupart très obscurs- de vieux meubles et deux vitrines dans lesquelles trônent divers objets. Certains portant les armoiries de Black, d'autres posé comme ça, certainement destinés à être regardé avec envie et jalousie par des générations de sang-purs qui en comprendraient toute la valeur.

Pas comme lui.

Harry.

Recroquevillé dans un fauteuil confortable, un plaid en laine sur les genoux, il lit le livre hérité des Malfoy, essayant par intermittence de se construire un « mur » assez solide pour repousser les attaques de Voldemort.

Les yeux fermés, il vient frotter sa cicatrice. Elle est étrangement chaude et semble cogner au rythme de son cœur contre ses tempes.

Mentalement, il chute de son balai. Son mur s'écroule, lui soupire, laisse tomber le livre contre la moquette ternie, balance sa tête en arrière, contre le dossier usé du vieux fauteuil.

Il soupire.

S'en veut un peu de s'être emporté contre Sirius.

Contre Remus aussi.

Il connait Rogue, a subi son caractère, ses remarques sarcastiques et ses sanctions injustes.

Est-ce qu'une trêve de deux mois tout juste peut tout effacer ?

Est-ce qu'elle vaut de mettre en péril sa relation avec son parrain ?

Avec les derniers liens qui le rattachent à James Potter ?

Mais Rogue est un lien aussi.

Un lien vers Lily Evans.

Harry soupire, masse doucement ses tempes, puis son front, voudrait que la peine lancinante s'estompe.

Une seconde il croit entendre des murmures.

Des sifflements.

Il ouvre les yeux, le silence de la pièce résonne.

Il secoue la tête, se dit qu'il faudrait qu'il dorme plus.

Si seulement les cauchemars pouvaient disparaitre...

-Migraine ?

Il sursaute, ouvre les yeux, tombe sur le regard tout aussi fatigué de Remus.

-Quelque chose comme ça, il répond doucement, refermant les yeux avant de laisser sa main sur son front.

Un drôle de silence prend place, avant que Lupin ne trouve le courage de commencer la conversation qu'il veut avoir.

-Il n'est pas en colère, tu sais... Il commence.

-Sirius ? Devine Harry, sans ouvrir les yeux.

Il ne voit pas Remus acquiescer.

-C'est juste...

-Une querelle d'adolescent ? Termine le jeune sorcier, un peu grinçant.

L'ancien professeur soupire, passe une main lasse dans ses cheveux aux teintes grisonnantes.

-Nos... nos blagues n'étaient certainement pas les plus intelligentes, mais jusqu'à la Cabane Hurlante, elles étaient relativement inoffensives...

-Relativement inoffensives ? Comment quelque chose peut-être relativement inoffensif ? Demande Harry en se redressant, de nouvelles questions dans le regard.

-En imposant aucun dommage persistent. Assure Remus.

Harry secoue la tête, grimace contre sa migraine qui s'accentue.

-Tu essayes encore de te justifier...

-Harry...

-Non ! Il dit seulement, fermant les yeux sous la douleur de son crâne.

-Severus nous a rendu la monnaie de notre pièce à plus d'une occasion...

-Je sais, il me l'a dit... Mais est-ce qu'il vous attaquait en premier ? Est-ce qu'il vous attendez au coin d'un couloir pour vous embusquer? Est-ce qu'il avait entre les mains une carte similaire à la vôtre pour vous trouver qu'importe là où vous vous cachiez ? Est-ce que Lucius Malfoy est un jour venu lui prêter main forte pour au moins équilibrer les duels ?

Lupin soupire, n'a pas les bonnes réponses. Celles qui pourraient redorer le blason défraichi des Maraudeurs.

Il laisse le silence les envelopper.

Laisse Harry le briser.

-Rogue, il était ami avec ma mère...

-Je sais... Confirme Remus. Lily... Lily a été ma quatrième amie. Il y a eu James en premier, un vrai Gryffondor, brave et téméraire, il est venu me sortir de mes retranchements. Et là où il y avait James, Sirius s'y trouvait souvent... Peter... Peter c'est moi qui l'ai ajouté à notre bande, parce qu'il était timide et apeuré et que personne ne semblait le voir. Etrangement il a vite fait partie de la bande...

Le loup garou sourit, nostalgique.

-En troisième année Lily est venue me trouver, elle voulait que je participe à ses recherches sur la transfiguration d'objet inanimés en animaux. Les conséquences sur leurs organismes, les possibles avantages que cela pourrait avoir... Elle utilisait son éducation moldue pour voir un autre aspect de la discipline. J'étais curieux, j'ai dit oui et elle est devenue mon amie...

-Avec James aussi ? Demande Harry, curieux.

Remus fronce les sourcils, se demande pourquoi le jeune sorcier n'a pas dit « Mon père ».

