Bonsoir à tous ! Voilà un nouveau chapitre qui, je l'espère, vous plaira !

Justagirlh : Aah ça... ;)

Pouika : Merci à toi !

Stormtrooper2 : Alors, petit indice : non, voldy ne veut pas son sang pour ça.

Zeugma412 : Clairement pas, en effet !

Mixou : Ah, ça aurait pu en effet !

aurel8611 : J'espère que tu aimeras la suite aussi.

AnnaMerteuil : Tu as une idée ?

Lamatadora : Bienvenue en cours de route du coup !

lololitaoe : C'est la grande question en effet !

J'espère que vous allez aimer !À vos yeux ?Bonne lecture !

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Le trajet du retour jusqu'aux appartement de Severus se fit dans le plus grand silence. Ni l'un ni l'autre n'avait la moindre envie de taper causette à son voisin.

Et puis, les murs avaient des oreilles.

—Que vous êtes-vous dit, en fourchelangue ?

Severus venait tout juste de fermer la porte de, désormais, leur appartement, qu'il n'avait pu s'empêcher de poser la question. Il connaissait aussi bien le maître que le jeune Potter, et il savait très bien que l'un comme l'autre pouvait avoir leur côté malsain.

—Vous aimeriez bien le savoir, hein..., s'amusa Harry sans pour autant lui répondre.

Comme l'heure précédente, il décida de reprendre sa lecture, allongé dans le divan, une main posée nonchalamment sur son ventre, ignorant parfaitement le regard désapprobateur de son professeur.

En même temps, Severus aurait dû se sentir satisfait de voir son élève plongé dans leur matière préférée à tous les deux. Néanmoins, il n'eut pas à y réfléchir plus longtemps car, au moment où il entamait un geste pour s'asseoir, le bruit caractéristique de sa cheminée se fit entendre, interrompant Harry dans sa lecture.

—Qu'y a-t-il ? demanda-t-il.

L'homme se redressa et alla chercher la missive dans le creux de la cheminée. Le seau de l'Ordre du Phœnix était posée dessus. Il ne put s'empêcher de siffler de colère.

—Rien qui ne vous concerne, Potter.

Ce dernier haussa les épaules. Il se fichait bien de ce que son professeur pouvait avoir reçu, de toute façon. Il reprit sa lecture comme si rien ne s'était passé tout en gardant un petit œil traîner sur le côté dans l'espoir de savoir ce qu'il en était.

Le mangemort retourna s'asseoir et cacha habillement l'enveloppe. Le livre fut alors envoyé sur la table alors que le Survivant se redressait en position assise.

—Si cela ne me concernait pas, vous ne prendriez pas la peine de me cacher l'enveloppe.

Severus ne répondit rien, comme s'il n'avait rien entendu.

—Donc, cela concerne Poudlard.

—Taisez-vous, gamin...

—Gamin... Gamin... Gamin peut-être, mais le gamin comme vous dites a réduit votre hall d'entrée en cendres, vous a cloué au mur et est tombé enceint de vous.

La fin de sa phrase le fit rougir légèrement. Mais au moins, cela eut le mérite de stopper Severus dans sa lecture. Il releva la tête vers lui.

—Bien. Dans ce cas, jeune homme, on va faire un petit marché. Vous me dites quelle est la combine avec le Maître, et vous saurez ce que contient cette lettre.

Son regard onyx se plongea dans ses yeux verts et Harry soupira en se passant une main dans les cheveux.

—Je ne peux rien vous dire, Snape. Et vous le savez très bien.

—Dans ce cas...

D'un claquement de doigts, la lettre prit feu et les cendres se consumèrent d'elles-mêmes pour ne rien laisser du tout. Le garçon se précipita pour attraper la missive, mais tout ce qu'il réussit à faire, c'est de trébucher et tomber littéralement dans les bras de Severus qui le regarda les yeux écarquillés.

Les yeux dans les yeux, le temps sembla s'arrêter pendant quelques instants. Instants pendant lesquels Harry ne sentit pas les mains de Severus l'empêcher de tomber jusqu'au sol, tenant ses hanches fermement. Instants pendant lesquels Severus ne put s'empêcher de se dire qu'il aimait cette proximité.

