Disclaimer : Et non, je ne les ai toujours pas vu débarquer chez moi et vu que je m'acharne sur eux, il ne viendront jamais, surtout Duo qui m'en veut à un point inimaginable tant je lui fais endurer des atrocités… Et ça continue dans ce qui suit.
Titre : Ce sera notre petit secret bis
Auteur : Ephemeris
Résumé : Dans une période creuse où les cinq pilotes doivent rester dans une maison en attendant leur prochaine mission, un des pilotes inflige à Duo un traitement que personne ne devrait infliger à un ami.
Couples : Pour ceux qui ont lu la première version, vous le savez déjà alors...
Genre : Pas drôle du tout !
Rating : T
Warnings : Yaoi, viol. Ceci est la version sans POV de l'histoire de base racontée par Duo. Je conseille à ceux qui n'auraient pas lu cette première version d'aller la lire avant d'entreprendre celle-ci pour ne pas se gâcher la fin. Il faut dire que je me suis donné énormément de mal pour brouiller les pistes que ça me ferait de la peine que vous ne puissiez pas en bénéficier. Cette version me sert en fait à donner des explications sur le comportement de chaque pilote en dehors de Duo que je n'ai pas pu aborder dans l'autre, étant exclusivement réservée aux états d'âme de Duo. Donc, allez lire la première version avant d'attaquer celle-ci...
Chapitre 2
Disclaimer : Et non, je ne les ai toujours pas vu débarquer chez moi et vu que je m'acharne sur eux, il ne viendront jamais, surtout Duo qui m'en veut à un point inimaginable tant je lui fais endurer des atrocités… Et ça continue dans ce qui suit.
Titre : Ce sera notre petit secret bis
Auteur : Ephemeris
Résumé : Dans une période creuse où les cinq pilotes doivent rester dans une maison en attendant leur prochaine mission, un des pilotes inflige à Duo un traitement que personne ne devrait infliger à un ami.
Couples : Pour ceux qui ont lu la première version, vous le savez déjà alors...
Genre : Pas drôle du tout !
Rating : T
Warnings : Yaoi, viol. Ceci est la version sans POV de l'histoire de base racontée par Duo. Je conseille à ceux qui n'auraient pas lu cette première version d'aller la lire avant d'entreprendre celle-ci pour ne pas se gâcher la fin. Il faut dire que je me suis donné énormément de mal pour brouiller les pistes que ça me ferait de la peine que vous ne puissiez pas en bénéficier. Cette version me sert en fait à donner des explications sur le comportement de chaque pilote en dehors de Duo que je n'ai pas pu aborder dans l'autre, étant exclusivement réservée aux états d'âme de Duo. Donc, allez lire la première version avant d'attaquer celle-ci...
Chapitre 2
Duo regardait devant lui, faisant tout ce qu'il pouvait pour ne pas croiser le regard des autres, et encore moins celui de Trowa. Ce dernier était assis de l'autre côté du canapé, Quatre agissant comme un écran, mais c'était encore trop près pour Duo. Heero remarqua ce changement de comportement de la part de Duo, mais il se dit qu'il devait bouder suite à son refus de le laisser sortir. Le jeune homme avait l'habitude d'un tel comportement et ne s'en formalisa point.
De son côté, Trowa affichait le même air qu'à son habitude, froid, aucune expression transparaissant sur ses traits, mais il bouillonnait à l'intérieur. Savoir Duo si près de lui sans qu'il puisse le toucher le rendait fou. Les sensations qu'il avait ressenties quelques minutes plus tôt lui revenaient en mémoire et il ne pouvait s'empêcher d'attendre avec impatience la prochaine fois où il pourrait sentir la peau de Duo sous ses mains. Il ne pouvait empêcher de lancer des regards de biais au jeune homme, caché à demi par la chevelure blonde de Quatre, assis à côté de lui.
Duo avait l'impression que son corps tout entier criait ce qu'il venait de subir, que des marques que lui ne voyait pas démontraient aux autres ce qui venait de lui arriver. Il était profondément dégoûté et le regard de Trowa fixé sur lui accentuait cette impression. Il était certain que Heero, Quatre et Wufei voyaient ces marques, mais qu'ils faisaient semblant de ne pas les voir, histoire de ne pas se mêler à ce qui ne les regardait pas et Duo en était furieux.
La télévision fit un choc à Duo. Ce dernier se rendit compte que cette invention était une horripilante boîte qui ne servait qu'à lancer des imbécillités à tout vent sans jamais s'arrêter. Mais ce qui le choqua vraiment fut de constater que tous ses compagnons étaient assujettis à cette boîte, même Wufei qui se considérait lui-même quelqu'un de supérieur à tout le monde et qui, il lui semblait, ne se serait jamais abaissé au point de regarder la télévision.
