Alpheratz9 : lol désolé… Pas une suite directe… Et pas aussi chaud je pense… J'espère que tu aimeras quand même ;)

Vive les Unas : Oui je suis tout à fait d'accord… Je suis en manque de slash ff… Je sais pas pourquoi personne n'en fait… J'avais testé un weyla il y a quelques temps… Mais j'avoue que la je lâche plus mon weiter… Ecrire c'est pas ce que je préfère mais en ce moment j'en ai envie alors c'est partie :D

Ariessa : Contente que mon histoire t'ai plus… Pour ce qui est du doigt de Sam… Je suis désolé il va falloir te contenter de ton imagination pour le moment… J'essaye, j'essaye… Mais écrire la fin de cette scène… Je suis pas doué pour ça et comme ça donne rien de très bon j'ai préféré vous laisser imaginer par vous-même… Je suis certaine que vous y arriverez très (très) bien :D

Emmatheancient : Oui j'avoue que en français… le Weiter est inexistant et c'est bien dommage… Il y en a quelques un en anglais… Mais rien de très long :(

kaisa12 : La voila ;)

haryherron : J'espère que cette suite te plairas… Ce n'est pas trop le même style mais j'avais envie de construire quelque chose autour du début…

Quelques semaines plus tard sur Atlantis…

La journée avait été longue et difficile, un gros accident s'était produit et toute la cité en avait été retournée. Elizabeth, comme les autres, avait été profondément touché et n'arrivait plus à se concentrer. Elle était venue finir cette journée de malheur au mess. Son estomac commençait à crier famine à cette heure de la soirée. Elle tourna le poignet pour voir quelle heure il était : déjà 2h… 2h du matin… Elle comprenait mieux maintenant pourquoi elle se sentait si seule dans le mess… Même pas un cuisinier à l'horizon. Tout était éteint. La salle était éclairée par les étoiles du ciel d'Atlantis et Elizabeth mangeait sa salade, dans le silence, en regardant l'océan.
Sans qu'elle s'en aperçoive, une longue et fine silhouette s'immisça dans la pièce pour venir s'asseoir en face d'elle. En voyant la jeune femme, toute sa fatigue disparue et un sourire naquit sur ses lèvres.
Sam tendit le bras pour poser sa main droite sur la joue d'Elizabeth. Avec son pouce elle la caressa délicatement.

Sam, désolée : Tu es encore debout à cette heure ?

Elizabeth mis alors ses yeux dans les siens et leva le sourcil.

Elizabeth : Il semblerait que je ne sois pas la seule !
Sam : Et bien figure toi que je n'ai pas vraiment travaillé ce soir…
Elizabeth, surprise : Ah oui ?
Sam, rigolant : McKay m'a encore entraîné dans l'un de ses rendez-vous foireux.
Elizabeth, souriant : Je vois…
Sam : Mais comment arrive-t-il à avoir autant de rendez-vous ? Je suis certaine qu'il en a au moins un toute les semaines avec une femme différente… Je crois même qu'il a invité Carson une fois. Le pire c'est qu'en plus il ne peut jamais aller à un rendez-vous seul et qu'il a besoin de quelqu'un pour l'accompagner… et bien sur, c'est tombé sur moi ! La prochaine fois que je le vois venir vers moi sans sa blouse et avec sa chemise, je prend mon portable et je pars en courant je…

Elizabeth se leva soudainement pour embrasser goulûment Samantha. Elle se rassit ensuite et reprit une feuille de salade avec sa fourchette et la mit dans sa bouche.

Sam : Intéressant…
Elizabeth : Désolé.
Sam : Y'a pas d'quoi…

Sam lui fit un grand sourire.

Sam, se levant : Tu as décidé de rester camper ici toute la nuit.
Elizabeth, amusée : Pourquoi pas oui ?

Sam prit la main d'Elizabeth pour l'aider à se lever. Celle-ci se redressa assez mollement.

Elizabeth : Hmmmm…
Sam, enjouée : Qu'est ce que c'est que ce bruit que tu viens de nous faire ?
Elizabeth, plus fort : Hmmmmm…..

Sam se précipita sur sa compagne pour l'embrasser dans un grand éclat de rire. Quand elles se détachèrent, Elizabeth la plaqua contre le mur du mess, tenant les poignets de sa compagne fermement contre le mur. Elle commença à l'embrasser sur la bouche, puis dans le cou, pour enfin descendre dans le mini décolleté qu'offrait le chemisier de Sam.
Main dans la main, Elizabeth avait ensuite entraîné Sam jusqu'au balcon de sa chambre.

