Chapitre 5

Les jours et les jours passèrent… Sam et Elizabeth avaient décidé de rester à Washington mais quelque chose avaient changé entre elles depuis l'incident, c'était comme si on leur avait retiré tout espoir du futur qu'elles avaient eu tant plaisir à imaginer ensemble.
Elizabeth, encore en pyjama, était assise sur le lit, les genoux repliés sur elle-même entourés par ses bras. Elle avait la tête posée de côté sur son genou gauche et rêvassait quand elle entendit quelqu'un toquer à la porte. Elle se leva mollement pour aller ouvrir la porte à son visiteur.
Quand elle tourna la poignée, elle reconnut tout de suite la silhouette de Jack qui était de dos, en train de regarder ce qui se passait dans le couloir.

Elizabeth : Général ?
Jack, tendrement : Je croyais pourtant vous avoir dit de m'appeler Jack.
Elizabeth : Excusez-moi… Jack. Entrez, je vous en pris.

Elizabeth ouvrit la porte plus grande et le laissa passer.
Depuis qu'elle était revenue de l'hôpital, elle avait tout le temps l'air triste, ainsi que Sam et Jack ne savait plus quoi faire pour les aider.

Elizabeth : Est-ce que vous voulez boire quelque chose ?
Jack : Non, merci.

Elizabeth alla alors s'asseoir dans le canapé et se remit dans la même position qu'elle était précédemment. Jack vint s'asseoir à ses côtés.

Jack : Sam n'est pas là ?
Elizabeth : Elle est partie faire des courses… le frigo était vide.
Jack : D'accord.

Peu à peu le silence s'installa. Elizabeth n'avait plus spécialement le goût aux discutions et Jack se sentait mal à l'aise, ne sachant quoi dire pour la réconforter.

Jack, timidement : Est-ce que je peux faire quoi que ce soit ?

Une larme coula le long de la joue d'Elizabeth.

Elizabeth, avec un triste sourire : Je crois que vous en avez déjà fait beaucoup.

Jack se leva futilement pour s'asseoir plus près d'Elizabeth et la prit dans ses bras. Elle posa la tête sur son épaule.

Jack : Je suis désolé de ce qui vous est arrivée.
Elizabeth : Oui, moi aussi.
Jack : Vous savez, il ne faut pas perdre espoir. Je veux dire ce que vous avez vécu, il ne faut pas le voir comme si vous ne pouviez plus avoir d'enfant… Il existe d'autres procédés…
Elizabeth : Comme ?
Jack : Vous pourriez adopter.
Elizabeth, après un rictus : Je ne pense pas que deux femmes, qui de surcroît vont repartir dans quelques jours dans une autre galaxie peuplés de wraiths soient ce que recherche les agences d'adoption.
Jack, calmement : Il existe toujours la façon… « habituelle » d'avoir des enfants.

Elizabeth se détacha des bras de Jack, plutôt surprise.

Elizabeth : Vous êtes sérieux ?
Jack : Et bien… Je ne vois pas ce qui a de mal là dedans… Nous sommes des adultes consentants qui veulent seulement avoir un enfant ensemble.
Elizabeth : J'avoue que…

Elizabeth prit une grande respiration. Quand elle allait finir sa phrase elle entendit les clés dans la serrure et se releva pour voir Sam rentrer.
Elle passa la porte, un paquet en papier rempli de provisions dans les bras. Elle vit Jack, debout, dans le petit salon.

Sam : Mon général ?
Jack : Bonjour Sam.

Sam posa le paquet dans la cuisine et revint vers Jack et Elizabeth.

Jack : Bon et bien je vais vous laisser, en regardant Elizabeth, essayez de penser à ce que je vous ai dit.
Elizabeth, avec un maigre sourire : Oui.

Il alla vers la porte et tourna la poignet.

Sam : Au revoir.

Puis il partit.
Sam se rapprocha de Liz pour l'embrasser discrètement pour lui dire bonjour.

Sam : De quoi parliez-vous ?

Elizabeth s'assis au tour de la table. Sam la rejoignit.

