Bonsoir à tous !Je vais cesser de m'excuser à chaque fois pour le temps que je mets entre chaque post, je manque de temps ou d'inspiration parfois, puis d'un coup ça revient et inversement. Mes excuses pour cette fois-ci et les suivantes !Vous allez enfin savoir pourquoi Voldy veut avoir le sang de Harry !
AnnaMerteuil
Bella n'a "encore" rien fait, mais elle est très claire quant au fait qu'elle tentera quelque chose quand elle le pourra ! C'est pas encore en tête, mais c'est à creuser !
Ilyphos
Ta réponse est dans ce chapitre ;)
Agnès Fonta
Manque de bol, sinon c'est pas drôle !
Brigitte26
Il s'est fait tabassé à la moldue et son bébé l'a soigné :)
Pouika
Merci à toi.
Stormtrooper2
Harry agit sur l'impulsion du moment, il agit avec son cœur. Il a accepté seulement en se disant que Severus et son bébé seraient hors de danger.
Geliahs
Un grand merci à toi !
Zeugma412
Oula non ! J'ai encore quelques idées pour eux avant !
Lydouille
Merci ? xD
Lololitaoe
Ah ah ! Non, loin de là !
À vos yeux ?Bonne lecture !
HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS
Il fallut quelques heures tout de même à Harry pour rouvrir les yeux, poussant un gémissement de douleur avant de le faire. Et immédiatement, il glissa ses doigts sur son ventre. En d'autres circonstances, Severus aurait pu trouver ça encourageant pour la suite, car de toute évidence, Potter s'inquiétait déjà du petit être vivant en lui. Mais aujourd'hui...
—Saint Potter ouvre enfin les yeux... ?
Même si cela sonnait comme une question, la voix de Snape était basse. Très très basse. Trop basse.
—Mm... Oui...
Harry chercha ses lunettes comme à l'habitude et les trouva à tâton sur la petite table de nuit à sa droite. Après les avoir remises sur son nez, il se redressa de manière assise et observa l'homme installé dans un fauteuil face au pied du lit, le dos droit et les bras sur les accoudoirs.
—Que s'est-il passé, exactement... ?
L'élu du monde sorcier parlait doucement, s'attendant à tout moment à ce que la rage qu'il voyait dans les yeux de son professeur éclate. Mais pourquoi était-il si en colère ? Ah... Peut-être savait-il pour sa petite escapade ? D'ailleurs, encore une fois, que s'était passé, pour de vrai ? Il se revoyait sortant des appartements, commençant à se balader dans les couloirs... Puis il avait vu deux mangemots s'approcher de lui. Ils avaient commencé à le "taquiner", l'insultant par la suite avant que l'un des deux ne sorte sa baguette. Évidement, trop occupé à ne pas prendre leur joute au sérieux puisque sachant très bien qu'ils ne pourraient lui envoyer aucun sort, il n'avait pas vu l'autre s'approcher suffisamment de lui pour lui envoyer littéralement son poing dans la figure.
Puis, ce fut le trou noir. Il avait sans doute dû s'évanouir sous la puissance du coup.
—Ce qui s'est passé, Monsieur Potter, c'est qu'encore une fois, vous vous êtes pris pour un gamin arrogant, stupide et totalement inapte à respecter un seul et unique ordre !
Bien que la voix de l'homme restait basse et calme, Harry n'avait aucun doute sur le fait qu'il soit dans une colère noire.
—Eh, c'est pas de ma faute si deux crétins m'ont pris en traitre !
—Évidement que c'est de votre faute, espèce d'inconscient ! s'exclama cette fois Snape en se levant d'un coup et en s'approchant du lit. Vous n'êtes pas capable d'avoir un peu de jugeote, vous ne pensez qu'à créer des ennuis à ceux qui font de leur mieux pour qu'il ne vous arrive rien, vous vous croyez supérieur car vous avez cette cicatrice et vous vous foutez bien de ce qui peut vous arriver, à vous et à votre bébé ainsi qu'à moi-même ! Vous êtes égoïste, stupide et totalement arrogant ! Ah c'est bien beau de cracher son venin quand on contrarie un peu Monsieur, mais pour faire face aux conséquences de ses actes, c'est autre chose !
Harry resta bouche bée pendant quelques secondes avant que le rouge ne lui monte aux joues sous la colère.
—Vous ne savez rien de moi, Snape ! Vous me parlez de supériorité et d'égoïsme ? N'est-ce pas un peu drôle et un peu facile pour quelqu'un qui a clairement foutu la merde en parlant à son cher maître de la condition dans laquelle vous m'avez mise ?!