Elizabeth, joueuse : Très bien… Tu te souviens de ton petit jeu dans ton jardin ?
Sam : Comment je pourrais oublier ça ?
Elizabeth : Alors c'est à ton tour de fermer les yeux.
Sam, avec un grand sourire : Et pourquoi je ferais cela ?

Elizabeth bascula la tête sur son épaule droite, l'air complètement dépité.

Elizabeth : Je t'en pris…

Sam n'avait pas envie de faire poireauter plus longtemps sa dulcinée et ferma les yeux. Elizabeth l'entraîna alors vers le rebord du balcon et plaqua le ventre de Sam contre la rambarde. Elle se plaça derrière Sam, lui prit les bras et les déploya.
Elizabeth plaça alors ses lèvres tout près de l'oreille de Sam.

Elizabeth, chuchotant : Tu peux ouvrir les yeux ma belle.

Sam ouvrit les yeux, sans trop comprendre ce qu'Elizabeth essayait de faire.

Sam : Liz ? Qu'est ce que cela signifie ?
Elizabeth, riant : Tu voulais une soirée Titanic non ? Et bien il te suffit de crier que tu es le maître du monde et se sera parfait ?

Sam se mit a rire : elle avait complètement oublié ce moment de la conversation jusque là. Elle se retourna pour laisser un léger baiser sur la joue d'Elizabeth et retourna son regard vers l'océan.

Sam, criant : JE SUIS LE MAITRE DU MONDE !

Elizabeth recula en entendant Sam crier. Elle ne pensait pas qu'elle irait jusque là.
Elle se mit à rire de plus belle. Sam l'accompagna dans celui-ci. Leurs visages étaient maintenant très proche et Elizabeth en profita pour attraper les lèvres de sa compagne afin de l'embrasser.

Liz quitta le balcon pour aller s'allonger assez rapidement dans leurs lit. Sam la regarda faire amusée. Liz tapota le lit à côté d'elle, pour lui demander de venir la rejoindre. Elle se nicha sous le bras qu'Elizabeth souleva et posa sa tête sur son sein qu'elle effleura légèrement avec sa langue à travers le tissu.

Elizabeth, souriante : Je sais qu'ils sont petits mais ils ont encore besoin qu'on s'occupe d'eux.
Sam, faisant la moue : Qui a dit qu'ils étaient petits ?
Elizabeth, convaincu : Moi !
Sam, étonné : Qu'est ce que tu en sais ?

Elizabeth fronça les sourcils.

Elizabeth : Tu veux dire… qu'ils ne sont pas petits ? J'ai dû vivre dans l'erreur toutes ces années.
Sam, avec un grand sourire : Je ne voulais pas t'en parler, excuse moi…

Elle releva la tête pour l'embrasser goulûment, attrapant la langue d'Elizabeth entre ses dents pour jouer avec celle-ci.
Au bout de quelques minutes elle revint se nicher sur le sein d'Elizabeth.

Sam, pensive : Je ne pense pas qu'un seul me suffirait.

En même temps, Sam caressait les seins d'Elizabeth qui commençait déjà à se durcir sous les doigts de sa compagne.
Liz ne pu s'empêcher de lâcher un râle de plaisir.
Soudain, Elizabeth encercla Sam pour l'allonger sur le lit et se plaça au dessus d'elle. Très vite, Elizabeth déshabilla Sam pendant qu'elle en faisait autant. Les mains d'Elizabeth partirent dans l'exploration du corps de Sam, lui caressant toutes les parties du corps. L'exploration qu'elle avait commencé avec ses mains se continua rapidement avec sa langue. Elizabeth s'amusait à déposer de légers baisers partout sur le corps de Sam. Elle avait commencé dans le cou et descendit jusqu'à ses chevilles. Sam avait les yeux fermés, la tête en arrière, afin de mieux percevoir les sensations que lui faisait subir sa partenaire. Arrivée au niveau des pieds de Sam, Elizabeth se replaça rapidement au dessus du corps de sa compagne, plaçant au passage ses deux mains sur ses seins, puis elle l'embrassa. Sam ouvrit les yeux : ils pétillaient de plaisir. Elizabeth joua un long moment avec sa langue pendant que ses mains massaient les seins de Sam, s'amusant de temps en temps à attraper les deux tétons durcit entre son pouce et son index pour les pincer légèrement.
Sam poussait des gémissements de plus en plus long, de plus en plus grave. La main droite d'Elizabeth descendit vers le bas ventre de Sam pendant que ses jambes l'obligeaient à écarter les siennes. Liz enfonça ainsi un doigt dans l'entre jambe de sa compagne, commençant un léger vas et viens. Elizabeth avait niché sa tête dans le cou de Sam, la bouche ouverte, elle avait attrapé la chair de Sam entre ses dents et la mordillait au fur et a mesure que son plaisir augmentait. La main gauche de Sam était placé dans les cheveux d'Elizabeth afin que leurs corps se rapprochent encore plus, tandis que sa main droite tenait fermement l'une de ses fesses pour l'entraîner dans un mouvement plus poussé, au moment où Elizabeth venait de rentrer un second, puis un troisième doigt à l'intérieur de son amante.
C'est ainsi qu'elles arrivèrent en même temps au moment du plaisir intense qu'elles attendaient.
Elizabeth s'allongea auprès de Sam, elles étaient enlacées, en sueur. Elizabeth l'embrassa une dernière fois et elles s'endormirent ainsi pour une nuit merveilleuse.