Elizabeth : Et bien… Je crois qu'il vient de me proposer qu'on ait cet enfant de manière plus naturelle.
Sam, surprise : Tu veux dire que vous couchiez ensemble ?
Elizabeth : Oui.
Sam, haussant la voix : Tu es sérieuse ?
Elizabeth : Oui.

Sam se leva et commença à marcher en rond dans la pièce.

Elizabeth : Je trouve que l'idée est bonne Sam, j'y avais déjà pensé et…
Sam, en colère : Quoi ? Tu plaisantes ?
Elizabeth : Qu'est ce qui te prends ? On veut juste avoir un enfant, rien de plus.
Sam : Tu veux me tromper c'est ça ?
Elizabeth : Mais…
Sam : C'est plutôt inventif je te l'accorde… Mais si tu voulais me tromper tu n'avais qu'à arrêter notre histoire.
Elizabeth : Est-ce que tu es jalouse parce que je te demande si je peux coucher avec lui pour avoir notre enfant ? Ou est ce que ça te gène que ce soit avec moi et non avec toi qu'il va devoir faire l'amour ?
Sam : Quoi ?
Elizabeth : Ne fais pas semblant Sam… Au bout de quelques heures, quand je suis arrivé au SGC, j'ai parfaitement compris qu'entre vous il y avait bien plus que de l'amitié. Tu es même venu me supplier de t'autoriser à risquer ta propre vie pour sauver la sienne… Et je ne te parle même pas des rapports de missions que j'ai lu… vous vous aimez Sam !
Sam : Non ! Je l'aimais oui, mais c'est toi que j'aime aujourd'hui ! Et je n'ai tout simplement pas envie qu'il te touche !
Elizabeth : C'est toi qui m'as demandé d'avoir ce bébé avec toi. J'ai accepté et maintenant qu'on a trouvé l'homme qui serait le père de notre enfant, qu'il est d'accord tu veux renoncer ? Je n'arrive vraiment plus à te comprendre Sam.
Sam : Il n'a jamais été question pour moi que tu couches avec lui !
Elizabeth : Je suis désolée Sam, mais il n'y a plus d'autres solutions.
Sam : Dans ce cas on laisse tomber.

En larme, Sam prit sa veste et partit en claquant la porte derrière elle.

Deux jours plus tard, Sam n'était toujours pas revenue et l'état d'Elizabeth s'aggravait. Elle ne prenait plus la peine de s'habiller, ni même d'ouvrir les volets. Elle était restée deux jours entiers dans son lit, sans manger, attendant que Sam revienne.
Jack n'ayant eu de nouvelle ni de Sam, ni d'Elizabeth décida d'aller voir ce qui se passait. Une nouvelle fois, il toqua à la porte de leur appartement mais personne ne vint lui ouvrir.

Jack, à travers la porte : Sam ! Elizabeth ! C'est Jack, ouvrez moi !

Elizabeth l'avait entendu sans vraiment y faire attention, tous les bruits extérieurs lui paraissaient lointains depuis quelques temps.
Jack refrappa a la porte et tourna la poignet. Elle n'était pas fermée. Il entra doucement dans l'appartement. Il régnait une chaleur pesante et il n'y avait presque pas de lumière.

Jack, doucement : Elizabeth ? Samantha ?

Toujours pas de réponse. Il fit le tour des pièces quand il arriva enfin dans la chambre. En voyant Elizabeth, à moitié consciente dans le lit, il se précipita sur elle pour l'aider.

Jack : Elizabeth ? Mon dieu mais que c'est-il passé ?

Elizabeth se remit à sangloter.

Elizabeth : Elle est partie. Elle est… partie.

Jack prit Elizabeth dans ses bras et l'emmena dans la salle de bain. Il tourna les robinets pour remplir la baignoire d'eau chaude. Elizabeth était assise sur le rebord de la baignoire.

Jack : Vous allez prendre un bain d'accord ? Pendant ce temps je vais allez préparer quelques choses parce que vous devez manger.

Elizabeth le regarda, sans aucune expression.

Jack : Elizabeth, je vous en prie.

Il commença à lui retirer le haut de pyjama. Elizabeth se laissait faire, sans bouger. Il continua jusqu'à ce qu'elle soit totalement nue et la prit pour la poser délicatement dans l'eau.

