Bonsoir à tous !On me hâtait un peu, donc me voilà avec un nouveau chapitre !J'espère de tout cœur qu'il vous plaira autant qu'à moi :D

AnnaMerteuil : Mme Figgs va bien, ce ne sont que des moldus qui sont morts.

Pouika : Et voilà un troisième !

stormtrooper2 : Bientôt, bientôt !

brigitte26 : Les choses finissent toujours par s'arranger :)

LiRoniC678P : Ah ça c'est vrai !

Zeugma412 : En même temps on parle de Voldy !

lololitaoe : Il va peut-être finir en hôpital psy xD

AdelheidRei : Merci à toi !

audelie : Merci à toi ! Mes persos sont très OOC mais j'essaye de faire au mieux et si ça plait tant mieux !

À vos yeux ?Bonne lecture !

HPSS X HPSS X HPSS X HPSS X HPSS

Plusieurs choses se passèrent au manoir de Voldemort. D'un côté, il y avait ce dernier qui parlait en tête à tête avec son bras droit et de l'autre, Severus qui veillait son petit protégé, attendant aussi patiemment que faire se peu que ce dernier se réveille.

Et c'est ce qui arriva.

Un gémissement d'inconfort emplit la chambre des deux hommes alors que Harry se réveillait enfin, quasiment 24 heures après leur retour et son évanouissement.

—Que...

Sans pourtant l'avoir demandé, une main se glissa doucement dans sa nuque, caressant avec douceur les petits cheveux à sa base, et un verre se pressa contre ses lèvres entrouvertes.

—Buvez lentement.

Avant même que la voix ne se fasse reconnaître, Harry avait sentit cette odeur si caractéristique d'une seule personne dans son entourage. Un mélange d'herbes, d'épices et de vapeur de potions. Un peu comme un vin chaud magique.

—S-Snape...

La main dans sa nuque se retira doucement après qu'il ait bu, mais la sienne l'en empêcha alors que l'autre venait se glisser le long de sa mâchoire fine et blanche. Sans ses lunettes, Harry ne pouvait discerner qu'une forme floue, mais il savait que c'était lui, il le savait.

—Potter... Vous êtes encore faible. Vous devez vous reposer.

Il devait bien l'avouer, il appréciait de plus en plus ce genre de contact, mais comme il venait de le dire, Harry devait encore se reposer.

—Que s'est-il passé... ?

—Vous avez fait une sorte de malaise après que nous soyons rentrés ici...

—Oui... Je me rappelle de votre promesse... Et puis c'est le trou noir... Je sens que le bébé va bien mais... En même temps...

Sans vraiment se rendre compte que le plus jeune ne dormait pas, Severus glissa presque tendrement une main sur le ventre légèrement rebondit du garçon à ses côtés.

Et quand il s'en rendit compte, il ne bougea pas sa main pour autant.

—Je sais pourquoi vous avez eu ce malaise, Potter... Mais je ne saurais pas vous l'expliquer... C'est à vous de le voir.

—Le voir... ?

Malgré sa vue déplorable, Harry ne lâchait pas son regard de l'homme, ou tout du moins ce qu'il en distinguait.

Ce dernier relâcha son ventre et vint prendre sa main dans la sienne pour les reposer, ensemble, sur le bas de son torse.

Aucune parole ne fut prononcée, et il fallut quelques instants à Harry pour fermer les yeux, s'attendant à se rendormir dans cette position étrangement réconfortante.

Mais cela ne se passa pas ainsi.

Au moment où il ferma les yeux, une sorte de vague de souvenirs passa derrière ses paupières et il se revit la veille dans la salle du trône à cracher son venin sur l'homme qui lui avait rendu la vie impossible depuis sa naissance.

Disant ce qui, sur le moment, ne lui avait semblé être qu'une protection pour lui et son bébé.

"Mais ce n'est qu'un fœtus !"

C'était donc ça ? Son enfant avait déjà reconnu...

Un regard sur le côté pour voir l'air de l'homme lui apprit que son enfant n'avait pas été le seul à le prendre mal...

Sa main sous celle de Severus se fit tremblante et il la retourna pour serrer avec toute la force dont il était capable cette main aussi forte qu'elle n'était blanche.

