Chapitre 6

Il ne restait plus que quelques jours avant que le Daedalus n'arrive sur Atlantis. La relation entre Sam et Elizabeth était toujours tendue mais elles savaient une chose : elles allaient avoir un enfant et il fallait donc aller de l'avant. L'une comme l'autre voulaient essayer d'oublier mais tout n'était pas toujours aussi facile et elles ne s'y prenaient pas toujours de la bonne façon.
Elizabeth était allongée dans ses quartiers, un livre dans les mains. Elle lisait tranquillement quand quelqu'un vînt toquer à sa porte. Elle posa son livre sur son ventre, prenant soin de laisser un doigt à l'intérieur pour ne pas perdre sa page.

Elizabeth : Entrez !

Sam ouvrit la porte et rentra dans les quartiers d'Elizabeth.

Sam, voyant qu'elle lisait : Je te dérange peut-être ?

Elizabeth posa son livre sur la petite étagère en plaçant un papier pour annoter sa page. Elle était assise sur le bord du lit. Sam, elle, était resté près de la porte.

Elizabeth : Je t'en prie, entre.

Sam fit quelques pas en avant. Les mains dans les poches elle resta debout sans rien dire. Elle regardait les quartiers de Liz… Elle reconnut son livre fétiche sur l'étagère, son sac si bien rangé, la photo retournée à l'envers qui trônait sur la table de nuit…
Elizabeth prit une inspiration et relâcha l'air qu'elle venait de prendre assez fort : ce n'est pas elle qui commencerait cette conversation.

Sam, calmement : Je suis… désolé pour avoir fait ce que j'ai fait, quand nous étions sur Terre.
Elizabeth, assez fort : J'ai cru que j'allais mourir quand tu es partie Sam.
Sam, s'énervant a son tour : Et toi ? Qu'est ce que tu crois que je ressens quand tu me dis que tu vas… et que tu as couché avec Jack !
Elizabeth : Tu m'as laissé tombé au moment où j'avais le plus besoin de toi alors que je ne cherchais qu'à concevoir notre enfant !
Sam : Tu crois que je n'avais pas besoin de toi ? Tu penses être la seule à souffrir dans cette histoire ?
Elizabeth, plus calme : Je n'ai jamais dit ça Sam… J'avais besoin de toi, comme tu avais besoin de moi. Cette épreuve nous aurions dû la vivre ensemble.

Elle ravala difficilement sa salive et une larme coula le long de sa joue.
Sam avança vers Elizabeth et s'accroupit pour être à sa hauteur. Elle posa ses mains sur les siennes, la forçant à se relever. Elle commença à l'embrasser tendrement pendant que ses mains, posés sur les hanches de sa compagne glissaient peu à peu vers ses fesses.
Avec difficulté, Elizabeth attrapa les mains de Sam pour les retirer et s'éloigna.

Elizabeth : Sam je t'en prie, ce n'est pas comme ça qu'on va régler les choses.

Sam fronça les sourcils en la regardant.

Sam : Bien.

Elle lui jeta un dernier regard et partit en claquant la porte. Elizabeth se jeta dans son lit en sanglot. Mais quand arriveront-elles à se pardonner ?

Cela faisait à peine deux jours qu'Elizabeth et Sam étaient revenus sur Atlantis. Tout était repartie comme avant, Elizabeth passait la plus grande partie de sa journée dans son bureau tandis que Sam était dans son labo.

Ce soir là, Elizabeth était accoudée à la rambarde, pensive, quand elle entendit la porte s'ouvrir.

Sam, doucement : Hey !

Elizabeth lui fit un maigre sourire pour lui répondre. Elle se tourna pour être plus ou moins face à la jeune scientifique.

Sam : Je suis surprise de te voir ici, ce n'est pas dans tes habitudes de finir si tôt le travail.
Elizabeth : Je ne me sentais pas très bien.
Sam, fronçant les sourcils : A cause du bébé ?
Elizabeth, un léger sourire sur la bouche : Oui.

Sam lui fit à son tour un léger sourire.

Sam, soucieuse : Est-ce que tout ce passe bien ?
Elizabeth : Et bien oui, je crois.

Sam fit glisser ses doigts le long du ventre d'Elizabeth en lui souriant. Soudain, elle vu Sam frissonner, elle ne portait qu'un simple T Shirt et les soirées sur Atlantis pouvaient parfois être assez fraîches.

Elizabeth, inquiète : Tu as froid ?

Sam la regarda timidement.

Elizabeth : Viens on rentre.

Elle l'entraîna à l'intérieur de la cité en la prenant par le bras. Elles allèrent ensemble, sans un mot jusqu'au quartier d'Elizabeth. Celle-ci ouvrit la porte et regarda Sam.

Elizabeth : Je vais aller dormir.
Sam : D'accord.

Pourtant Elizabeth ne bougeait pas, elle regardait Sam dans les yeux et n'arrivait pas à se détacher. C'est une jeune major qui passait par là qui les fit détourner leur regard.

Major : Bonsoir colonel, madame.
Elizabeth et Sam : Bonsoir.

Puis il partit.

Elizabeth : J'y vais.