Le lendemain, Elizabeth arriva à l'aurore dans son bureau, un gobelet en carton rempli de café à la main. Elle se plaça près de la baie vitrée de son bureau pour regarder peu à peu la cité qui se réveillait et s'animait.
La journée qui s'était passé hier avait été dure pour tout le monde : deux équipes qui étaient parties explorer une planète pour trouver un peu de nourriture s'étaient faites attaquées par les wraiths. Résultat : sur neuf personnes, il y avait eu cinq morts et deux hommes étaient encore à l'infirmerie dans un état grave.
Pour Elizabeth, le plus difficile restait à faire : lire tous les rapports concernant la mission, écrire les lettres officielles pour les proches et la famille des défunts…
Au bout de quelques temps, elle regarda sa montre et constata qu'elle avait un débriefing de prévu dans un quart d'heure.
Elle alluma son oreillette pour pouvoir parler Sam.

Elizabeth, hésitante : Sam ?
Sam, un sourire sur les lèvres : Coucou mon cœur. Qu'est ce qu'il y a ?
Elizabeth, sérieusement : Promets-moi que tu ne me quitteras jamais
Sam, inquiète : Qu'est ce qui ne va pas, ma chérie ?
Elizabeth, suppliant : Promets-moi, c'est tout.
Sam, sincère : D'accord. Je te le promets.
Elizabeth, triste : Je ne te crois pas.

Sam soupira.

Sam : Que dois-je faire pour que tu me crois Liz ?
Elizabeth : Et si tu tombes malade et que tu meurs la première ?
Sam, à contre cœur : Alors je crois que ce sera comme te quitter.
Elizabeth¸ très vite: Tu vois ? Comment puis-je te croire ?
Sam, patiemment : Et comme ceci : je te promets de ne pas te quitter à moins de mourir.
Elizabeth, effrayé à cette idée : C'est horrible !
Sam, désolé : C'est le mieux que je puisse faire.

Elizabeth prit quelques secondes pour étudier la question et compris qu'elle avait raison. Il lui était impossible de lui promettre de ne pas mourir la première.

Elizabeth, déterminée : Si tu meurs en premier, je te tuerai.

Le major Lorne frappa à la porte de son bureau.

Sam : Liz ? Chérie ?

Elizabeth savait qu'ils l'attendaient pour le débriefing. Elle fit un signe au jeune homme pour lui faire comprendre qu'elle arrivait dans une minute.

Elizabeth, agressive sans le vouloir : Quoi ?
Sam, triste : Tu as l'air furieuse.

Un cours blanc s'imposa.

Sam : Ecoute Liz, je ne vais pas te quitter, je te le promets. Et je n'ai aucune intention de mourir dans un avenir proche.
Elizabeth, triste à son tour : Tous ceux qui sont morts hier non plus.
Sam, compréhensive : Je sais, chérie.

Elizabeth venait de se souvenir que parmi l'équipe qui avait été attaqué hier se trouvait l'un des amis avec qui elle était à l'école de l'USAF.

Elizabeth : Je suis désolé Sam.
Sam : Ca ira, ne t'inquiète pas pour moi.
Elizabeth : Je dois y aller, ils m'attendent.
Sam : Ok Liz.

Elizabeth allait débrancher l'oreillette.

Elizabeth, sincèrement : Je t'aime Samantha Carter.
Sam, sans hésiter : Je t'aime aussi.

