Bonsoir à tous !

Voilà un nouveau chapitre qui va déjà marquer un tournant décisif dans l'histoire. Je dois avouer que j'aime bien ma fin, vous me direz ce que vous en pensez Ahah !

Aurel8611 : Merci :)

Zeugma412 : Ah heureuse de te retrouver aussi ! J'espérais bien que tu passes par ici ! Merci à toi pour ce premier très chouette commentaire. Et tu vas avoir ta réponse.

Arhy : Et merci pour ce nouveau commentaire !

Lacie Phantom : Oui, sans doute que c'est semblable, mais n'est-ce pas en somme difficile de vraiment se différencier des autres quand il y a plus de 822k fictions sur HP ici ? x) Mais merci beaucoup pour ton commentaire, il m'a fait bien plaisir !

Et voilà, j'espère que cette suite vous ravira encore !

À vos yeux ? Bonne lecture !

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Chapitre 3 : révélation !

Plusieurs élèves avaient relevé la tête face à la situation qui venait de se dérouler et Severus fit demi-tour avant de revenir avec une nouvelle fiole sans bouchon qu'il présenta encore à son élève.

–Réessayez.

Mais étrangement, la même chose se produit, faisant râler Harry qui reposa sa main sur son ventre douloureux.

–Puis-je tenter quelque chose, Monsieur Potter ?

Ledit concerné hocha la tête alors que son professeur sortait sa baguette afin de lancer le sortilège permettant d'envoyer directement le contenu de la potion dans l'estomac du patient. C'était généralement utilisé lorsque les voies respiratoires étaient obstruées pour une quelconque raison ou lorsque le patient était dans le coma. Néanmoins, même si le contenu sembla disparaitre momentanément, en quelques secondes à peine, Harry le vomissait sur son parchemin.

–Oh non…, murmura-t-il à la fois sous la honte que pour le fait que son parchemin était inutilisable.

–Bon. Monsieur Malfoy, Miss Granger, surveillez la classe en mon absence, je vais conduire Monsieur Potter à l'infirmerie. Monsieur Potter, suivez-moi.

Le garçon tenta de rassembler ses affaires, mais Hermione secoua la tête, lui assurant de ne pas s'inquiéter de cela et il acquiesça avant de se lever et de se diriger vers l'extérieur de la salle, Snape le suivant de près.

–Vous avez donc mal au ventre et il semble que vous ne puissiez pas boire de potion..., énuméra-t-il d'un ton sérieux en réfléchissant à vive allure. Avez-vous déjà eu des symptômes semblables auparavant ?

Harry secoua la tête et ils arrivèrent rapidement dans l'infirmerie. Il ne demanda rien et se dirigea immédiatement vers « son » lit attitré avant de s'y allonger et de se mettre en position fœtale alors que Snape expliquait la situation à Pomfresh.

–Monsieur Potter, voyons, ne restez pas dans cette position ! Il faut vous détendre un maximum. Ne vous en faites pas, ce n'est pas parce que le professeur Snape n'a pas été capable de vous soigner que je n'y arriverai pas ! Allez, allez, les bras le long du corps et les jambes étendues ! Encore… Voilà, parfait ! Maintenant, vous allez prendre de profondes respirations et tenter de vous détendre. Plus vous vous crisperez et pire ce sera.

–Facile à dire…

D'un coup d'œil dans la pièce, Harry en déduit que Snape était retourné dans sa classe. Heureusement, d'ailleurs !

–Vous avez eu d'autres choses ? Des nausées, des saignements… ?

–Non, rien de tout cela… On a eu cette altercation avec Snape hier, et j'ai brisé ma potion expérimentale dans nos mains, regardez.

Il montra sa main encore bandée avant que la femme ne la lui prenne délicatement afin d'enlever le bandage. Il ne fit pas plus attention que cela, mais alors qu'elle ne disait rien, il rouvrit les yeux qu'il n'avait pas vraiment conscience d'avoir fermés, vers elle et la vit avoir un drôle d'air sur le visage.

–Quoi, que se passe-t-il ?

–Eh bien… Vous m'avez bien dit vous être blessé hier ? Avez-vous pris une quelconque autre potion ?

–Qu'est-ce que vous voulez dire, enfin… ?