—Je suis tellement désolé..., murmura-t-il sans voir l'air surpris de ce dernier, avant de se redresser et de venir enrouler ses bras autours du cou de l'homme, se collant à lui entièrement. Je ne voulais pas vous blesser... Aucun des deux... Ce bébé n'est pas qu'un simple fœtus, Snape... Ce bébé est...

Sa voix se brisa alors qu'il sentait une larme rouler sur sa joue.

Mais ce câlin improvisé, presque interdit, fut stoppé par Severus qui le fit se reculer pour le regarder dans les yeux.

—C'est notre bébé, Harry. Aussi étrange que cela puisse paraître... cela ne me dérange plus...

Harry sentit de nouvelles larmes se glisser sur ses joues et il voulut s'approcher afin de poser ses lèvres sur la joue de l'homme, mais il n'avait pas ses lunettes et ne distinguait donc pas suffisamment ce qui était devant lui afin de bien calculer sa trajectoire...

—Qu'est-ce que vous... -

La phrase du mangemort fut stoppée net par une paire de lèvres incroyablement douces qui se posèrent sur les siennes.

Et le temps s'arrêta, dans un mélange de surprise, de peur et, quelque part, bien caché... D'envie.

Au même moment, à quelques dizaines de mètres de là, Lucius Malfoy était agenouillé devant son maitre, souriant de le voir si heureux.

—Aujourd'hui, mon cher Lucius... Le jeu va enfin devenir amusant... ! Et peu importe Je cet écervelé de Potter ne m'ait pas donné son sang hier soir... J'en ai bien suffisamment pour pouvoir utiliser ma magie sur lui...

Il claqua des doigts et un jeune mangemort vint s'installer devant lui, à genoux.

—Vous m'avez appelé, Maître ?

—Va me chercher Harry Potter et Severus ! Et ne traîne pas en chemin !

Dans un hochement de tête, le jeune homme se releva en tremblant et parti presque en courant jusqu'aux appartements du maître des potions.

C'est de cette manière que le baiser, puisqu'il s'agissait de cela, fut stoppé net alors que Harry reculait son visage de celui de l'homme, mort de honte.

—J-Je... Je suis ... Oh par Merlin... Qu'est-ce que j'ai fait... ?

—Oublions cela, Monsieur Potter.

Ainsi, ils revenaient à Monsieur suivit du nom de famille ? Un pincement au cœur de fit sentir pour le plus jeune qui hocha plusieurs fois la tête en relâchant le corps de l'homme qui se leva afin de sortir aussi rapidement que possible de la chambre.

Et sans le savoir, chacun de leur côté, ils frôlèrent leurs lèvres respectives en se demandant pourquoi ils avaient tant aimer...

Autant Severus était gay, et Harry était loin d'être un gamin, il n'en avait plus le physique du moins, mais pour ce dernier... C'était la première fois qu'il embrassait un homme.

Il fallait qu'il parle à ses meilleurs amis et vite !

Derrière le montant en bois, Severus entendit les coups frappés à la porte et en même temps son bras brûler intensément. Tout cela ne voulait dire qu'une chose.

—Le maître exige votre présence à tous les deux... Maintenant.

—Nous arrivons, Fletchey. (Ndla: osef du nom, c'est mis au hasard)

Et il claqua la porte au nez du gars avant de respirer profondément et de retourner dans la chambre.

—Monsieur Potter, fit la voix profonde et froide du professeur. Le maître veut nous voir. Et cela ne peut attendre.

—Snape, je...

—Non. Levez-vous, préparez-vous et rejoignez-moi au salon dans 5 minutes maximum.

Aussi vite qu'il était entré, il fut sortit, laissant le garçon dans un drôle d'état.

Mais malgré tout, Harry se redressa et se dépêcha de faire ce qu'il lui ordonnait presque de le faire. Et... 6 minutes après, il se retrouvait la tête basse devant l'homme.

Ce dernier l'ignora parfaitement et sorti, se dirigeant vers la salle du trône le plus rapidement possible alors qu'il savait que le survivant le suivait, même s'il ne pipait mot.

—Vous avez du mal avec la ponctualité... Mais peu importe ! Je voulais surtout le compte rendu de notre sortie d'hier...

—Certains moldus sont encore en vie, malheureusement, mais ils ne le seront plus longtemps, comme toujours !

