Brigitte26 : Et ça va aller de mal en pis !

Stormtrooper2 : Je me le demande aussi xD

Guest italien : C'est la première fois que j'ai un commentaire dans une langue étrangère ! Ça fait plaisir ! Merci à toi ;)

Zeugma412 : Ça... rien n'en est moins sûr !

Pouika : Ça ne m'étonne pas. Tu aimes toujours autant ?

À vos yeux ?Bonne lecture !

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Quelques heures s'étaient écoulées depuis son enlèvement, une demi journée quasiment. Severus se triturait les méninges pour comprendre le pourquoi du comment Harry avait voulu rester ici.

—Potter, je pense que vous me devez une explication quant à votre présence ici, s'exclama-t-il soudainement.

Son élève était allongé sur le divan du salon, un livre de Défenses Contre les Forces du Mal entre les mains. Il feint l'ignorance et tourna une page.

—Venir ici... De votre plein gré... Sans seulement songer aux personnes qui passent des heures, des journées entières même à vous protéger !

Un silence, puis une page qui se tourne.

—Ah... Je sais ! Vous vous sentez surpuissant maintenant que ce bébé dans votre ventre vous protège et vous soigne ! Vous n'êtes qu'un inconscient petit idiot, tout comme l'était votre père !

Le livre se ferma brusquement avant que Harry ne tourne la tête vers lui. Son regard était glacial.

—Ne parlez pas de mon père ! Vous prétendez tout savoir sur tout, Snape, c'est ça ? Grand bien vous fasse ! Croyez ce que vous voulez, je m'en balance ! Maintenant, fermez-la et foutez-moi la paix ! Vous en avez déjà suffisamment fait, je crois !

Il se leva d'un geste brusque et laissa tomber avec force le bouquin sur la table basse avant de faire demi-tour dans le but de sortir des appartements. Mais cette fois, l'homme en noir l'arrêta dans sa marche en se glissant habilement entre lui et la porte.

—Non, Potter, vous restez ici ! Et je vous défends de me parler sur ce ton ! Je reste votre professeur, ainsi que votre aîné ! siffla le mangemort, le regard tout aussi glacial que celui du plus jeune.

—Mais vous n'avez toujours pas compris, bâtard graisseux ?! Vous n'avez aucun droit sur moi ! Et vous n'êtes pas mon professeur puisque nous sommes pas à Poudlard ! Et puisque le sujet passe sur la table, sachez que vous n'aurez aucun droit sur ce bébé non plus ! Soit il mourra dans les bras de votre très cher maître adoré dans 9 putain de mois, soit il mourra lorsque je mourrai en même temps ! Maintenant bougez-vous !

Harry jura contre les hormones - ça devait de toute évidence être ça ! - quand de nouvelles larmes roulèrent sur ses joues suite à leur dispute. Il poussa un Snape abasourdi qui ne réagit pas de suite, ouvrit la porte et sortit des appartements qu'il partageait désormais avec l'heureux papa.

Son soulagement lorsqu'il avança de quelques pas fut de courte durée car il se rendit bien vite compte de la situation. D'une, il se trouvait dans le manoir de Voldemort et de deux, Snape le suivait déjà.

—Qu'est-ce que vous foutez-là ?! s'écria-t-il en se retournant pour lui faire face. J'ai pas besoin d'un toutou !

—Sachez, Potter, que le maître a exigé que nous ne soyons pas séparé dans le manoir, et je ne vais certainement pas recevoir des Doloris pour vos beaux yeux ! Alors soit vous retournez dans mes appartements, soit vous vous "baladez" mais je resterai là, que cela vous plaise ou non !

Ils se fusillèrent du regard en espérant que l'un change d'avis, mais malheureusement, ce ne fut pas le cas. Harry se retourna et reprit sa marche, vive et brusque.

—Evidemment, Saint Potter ne songe qu'à sa petite personne, grinça Severus en le rattrapant aisément. Vous ne pensez qu'à vous et rien qu'à vous, comme toujours. Que j'ai des choses à faire ou pas, cela vous est égal ! Par Salazar, qu'ai-je donc fait pour mériter pareille punition ! finit-il par songer en levant mentalement les yeux au ciel.