Encore plus énervé, l'homme en noir fit le tour du lit et attrapa son élève par le col de son haut. Ses yeux lancèrent des éclairs, mais il se calma presque instantanément quand Harry enveloppa son ventre de ses bras alors qu'un éclair de peur passait dans ses yeux émeraudes.
Harry Potter avait peur de lui ? Il pensait qu'il allait... ?
—Tout cela ne serait pas arrivé si vous m'aviez écouté..., dit-il d'une voix neutre alors qu'il le relâchait lentement avant de se redresser et de sortir de la chambre sans un mot de plus.
Il gardait ce sentiment que Harry avait eu peur qu'il le frappé en lui, se jurant d'éclaircir cette affaire au plus vite. Ce que Harry ne savait pas, c'était que si Severus s'était à ce point énervé, c'était parce qu'il avait eu peur. Oh, oui, il pouvait avoir peur. Peur qu'il lui soit arrivé quelque chose, à lui ou au bébé. Mais ça, il ne le dirait jamais.
À présent seul dans la chambre, Harry se recroquevilla sur lui-même. Pendant un instant, un très court instant, il avait cru que Snape allait le frapper, comme...
—Ce n'est pas lui... Ce n'est pas lui...
Et pourtant, il savait qu'il avait réagi de manière ridicule. Jamais Snape ne lèverait la main sur lui, il n'était pas comme son oncle. À moins, peut-être...
Un éclair de génie passa dans sa tête.
Et si Snape s'était inquiété ? Pour le bébé ?
Pour lui ?
Un rire nerveux passa ses lèvres.
Snape, s'inquiéter pour quelqu'un ? Laissez-le rire !
Il fallut deux bonnes heures à fabriquer des potions pour Severus pour reprendre une certaine tranquillité. Il savait que le garçon serait insupportable, mais à ce point, ça dépassait l'entendement ! Ne savait-il pas qu'il mettait ainsi leur vie à tous les trois en danger ? Car même s'il était intouchable personnellement, si le Lord voulait se venger sur son bras droit pour le faire payer, voire qu'il le tue, le garçon était condamné également. Car sans Severus, le bébé tirerait uniquement dans la magie de son père porteur et finirait par l'épuiser totalement. Alors soit il deviendrait cracmol, soit il mourrait tout simplement.
Soudainement, des coups se firent entendre à la porte, alors qu'au même instant, Harry arrivait dans le salon, en même temps que lui.
L'homme en noir se dirigea vers la source du bruit sans accorder un seul regard à son élève et alla ouvrir.
—Monsieur Snape, le Maître requière votre présence ainsi que celle de Monsieur Potter.
—Nous arrivons de suite.
Severus aurait voulu fermer la porte alors que le jeune mangemort partait presque en courant, mais Harry sortit sans lui dire quoi que ce soit. Bien obligé de faire pareil sous peine de recevoir un Doloris, il lança rapidement un sort de stase à sa potion et le suivi sans dire un mot, le rattrapant aisément en quelques enjambées.
Et Harry Potter, encore une fois... agaça et Severus et le Maître en quelques secondes à peine !
Il entra dans la salle du trône sans faire fi de quoi ni même de qui que ce soit et s'avança vers Tom la tête haute alors que Severus, comme à son habitude, baissait déjà la tête en guise de soumission, bien qu'il détestait cela plus que tout au monde, allant rapidement s'incliner face au maître.
—Bon, Tom, c'est pas tout ça, mais j'ai des choses à faire, alors pourquoi tu voulais nous voir ?
De toute évidence, face de serpent était en pleine convocation de ses mangemorts et n'appréciait clairement pas cette interruption. Mais, étrangement, il fit signe à Lucius de reprendre là où il en était. Et, bien que légèrement perturbé, le blond recommença à expliquer ce qu'il avait appris sur une histoire de moldus psamoldiant sur lui, comme s'il connaissait le monde magique.
—De toute évidence, Maître, ce moldu connaît le monde magique... Comment, cela reste un mystère, mais...-
—Mais on s'en tamponne le coquillard de tes histoires, le blondinet ! s'exclama alors Harry dans toute sa splendeur avant de venir claquer des doigts devant le visage d'un Voldemort particulièrement sur les nerfs et qui se retenait, de toute évidence, de tuer ce crétin de gamin. Eh, Tom, je pensais avoir été clair, n'empêche ! Personne n'avait le droit de s'en prendre à moi, je pense ! Alors je veux voir les deux couillons qui s'en sont pris à moi physiquement !
Même si ses paroles étaient légères, il y avait clairement de l'énervement dans sa voix.