Même Heero la regardait. Il en avait presque le sourire et ça, Duo ne le comprenait pas. Comment le soldat parfait pouvait perdre son temps avec des bêtises pareilles ? Duo gigota un peu, comme pris d'impatience, avant de se lever et de déclarer :
« Je suis fatigué les gars. Je vais me coucher. »
Ses compagnons le regardèrent d'un drôle d'air, ce que Duo remarqua et ce qui le fit fulminer. La raison qui avait poussé le jeune homme à partir se coucher si tôt n'était pas du tout la fatigue, c'était le regard de Trowa qu'il n'arrivait plus à supporter, plus après ce qu'il lui avait fait. La réaction des autres face à son couché précipité le mit vraiment en colère. Ils ne semblaient pas se poser de questions sur le fait qu'il n'était que neuf heures et que Duo ne se couchait jamais de si bonne heure, excepté lorsqu'il devait partir en mission.
Chose pour le moins étrange, Duo, lorsqu'il arriva dans sa chambre, sortit un matelas et une couverture qu'il posa sur le sol. Il tourna un peu dans la chambre avant de se diriger vers son lit où il s'y glissa, jetant un dernier regard au matelas.
Duo se réveilla vers midi le lendemain et cela, en jurant, comme s'il devait ce réveil à quelqu'un d'extérieur. Mais il n'y avait personne dans sa chambre et donc, personne à vraiment blâmer si ce n'était lui-même. Il aurait grandement préféré rester couché, se disant qu'ainsi, il ne risquait pas de croiser Trowa dans la maison. Et non, malgré une nuit de sommeil, il n'avait rien oublié et il maudit sa grande mémoire.
Mais puisqu'il était réveillé, il se dit qu'il allait se lever, étant incapable de toute façon de se rendormir une fois réveillé le matin. Il s'énerva un peu avant de se calmer et de descendre prendre son petit déjeuner. Tout en descendant l'escalier, il réfléchit à ce qu'il pourrait manger; des œufs, du pain grillé, des céréales, du café... Il aurait bien pris...
Non, finalement, il n'avait plus faim. La scène qui l'attendait dans la cuisine lui coupa net l'appétit. Ils étaient là, tous les quatre dans la cuisine, comme s'ils avaient attendu que Duo se soit levé pour vaquer à leurs occupations. Trowa le regardait de ses yeux scrutateurs, avec un air de défi si prononcé que Duo prit peur. La pensée qu'il fallait qu'il dise aux autres ce qui s'était passé la veille lui traversa l'esprit, mais il se reprit très rapidement, se rendant compte du non sens de la chose.
« Bonjour Duo, bien dormi ? » lui demanda Quatre avec un de ses plus beaux sourires.
« Ouais, ça va, » lui répondit le jeune homme en s'asseyant. Il n'allait pas lui dire la vérité, il n'allait pas leur dire la vérité.
« Alors, que veux-tu ce matin ? »
Duo hésita un moment. Il avait tellement mal au cœur à cet instant qu'il sentait que si quelque chose à manger venait à être mis devant lui, la seule idée de devoir le mettre dans sa bouche suffirait à le faire vomir. Après donc un moment d'hésitation, il répondit :
« J'ai pas très faim Quatre. Je crois que je vais me contenter d'un verre d'eau et d'une aspirine, j'ai un peu mal au coeur. »
À cette phrase, Heero fronça les sourcils.
« Qu'est-ce que t'as, t'es malade ? » demanda Wufei à Duo d'un regard suspicieux. Comme il détestait quand il le regardait comme ça.
« Tiens, » dit Trowa en tendant à Duo la boîte d'aspirine, son regard le transperçant comme si le jeune homme était invisible.
Duo détestait cette façon qu'il avait parfois de le regarder, il avait toujours détesté ça, mais il avait l'impression que c'était pire, après ce qu'il lui avait fait. Le garçon s'empara de la boîte qu'on venait de lui donner, se servit un verre d'eau et partit vers le salon pour s'écraser sur le canapé, à l'écart de tous ces regards. Il ne faisait plus attention à ce qui se passait dans l'autre pièce, semblant être concentré sur quelque chose d'autre. Mais un échange de paroles entre Heero et Quatre le firent sortir de ses pensées.
