AnnaMerteuil : Mais... mais oui je suis innocente enfin :O x)

Zeugma412 : J'espère que tu aimeras la suite ;)

Guest : Ahah la suite la suite ;)

Rumiko Tatsu : Je sais que je suis cruelle MOUAHAHAHA. Ayem. pardon.

Arhy : La voici la suite. C'est vrai que Severus a agi comme un con !

Lilou Snape : Awwn tu es trop mignonne !

Lololitaoe : C'est ce que j'adore dans le Snarry ;)

Rosi : Siiii en plus je vous ai fait attendre blindé de temps :O

Brigitte26 : C'est surtout à se demander qui va sortir l'autre...

Pouika : Je me suis rattrapée pour ce cliff ;)

Aurel8611 : Merci !

HoneyBear84 : Merci et la voici ;)

Nathanaelluxure : La voici !

Llyphos : Qui sait... qui sait ... ?

Stoemtrooper2 : Voici la suite.

CamilleRagon : Oh c'est gentil ! Désolée pour l'attente ;/

LiRoniC678P : En effet Sev a grave merdé !

Yuma-shan : Là voici ;)

Chuwa : C'est pas encore tout de suite ça, mais ça arrivera évidemment !

À vos yeux ?

Bonne lecture !

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Tout ce qu'entendait Harry se résumait à un seul mot : des rires.

Des rires à la fois sadiques, amusés, complètement fous... Mais des rires.

Et tout ce qu'il songeait à cet instant, c'était "Pourquoi suis-je parti ? Pourquoi avoir une fois de plus agi sous l'impulsion ?".

—Regarde donc tout ce monde réuni devant nous pour toi... !

Voldemort aussi riait. Il était complètement hystérique, bien plus que Bellatrix dans la salle.

Mais Harry ne releva pas la tête de son plein gré. Ne le voyant pas agir, Voldemort attrapa ses cheveux et le força à la redresser pour que tout ses sujets puissent voir le visage dévasté du fameux Garçon-Qui-A-Survécu.

Et même si sa marque au front lui brûlait attrocement et qu'il se sentait à un niveau très élevé sur l'échelle de la honte de se retrouver ainsi exposé face aux autres, hommes et femmes confondus, le temps sembla s'arrêter quelques secondes à peine.

Une seule personne ne riait pas et le fixait dans les yeux. Pas un seul rictus sur les lèvres pour prouver qu'il était dans les mêmes pensées que ses confrères. Rien.

Severus ne pouvait que voir sa petite raison de vivre être exposée comme une bête de foire prête à être égorgée pour le plaisir de la foule.

« Pardonne-moi. »

Harry se trompait peut-être, mais c'était ce qu'il croyait lire dans les yeux sombres de l'homme qu'il avait quitté des heures auparavant.

Avait-il vraiment cru qu'il retournerait délibérément à Privet Drive ? Il avait seulement voulu se balader pour calmer son esprit et sa magie quand il était tout bonnement entré dans la gueule du loup.

Qui donc pourrait calculer la probabilité de chance qu'il avait de foncer dans le seul homme qu'il ne fallait pas près du manoir de Snape, à savoir Voldemort lui-même ?

Qui, dans le monde entier, pouvait être assez perdu dans ses pensées que pour ne pas reconnaître le danger ?

Qui, dans le monde entier, pouvait être aussi con ?!

—Attention, Maître, fit la voix exaltée de Bellatrix. Petit bébé Potter va bientôt se mettre à chialer !

Le contact visuel entre Harry et Severus fut brisé par la tête plate et grise de Voldemort qui regarda son ennemi de toujours avant de relâcher ses cheveux, laissant sa tête retomber vers son torse comme une marionnette sans ficelles.

—Voyons voyons, Harry Potter... Tu me déçois beaucoup, sais-tu ? Je t'ai connu bien plus combattif que cela, fit le vieillard d'une voix doucereuse avant de redresser son menton d'un doigt pour le fixer à nouveau. Regarde-moi quand je te parle !

Il le lâcha et Harry maintient le contact visuel. Ce n'était pas vraiment par choix, mais il le devait.