—Vous avez raison sur ce point, Snape : je n'en ai rien à foutre de vous et de ce que vous avez à faire !

Leur joute s'arrêta ainsi même si Severus s'apprêtait à répondre - ou à le coller au mur pour l'assommer, c'était à voir. En effet, quelqu'un venait d'arriver devant eux.

Bellatrix Lestrange. En personne.

—Je me disais bien que j'avais entendu la douce voix du charmant petit bébé Potter..., ricana-t-elle en s'approchant d'un pas lent.

Le retour à la réalité frappa Harry en pleine face et il chercha sa baguette dans sa manche avant de serrer plus fortement les dents. En effet, lors de son enlèvement, Tom avait évidemment pris sa baguette afin d'éviter tout débordement de sa part.

—Qu'est-ce que tu veux ? siffla-t-il en se mettant sur la défensive. Tu ne peux rien me faire, Bellatrix. Ni à moi, ni à mon bébé. C'est l'accord que j'ai passé avec ton cher maître !

Il vit bien que ce petit rappel l'agaçait lorsqu'il la vit froncer du nez. Il se permit un petit sourire... Qu'il perdit bien vite lorsqu'elle arriva à sa hauteur. Elle se pencha vers lui, ses boucles noires venant frôler sa joue, afin de murmurer quelque chose à son oreille.

—Ne t'en fais pas, Bébé Potter... Pour l'instant... Mais qui sait... ?

Totalement immobilisé par une peur subite, il ne put que sentir, impuissant, la main aux longs ongles de cette folle se poser sur le petit renflement de son ventre, seul preuve de sa grossesse. Alors qu'elle se redressait et leur annonçait que le maître voulait les voir, Harry sentait comme une douche froide couler sur lui, et se mit à trembler. Des flashs de ce jour, lors de la mort de Sirius, lui revinrent en mémoire. Le rire de Bellatrix après l'avoir tué et cette promesse à l'instant...

Tout cela ne voulait dire qu'une chose : elle avait des projets très nets pour son bébé.

—...tter ! Potter ! Harry !

Se réveillant de son absence, il releva la tête vers Severus qui le secouait, ses longues mains sur ses épaules. Il avait l'air... Inquiet ? Rapidement cela s'effaça de ses traits.

—Vous êtes revenu ? Que s'est-il passé ?

Un frisson lui parcouru le corps et il secoua la tête, bougeant ensuite des épaules pour que l'homme le lâche. Il se retourna sans un mot pour, de toute évidence, rentrer.

—Où allez-vous, Potter ?

—Je rentre. Soyez content.

—Fallait y songer avant. Le maître veut nous voir. Suivez-moi.

Il savait que Harry allait le suivre, c'est pour ça qu'il se permit de se retourner et d'avancer sans l'attendre. Il entendait les pas de son élève dans le couloir. Qu'avait donc pu lui dire Bellatrix ? Il comptait bien le savoir.

Pour dire la vérité, Severus n'était pas en paix. Il ne l'était que rarement quand il se trouvait au manoir, mais aujourd'hui, il ne jouait plus seulement sur deux tableaux : l'Ordre et le maître. Maintenant il jouait également pour leur famille. Il avait bien entendu les paroles du garçon, mais il savait également qu'il se sentait trahi et terriblement en colère. À juste titre, d'ailleurs. Lui-même l'était aussi contre sa propre personne.

—Nous sommes arrivés. Tâchez de... rester sage.

Il ne put s'empêcher de hausser un sourcil en se disant que demander cela à Potter équivalait presque à demander à Hagrid de se tenir accroupis sur un tabouret de taille normale. Impossible, donc.

—Maitre, s'inclina poliment Severus après être entré dans la pièce.

Il ne regarda pas son élève, mais compris rapidement que ce dernier ne respectait pas sa précédente recommandation.

—Severus... Tu n'as donc pas appris les bonnes manières à notre jeune invité ?

—T'appelle ça des bonnes manières, toi ? J'ai déjà suffisamment joué l'elfe de maison que pour te lécher les pieds. Merci mais non merci.