En effet, souvent, ils se suicidaient car leur esprit ne pouvait comprendre ce qui s'était passé. Parce que oui, les agents du Ministère se déplaçaient pour les oublietter, mais tout le monde ne réagissait pas devant eux et les agents ne savaient donc pas qu'ils avaient assistés à la scène.

—Mon très cher Harry, susurra le Lord d'un ton mielleux et surtout très amusé par la situation. Comprends-tu maintenant pourquoi je déteste les moldus ? Tu devrais savoir exactement pourquoi puisque tu as la même haine en toi les concernant...

Une colère sourde se leva en lui et il redressa la tête vers son pire ennemi.

—C'était donc pour cela ? Tu crois que je vais rejoindre tes rangs, adhérer à tes idéaux et devenir un mangemort à mon tour ? Mais tu es complètement barge !

Il s'approcha au plus près possible et siffla.

—Je ne serai jamais un de tes esclaves... Et un jour, quand ton heure sera venue, je te détruirai... Imprime bien cela dans ta petite tête chauve ! Et tu n'auras jamais... Jamais... Mon bébé...

La salle était entièrement silencieuse et tous s'attendaient à ce que leur maître rompe leur accord et lui lance un doloris bien puissant. Mais non. Il laissa le garçon se reculer et commencer à partir sans Severus, ce dernier ne sachant pas trop comment réagir entre suivre son "compagnon" ou rester près de son maître. Mais ce dernier lui fit un signe de tête qu'il le suive.

Néanmoins... Même s'il ne lui envoya aucun sort de douleurs... Certains purent voir leur maître lever sa baguette et lancer un informulé vers le garçon. Ils virent également le sortilège de couleur bleue percuter le dos du garçon sans qu'il ne réagisse.

Ce sort, c'était un sortilège d'écoute.

Et ce sortilège... Severus l'avait bien vu.

Ce sort, c'était un que certaines autorités utilisaient pour mettre sur écoute les suspects de meurtres dans certains pays. Peu de gens le connaissait, car c'était un sort que plus personne n'utilisait depuis des années. Mais Lucius et Severus le connaissaient.

Les deux hommes firent le trajet jusqu'à leurs appartements et Harry se tourna vers l'homme dans le but certain de lui parler.

—Snape, nous devons... -

Sa voix se fit brusquement taire par la main puissante de l'homme qui venait de se plaquer sur sa bouche alors que l'autre lui intimait le silence d'un doigt sur sa propre bouche. Harry fronça les sourcils, ne comprenant rien à la situation et hocha lentement la tête alors que Severus le lâchait. Il fit venir silencieusement un parchemin et une plume et griffonna rapidement dessus.

S « Dites que vous allez vous reposer car vous n'êtes pas encore remis d'hier. Je vous explique rapidement par écrit. » S

—Je vais aller m'allonger je..., commença Harry avant de lâcher un bâillement sonore.

—Évidemment, Monsieur Potter ne peut supporter une simple virée dans le monde moldu !

—Oh, la ferme, Snape. Je vous ai pas demandé votre permission !

Malgré leurs paroles et leur ton acerbe, Harry se contenta de se diriger vers le divan sur lequel il s'installa, attendant que l'homme le rejoigne. Et bien qu'il s'assit en face et non à côté de lui, il le fit malgré tout et lui tendit son parchemin.

S « Je ne sais pas comment c'est possible, mais le Maître vous a lancé un sort particulier. C'est un sortilège utilisé dans la mise sur écoute de certains meurtrier. Ce qui fait que le Lord peut vous entendre aussi bien que si vous étiez en face de lui. » S

H « Quoi ?! » H

La manière dont il avait presque fait un trou dans le parchemin prouvait qu'il avait compris la gravité de la situation.

S « Nous allons devoir être extrêmement prudent à l'avenir. Mais néanmoins, je ne parviens pas à comprendre comment le maître a pu réussir à passer outre la protection du sang du bébé... À moins que vous ne m'ayez pas tout dit... » S

La protection du sang...

À ces quelques mots inscrits sur le parchemin, Harry se sentit étrangement mal.

H « Qu'est-ce que vous entendez par "protection du sang"... ? » H

S « Par Salazar, Potter, qu'avez-vous donc fait ?! »

Comment lui dire...