Severus était là. Il allait le sauver. Il allait les sauver tous les deux.

—Quand tu auras fini ton monologue, tu m'appelles ? J'ai pas beaucoup dormi la nuit passée, je vais piquer un somme. Réveille-moi quand tu auras fini !

Harry, nettement plus hardis et confiant, renversa la tête sur le côté et poussa un ronflement très faux et surtout très sonore, qui rempli de colère Tom qui n'hésita pas une seconde à le gifler, égratignant la joue pâle du jeune homme. Ce dernier siffla une insulte avant de siffler de douleur alors que la plaie saignante se refermait sous les yeux ahuris puis purement sadiques du sang-mêlé.

—Tiens tiens tiens tiens... Tout cela me semble de plus en plus intéressant..., murmura-t-il avant de se redresser. Potter. J'ai quelque chose à te proposer !

Harry haussa un sourcil et un silence de — mange — mort se fit dans la salle. Severus ne respirait plus, il attendait en suppliant tous les dieux au monde et de tous les mondes que le garçon se taise afin de garder la vie sauve. Il se promit de réparer son erreur, de les sauver tous les deux même s'il devait y laisser la vie, mais il ne pourrait rien faire si Voldemort le tuait sous la colère.

—La réponse sera non. Sauf si tu me libères en un seul morceau sur le champ, évidemment.

—Tu vas vivre ici jusqu'à la fin de ta grossesse... Et puis je prendrai ton bébé.

Cette fois-ci, ce fut Harry qui se mit à rire.

—Ah... Ah parce que tu crois vraiment que je vais accepter ? D'ailleurs ce n'est même pas une question, tu me dis seulement ce que tu prévois pour nous deux. Reprends quelques cours de français mon vieux, tu apprendras peut-être à formuler une phrase complète. Tu sais, sujet, verbe, complément...

D'un geste montrant son impatience et sa colère, Voldemort se décala un peu avant d'attraper magiquement le cou de Severus qui n'émit aucune plainte et l'attira jusqu'à lui pour le mettre devant Harry.

—Sinon je tue le cher papa de ta progéniture... Ce qui veut dire plus de magie... Et bébé qui meurt. Et toi avec.

Son regard se porta sur Severus et il secoua la tête. Non.

—Laissez-le.

—Je vois que j'ai enfin trouvé un terrain d'entente...

Harry secoua la tête alors que Tom lâchait le cou de son fidèle mangemort.

—Tu te trompes lourdement, Tom,..., susurra Harry avant de pointer le menton vers son professeur. Tu ne le tueras pas, car tu veux ce bébé. Et puis, si tu nous tues de cette manière, où sera ta gloire ?

Tous dans la salle purent voir le maître serrer les dents à se les faire éclater avant de se redresser. S'il se brisait les dents alors qu'il n'avait déjà pas de nez, il ne resterait plus que ses yeux pour pleurer — pour peu qu'il sache comment faire, évidemment.

—Néanmoins...

Le jeune homme ne put s'empêcher de ricaner à cette blague ridicule qu'il faisait parfois avec Ron et Hermione.

—Néanmoins, reprit-il plus sérieusement. J'accepte de rester ici. De mon plein gré. À la seule condition que personne ici ne fasse de mal ni à Snape, ni à mon bébé.

Un silence de plomb se laissa tomber sur la pièce. Ce n'était plus vraiment amusant, si Potter restait de son propre chef. C'était leur ennemi, enfin, l'ennemi du maître. Du coup par conséquent leur ennemi.

Severus fronça les sourcils et se hasarda à prendre la parole.

—Potter ? Qu'est-ce que vous racontez encore comme connerie ? Vous pensez que c'est un lieu de villégiature ou quoi ?

—La ferme, Snape, répliqua Harry en lui lançant un regard glacial.

—Comment osez-vous me... -

—C'est d'accord.

La voix de Voldemort venait de couper Severus en pleine tirade et tous se retournèrent vers lui, surpris, même Harry.

—Mes chers fidèles... Nous avons un invité ! Harry Potter et sa nouvelle petite famille vivront ici jusqu'à... Ce que la naissance les sépare !