Jack : Vous restez là d'accord ? Je vais vous faire à manger.

Elizabeth le regarda, puis tourna son regard droit devant elle, dans le vide. Jack laissa la porte ouverte et alla dans la cuisine. Il trouva quelques œufs et des pommes et décida de lui faire une omelette aux pommes.
10 minutes plus tard, le repas était près et chaud. Jack alla chercher Elizabeth. Il l'aida a sortir du bain puis commença à essayer de l'habiller mais Elizabeth le fit toute seule. Jack poussa un soupir de soulagement, il était sur la bonne voie.
Il retourna dans la cuisine et posa deux assiettes sur la tables, des couverts et des verres qu'il prit soins de remplir de jus d'orange. Elizabeth arriva et s'assis à la table. Jack lui mis une grosse part d'omelette et elle commença à avaler. Jack mangea avec elle.

Jack : Que s'est-il passé au juste ?

Elizabeth leva les yeux vers lui.

Elizabeth : Je crois qu'elle n'a pas aimé l'idée que vous aviez eu.
Jack : C'est tout ?
Elizabeth, triste : Oui
Jack : Je suis désolé.
Elizabeth : Vous n'y êtes pour rien. C'est plutôt à moi de m'excuser, pour vous avoir embarqué dans toute cette histoire. Nous n'aurions pas dû.
Jack : Je vous rappelle que j'ai accepté de m'engager dans cette histoire avec vous. Et j'aurais aimé qu'elle se réalise.

Elizabeth avait fini de manger son repas. Jack commença à se lever pour débarrasser la table. Une fois terminé, il regarda Elizabeth qui se levait à son tour et s'approcha d'elle.

Jack : Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ?

Elizabeth se rapprocha de lui et mit sa bouche à la hauteur de son oreille.

Elizabeth, chuchotant : Donnez moi un enfant.
Jack, chuchotant : Vous êtes certaine de le vouloir ? Où c'est juste pour faire revenir Sam ?
Elizabeth : Je veux qu'elle revienne oui, mais je veux cet enfant, je veux l'avoir avec elle.
Jack : D'accord.

Il ferma les yeux, pris une grande inspiration et emmena Elizabeth jusqu'à lit. Elle retira son pantalon, sa culotte, et s'allongea pendant qu'il faisait pareil. Il s'allongea ensuite sur elle.

Jack, timidement : Est-ce que je peux vous toucher ?

Il marqua une pause.

Jack : Je suis désolé mais, je ne peux pas faire ça… comme ça… il va falloir m'aider un peu.

Elizabeth le regarda sans comprendre. Jack commença à se relever du lit.

Elizabeth : Attendez !

Elle retint Jack, le suppliant du regard. Il s'approcha d'elle et Elizabeth posa un délicat baiser sur les lèvres du militaire.

Jack : Non non !

La jeune femme le renversa sur le lit et monta à califourchon sur lui, effectuant de légers mouvements. Il ferma les yeux et prit une grande inspiration, se laissant enfin aller il posa sa main gauche sur le sein d'Elizabeth et le caressa gentiment. Il la regarda dans les yeux, il ne voulait pas la brusquer. Petit à petit, il sentait son membre se durcir, tout comme Elizabeth.

Jack : Est-ce que j'y vais ? Je ne vais pas…

Pour toute réponse, elle sourit.
C'est ainsi qu'il entra en elle, le plus doucement possible et commença de légers vas et viens qui s'intensifièrent. Les deux ne pouvaient s'empêcher de gémir de temps en temps.

Quelques minutes plus tard, Elizabeth était allongé à côté de Jack.
Ils avaient tous les deux consciences qu'il ne découlerait certainement pas d'enfant de cela, mais ils avaient besoin d'essayer.

