Bonjour à tous !
Voilà encore un nouveau chapitre. J'écris peut-être vite, mais je préfère cela plutôt que de laisser trainer en longueur. Autant écrire tant que l'inspiration est là, n'est-ce pas ?
Guest : Comme on dit, sur un malentendu tout est possible !
Zeugma412 : C'est le moins qu'on puisse dire, en effet !
Arhy : La voilà, la voilà !
Lilou Snape : Woah, j'adore ce commentaire, moi je dis ! Bonne lecture pour ce nouveau chapitre !
Brigitte26 : Je dois avouer que j'écris totalement au feeling, donc je n'ai vraiment aucune indication pour la suite, si ce n'est qu'ils n'emménageront pas « tout de suite » ensemble. Peut-être quand la grossesse de Harry se verra, mais aucune idée. Et puis, il est gentil Voldy… Non ? :D
Voilà !
À vos yeux ? Bonne lecture !
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Chapitre 4 : dispute
–Je suis QUOI ?!
Le cri que venait de pousser Harry Potter dans le bureau directorial fut si puissant que Fumseck, le Phoenix d'Albus, se consuma presque instantanément !
–Harry, mon garçon, voyons, calme-toi, ce n'est pas bon pour toi et ton…
–Si vous osez prononcer un mot de plus, je vous réduits en cendre aussi bien que Fumseck, suis-je suffisamment clair ?!
Cette fois-ci, ce fut Severus qui prit la parole.
–Vous n'avez aucun droit pour parler de la sorte au directeur, Monsieur Potter. Et que cela vous plaise ou pas, et même que cela ne me plaise absolument pas, j'en ai la certitude. Alors, que cela vous plaise ou pas, encore une fois, vous êtes enceint. Et puisqu'il s'agit d'une potion, que vous avez créé, soit dit en passant, et qu'il faut en temps normal un échange de fluides et qu'à l'occurrence, le fluide en question a été notre sang, j'en arrive à la seconde conclusion…
–…j'en suis le père / Vous êtes le père…, finirent-ils aussi bien las l'un que l'autre avant que Harry ne commence à blanchir en prenant la réalité de la situation en pleine face.
Albus, plus prévoyant qu'il n'en avait l'air, conjura un bassin qui fut bien utile étant donné que le jeune Potter remit l'entièreté de son déjeuner dedans sous le regard dégoûté du maître des potions qui, malgré tout, vint retenir ses cheveux mi-longs afin qu'ils ne le gênent pas outre mesure. Cet acte bienveillant fit sourire le directeur et rougir le jeune homme.
–C'est bon, arrêtez. C'était une bonne blague, fit Harry en prenant le verre d'eau que lui tendait le vieil homme après s'être redressé et avoir poussé sans ménagement la main de Severus. Maintenant, revenons-en aux choses sérieuses. Qu'est-ce que j'ai exactement ?
–Un bébé, Potter. Dans votre ventre. D'où les douleurs que vous ressentez.
–Soit, puisque vous persistez. Et que dois-je faire alors pour m'en débarrasser ?
Un silence pesant s'abattit sur la pièce alors que les deux hommes les plus âgés se lançaient un drôle de regard.
–Quoi, encore ? J'ai fait quoi, cette fois-ci ?
Déjà, que Harry vienne à dire qu'il souhaiterait avorter était quelque chose de très étrange en soi. Tout le monde aurait pensé, Albus le premier, que son élève aurait tout fait pour le garder. Après, il était vrai que la situation n'était pas, mais alors là absolument pas idéale.
–Vous ne pouvez pas, Monsieur Potter.
–Vous ne pensez tout de même pas que je vais vous croire ?
Albus reprit en main de la discussion dans l'espoir d'apaiser au maximum les tensions entre les deux ennemis.