D'un geste, il récupéra sa main, ignorant parfaitement Poppy qui levait sa baguette afin d'exécuter son Patronus et de l'envoyer quérir le directeur ainsi que le professeur Snape directement. Devant ses yeux se trouvait quelque chose qu'il n'aurait absolument pas su décrire, même en ayant vécu ce qu'il avait vécu hier.

Hier soir, après son cours, il s'était plus ou moins entaillé la main à plusieurs endroits. Cela saignait abondamment, et son professeur s'en était occupé. Il lui avait posé un baume sans aucun doute cicatrisant et aujourd'hui…

Rien.

Il n'avait, littéralement, plus rien. Sa peau était nickelle.

–Mais, ce n'est pas possible ! J'ai eu mal toute la nuit !

Poppy ne répliqua rien pour la bonne raison qu'Albus et Severus venaient d'entrer dans la pièce, ce dernier ayant précipitamment mis fin à son cours en renvoyant ses élèves dans leur salle commune et devant faire le parchemin pour ce soir grand maximum – sous peine d'être en retenue, évidemment.

–Poppy, je suis venu aussi vite que possible. Que se passe-t-il donc ?

–Monsieur Potter, montrez-leur.

D'un geste, Harry leur tendit sa main désormais saine. Et il ne récolta pour ainsi dire que deux regards étranges.

–Harry, mon garçon, fit Albus dans un drôle de sourire. Tu as une très belle main, mais je ne vois pas très bien en quoi cela a inquiété notre chère infirmière.

–Albus, ne soyez pas idiot, je vous en prie ! s'exclama cette dernière, piquée au vif.

–Poppy a raison. Regardez ma main.

C'est Severus qui, cette fois, tendit sa main non bandée mais portant des cicatrices de coupure bien visibles à son mentor. Il expliqua rapidement leur dispute de la veille et Harry eut la surprise de voir pour la première fois Dumbledore froncer des sourcils.

–En effet, cela devient intéressant… Poppy, avez-vous tenté un quelconque sort de diagnostic sur ce jeune patient ?

–J'attendais que vous soyez-là… Monsieur Potter… Egritudo !

Alors que le sortilège l'atteignait, Harry ne ressentit absolument rien, comme d'habitude avec ce sort qu'il connaissait si bien avec elle, mais à nouveau la bulle sortit de son corps. Étrangement, elle sembla comme analyser le sort avant de le laisser le percuter véritablement cette fois, sous les regards ahuris des gens présents dans la pièce.

Aussitôt qu'il fut terminé, un parchemin fit son apparition, dévoilant pour la première fois… rien du tout.

–Monsieur Potter, mis à part votre douleur au ventre, comment vous sentez-vous ?

–Très bien, pourquoi ? Je pense même que je n'ai jamais été aussi bien de toute ma vie !

–C'est bien ce que je pensais… Albus, ce garçon est d'une forme olympique ! Toutes ses constantes sont parfaites, aucune carences, rien. Et vous savez pourtant que depuis son entrée à Poudlard, il…

–Oui, Poppy, je sais tout cela, la coupa le directeur avant de reporter son attention sur son petit protégé. Harry, j'aimerais essayer un sortilège sur toi, un petit sort d'Incendio, rien de bien méchant. Est-ce que tu acceptes ?

Malgré le regard outré de l'infirmière, l'élu du monde magique hocha la tête, sachant qu'un sort aussi basique ne lui ferait pas bien mal.

Et encore !

Le sortilège ne l'atteint pour ainsi dire jamais, mais par contre, Albus connut le plus beau vol plané qu'il n'avait jamais eu de toute sa vie, même dans ses jeunes années !

–Oh par Merlin, Albus vous allez bien ?!

Harry avait posé ses mains sur sa bouche, horrifié « qu'il » ait pu faire une telle chose à son directeur, alors que les deux autres adultes s'étaient précipités vers le vieil homme ayant percuté le mur quelques mètres plus loin. Heureusement, il avait eu la présence d'esprit de conjurer rapidement un matelas bien moelleux, ce qui avait eu le mérite d'amortir considérablement sa chute.

–Professeur, je suis tellement désolé ! Je n'ai pas… Ce n'est pas…

–Ne t'en fais pas ainsi, Harry, le tranquillisa-t-il en se rapprochant, encadré par les deux autres. Je pense que quelques recherches s'imposent, en effet. Mais je suis certain d'une chose, c'est que peu importe ce qui a bien pu t'arriver, cela te protège et, de toute évidence, te soigne. Je n'aime pas trop cela, mais tiens.