« Tu crois que c'est pour ça qu'il fait la tête ? »
« Je n'en suis pas sûr, mais tu avoueras qu'il a commencé à bouder depuis que tu lui as interdit de sortir hier soir. C'est peut-être lié à ça. »
Heero, un peu perplexe par rapport au comportement de Duo, avait demandé à Quatre s'il avait une idée sur les raisons d'un tel changement. Le blond, ne se doutant pas le moins du monde de ce qui s'était passé la veille, ne vit que cette interdiction de sortir comme raison à la bouderie enfantine de Duo. Ce dernier, entendant cette réponse, s'en trouva révolté et se leva pour remonter dans sa chambre.
« Hey Duo ! »
Heero venait de voir Duo dans l'escalier et, voulant revoir le sourire qu'il arborait habituellement, il avait une proposition à lui faire. Duo, embêté de s'être fait repéré, ne recherchant que la tranquillité, répondit un peu brutalement.
« Quoi ? »
Mais Heero ne se laissa pas impressionner par l'agressivité de la réponse.
« T'as vu le beau soleil qu'il y a dehors ? »
Duo jeta un coup d'oeil par la fenêtre et s'aperçut qu'effectivement, il faisait très beau, la neige scintillant au soleil. Il se retourna vers Heero qui ne semblait pas avoir terminé.
« Si tu me promets de ne pas aller trop loin, je te laisse sortir le temps que tu veux. »
Duo prit très mal cette proposition. Pourquoi, alors que Heero l'empêchait toujours d'aller où il voulait, il le poussait maintenant à sortir ? Il ne voulait plus le voir ou quoi ? Heero, croyant que le jeune homme ne l'avait pas entendu, répéta sa proposition.
« Duo, je t'ai dit que tu pouvais sortir. »
Mais Duo s'énerva et ne répondit pas ce que Heero avait prévu, bien au contraire.
« J'en ai rien à foutre, sale con ! J'veux pas sortir ! »
Et il s'en alla, continuant son chemin dans l'escalier, plantant Heero sur place, incapable de bouger. Sale con ? Depuis quand Duo s'adressait-il ainsi à ses compagnons ? Depuis cet instant et Heero trouva ce phénomène très étrange. Mais il prit très mal une telle insulte, surtout venant de Duo.
Ce dernier, arrivé dans sa chambre, regretta quelque peu sa réaction excessive par rapport à Heero qui n'avait rien à voir dans cette histoire, mais il était tellement à bout et il en voulait tellement aux autres de ne rien voir, ou de faire semblant de ne rien voir, que sa culpabilité s'évapora d'un coup.
Duo entendit alors la porte qu'il avait fermée derrière lui s'ouvrir. Il avait peur de regarder et n'osait pas se retourner. La porte se referma et une voix s'éleva.
« Ce n'est pas bien de crier sur les gens comme tu le fais, vraiment pas bien. »
Oui, c'était bien Trowa qui était derrière lui et Duo n'osa pas se retourner, craignant un affrontement avec le jeune homme. Ce dernier continua sur sa lancée.
« Pourquoi tu t'énerves ? On ne t'a rien fait. »
Duo sentit de la colère monter en lui.
« Toi si ! »
Trowa ricana face à cette réponse. Il avait l'air de vraiment s'amuser. Duo, ne voyant pas ce qu'il lui voulait, tenta de le faire partir le plus rapidement possible.
« Tu as eu ce que tu voulais, non ? Tu ne peux pas me laisser tranquille maintenant ? »
Trowa se rapprocha, trop près, beaucoup trop près. Il enlaça Duo de ses bras qui firent comme un effet de feu sur la peau du jeune homme tant le mauvais souvenir de la veille était présent.
« Qui te dit que j'en ai eu assez ? On s'amuse bien toi et moi, non ? Pourquoi s'arrêter alors que le jeu devient intéressant ? »
Une des mains de Trowa enserra le cou de Duo et fit faire au jeune homme un demi-tour sur lui-même avec son autre bras, créant un face à face absolument horrible pour la pauvre victime. Trowa souriait d'un sourire de maniaque, de pervers, un peu comme celui que Duo savait avoir lorsqu'il était sur les champs de bataille et qu'il tuait. Mais la situation était différente ; Duo tuait des ennemis qui ne souffraient plus une fois morts alors que Trowa, lui, tuait à petit feu un de ses amis. Voilà ce que Duo ressentait, il mourait à petit feu, attendant que l'autre ne veuille plus de lui et qu'il le laisse tranquille. C'est ce qu'il espérait.
Mais Duo était dans une colère noire car il ne pouvait rien faire. Son corps état totalement paralysé, incapable de se défendre contre cet assaut sur sa personne faite par Trowa. Ce dernier le parsemait de caresses que Duo n'arrivait pas à repousser, des caresses qui descendaient de plus en plus bas et qui donnaient la nausée au jeune homme.