–Laisse-moi t'expliquer ce que le Professeur Snape veut dire, Harry. Je sais que dans le monde moldu, les femmes peuvent avorter jusqu'à un certain seuil, et peut-être que si tu avais été une femme et dans le monde moldu, cela aurait pu être possible. Néanmoins, ton cas est, encore une fois, un peu spécial… Tout d'abord, il faut que tu saches que tu es le premier homme à tomber enceint par le biais d'une potion. Oh, certains sortilèges anciens ont pu faire enfanter des hommes, mais cela fait bien longtemps désormais et…
–Albus, venez-en au fait, grogna Snape en croisant les bras sur son torse.
–Ahem, oui, vous avez raison…, toussota l'homme en reprenant pour son pupille. Le fait est que tu es un homme, le premier enceint grâce à une potion. Et en plus de cela, l'avortement, dans le monde magique est… fortement interdit. Je pensais que tu le savais. Et puis, je dois t'avouer que je suis assez surpris que tu veuilles tuer un bébé avec la vie que tu as eue jusqu'à présent… Entre tes parents et les Dursley…
Harry soupira et fut à deux doigts de lever les yeux au ciel. Mais enfin, ne comprenait-il donc pas ?
–J'en serais certainement malade d'en arriver à faire cela à mon propre bébé, mais réfléchissez un peu, je vous prie ! J'ai 17 ans ! Certes, je suis maintenant majeur dans le monde magique, mais vous savez ce qu'il en est de ma destinée, je me trompe ? Vous pensez vraiment qu'un gamin de 17 ans a le pouvoir de tuer Voldemort ?! Avec un bébé dans le ventre, en plus ?
Severus soupira et se pinça l'arête du nez. Son crâne le faisait déjà bien souffrir, et il avait hâte d'être de retour dans ses appartements.
–Et, reprit Potter, je ne pense pas m'aventurer hors des sentiers battus en disant que Snape n'est pas plus heureux que moi de cette situation. Mais puisqu'il s'agit de sa faute, peut-être que Monsieur Snape a une meilleure idée ?! finit-il de manière des plus sarcastiques.
Et c'est à ce moment-là que le grand Albus Dumbledore se dit qu'il aurait mieux fait de rester au lit ce matin, avec son bonnet couleur citron, à rêver de petits citrons gambadant avec lui dans un grand pré plein de fleurs…
Oui, il aurait mieux fait, peut-être.
–C'est de ma faute, dites-vous, Potter ?! De MA faute ?! Pour qui vous prenez-vous ?! Pensez-vous donc que j'ai voulu cela ? Si je n'ai pas encore d'enfant aujourd'hui, c'est peut-être pour une bonne raison, ne pensez-vous pas ? Ceci, cracha-t-il en dénudant brusquement son avant-bras pour lui montrer sa marque. Ceci, ce n'est pas une preuve suffisante ?! Vous sauver les fesses à longueur de temps, ce n'est pas non plus une preuve suffisante ?! Est-ce que j'avais envie d'avoir un enfant avec le fils de mon pire ennemi ? Non ! Non Potter, car de toutes les personnes présentes dans ce monde, vous êtes le dernier sur la liste avec qui je voudrais fonder une foutue famille ! Qui pourrait vouloir de vous ?!
CLAC !
La claque que venait de donner Harry à Severus résonna dans toute la pièce pendant quelques secondes alors que seules les respirations des deux hommes se faisaient entendre, toutes les deux saccadées.
–Vous êtes un monstre, Snape !
Après avoir craché à nouveau ces paroles, Harry tourna les talons et parti en courant, cachant aux yeux des deux adultes les larmes qui coulaient sur ses joues.
–Severus, mon enfant, vous avez encore été trop dur… Comme toujours…, murmura Albus en soupirant.
–Je sais.
Et d'un pas tout aussi rageur, Severus sortit de la pièce afin d'aller se calmer.