Elizabeth sourit. Elle était satisfaite. Cette discussion était stupide. Elle ne se sentait pas mieux, pas d'avantage rassurée même si maintenant elle savait que Sam attendra de mourir pour la quitter. Elle ne pouvait plus imaginer sa vie sans elle. Qui la consolerait, qui l'écouterait raconter ses histoires, lui ferait l'amour comme elle le faisait ? Personne.
Elle débrancha son oreillette et rejoignit l'équipe du major Lorne pour leurs débriefing.

Plusieurs heures plus tard, Sam était dans son labo, toujours et encore en train d'étudier un curieux objet qu'une des équipes avait rapporté de mission.
La voyant envoûté par son travail, Elizabeth rentra dans le labo, ferma la porte derrière elle et se glissa derrière Sam pour l'entourer avec ses bras.
Surprise, Sam sursauta.

Elizabeth, calmement : Hey, du calme. Ce n'est que moi.

Elle l'embrassa dans le cou afin d'apaiser Sam qui avait un pouls qui était monté bien au dessus de la moyenne.

Sam : Tu veux me faire faire une crise cardiaque Liz ?
Elizabeth, en continuant de l'embrasser dans le cou : On ne va pas revenir sur ce sujet aujourd'hui d'accord ?
Sam : Comme tu veux.

Elle utilisa la chaise tournante sur laquelle elle était assise pour se mettre face à Elizabeth. Elle l'embrassa sur la bouche, enfonçant sa langue dans la bouche de sa compagne afin de goûter à sa salive.

Tout d'un coup, quelqu'un de pas discret du tout ouvris la porte du laboratoire de Sam, celle qu'Elizabeth avait pris soin de refermer auparavant. En entendant le bruit de la porte, les deux femmes se séparèrent, mais il était trop tard, elles venaient d'être prises sur le fait.
Pendant qu'elles viraient au rouge pivoine, celui qui les avait découvertes les regardait avec de grands yeux exorbités, cherchant en même temps ce qu'il allait dire.

Kavanagh, méprisant : Non mais vous n'allez pas bien toutes les deux ! Qu'est ce que vous faites ! Vous n'avez pas le droit ! C'est dégoûtant ! C'est écoeurant et complètement anti-naturel ! Vous n'êtes que des…

Elizabeth ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais c'était trop tard.

Kavanagh, criant : Salopes !

Le discours de plus en plus fort du docteur Kavanagh avait alerté plus d'une personne dans la cité, mais en particulier celle du colonel Caldwell qui arriva en trombe dans le laboratoire.

Kavanagh, abject : Vous n'êtes que des gouines perverses !
Caldwell, criant plus fort que lui : Kavanagh !

Sam et Elizabeth n'osaient plus rien dire. Elles étaient toujours toutes rouge et n'avaient plus le contrôle de ce qui était entrain de se passer.

Kavanagh, méchant : Ah Colonel ! Vous tombez bien ! Je venais chercher mes papiers pour finir mes expériences des plus importantes quand je suis tombé sur ces deux…

Kavanagh fit un geste de dégoûts avec sa bouche.

Kavanagh, écoeuré : Elles s'embrassaient ! C'en est trop, je ne vois plus aucune raison pour que le docteur Weir continue de diriger Atlantis ! Son travail est médiocre et en plus… Ce n'est qu'une gouine !
Caldwell, exaspéré : Kavanagh, vous allez retourner dans vos quartiers, prendre l'air et on reparlera de tout cela plus tard.
Kavanagh, en colère : Mais…
Caldwell, très très fort avec un geste de la main qui lui montrait la sortie : Dehors !

Kavanagh parti en poussant un cri de rage. Caldwell se retourne vers Sam et Elizabeth.

Caldwell, légèrement en colère : Quand à vous, dans mon bureau tout de suite !

Elizabeth et Sam n'osaient toujours rien dire. Elles suivirent Caldwell pour rejoindre le bureau de celui-ci. Dans les couloirs de la cité, ils rencontrèrent le personnel qui avait tout entendu et qui désormais connaissait leurs relation. Il y avait des regards interrogateurs, ne comprenant pas tout à fait le pourquoi du comment de cette relation ; des sourires de personnes qui étaient heureuses pour elles ; des regards effrayés, des regards neutres…
Une fois arrivé dans le bureau, Caldwell les laissa entrer et ferma la porte derrière elles.

Caldwell, avec un ton réprobateur : Je peux savoir ce qui vous prend mesdames ?

C'est Elizabeth qui intervint la première.

Elizabeth : Je peux savoir ce que l'on à fait de mal, colonel ?
Caldwell : De mal ? Vous embrassiez le colonel Carter, docteur Weir ! Une autre femme !

Elizabeth avait une larme qui naissait au coin de son œil.