Mais le rappel de la réalité les rattrapa tous les deux et Snape gronda.

—Vous pensez que je suis le fauteuil, ou bien ?! Bougez-vous, Potter !

Encore plus rouge de gêne que quelques secondes avant, le jeune homme était couleur pivoine. De gêne... Et de colère.

—Comment avez-vous osé brûler cela ?!

—Comment ? Je vous rappelle qu'il s'agit d'une lettre qui m'était adressée, et je fais encore ce que bon me semble avec mon propre courrier ! Maintenant écoutez-moi bien : je dois m'absenter. Durant le laps de temps où je ne serai pas là, vous ne quitterez pas ces appartements, suis-je suffisamment clair ?!

—Bien sûr, vous ne voulez pas non plus que je vous prépare un thé et des petits biscuits pour votre retour ? Il n'est pas écrit "elfe de maison" sur mon front, à ce que je sache !

Soupirant d'agacement, Severus se détourna de son élève et se dirigea vers la porte. Il devait parler au maître avant toute chose.

Sans accorder un seul regard au garçon, il sortit de ses appartements et ne revint qu'une dizaine de minutes plus tard, ayant reçu l'autorisation de poursuivre sa mission de couverture auprès du vieux fou.

Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Si auparavant il jouait sur les deux tableaux, à savoir le bien et le mal en étant respectivement espion chez les deux camps, désormais il ne jouait plus que sur une seule mise : celle de Harry Potter. Enfin, pour être exacte, sur la famille qu'il formait avec Harry Potter. Sur eux trois.

Après ce qu'avait fait Albus... Et pour le bien du petit être grandissant dans le ventre de son élève, il se devait de découvrir la vérité. Et le lord... Le lord était le lord. Il n'y avait pas grand chose de plus à en dire.

Severus fut secrètement content de voir que Harry avait tranquillement reprit sa lecture, non plus dans le divan, mais sur la table du salon, et prenait des notes sur ce qu'il lisait.

—Ce gamin va-t-il enfin se mettre à véritablement étudier... ? Cela tiendrait du miracle... ! ne put-il s'empêcher de penser avant de reprendre à voix haute. Je serai de retour dans quelques heures. Si vous souhaitez vous instruire autrement que par la défense contre les forces du mal, j'ai d'autres ouvrages qui pourraient vous intéresser, sur des potions, la métamorphose ou encore la maîtrise des éléments. Et n'oubliez pas : restez dans les appartements.

Severus se dirigea vers la cheminée, prêt à partir, quand il entendit son élève lui demander quelque chose. Il répondit, en souriant de manière légèrement amusée - voire sadique, tout dépendait du point de vue -, juste avant de partir à l'Allée des Embrumes.

—Et si je sors tout de même, vous allez faire quoi ? Me donner la fessée ?

—Vous ne voulez pas le savoir, croyez-moi... !

Les flammes vertes s'allumèrent brutalement, englobant tout ce qui se rapportait à Severus Snape et ce dernier disparut.

—C'est bien ce qu'on va voir, Snape..., murmura Harry en souriant en coin à son tour, pour sa part de manière presque machiavélique.

Il n'y avait pas que Severus qui jouait sur plusieurs tableaux en réalité, et peut-être que s'ils avaient été plus proches, peut-être qu'ils se seraient avoués qu'en réalité, chacun faisait ce qu'il avait à faire pour l'autre, pour le protéger et pour lui assurer un avenir. Pour l'autre et pour leur bébé.

Si Harry avait accepté de son plein gré de rester au manoir de son pire ennemi, c'était pour une bonne raison. Certes, rester chez Severus n'était pas une option. Et retourner à Poudlard alors que son mentor voulait sa mort n'en était pas une non plus. Mais il s'était posé une question : où valait-il mieux être ? Chez quelqu'un qui n'avait jamais caché vouloir sa mort ou chez quelqu'un qui voulait le poignarder dans le dos ? Au moins, avec Voldy, il savait que ce dernier voulait son bébé et qu'il ferait tout pour l'avoir, donc le tuer n'était pas une option. Albus, quant à lui, voulait tuer son bébé, et lui par la même occasion.