Un ricanement suivi les paroles du maître avant qu'il ne parle à Severus.

—Il vivra avec toi dans tes appartements et ne devra en aucun cas s'éloigner de toi sans que j'ai donné ma permission. Tu sais ce qu'il arrivera s'il désobéit.

Bien qu'il se sente sale de faire une telle chose devant Harry, Severus se pencha respectueusement vers son maître.

—Cela n'arrivera pas, Maître.

—Potter..., sourit cruellement Voldemort en prenant une voix à la Bellatrix. Je suppose que cela ne te dérangera pas de dormir dans les appartements de celui qui est bien gentiment venu me dire que tu attendais votre enfant ? C'est vrai... Sans Severus, je ne l'aurais peut-être pas deviné à temps...

D'un geste, il fit signe à ses mangemorts de lâcher Harry qui tomba à genoux et se hâta à se revêtir comme il le pouvait. Il redressa la tête vers Snape qui feint l'ignorance ou l'innocence, c'était selon.

Ainsi donc, Snape l'avait trahi. Une colère envahi Harry, mais il fit de son mieux pour la garder en lui. Il savait que Snape était un espion à la solde des deux grandes têtes du pays, et malgré tout le mal qu'il avait fait consciemment ou non à l'instant, il ne pouvait pas faire comme s'il faisait partie du bien. Il devait respecter cela. Pour le bien du monde magique.

Il ne saurait pas dire ce qui s'était passé les minutes qui avaient suivies. Peut-être que Voldemort avait choisi de renvoyer ses mangemorts, gardant seulement les plus fidèles à ses côtés afin de leur donner différents ordres. Peut-être aussi que Severus avait conduit Harry dans ses appartements sans qu'un seul mot ne soit échangé. Tout cela n'était que supposition, mais c'était ce qui se rapprochait le plus de la réalité.

—Vous voici dans mes appartements, Monsieur Potter. Je vous prierai de ne toucher à rien pour éviter de détruire quoi que ce soit. Avez-vous des questions ?

Le regard de Harry se redressa vers l'homme qui n'avait rien du Severus Snape qu'il avait connu auparavant. Celui-ci était distant et froid.

Il avait bien une question, c'était vrai, mais il ne savait pas comment la poser exactement sans risquer de faire un faux-pas qui leur serait dommageable à tous les trois.

Alors il tapota son oreille d'un doigt et fit le tour de la pièce avec ce dernier pour désigner l'ensemble des appartements. À savoir si les murs avaient des oreilles. Puis il mima le geste de "tais-toi". Il n'était pas sur que Snape comprenne, mais pourtant il sembla le faire.

—Mes appartements sont soumis à un sort de silence, Potter. Personne à l'extérieur ne peut nous entendre. Maintenant, avez-vous des questions ?

—Bien. Dans ce cas, j'aurais seulement quelques chose à vous faire, espèce de traître.

Avant que Severus ne puisse entendre la fin de la phrase de son élève, et malgré ses réflexes des plus rapides, Harry se précipita vers lui et le gifla encore plus fortement que dans le bureau de Dumbledore.

Une larme roula sur sa joue, mais Severus ne réagit absolument pas, bien conscient du fait qu'il soit en tort.

—Comment avez-vous osé... ? Vous m'avez vendu à notre ennemi... Vous avez vendu votre enfant et le fils de celle que vous avez aimée à votre ennemi...

Il secoua la tête et se recula de quelques pas.

—Au moins désormais... Je sais que plus rien ne peut me retenir dans cette vie... Ni celui que je respectais le plus... Ni celui en qui j'aurais pu placer mon avenir...

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Bonsoir à tous !

Tout d'abord, je vous présente mes plus plates excuses quant à ce long retard. J'ai eu et j'ai encore pas mal de soucis personnels, mais actuellement je n'arrive pas à dormir avant une certaine heure, ce qui me laisse du temps si j'en ai le courage pour écrire.

Je ne sais pas quand sera publié chacun des prochains chapitres, mais peu importe le temps qu'il faudra, je finirai cette fiction car, malgré tout, je l'aime bien

J'espère en tout cas que cela vous à plu...

À bientôt les amis !