—Eux ? Je les ai tué. S'ils avaient utilisé des sorts, je ne dis pas, mais frapper comme des moldus ? Jamais ! Et puis, il n'y a que moi qui ai le droit de décider de quand tu dois mourir, personne d'autre !
Surpris d'avoir reçu les réponses qu'il désirait aussi facilement, il tourna alors promptement le dos à son ennemi et fit demi-tour alors que ce dernier, excédé, en oubliait la raison de sa venue et serrait sa main blanche autours de sa baguette, se retenant de lui lancer un Doloris, puisque c'était ainsi les termes de leur contrat.
Mais malheureusement pour lui, certains se rendirent compte de cela, même s'ils ne pipèrent mot.
Le trajet jusqu'aux appartements de Severus, qu'Harry allait très rapidement connaître par cœur à force de les arpenter, se fit rapidement. Et pour cause : Severus était encore prêt à exploser ! Il n'avait jamais été autant en colère qu'en si peu de temps ! Il finirait par avoir un ulcère avec toute cette histoire ! Et oui, en étant un sang-mêlé, tout comme Harry, ils pouvaient chacun contracter une maladie purement moldue tels que des ulcères, cancers ou autres joyeusetés. Heureusement, la magie pouvait bien souvent soigner tout cela, mais tout dépendait des cas.
—Ne bougez pas !
—Allons bon, qu'est-ce que j'ai fait encore ?!
Malgré tout, le plus jeune se laissa tomber dans le canapé en laissant sa tête retomber sur le haut des coussins. Deux secondes même pas après, Severus était de retour, ayant été jeter un coup d'œil à sa préparation.
—Est-ce qu'au moins dans votre petite tête de crétin congénital, vous vous rendez compte que vous jouez avec nos vies à tous les trois ?!
—Vous exagérez encore, Snape !
—À ce rythme, tout ce que vous arriverez à faire, c'est nous tuer ! Mais cela n'a sans doute pas effleuré le minuscule esprit du Survivant !
Cette fois, Harry se redressa et se planta devant le maître des potions.
—Mais vous êtes con ou vous le faites exprès ? Vous pensez que vous êtes le seul ici à réfléchir à la situation ?! Parce que oui, Snape, je sais réfléchir ! Et j'ai moi-même une idée pour... -
Harry se tut immédiatement en sifflant quelque chose en fourchelangue, se traitant en réalité d'idiot sans que l'autre ne le sache, frissonnant seulement à l'entente de la langue.
Lui qui tentait de faire en sorte de garder son plan secret, voilà qu'il s'était presque dénoncé face à l'homme.
—J'avais donc raison, vous avez un plan derrière la tête ! Est-ce en rapport avec le marché que vous avez avec le Maître ?
—Je ne vous dirai rien, Snape.
—Oh si, vous me le direz ! Même si je dois vous mettre sous Veritaserum pour ça !
Harry lui lança un regard glacial avant de hausser les épaules et de lui tourner le dos.
—Je suis certain que notre bébé ne vous laissera pas faire !
—C'est vous qui le dites.
Encore une fois, Harry s'avança d'un pas ferme vers la porte dans l'optique d'encore s'éloigner.
—Où allez-vous donc encore, Potter ?!
—Ça ne vous regarde p... Ah ! Mais... Snape !
En effet, bien las de ses enfantillages, Severus n'avait pas hésité une seconde pour lever sa main vers le garçon, baguette en main, et lui avait lancé un Accio informulé qui avait fait en sorte que le corps entier d'Harry fasse un retour en arrière jusqu'à ce que son dos rencontre brusquement le torse de l'autre sorcier.
—Voyez, Monsieur Potter..., murmura alors la voix basse du professeur qui venait de refermer ses bras autours du corps de son élève. Vous l'avez dit vous-même... Vous attendez notre bébé... Et de ce fait..., continua-t-il de murmurer au creux de son oreille en descendant ses mains jusqu'à son ventre, en profitant pour lui envoyer un peu de sa magie que le fœtus apprécia à sa juste valeur. J'ai tous les droits sur vous...
Harry, rouge comme une tomate, se dégagea des bras fermes du potionniste qui sourit en coin, amusé malgré tout, et s'enfuit sans plus rien dire dans la chambre où il s'enferma purement et simplement pour le restant de la journée sans que personne, ni Severus, ni le maître, ne viennent l'en déloger.
Il fallut attendre le début de la nuit pour qu'ils retrouvent entièrement leur calme chacun de leur côté. Doucement, Snape vint frapper à la porte de la chambre.
—Je ne dors pas, si c'est ce que vous voulez savoir...