Les jours passèrent… Elizabeth se remettait peu à peu. Jack venait la voir, souvent à l'heure du midi et ils déjeunaient ensemble. Il avait appris que Sam était retourné au SGC, elle était repartie s'immerger dans le travail. Elizabeth avait été soulagé de l'apprendre : au moins là bas elle était saine et sauve.
A bord du Daedalus, la tension entre Elizabeth et Sam était toujours présente. Malgré leur dispute, Sam avait décidé de repartir sur Atlantis. Après tout, cette mutation, elle l'avait demandé pour être auprès d'Elizabeth mais aussi pour participer au projet et découvrir toutes les merveilles technologiques dont regorgeait la cité.
Depuis le début du voyage, elles évitaient de se croiser… le daedalus était grand et pour le moment la tâche ne s'était pas révélée trop compliquée.
Elizabeth était dans le petit espace qu'on lui avait assigné comme quartier, allongé sur son lit, les yeux grands ouverts, dans le vide, en train de réfléchir. Soudain, l'oreillette qu'elle avait l'habitude de porter et qui était posé sur la minuscule table de nuit à côté d'elle se mis à grésiller. Elizabeth fit un léger sursaut sur le lit et s'assit. Le bruit de l'oreillette l'avait surprise. Elle l'a plaça aussitôt à son oreille.

Elizabeth : Ici le docteur Weir.
Caldwell : Dr. Weir, ici Caldwell. Nous venons de recevoir une transmission de la cité pour vous.
Elizabeth : Très bien, merci. Je vais tout de suite allez voir Hermiod.

Elle coupa son oreillette, se releva et parti d'un pas décidé vers la salle des machines ou se trouvait Hermiod.
Au bout de quelques minutes, elle arriva dans la salle où Hermiod et Lindsey Novak étaient en train de travailler.

Elizabeth, avec un faible sourire : Hermiod ? Il parait que j'ai reçu un message d'Atlantis ?
Hermiod, relevant la tête : En effet, Dr. Weir. Le colonel Carter est en train de réparer un des ordinateurs pour que vous puissiez le lire.
Elizabeth, étonné : Sam ? Où…
Sam, se relevant de sous une des ordinateurs : Je suis ici Dr. Weir. Vous pouvez venir lire le message.

Sam ne prit pas la peine de regarder Elizabeth et alla s'asseoir sur une chaise, devant un autre ordinateur et se mit à tapoter sur le clavier nerveusement. Elizabeth, elle la regarda : elle ne l'avait pas vu depuis tellement de temps… Elle avait eu peur d'avoir oublié son visage.
Elle alla lire le message. Il ne s'agissait de rien d'important, juste Teyla qui l'informait des dernières découvertes dans la cité.
Quand elle eût fini de lire le message, elle décida de repartir assez vite : la proximité avec Sam rendait l'atmosphère tendue et elle n'avait pas envie de rendre les choses encore plus compliquées qu'elles ne l'étaient. Elle se rapprocha de la sortie où se trouvait Hermiod.

Elizabeth : Merci Hermiod.

Elizabeth commence à partir quand…

Hermiod : Mes félicitations Dr. Weir.

A ce moment là, Elizabeth, Sam et Lindsey arrêtèrent tout mouvement. Sam et Lindsey regardaient Hermiod pendant qu'Elizabeth revenait sur ses pas pour voir le petit Asguard.

Elizabeth, avec un air d'incompréhension : Je vous demande pardon ?
Hermiod : D'après ce que m'a appris Thor des coutumes terriennes, il me semble qu'il est d'usage de présenter ses félicitations à une femme qui portent la vie en elle.

Elizabeth se sentit défaillir, ses jambes avaient lâché l'instant d'une seconde et s'était rattrapée au tableau de bord d'Hermiod. Sam, elle, avait les yeux qui sortaient de ces orbites.
Elizabeth, la bouche ouverte, ne savait pas quoi dire. Hermiod la regardait, impassible.

Hermiod : Est-ce qu'il aurait mal interprété vos coutumes ?
Elizabeth : Vous venez de me dire que je suis enceinte ?

Sam ravala sa salive difficilement en entendant cela… Si elle était enceinte c'est que…

Hermiod : Vous l'ignoriez ?
Elizabeth, assez fort : Oui !

Sam n'avait jamais vue Elizabeth dans cet état : la jeune femme regardait Hermiod, un air d'incompréhension dans les yeux. Sa respiration était de forte et rapide, de plus en plus rapide. Puis soudain, le trou noir, Elizabeth s'écroula sur le sol. Sam et Lindsey se précipitèrent sur elle.