Oh, bien sûr, il s'en voulait déjà. Il n'avait ni pensé ni voulu dire ces paroles à son élève. Après tout, ce n'était même pas vrai. Pas à 100 %, du moins. C'est vrai, il voulait des enfants, et même s'il était gay et qu'avoir des enfants avec un homme n'était pas réellement un souci ne soi – il était un maitre des potions, après tout – le vrai problème était la marque des ténèbres posée sur son bras et qui ne disparaitrait jamais vraiment. Il avait fini par se résoudre à ne jamais avoir d'enfants, alors quand il s'était rendu compte que Harry – foutu – Potter était enceint, et de lui de surcroit…
La vie était quelque chose de particulièrement étrange, surtout lorsqu'on s'appelait Severus Snape…
L'homme en noir alla se réfugier dans ses appartements où il s'enfila à la suite plusieurs verres de Whisky-Pur-Feu. Quitte à être saoul, autant l'être totalement, n'est-ce pas ? Mais manque de pot, quelqu'un vint le déranger en frappant à sa porte.
–Il n'y a personne !
Malgré sa remarque oh combien pertinente, de nouveaux coups se firent entendre et il soupira, se relevant de son fauteuil pour aller ouvrir.
–Miss Granger, que faites-vous là ? soupira-t-il.
–Je viens vous apporter l'ensemble des parchemins sur la potion expérimentale d'hier… Le seul que je n'ai pas eu, c'est celui de Harry, Monsieur. Mais je dois avouer que depuis qu'il est parti avec vous en début de cours, je ne l'ai pas revu…
Severus fronça les sourcils et lança un Tempus afin de savoir l'heure qu'il était. 20 heures 30… Cela faisait donc deux heures que Harry s'était enfuit après…
–Retournez dans votre salle commune, Miss Granger. Monsieur Potter ne doit pas être bien loin. Et si j'étais lui, je ferais comme vous afin de ne pas être dehors lors du couvre-feu.
Et en plus de cela, il n'était pas venu à sa retenue ! Mais Severus devait bien l'avouer, il aurait été des plus surpris s'il était venu… Cependant, ni l'un ni l'autre n'aurait dû oublier une telle chose ! Saleté de Whisky… D'un geste, il tapa la pile des parchemins sur la petite table à l'entrée et sorti, se dirigeant d'abord jusqu'au bureau d'Albus pour savoir si celui-ci l'avait vu. Mais ce ne fut pas le cas. Il décida alors à partir à sa recherche, promettant au directeur de le tenir au courant.
Après tout, le château était grand, et il lui faudrait un moment pour le retrouver, si cet idiot ne s'était pas enfuit hors du château !
–Potter, montrez-vous, je sais que vous n'êtes pas dans votre dortoir !
Mais personne ne lui répondit. En même temps, si le garçon n'était pas allé voir ses meilleurs amis, ce n'était pas après lui qu'il allait courir. Si seulement il avait un moyen de le retrouver… !
–Professeur… ? fit une voix derrière lui.
–Miss Granger, encore vous ! Que faites-vous donc encore là ?
–Je me suis dit que ceci pourrait vous aider à le retrouver… Je sais que vous n'êtes pas le professeur le plus populaire de l'école, mais je sais aussi que vous avez toujours été là pour sauver Harry… Et que vous le serez encore, quoi qu'il puisse lui arriver. Alors, j'ai confiance en vous… Retrouvez-le, s'il vous plait.
Sur ces dernières paroles, elle partit comme si de rien n'était, lui laissant seulement une carte qu'il reconnut assez rapidement.
La Carte des Maraudeurs…
Celle-ci était déjà « allumée », dirons-nous, et il se dépêcha de chercher le nom de son élève. Il n'était pas dans la grande salle, ni dans aucun des couloirs… Il n'était pas non plus sur le terrain de Quiddich ni dans les serres, et encore moins au lac.
–Où êtes-vous donc, foutu…- !
Là ! Posant son doigt sur le nom, il vit où son élève était.
À la Tour d'Astronomie.
–Ne me dites pas qu'il va faire une connerie ?! siffla le mangemort en repliant la carte avant de se dépêcher d'aller à l'endroit où son élève était, en espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard lorsqu'il arriverait… !
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Que va donc faire Harry ? Bonne question !
Bonne journée à vous tous, j'attends encore une fois vos commentaires avec impatience :D