Un léger soupire passa les lèvres de Severus alors que Voldemort sortait sa baguette.

—Tu n'oserais pas faire du mal à mon bébé, tout de même, Tom..., minauda Harry en souriant en coin, légèrement amusé.

—Manque de chance pour toi, Potter !

D'un geste et sans parole, Lord Voldemort lança un Doloris vers le jeune homme qui, il en était sûr, n'allait plus sourire longtemps.

Mais évidemment...

Rien ne se passa comme il l'avait prévu.

Une sorte d'aura enveloppa le Survivant et le sort sembla être analysé pendant une seconde ou deux avant qu'il ne lui soit renvoyé avec tout autant de haine que ce qu'il en avait mis, le faisant reculer jusqu'à son trône où il fut obligé de s'asseoir quelque instants.

Et ouais, Tom, tes Doloris ne sont pas très gentils, n'est-ce pas ?

—C...Comment... ?!

—Je crois que le bébé n'aime pas qu'on me fasse du mal... Je te l'aurais bien dis, mais tu ne m'en as malheureusement pas laissé le temps...

Harry prenait un malin plaisir à humilier Tom alors que Severus se relevait, faisant venir à lui une potion antidouleur. Il s'avança vers son maître et la lui tendit immédiatement.

—Maitre, je...-

—T'ai-je demandé quoi que ce soit, Severus ?!

D'un geste, il envoya l'endoloris sur Severus qui, n'étant pas préparé, ne put retenir un petit cri en tombant à genoux. Ce sortilège, il y était habitué, mais jamais de cette force ni de cette rage...

Les vitres du manoir explosèrent subitement, forçant Tom à lever le sort sur Severus qui, tout comme Harry, ne reçu aucun débris sur eux. De longs sifflements, preuve de l'utilisation du fourchelangue, sortirent de la bouche de Potter. Son regard était des plus sombres.

—Je pensais pourtant avoir été clair, Tom ! Personne ici, ni tes putains de mangemorts ni toi, n'avez le droit de blessé mon bébé et Snape !

Le mage noir releva la tête vers le garçon et ne put s'empêcher de sourire en coin, amusé.

Harry était puissant, certes moins que lui, mais il l'était suffisamment pour porter un gosse. Et ce gosse... Ce gosse serait sien, il s'en faisait la promesse.

—Bien, bien... Je ne toucherai plus à Severus à une seule condition. Et il est inutile de refuser. ,continua Tom dans la même langue, laissant Severus les regarder l'un l'autre sans comprendre.

—Je t'écoute.

—Je veux que tu me donnes tous les jours une fiole de ton sang.

Harry haussa un sourcil et croisa les bras sur son torse.

—Pourquoi faire ? demanda-t-il en anglais, surprenant Severus.

—Ceci, c'est mon affaire. Alors ?

Harry ne lâcha pas une seconde les yeux rouges de la face de serpent devant lui tout en réfléchissant. A quoi une telle chose pourrait lui servir ? Il n'en avait aucune idée. Cela ne pouvait pas être bien grave, de toute façon.

—Bien, j'accepte.

—Parfait ! Maintenant, sortez.

D'un geste de la main, Voldemort les congédia. Harry posa enfin son regard émeraude sur l'homme en noir qui s'inclinait respectueusement avant qu'ils ne sortent. Juste avant de passer la porte, deux autres sifflements retentirent.

—Pas un mot à Severus ou il lui en cuira. Dépose la fiole dans la cheminée, je m'occupe de la récuperer.

—Cela va de soi. Si vous respectez notre accord, je le respecterai également.

Sur ces dernières paroles, la porte se referma et ils retournèrent aux appartements de Snape.

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Harry Potter est en anglais de base, vu que je prends les noms anglais je l'écris ainsi.Et voilà un nouveau chapitre ! Je n'écris plus depuis des mois et là je vous en ponds deux en trois jours x)J'espère que vous allez aimer ! J'ai des parties d'idées pour la suite, donc ça va avancer un peu...Pour le meilleur et pour le pire !Je vous embrasse tous