Sam, le visage d'Elizabeth dans les mains : Elizabeth ? Elizabeth ! Réveille-toi !
Lindsey, dans l'oreillette : Une équipe médicale de tout urgence dans la salle des commandes.

Carson, accompagné de deux infirmiers arrivèrent quelques secondes plus tard.

Carson : Que s'est-il passé ?
Sam : Je crois qu'elle a été surprise en apprenant… quelque chose… et elle s'est évanouie.
Carson : A ce point ?

Carson n'en demanda pas plus pour le moment. Elizabeth, déjà sur le brancard, partait pour l'infirmerie. Sam suivit les médecins.
A l'infirmerie, elle regarda les trois hommes se bousculer au tour d'Elizabeth. Sam regardait la scène de loin, le regard fixé sur la jeune femme.
Au bout de quelques minutes, Carson revint vers Sam.

Carson : J'ignore la nouvelle qu'elle venait d'apprendre, mais ça l'a mise dans un rude d'état.
Sam, craintive : Comment va-t-elle ?
Carson : Rien de grave, juste quelques jours de repos et elle sera complètement rétablie.
Sam, murmurant : Tant mieux.

Le médecin lui fit un sourire compatissent et commença à partir.

Sam : Docteur Beckett ?
Carson, se retournant : Oui ?
Sam, timide : Est-ce que vous pourriez regarder si… si Elizabeth est enceinte ?
Carson, surpris puis calmement avec un grand sourire : Oui, bien sûr.
Sam : Merci.

Carson partit et Sam se rapprocha d'Elizabeth. Elle s'assit à coté du lit de la jeune diplomate. Elle prit sa main dans la sienne et posa sa tête légèrement sur son avant-bras. Après quelques minutes, elle finit pas s'endormir.
Quelques heures plus tard, Elizabeth ouvrit les yeux difficilement. Elle entendait les bips venir de plusieurs machines qui l'entouraient. Elle regarda Sam qui dormait paisiblement, toujours sa main dans la sienne.

Elizabeth, dans un murmure : Sam ? Sam ?

La jeune femme se réveilla assez rapidement.

Sam, doucement : Elizabeth ? Comment tu vas ?
Elizabeth : Bien, bien… Il me semble.

Elizabeth regardait au tour d'elle, essayant de comprendre ce qu'il c'était passé.

Elizabeth : Pourquoi suis-je ici ?
Sam, étonné : Tu ne t'en souviens pas ?
Elizabeth : Je…

Elle fronça les sourcils, tentant de se remémorer ce qui c'était passé. Puis soudain tout lui revint en tête… Le message de Teyla, Hermiod, le béb…
Automatiquement elle plaça sa main qui était encore libre sur son ventre. Sam avait remarqué son geste et la regarda.

Elizabeth : Est-ce que c'était vrai ?
Sam : J'ai demandé au docteur Beckett de faire les analyses nécessaires pour avoir une confirmation.
Elizabeth¸ doucement : D'accord.

Elizabeth regardait Sam. Elle avait les yeux rougis par les larmes d'inquiétude qui avaient coulé ces dernières heures.

Sam, frustré : Tu as vraiment couché avec lui ?
Elizabeth : Oui.
Sam : Quoi ?

Sam avait les yeux humides, rongés par les larmes. Toujours main dans la main, Elizabeth et Sam ne disaient plus rien. Il n'y avait rien à dire. Avec son pouce, Elizabeth lui caressa la main.

Elizabeth : Et… si il s'avère que Hermiod à raison ? Est-ce que je vais devoir avoir ce bébé toute seule ?

Sam la regarda et resserra sa main autour de celle de sa compagne.

Sam : Bien sûr que non Liz, et tu le sais.

Elle déposa un léger baiser sur la main d'Elizabeth.
Les deux femmes se regardaient, yeux dans les yeux, une lueur d'espoir était revenue dans leur couple.
Soudain, quelqu'un derrière elles se racla la gorge. Le docteur Carson Beckett, vêtu de sa blouse blanche, un dossier à la main, un grand sourire sur le visage, venait d'apparaître de derrière le rideau d'infirmerie.