Profitant de l'absence de Snape, Harry en profita pour remplir la part de marché en espérant que si Tom voyait qu'il était fidèle à ses engagements, il le serait également. Il chercha après une fiole vide, ainsi qu'un objet tranchant, et se coupa la paume afin de remplir ladite fiole. Une fois celle-ci pleine, il prit de quoi écrire, laissant un mot à côté de la fiole : "Chose promise, chose due. À vous de respecter notre engagement. PS: j'aimerais récupérer ma baguette. Et non, je ne toucherai pas à vos petits jouets de mangemorts tant qu'ils ne tenteront pas de s'en prendre à moi et à mon bébé. ". Après avoir déposé le tout dans un coin de la cheminée, il se dirigea vers la porte d'entrée.

Il avait une balade à faire, après tout !

Tom, qui était dans ses appartements à cet instant précis, fut interpellé par l'alerte qu'il avait posée sur sa cheminée.

—Se pourrait-il que ce satané Potter respecte notre engagement... ?

Et en effet, il s'agissait bien de cela ! Il ne put s'empêcher de serrer les dents en lisant son mot qu'il brûla instantanément. Son air agacé se transforma rapidement en désir de vengeance.

—Pour cela, Albus, je dois te remercier..., murmura-t-il en agitant la fiole remplie du sang de Harry devant ses yeux. Tu as bien réussi à rendre ta petite arme ignorante à souhait... Quelle idiotie... Enfin ! soupira-t-il de manière dramatique en continuant de se parler à lui-même et en débouchant la fiole. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, dit-on !

D'un geste, il but alors l'entièreté de la petite fiole, laissant le sang de Harry Potter couler dans sa gorge avec délectation.

Lorsque Severus revint de la réunion de l'Ordre du Phœnix, il était relativement de mauvaise humeur. Le sujet de la réunion ? La disparition de Harry « foutu gamin » Potter ! Et bien évidemment, Albus était présent. Et bien évidemment encore, Severus avait dû se taper tout le travail : comme d'habitude soit dit en passant.

Il avait donc expliqué avec une patience d'ange - hum hum - comment Potter s'était retrouvé dans ses appartements du manoir du Maître, cachant néanmoins le vrai visage d'Albus. Il avait attendu que le tonnerre des autres membres se calme pour finir d'expliquer qu'il semblerait que Harry ait une idée en tête. Il avait bien évidement tut le fait qu'il soit en grande partie responsable du fait que Voldemort soit au courant de la grossesse du gamin ainsi que de sa capacité à se régénérer.

Moins ils en savaient, mieux ce serait. Et pour lui, et pour eux.

Inutile de dire que Lupin avait failli lui sauter à la gorge et que Molly avait failli l'étrangler à coup de rouleau à pâtisserie !

Albus avait tenté de l'approcher dans l'espoir certain de lui parler voire de se justifier, mais il ne lui en avait pas laissé le temps et s'était éclipsé le plus rapidement possible, stipulant qu'il ne voulait pas laisser Potter et sa capacité à se mettre dans le pétrin seul trop longtemps, surtout là-bas.

Ce fut donc dans cet état d'esprit qu'il réapparut dans ses appartements qu'il trouva, comme il s'en était légèrement douté... Vides.

—Peut-être que le Maître a voulu le voir, après tout..., pensa-t-il en se changeant avant de sortir et de partir rejoindre son maître afin de lui expliquer en quelques mots la réunion.

Quelle ne fut pas sa surprise de recevoir un Doloris après s'être arrêté de parler ! Qu'avait-il donc fait de mal cette fois ?

—Pourquoi notre cher invité n'est pas avec toi, Severus ? Il me semble pourtant avoir été clair la dernière fois...

Un frisson glacial parcouru le corps d'un professeur de potion à cette question et il osa relever la tête.

—Maitre... Potter n'était pas dans mes appartements quand je suis revenu. Je pensais qu'il était avec vous, c'est pour cela que je n'ai pas pris la peine de chercher après lui. Mais de toute évidence...