S « POTTER ?! » S

Peut-être que le dire simplement serait...

H « Vous vous rappelez la discussion en fourchelangue que j'ai eue avec Tom l'autre jour ... ? »

Severus lui arracha presque le parchemin des doigts et siffla de colère en ne voyant toujours pas de réponse à sa question. Il lui rendit le parchemin en hocha la tête avec un regard noir.

H « Nous avions passé un accord lui et moi... Si je lui donnais une fiole de mon sang tous les jours, il ne vous ferait aucun mal en représaille de mes actions ou paroles... »

En réalité, sans le savoir, et ils venaient tous les deux de le comprendre à l'instant... Harry avait donné à Voldemort un moyen de les tuer tous les trois...

La conversation qui s'en était suivie avait été houleuse, bien que seulement écrire.

Pour éviter de se faire prendre, Severus leur avait lancé à tous les deux un sortilège de silence.

Il avait fini par comprendre tout ce qui s'était passé. Harry avait uniquement et toujours agi sans songer aux conséquences.

S « Dans le monde magique, donner son sang reste toujours quelque chose de très important, de très cérémonial et surtout de très puissant. Et vous, le bébé et le maître restez des êtres incroyablement puissants.

Et puis, même s'il est revenu à la vie grâce à votre sang, cela n'était pas suffisant que pour pouvoir passer au-delà de la protection. Maintenant, notre bébé ne sait plus faire la différence entre le vôtre et le sien, d'où l'erreur monumentale que vous avez commise. » S

Harry, qui lisait à côté de lui, voulu prendre le parchemin pour lui répondre, mais l'homme l'en empêcha.

S « Heureusement que le père de ce bébé a plus de jugeote que sa maman ! »

En effet Severus avait un plan.

Après tout, Voldemort avait lancé ce sort sans en faire étalage, n'est-ce pas ? C'était donc qu'il avait espéré que cela reste secret.

S « Restez là. Je vais réaliser une potion qui devrait nous aider. Mais je vais détruire ces parchemins. Faites comme bon vous semble désormais, je nous lancerai un sort de silence une fois que j'aurai à vous expliquer la suite. » S

Et ce fut terminé.

Harry fit mine de se réveiller et étudia ses cours pendant que Severus s'était enfermé dans son laboratoire.

—Snape ? demanda Harry au travers de la porte.

—Quoi encore ?

—Vous voulez manger quoi, ce soir ?

—Et voilà, l'elfe de maison Potter se réveille ! Tâchez de ne pas m'empoisonner surtout !

Harry soupira et se retourna pour aller dans la cuisine. Là, un petit pop se fit entendre et un parchemin apparu.

S « Vous devez vous reposer. Mais sinon... J'aime les pâtes... »

Un large sourire se posa sur les lèvres du garçon qui appela des elfes du manoir pour leur demander de lui faire parvenir de quoi faire le souper. Ce soir, ce serait des pâtes aux œufs !

Une fois le repas et la table préparée, Harry appela l'homme qui vint sans un mot, déposant une potion sur la table et leur lança un sortilège de silence.

S « Ce soir, vous allez faire votre fameuse fiole de sang comme vous le faites tous les jours. Et vous allez y mettre deux gouttes de cette fiole. Dedans se trouve un ingrédient unique qu'Albus m'a offert un jour : de l'annihilateur de noyau magique. Au rythme de deux gouttes par potion et d'une potion par jour, d'ici le 15 janvier, nous devrons agir. »

D'ici le 15 janvier... Dans seulement cinq jours...

Dans cinq jours, la bataille finale serait leur seule préoccupation.

Dans cinq jours, l'un ne pourra survivre tant que l'autre sera en vie.

Dans cinq jours, Harry ou Tom vivra.

Plus tard dans la soirée, un ricanement se fit entendre.

—Potter, tu es sacrement un joyeux petit idiot... Mais c'est bien, continue de me donner ton sang... Et ton petit bâtard ne pourra rien faire contre moi !

Il déboucha la fiole et l'avala cul-sec avant de froncer un peu les sourcils puis de hausser les épaules.

Il n'avait jamais aimé les œufs et tout le monde sait que le sang prend le goût de ce que son hôte mange. C'était donc pour cela qu'il trouvait au goût du sang qu'il venait d'absorber quelque chose d'étrange.