Albus fit venir à lui un petit scalpel magique – il se désinfectait automatiquement – et le lui tendit, lui faisant un signe du menton – ou de la barbe, c'était selon – afin de lui indiquer sa main. Il voulait qu'il se blesse de lui-même afin de voir si sa théorie était juste. Après, si celle-ci était fausse, il aurait l'air sacrément ridicule d'avoir forcé son élève préféré à se scarifié, ne serait-ce qu'un doigt. Mais bon.

D'un geste, Harry prit la lame et s'entailla doucement le doigt, son sang coulant directement. Mais heureusement pour eux tous, la théorie d'Albus semblait s'avérer puisque le brun se mit à gémir légèrement. Son doigt s'était mis à chauffer brusquement et à lui faire mal, alors qu'au même instant, sa peau se régénérait d'elle-même sous le regard ahuri des adultes.

–Eh bien ça alors…

–Je pense que Harry n'a pas besoin de rester à l'infirmerie. Je pense également que ses douleurs viennent de cette… chose qui semble le soigner. Avais-tu un souci d'un point de vue gastrique, ou bien je ne sais pas, anal, peut-être ?

Malgré le rougissement soudain, Potter secoua la tête négativement. Non, il n'avait jamais eu un quelconque souci de ces côtés-là.

Albus se releva et Severus s'approcha.

–Potter, je pense qu'il serait bon de me dire avec exactitude les ingrédients que vous avez mis dans cette potion.

–C'est que… Oh, et puis zut. J'ai pris au hasard et j'ai mis tout autant au hasard dedans. Donc, de là à vous dire ce que j'y ai mis… Ah, si, je me rappelle des plumes d'aigles… de la cendre de Vipère… et… oui, je sais ! Du sang de crapaud !

L'expression de l'homme changea alors et il fit demi-tour, sortant de l'infirmerie en disant seulement qu'il avait quelques recherches à faire, les laissant tous estomaqués par ses agissements.

–Harry, je pense que tu peux rejoindre tes amis. Je ne vois pas d'inconvénient à ce que tu leurs parles, si tu le souhaites, de cette entrevue, mais je crois qu'il serait sage que tu gardes malgré tout sous silence ces… capacités nouvelles, dirons-nous. Après tout, nous ne savons ni combien de temps cela durera, ni jusqu'à quel point cela te protègera. Et les murs ont toujours des oreilles…

Un sourire se posa sur les lèvres du plus jeune qui se releva doucement avant de partir afin de rejoindre ses amis qui devaient, il en aurait mis sa main à couper, morts d'inquiétude pour lui !

Comme le lui avait suggéré le directeur, il leur raconta à tous les trois tout ce qui s'était passé, gardant de manière officielle que c'était une conséquence de sa potion de la veille, et que Snape faisait des recherches plus poussées.

De l'autre côté du château, dans les cachots plus exactement, un homme aux cheveux sombres poussa un juron avant d'appeler le directeur par la cheminée.

Il attendit aussi patiemment que possible que celui-ci daigne faire acte de présence.

–Ah, Severus, avez-vous trouvé quelque chose concernant notre cher Harry ?

–Plutôt deux fois qu'une, Albus ! Voyez-vous, quand Monsieur Potter a cité les ingrédients qu'il avait mis dans sa potion, j'ai cru sur le coup qu'il avait fait une sorte de potion de fertilité, comme celle que l'on donne aux femmes qui ont des soucis pour avoir un enfant.

–Continuez, Severus.

–Mais le souci, c'est que malgré les tentatives, les médicomages n'ont jamais réussi à faire une potion identique pour les hommes voulant enfanter, le corps n'arrivant tout simplement pas à assimiler les caractéristiques nécessaires. Et pour une bonne raison ! Ils utilisaient de la bave de crapaud, et non pas le sang de celui-ci !

Plus les informations arrivaient aux oreilles et surtout au cerveau du directeur, plus celui-ci souriait et pâlissait en même temps.

–Severus, vous ne voulez tout de même pas dire que… Harry a fabriqué une potion de fertilité masculine ?!

Le potionniste secoua la tête et laissa passer quelques secondes dans le silence.

–Pas que cela, Albus. Monsieur Potter est enceint. Et je suis très certainement le « père ».

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Merci à vous d'avoir pris le temps pour lire ce nouveau chapitre. J'attends avec impatience vos commentaires !

Bonne soirée et/ou bonne nuit à vous !