« Va-t'en, s'il te plaît. »
La manière douce avait peut-être une chance de marcher...
« Il ne me plaît pas… »
Duo en fut désespéré, il n'avait plus aucune chance de s'en sortir. Il laissa donc Trowa plonger son visage dans son cou, embrassant la peau qui s'y trouvait, frissonnant de dégoût. Ses mains caressaient son visage doucement puis, descendant sur les épaules de Duo, terminant leur parcours sur les hanches du jeune homme, rapprochant ce dernier du corps de Trowa qui témoignait de tout le désir qu'il nourrissait pour Duo.
Il n'avait qu'à pousser un cri pour que tout cela s'arrête. Agir simplement sur les muscles de son visage permettant l'ouverture de sa bouche et pousser ses cordes vocales de toute leur puissance, mais ses lèvres avaient beau être séparées, aucun son ne les franchissait.
Trowa se rendit compte de l'état dans lequel il avait mis Duo et s'en amusa, croyant que le jeune homme acceptait enfin de se laisser faire et, tout en ricanant doucement, il pressa son bassin contre celui de Duo. Ce dernier, sentant les mains de Trowa au niveau des boutons de son pantalon, s'affairant à les défaire, tourna la tête de dégoût. La pensée de trouver un pantalon d'une difficulté extrême à défaire lui occupa l'esprit, mais il douta d'un tel procédé, se disant que rien ne pourrait arrêter Trowa.
Dans un mouvement d'énervement, Duo arriva à reprendre le contrôle de ses bras qui étaient restés inertes de chaque côté de son corps, essayant de le faire lâcher prise sur son pantalon. Mais Trowa, bien plus en confiance que Duo apparemment, ne se laissa pas faire et répondit en poussant violemment le jeune homme sur son lit.
« Non. Je ne veux pas de ça, compris ? »
Duo avait eu un faible espoir, mais se voyant de nouveau paralysé et de plus, encore une fois allongé, il vit bien que c'en était terminé et qu'il allait une nouvelle fois devoir subir les fantasmes de cet homme qu'il avait un jour considéré comme son ami, ne pouvant faire autrement que d'endurer, de laisser faire.
Mais Trowa ne pouvait plus attendre. Sans faire de manière, il arracha presque le pantalon de Duo et défit le sien. Dans sa lancée, il retourna Duo sur le ventre, face contre le matelas alors que le jeune homme subit en silence la vicieuse torture que Trowa lui infligeait. Jamais Duo n'aurait pu croire une telle chose de la part de ce garçon et lui moins qu'un autre. Mais, à bien y réfléchir, cela ne l'étonnait pas tant que ça. Il était vrai que tous avaient eu des vies difficiles et Duo lui-même n'avait pas ri tous les jours.
« Mais ce n'est pas pour ça que je viole mes amis à tour de bras ! »
Alors que Trowa assouvissait son besoin malsain, Duo, lui, tentait de ne pas penser à ce qu'il subissait, essayant d'éloigner la douleur autant physique que morale. Hilde... Il pensait à Hilde, cette jeune fille qui croyait son ami en sécurité au milieu de nulle part, ne se doutant absolument pas de la situation dans laquelle Duo se trouvait.
Trowa arriva au summum de son plaisir et soulagea Duo de l'horrible poids qu'étaient ces relations, tout en douleur et en assouvissement. Alors que tout cela était pour Duo une épreuve, Trowa, lui, s'en réjouissait. Duo ne le regardait même pas, ne voulant pas qu'il puisse voir la douleur qui transparaissait dans ses yeux, les larmes de frustration et de colère qui y perlaient. Non, il ne lui ferait pas ce plaisir, jamais !
Trowa ajusta ses vêtements et se dirigea vers la porte, bien heureux de l'entretient qu'il venait d'avoir avec Duo et, juste avant de passer la porte, il lança dans la direction du lit :
« À la prochaine fois mon petit Duo Maxwell. »
Ces mots retentirent dans l'esprit de Duo et ce dernier se mit soudain à paniquer. La prochaine fois ? Non, il ne voulait pas de prochaine fois, tout sauf une prochaine fois ! Il ne le supporterait pas, il le savait. Il pensa à partir, se sauver. Il se releva et se rhabilla, prenant le peu d'argent qu'il avait ramassé ici et là et son manteau. Il ne devait pas y avoir de prochaine fois.