Étrangement, il ne reçut pas une nouvelle dose de Doloris, mais sa marque se mit à brûler : le Lord appelait ses fidèles.

Chacun apparurent presque instantanément et tous se mirent à genoux la tête baissée.

—Il semblerait que notre jeune invité soit porté disparu... Quelqu'un l'a-t-il vu durant ces quatre dernières heures ?

D'abord, personne ne sembla avoir entendu, puis l'un d'entre-eux se redressa et parla tout en gardant la tête baissée.

—Maitre, j'ai vu le jeune Potter il y a trois ou quatre heures vers l'aile droite secondaire. J'ai trouvé cela étrange, parce que personne ne va jamais là-bas. Je suis un des rares qui y va lors de mes rondes.

—Maitre. Permettez-moi de m'y rendre.

Severus n'avait même pas attendu l'autorisation de parler, mais étrangement, cette fois-ci, Voldemort ne lui en tient pas rigueur. Ce dernier hocha la tête et lança un Doloris à l'homme qui avait parlé, laissant Severus partir dans l'aile indiquée par son confrère.

—Bon sang, Potter, mais qu'est-ce que tu es allé foutre là-bas..., pensa-t-il alors en marchant d'un pas rapide.

Bien malgré lui, Severus était inquiet. Si seulement ce foutu gamin l'avait écouté ! Mais non, il avait encore fallu qu'il n'en fasse qu'à sa tête !

L'aile de ce manoir était assez grande et remplie de petites salles où personne n'allait jamais. Ne souhaitant pas trainer outre mesure, ne sachant pas si Harry était ou pas en danger, il sortit sa baguette.

—Expecto Patronum ! s'exclama-t-il après avoir vérifié qu'il était seul.

Après tout, il était le seul mangemort à pouvoir en réaliser un. Mais alors qu'il s'attendait à voir la magnifique biche argentée habituelle s'élancer dans les couloirs à la recherche d'Harry, il fut surprit de constater qu'à la place d'une biche se trouvait un magnifique faucon !

Mais à l'heure actuelle, tout ce qui l'importait, c'était Harry. Alors, il s'élança à la suite de son patronus qui l'emmena dans la dernière salle tout au fond du couloir. Et plus loin même encore, il y avait une seconde porte derrière la première. Et c'est là qu'il trouva Harry Potter.

Allongé à l'horizontale, à plus ou moins un mètre du sol, entouré par une sorte de bulle de toute évidence magique. Son corps, dont son visage, recouvert d'hématomes et de coupure.

On avait tabassé Harry et on l'avait caché là, le laissant pour mort, lui et son bébé.

—Par Salazar, Potter... !

Ni une ni deux, ne sachant pourtant pas s'il arriverait à le toucher, Severus se précipita vers son élève et tenta de le prendre dans ses bras. Heureusement, il y arriva sans aucun souci. Il n'hésita pas une seconde et fit le chemin inverse, le ramenant presque au pas de course dans ses appartements où il alla l'allonger dans son lit. Il appela un elfe de maison et lui ordonna de tout préparer pour son retour.

Il retourna rapidement dans la salle du trône afin d'expliquer la situation au Lord.

—Laisse-moi voir, Severus..., siffla ce dernier en plaquant le bout de sa baguette sur le milieu de son front.

Heureusement que Severus était un occlument parfait, ainsi il put cacher habilement son patronus à l'esprit de son maître et lui montra ce qu'il voulu voir.

—Bien. Retourne près de lui. Si quelqu'un doit tuer Harry Potter, c'est moi et quand je l'aurai décidé !

Une colère sourde envahi Tom qui sut immédiatement qui étaient les deux idiots qui avaient osé manquer à ses ordres. C'était facile en même temps : c'était les deux seuls qui n'étaient pas venus à l'appel. Et ils allaient regretter leur geste...

HPSS x HPSS x HPSS x HPSS x HPSS

Et voilà un nouveau chapitre !Alors dites-moi vos impressions !Bonne nuit, bonne journée à vous !