Peut-être la réputation de Cornedrue était-elle plus abimée encore que celle du reste de Maraudeurs, en tous cas aux yeux de son fils.

-James ? Il demande en haussant les sourcils.

Harry hausse les épaules, un peu honteux, tente d'expliquer.

-C'est juste que... Qu'il est toujours James. Dans toutes les histoires, dans toutes les versions il reste James. Je ressemble à James mais j'ai les yeux de ma mère...

Remus comprend, personne ne lui a jamais laissé l'occasion de s'approprier ce père qu'il n'a pas eu. Tous, inconsciemment certainement, ont fait de James un symbole de la guerre contre Voldemort.

Un général presque.

Et ils ont effacé sa paternité.

Ils ont gardé son souvenir vivant si précieusement qu'ils l'ont, d'une certaine manière, volé à Harry.

Alors que Lily...

-C'est compliqué d'aimer quelqu'un dont on ne se souvient pas. Continue Harry. Surtout quand il est autant adulé...

Il se tait, grimace sous la brûlure sous-jacente de sa cicatrice. Remus ne semble pas s'en apercevoir.

-Moi aussi je l'ai adulé. Longtemps. Dit encore le jeune sorcier. Quand je suis tombé sur le miroir de Riséd en première année... j'aurais tout donné pour rester une seconde de plus devant ce reflet. Juste une seconde pour pouvoir encore une fois murmurer ce nom. Papa. Comme le jour où j'ai découvert que Cornedrue était mon Patronus. Une fierté. Mon héros était toujours là. Pur, juste, immense et irréprochable.

-Personne n'est jamais irréprochable... Dit doucement Lupin.

Harry sourit faiblement.

-Je le sais maintenant. Pas seulement à cause de Rogue et de vos blagues mais aussi à cause de Pettigrew.

-Peter ? Remus est surpris.

Harry hoche la tête, explique.

-Je crois... Je crois que Peter était un peu comme Neville, ici malgré lui. Malgré le fait qu'il soit fils de sorciers, on lui a toujours dit qu'on attendait pas grand chose de lui. Qu'importe ce qu'il pourrait accomplir, ça ne serait jamais assez. Alors il s'est trouvé des amis. Des amis aux noms importants et il a reçu les reflets de votre lumière. Il a goûté à la reconnaissance, aux regards envieux, à cette supériorité qu'ont les gens confiants, mais sans jamais être en première ligne. Il est toujours resté le quatrième, le rapporté. Alors quand James a eu l'idée brillante d'en faire son Gardien du secret, il y a vu son unique chance. Celle de pouvoir avoir la meilleure main et il est devenu l'atout qu'il rêvait d'être. Seulement pour le camps adverse.

Il se tait, il n'est pas certain d'avoir raison sur toute la ligne, mais plus il avance dans l'histoire des Maraudeurs, plus les grandes lignes se dessinent dans se sens.

Deux leaders.

Un protégé.

Un rapporté.

Remus ne dit rien, pendant un moment.

Peut-être voit-il le tableau de son adolescence sous un nouveau jour.

Peut-être cherche-t-il seulement des arguments pour contrer la version du fils de son meilleur ami.

Finalement il soupire, reprend le fil d'une autre histoire.

-Je suis devenue amie avec Lily ce jour là, en troisième année. Mais il a fallu attendre la fin de notre sixième année pour qu'elle daigne enfin sourire à Jam... à ton père. Et il ne sont pas sortis ensemble avant notre septième année...

Harry écoute, demande.

-Et Rogue et ma mère ?

Autre soupir de l'ancien professeur.

-Ils étaient proches, très proches, jusqu'à notre cinquième année...

-Qu'est-ce qu'il s'est passé en cinquième année ?

-Servilus a montré son vrai visage... Fait la voix de Sirius, appuyé contre le chambranle de la porte.

Il a les sourcils froncés, les bras croisés, et un sourire timide sur les lèvres.

-Arrête avec ce nom Sirius. Lance Remus en se levant.

-Mais il lui va tellement bien...

Lupin secoue la tête, se retourne vers Harry.

Ce dernier n'a pas bougé, il reste à moitié allongé dans son vieux fauteuil, regarde les deux plus vieux amis de son père sans un mot.

Sirius se racle la gorge, décroise ses bras, vient plonger ses mains dans les poches de son jean usé.

-Molly m'a envoyé vous chercher, le buffet est prêt... On ne mangera pas dans la cuisine, Arthur sera plus confortable dans le salon.

Les deux autres hochent la tête.

-Minerva ne devrait pas tarder... Continue Patmol.

-J'arrive... Dit seulement Harry sans bouger. Juste le temps de me débarrasser de cette migraine...

-On parlera plus tard... Sourit un peu Remus.