Il entra dans la pièce et regarda le garçon se retourner vers lui. Il regardait de toute évidence par la fenêtre le jardin baigné dans la noirceur de la nuit et de la magie qui régnait.
—Le dîner va bientôt apparaître. Vous devez manger. Avec ce que le bébé a utilisé comme magie pour vous soigner, vous avez besoin de la reconstituer. Et vous avez des potions à prendre pour cela, également.
—Et vous ? ne put s'empêcher de demander le plus jeune.
—Que voulez-vous savoir ?
—Vous avez déjà mangé ?
—Non, mais je n'ai pas faim tout de suite.
—Moi non plus.
Après ces quelques mots échangés d'un ton neutre, Harry retourna à sa contemplation. Severus, fatigué de s'être autant énervé avec son élève, ne fit aucun commentaire sur son "caprice". Ils auraient le temps de manger plus tard, après tout. Ce n'était pas quelques heures qui allaient changer quoi que ce soit.
—Snape ? s'exclama Harry alors que l'homme s'apprêtait à sortir de la chambre.
—Oui, Potter ?
—Y a-t-il un moyen d'aller prendre l'air ? Je me sens... Oppressé, ici.
—Je suppose que cela peut se faire, mais vous ne vous sentirez pas mieux dans le parc.
Un air interrogatif lui répondit, visible grâce à la lune qui se reflétait sur le visage de Potter. Malgré lui, il soupira.
—La magie noire a depuis trop longtemps envahi le manoir, Potter. Elle est présente partout. Mais si vous y tenez tant que cela, suivez-moi.
Ils se dirigèrent donc vers l'extérieur du manoir, sans faire attention aux regards cachés dans les recoins des couloirs où, Severus s'en doutait, ils étaient observés.
Arrivés dehors, Harry passa ses bras autours de son corps, subissant brutalement les effets du froid sur lui.
Mais rapidement, cette sensation disparut et il se tourna, surpris, vers Severus.
—Vous auriez dû mettre quelque chose. Attraper froid ne vous aidera en rien.
—Ce n'est pas comme si j'avais une garde-robe ici, vous savez.
Severus ne dit rien, notant cela dans un coin de sa tête et le survivant marcha un peu sur la neige étrangement noire qui était sur le sol. Ainsi, tous les éléments présents autours du manoir étaient condamnés par la même noirceur et étaient voués à disparaître.
—Est-ce que... Non, laissez tomber.
—Potter...
Severus lança un regard autours d'eux et lança discrètement un sort de silence pour empêcher quiconque de les entendre, puis reprit.
—Écoutez-moi. Notre situation et nos tempéraments ne jouent pas en notre faveur, pas plus que mes actions, mais je peux vous assurer d'une chose : nous sommes dans le même camp, vous et moi. Car nous sommes, malgré tout et envers tout... Une famille. Il grimaça un peu à cette constatation. Et que cela nous enchante ou non n'y changera rien. Il faut que nous apprenions à nous faire confiance. Sinon, tout ce dont nous avons parlé dans la Tour d'Astronomie n'aura servi à rien.
Leur discussion sur un possible futur après la défaite de Vous-Savez-Qui et d'un avenir stable pour leur enfant à naître. Était-ce malgré lui ou bien était-il du même avis que l'homme, personne ne le sut, mais Harry hocha la tête positivement, indiquant qu'il acceptait ce qu'il lui disait.
—Cela ne veut pas dire que je vous pardonne pour ce que vous avez fait, Snape. Vous m'avez trahi. Vous nous avez trahi. Mais, je sais que vous avez raison. Ici, nous sommes dans le même pétrin et nous avons tous les deux à cœur la survie de ce bébé.
Severus sourit intérieurement. Peut-être que, maintenant, ils allaient s'en sortir.
Néanmoins, alors qu'ils s'installaient sur un banc pourtant prêt à rendre l'âme, restant pour la suite silencieux, une ombre se détacha de l'entrée du manoir et se hâte avec grâce vers le maître des lieux, son maître.
—Lucius...
—Maître, je viens de voir quelque chose qui devrait vous intéresser grandement. Il semblerait que Severus soit capable d'utiliser la magie sur Potter. Vous aviez raison.
Contre toute attente, Lord Voldemort se mit à ricaner.
—J'ai toujours raison. Mais dis-moi, Lucius... Combien de fiole de son sang vais-je devoir boire pour pouvoir en faire de même ?
—Pour que le bébé reconnaisse votre magie, au rythme d'une potion par jour, vous devriez en avoir pour deux semaines. Après ce délai, vos magies seront suffisamment mélangées et vous pourrez utiliser votre magie sur Potter, Maître.