Duo sortit de la chambre et descendit l'escalier le plus doucement possible, pour ne pas ameuter les autres. Ce qu'il ne savait pas, c'était que Wufei était juste à côté de l'escalier au rez-de-chaussée, un peu en retrait et attendait Duo qu'il avait entendu. Le jeune homme l'inquiétait. Depuis la veille, il avait un drôle de comportement auquel Wufei n'avait pas pu associer une bonne raison. Alors que Duo arrivait au bas des marches, le Chinois fit remarquer sa présence.
« Où tu vas ? »
Duo eut un temps d'arrêt, surpris de voir Wufei à cet endroit alors qu'il croyait que le chemin était libre, mais il ne se laissa pas démonter par cela.
« Heero m'a dit que je pouvais sortir, alors je sors, » répondit-il, l'air de rien, continuant d'avancer vers la porte.
Mais Wufei ne se laissa pas prendre par le ton de son camarade. Il savait que quelque chose n'allait pas et ne voulait pas le laisser partir sans tenter de savoir ce qui se passait dans la tête de Duo. De sa main la plus agile, il attrapa le bras du jeune homme, exerçant une pression suffisante pour le retenir, mais une fureur terrible s'empara de Duo qui se dégagea de la prise de Wufei tout en le fusillant du regard.
« Lâche-moi ! Je ne veux pas de prochaine fois, t'as compris ? Tu ne me retiendras pas ici. Je sors si je veux. »
Duo espérait faire comprendre ainsi à Wufei que la situation qu'il vivait était insoutenable et qu'il avait besoin de s'en sortir. Mais alors que ses yeux étaient plongés dans ceux de son compagnon, son attention fut détournée vers la porte d'entrée où il vit Heero passer et fermer l'ouverture vers le monde extérieur à double tour. Jetant un œil dans la direction de Duo, Heero aperçut son regard d'incompréhension et répondit à son interrogation muette :
« Ça c'est pour le « sale con » de tout à l'heure. »
Heero en voulait à Duo, profondément. Il avait voulu être gentil avec son ami, mais ce dernier l'avait envoyé sur les roses. Une telle attitude l'avait blessé et le ressentiment avait pris place dans son cœur. Il verrait plus tard ce qu'il ferait pour Duo, mais à cet instant, il lui en voulait trop.
Duo, lui, était vraiment désespéré. Il ne pouvait plus sortir, ce qui faisait que son plan tombait à l'eau. Il tenta de réfléchir à une solution de secours, ne pouvant vraisemblablement pas rester sur ces dernières marches sans bouger. Il repensa au moment où il avait hurlé sur Heero et qu'il était reparti dans sa chambre. Trowa n'avait pas mis beaucoup de temps avant de revenir le voir. Il ne fallait donc pas qu'il s'isole, il lui fallait au contraire être entouré.
Duo attrapa Wufei qui était resté à côté de lui par la manche et l'entraîna avec lui dans le salon où Trowa lisait un livre. Il fit asseoir Wufei à côté de Trowa et se plaça dans le fauteuil d'à côté, les jambes ramenées vers lui, comme lorsqu'il était enfant. oui, il était dans la même pièce que son violeur, mais ainsi, il ne pouvait rien lui faire, pas devant Wufei. Ce dernier, ne comprenant sans doute pas ce que voulait Duo, fit mine de se lever, mais fut très rapidement arrêté par Duo qui l'empêcha d'aller plus loin.
« Tu bouges pas de là, c'est compris ? »
« Maxwell, j'ai autre chose à foutre que de rester assis à te regarder… »
« J'ai dit que tu bouges pas de là. Ne me fais pas répéter. »
Wufei se rassit, pas par obéissance, mais par peur. En regardant dans les yeux de Duo, il y vit une crainte comme jamais il n'en avait vue dans les yeux de la mort. Mais Wufei détestait se faire donner des ordres et ses yeux ne lançaient pas des fleurs à Duo, loin de là.
Trowa, lui, se contentait de fixer Duo dans les yeux, ce qui donna au jeune homme des frissons. Duo savait que s'il se retrouvait de nouveau seul avec Trowa, il passerait un mauvais quart d'heure.
À suivre…
Note de l'auteur : Y a pas à dire, je suis vachement productive en ce moment ! Alors, qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Vous aimez toujours cette version ? En tout cas, c'est pas facile à écrire, loin de là. Le truc c'est que quand j'ai écrit la première version, j'étais concentrée sur les pensées de Duo et les sentiments des autres personnages, que l'on ne connaît pas en fait, ont évolué durant les six chapitres. Maintenant, en reprenant l'histoire depuis le début, je me rends compte que les sentiments qui ont abouti de mes réflexions ne collent pas nécessairement bien avec ce que j'avais écrit dans les débuts de la première version... Mais je crois m'en être bien sortie, espérons que ce soit votre opinion également...
-Ephemeris-