Harry acquiesce, ferme les yeux, ne voit pas les deux amis partir. Il se concentre sur l'air, sur la barrière qu'il doit dresser.

Sur le vent.

La liberté.

Loin des dilemmes qui ne sont pas siens.

James.

Sirius.

Remus.

Rogue.

Il soupire, la migraine ne s'estompe pas et quelque part les sifflements reviennent.

Et les portes.

La peine s'intensifie.

Il veut ouvrir les yeux.

Mais l'envie d'ouvrir les portes est trop forte.

Une frustration qui n'est pas la sienne l'envahie.

Il a déjà échoué il y a quelques jours.

Il doit la trouver.

La trouver.

Trouver.

Il est en colère, et les sifflements s'amplifient, juste là dans ce petit salon.

Et la douleur.

Il ne sait plus s'il est endormi ou éveillé.

Il a une mission.

La solution.

La réponse au mystère du Garçon-Qui-A-Survécu.

La colère encore et sa cicatrice qui brûle.

Mais avant qu'il ait pu ouvrir la bouche pour crier, la peine s'estompe.

Contre ses tempes, une odeur de camomille et de valériane vient l'apaiser.

De nouveau il est dans les airs, avec le vent à la poursuite du vif d'or.

Les portes ont disparu, la colère aussi.

Il n'y a plus que lui.

Et la caresse contre son front.

L'odeur acide du souffre et de divers ingrédients pour potions.

Il laisse le vent, le ciel et la lumière du soleil.

Il laisse son balai.

Ouvre les yeux.

-Elles ont disparu... Il dit en regardant Rogue.

-Et bien il semblerait que vous ayez atteint le premier niveau d'Occlumencie, Potter. Vous avez trouvé votre élément.

-L'air ?

Rogue acquiesce, sans un mot il masse une minute encore les tempes de Harry.

-La crème a aidé... Dit l'adolescent en fronçant les sourcils.

Severus soupire doucement.

-Le lien que vous partagez avec le Seigneur des Ténèbres est puissant et douloureux, il faudra certainement un peu plus du mois écoulé pour que vous réussissiez à passer outre ce désagrément.

Le jeune sorcier fronce les sourcils, puis hoche la tête, se surprenant encore une fois à ne pas craindre les futures leçons partagées avec son professeur de Potions.

-Comment vous saviez ? Il demande soudain.

-Vous n'étiez pas dans le salon aux côtés du jeune Weasley à vous goinfrer de tarte à la mélasse, et Lupin à laisser entendre que vous aviez une migraine.

-Depuis le début de la matinée...

Rogue fronce les sourcils, croise les bras.

-Autre chose ?

Harry voudrait mentir, vraiment, comme il le fait avec Ron, Hermione et les autres, lui dire que tout va bien, mais quelque chose l'en empêche.

-Il y a avait des sifflements aussi...

-Des sifflements ?

Son élève hoche la tête.

-Comme... Comme en seconde année, avec la chambre des secrets...

Rogue ne dit rien, semble réfléchir, finalement change de sujet.

-Et les cauchemars Potter ?

-Quels cauchemars ? Il essaie de mentir.

Rogue grimace un sourire, s'approche de l'adolescent.

-Ceux qui vous empêchent de faire une nuit complète. Le look punk-rock ne vous sied pas et le manque de sommeil vous rend plus vulnérable aux attaques du Seigneur des Ténèbres.

-Ce sont ces visions qui m'empêchent de dormir ! S'emporte Harry.

Mais Severus secoue la tête. L'air toujours menaçant il s'approche encore, sa main droite s'approchant du front du jeune sorcier, ses yeux reflétant autre chose, mais sa stature restant droite, rigide presque.

Du bout de son index et de son majeur, il balaye une mèche de cheveux brun, puis son pouce effleure l'éclair gravé dans la chair.

Le geste les surprend, tous les deux, les paroles du Maitre des Potions encore plus.

-Peut-être devriez-vous trouver une oreille attentive pour parler de ce qui est arrivé à Arthur Weasley, ou au jeune Diggory...

Il ne dit rien d'autre, s'en va seulement, laissant derrière lui un Harry un peu perdu mais étrangement rassuré.

-Une dernière chose Potter, si je dois subir ce regroupement pathétique que le Directeur se plait à appeler « Repas de Noël », alors vous aussi. Sortez donc votre célèbre postérieur de ce fauteuil et allez vous couper une part de tarte.

-Oui, Monsieur... Répond Harry, en se levant déjà. Mais le professeur a disparu, enveloppé par la pénombre du Square Grimmaurd.


C'est leur dernier soir au Square lorsque ça arrive.

La douleur ne vient pas de sa cicatrice, pas cette fois.