Elle lui fit un maigre sourire, la regarda une dernière fois et s'engouffra dans la pièce sombre. Elle entendit les pas de Sam qui partait et alla dans la salle de bain pour se changer. Elle retira ses vêtements pour mettre un léger pantalon accompagné d'un débardeur. Elle alla enfin s'asseoir sur le bord du lit, à gauche, comme elle en avait pris l'habitude avec Sam. Elizabeth resta assise pendant quelques minutes ainsi quand elle entendu la porte s'ouvrir. C'était Sam.
Sans un mot, elle se dirigea vers le lit, retira ses chaussures, ses vêtements pour se retrouver en sous-vêtements. Elle s'allongea sur le lit pendant qu'Elizabeth fit la même chose. Celle-ci se plaça sur le côté et Sam vint se plaquer contre elle, l'entourant à la taille de son bras, mettant sa main dans la sienne. Elle plaça sa tête dans le creux du coup d'Elizabeth qui versait une dernière larme.

Elizabeth, murmurant : J'ai tant besoin de toi Sam.

Elle déposa un simple baiser dans son cou et elles s'endormirent quelques minutes plus tard.

Au petit matin, Elizabeth s'était dirigée vers la douche pendant que Sam faisait la grâce matinée. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. En effet, à peine après quelques minutes sous l'eau, elle senti quelqu'un s'immiscer derrière elle. Elle se colla à Elizabeth, posa sa tête dans le creux de son cou et ses mains sur les hanches de sa partenaire. Elizabeth gémit de plaisir à ce contact. Elles restèrent ainsi quelques minutes, les yeux fermés, l'une contre l'autre sous le jet d'eau chaude à apprécier ce moment. Puis Sam commença à la caresser légèrement au niveau de ces hanches. Petit à petit, Elizabeth se retourna et Sam la plaqua contre le mur.
Toujours les mains sur les hanches de sa compagne, Sam l'embrassa tout de suite passionnément, entraînant un jeu de langue vivace avec sa concubine.

Sam, chaudement : Bonjour toi.
Elizabeth, avec un grand sourire : Bonjour.

Sam commença alors à l'embrasser sur les joues, sur le menton. Dans le cou, les baisers devenaient de plus en plus appuyés et appliqués. Elle arriva enfin à ces seins. Embrassant celui de droite.

Sam : Bonjour toi.

Puis celui de gauche.

Sam : Et… Bonjour à toi aussi.

Elizabeth souriant devant le petit jeu de son amante, qu'est ce qu'elle avait pu lui manquer.
Ces mains commençaient également à vouloir se déplacer et peu à peu, elles se retrouvèrent sur les fesses d'Elizabeth, les massant gentiment pendant que les baisers descendaient toujours.
Sam stoppa un petit moment au niveau du nombril de sa partenaire.

Sam, tendrement : Bonjour mon bébé.

A l'évocation de celui-ci Elizabeth ferma les yeux pendant que Sam recommençait à déposer de nombreux baiser sur son ventre… puis son bas ventre, pour arriver enfin à l'intimité de sa partenaire.

Sam, souriant : Et enfin, bonjour toi.

Sam descendit tranquillement avec sa langue jusqu'à arrivé au sexe de sa partenaire, laissant passer sa langue sur le clitoris à peine gonflé, le mordillant, le suçant, pour enfin arrivé à ses lèvres.
Elle l'a pris ainsi et lui fit atteindre l'extase quelques minutes plus tard. Elizabeth était à bout de souffle, ses jambes tremblantes la soutenaient à peine debout.
Sam remonta tous les longs de son corps avec sa langue pour aller l'embrasser de nouveau. Le souffle d'Elizabeth revenait peu à peu à la normal.
Elles finirent pas prendre leur douche ensemble et sortirent s'habiller. Elizabeth se dirigea près du lit ou se trouvaient ses affaires tandis que Sam était resté dans la salle de bain. Elizabeth mit sa petite culotte, puis son soutien-gorge. Elle prit ensuite son jean et le remonta jusqu'à ses fesses quand….

Elizabeth, gêné et un peu fort pour que Sam l'entende : Hum… Je crois que cette idée de « dimanche de vacances » une fois par mois ce n'est pas une si bonne idée… Surtout le fait de devoir s'habiller en civile.
Sam, rigolant : Tu te moques de moi ? Tu es la première à te plaindre de devoir t'habiller tous les jours de la même façon.

Sam arriva dans la chambre, une serviette dans les mains en train de s'essuyer les cheveux. Elizabeth se bagarrait avec son jean.

Sam, amusé : Mais qu'est ce que tu fabriques ?

Elizabeth releva la tête, toute rouge.

Elizabeth, timide : Je crois que tu fais une taille de plus que moi. Tu n'aurais pas un pantalon à me prêter ?

Sam éclata de rire et se précipita sur Elizabeth pour poser une main sur son ventre.

Sam : On dirait que junior commence à montrer le bout de son nez.
Elizabeth : On dirait oui.

Sam se releva et l'enlaça par la taille pour l'embrasser.

Sam : Je t'aime.
Elizabeth : Moi aussi je t'aime.