Elizabeth, essayant de rester forte : Et alors ?
Caldwell, indigné : Et alors ?

Caldwell contourna son bureau pour aller derrière.

Caldwell : Je peux savoir depuis quand tout ça dure ?
Elizabeth¸ sur la défensive : Cela ne vous regarde pas !

Caldwell tourna son regard vers Sam.

Caldwell : Est-ce la raison pour la quelle vous vous êtes fait transférer sur Atlantis ?
Sam, plus réservé que sa compagne : Pas uniquement, non !
Caldwell : Colonel Carter ! Dois-je vous rappeler que ce genre de relation est strictement interdite dans l'armée des Etats-Unis ?
Sam, plus en avant : Non colonel ! J'en suis parfaitement consciente ! Mais vous n'arriverez pas à ne pas me faire aimer la femme de ma vie pour autant ! Nous sommes loin de la Terre ici et de ses dirigeants qui n'en n'ont que faire des sentiments humains ! J'aurais pensé qu'Atlantis aurait pu être l'occasion de mieux refaire les choses !
Caldwell, exaspéré : Et donc, vous avez décidez, vous, de réécrire les lois…
Sam : Je…
Caldwell : Plus un mot ! Laissez moi seul avec le docteur Weir.
Sam : Mais…
Elizabeth : Fais ce qu'il te dit Sam, je t'en pris.

Elle regarda une dernière fois Elizabeth puis partit.
Elle se rendit dans ses quartiers pour s'allonger dans son lit et réfléchir à tout ce qui venait de se passer tandis qu'Elizabeth devait rester forte devant quelqu'un qui ne voulait qu'une seule chose : la voir partir.

Deux heures plus tard, dans la chambre de Sam, Elizabeth rentra timidement, complètement dépitée, ne sachant plus où se mettre. Elle n'osait même pas avancer vers Sam qui était allongé dans le lit. Celle-ci avait meilleure mine. Elle avait profité de ce temps pour réfléchir à tout cela calmement.

Sam : Viens ici.

Elle hésitant un moment à aller se blottir tendrement dans ses bras.

Sam, suppliant : Liz ?

Elle se laissa finalement aller, il était inutile de résister. Sam déposa un baiser sur le sommet du crâne d'Elizabeth.

Sam, dans un murmure : Ils comprendront.
Elizabeth : Franchement, je l'ignore. Je ne savais pas encore comment un jour j'annoncerais notre relation aux autres, et maintenant que tout le monde est au courant si subitement, j'ai peur qu'on me le reproche, qu'on ne me fasse plus confiance.
Sam : Tu sais que c'est faux. Je suis là Liz ok ? Je serais toujours avec toi. S'il y a le moindre problème on le réglera. A mon avis, la seule chose qu'ils savent c'est que désormais tu n'es plus célibataire et que la seule personne qui pourra t'avoir dans son lit : c'est moi !

Elizabeth lui sourit et blottit sa tête plus profondément dans le coup de Sam. Puis son sourire s'évanouit.

Elizabeth : Et pour Caldwell ? Il va s'empresser de raconter tout cela sur Terre.
Sam : Explique leurs la situation. On ne fait rien de mal Elizabeth, nous sommes ensemble depuis plusieurs mois et personne avant cet incident ne s'était douté de quoi que ce soit. Et même si quelqu'un savait, je ne vois pas en quoi notre relation les a gêné.
Elizabeth : Et s'il renvoie une de nous deux sur Terre ?
Sam : Ils n'en feront rien. Je suis sûre que quelque part, il ont tous conscience que tu es irremplaçable à ce poste Liz, même Caldwell. Et si tu penses à moi, je n'aurais qu'à revenir en tant que civile. Ils ont trop besoin de mon travail.
Elizabeth, murmurant : J'ai peur Sam.

Sam lui prit le menton et redressa la tête de Liz.

Sam, droit dans les yeux : Je sais Liz, moi aussi…

Elle l'embrassa. Elizabeth ne réagit pas immédiatement, mais très vite, les lèvres brûlantes de Sam la captivèrent, sa langue touchant la sienne, l'explorant, lui donnant l'impression qu'elle était en train de se faire pénétrer.

Samantha prit Elizabeth dans ses bras puis se glissa au dessus de celle-ci, ondulant doucement son corps contre elle. Leurs seins se frottaient, leurs jambes s'enlaçaient. Elizabeth glissa sa main dans le dos de Sam et balada ses doigts le long de son corps comme de légères plumes. Elizabeth oublia tout ce qui venait de se passer pour se concentrer exclusivement sur Sam. Pour le moment, seul Sam existait.