Ce n'est pas non plus un cauchemar qui l'a réveillé, c'est autre chose.

Quelque chose qui chauffe, là dans la poche de son jean qu'il n'a pas enlever hier quand il s'est endormi avec son livre sur l'Occlumencie dans les mains.

Il plonge sa main dans sa poche, en retire le Gallion d'or.

Brulant.

Et un mot écrit, là où normalement se trouve les dates de la prochaine réunion de l'A.D.

« Help »

Drago.

-Ron ! Lance Harry dans un murmure insistant.

Un grognement lui répond tandis que son meilleur ami se retourne dans son lit.

-Ron ! Debout ! Il insiste en enfilant ses chaussettes. Il saisit sa baguette, trouve une chaussure, fait du cloche pied jusqu'au lit du plus jeune des fils Weasley.

-Ron ! Ron ! Ron !

-Quoi ?!

-Debout ! Vite !

-Pourquoi ?

-Je t'expliquerai en bas, je dois réveiller Hermione... Et fais attention à la troisième lame de la quatrième marche, elle grince. Et prends ta baguette!

Autre grognement, mais avant de sortir de la chambre, Harry voit Ron sortir péniblement de son lit.

Il termine de lasser sa seconde chaussure avant d'ouvrir doucement la chambre où dorment Ginny et Hermione.

Pattenrond le salue, il lui donne une caresse avant de murmurer encore.

-Hermione !

Puis un peu plus fort.

-Hermione !

-Harry ? Répond la voix ensommeillée de la jeune sorcière. Qu'est ce qu'il se passe ?

-Je t'expliquerai en bas, rejoins nous dans deux minutes avec ta baguette, devant la cheminée.

-Nous ?

-Ron et moi ! Deux minutes !

-J'arrive ! Elle dit en sortant de ses couvertures.

Doucement Harry referme la porte, s'étonnant une fois de plus de la loyauté de ses deux meilleurs amis.

Il descend rapidement et prudemment les escaliers de la vieille masure pour arriver devant l'âtre immense de la cheminée des Black. Il sort le pot de poudre de cheminette et prie pour que son idée fonctionne.

Et que ses amis le suivent.

Deux minutes d'attente et Ron et Hermione arrivent, les yeux lourds de sommeil et le cheveux en bataille.

-C'est quoi le problème ? Demande Ron un peu de mauvaise humeur.

-Drago... Répond Harry.

-Malfoy ?! S'exclame ses deux amis d'une même voix.

-Chut! Et oui Drago Malfoy.

-Harry, qu'est-ce que Drago Malfoy a à voir avec cette... cette expédition nocturne ? Questionne Hermione.

Pour toute réponse Harry lui lance le Gallion de l'A.D.

-C'est Drago qui a marqué ça ? Elle demande encore.

Son meilleur ami acquiesce, soupire puis avoue.

-C'est Drago qui m'a donné le livre pour l'Occlumencie. Il l'a volé dans la bibliothèque de son père...

-Malfoy ?! Voler à son père ?

-Et il sait des choses... Des choses que je ne vous ai pas dites...

-Sur tes cauchemars... ou tes visions... Comprend Hermione.

Une nouvelle fois le sorcier à la cicatrice hoche la tête.

Son amie soupire tout en faisant tourner la pièce entre ses doigts.

-Je ne sais pas Harry ça pourrait être un piège...

-Bien sur que c'est un piège ! Tu-sais-Qui est certainement derrière tout ça et Malfoy n'attend que de pouvoir te livrer sur un plateau de platine.

-D'argent. Corrige Hermione

-Ron...

-Non Harry, je suis désolé mais je ne vais pas risquer ma peau en plein milieu de la nuit pour soit-disant porter secours à Draco Malfoy...

-Et si tu la risques pour moi ? Demande Harry.

-Quoi ? Fait Ron, surpris.

-Ta peau, pour moi tu peux la risquer ?...

-Tu vas vraiment y aller ? Soupire Hermione.

Sans répondre Harry plonge sa main dans la poudre de cheminette.

-Ils pourront tracé le chemin jusqu'au Square. Prévient Ron.

Hermione secoue la tête.

-Pas avec le charme de Fidelitas, mais ça veut dire que nous aussi on ne pourra pas revenir, il faut Dumbledore pour arriver par la cheminée.

-On trouvera quelque chose. Assure Harry.

Hermione abdique, attrape une poignée de poudre.

Finalement Ron fait de même.

-Si c'est un piège c'est moi qui te tue !

-Deal ! Sourit un peu Harry.

Puis tous les trois entrent dans l'âtre et d'une même voix murmurent.

-Le Manoir Malfoy.

A suivre.

NdA : Encore une fois merci pour votre patience et votre soutien j'espère que cette suite vous a plu, la prochaine arrive très vite :)